Les Peltier Autour du Monde

Vivre ses rêves plutôt que rêver sa vie


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24 et 25 mars 2014 : en route pour la Tasmanie, Hobart, Bonorong Wildlife Center


Panorama du Mont Wellington

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5994896586161361185?authkey=CMaU_5W7j-KymQE


La Tasmanie, c’est tout en bas

Lundi 24 mars. Une dernière matinée à Melbourne où pour passer le temps et se détendre, toute la famille se retrouve dans un « EB Games », l’équivalent des magasins « Micromania » français, pour jouer à des jeux vidéos. Enfin presque toute la famille car Isabelle préfère attendre dehors sur un banc et se faire accoster par des vendeurs de bibles !!

En début d’après-midi, notre avion décolle direction Hobart, capitale de la Tasmanie, un des 7 états d’Australie. Cet état est différent des autres car il est situé à 240 kms au sud du pays-continent, séparé par le détroit de Bass. Et si au niveau de la faune et la flore, l’Australie, de par son isolement, est très particulière, c’est encore « pire » avec la Tasmanie. Autrefois rattachée au continent au niveau de Melbourne, la Tasmanie s’en est séparée il y a environ 30.000 ans pour évoluer à son propre rythme.

Après un vol sans histoire, l’arrivée sur Hobart est assez spectaculaire car elle se fait sur le splendide pont de Tasmanie. Ensuite, mauvaise surprise, alors que je croyais arriver sur une île très « verte » et très tranquille, nous arrivons dans une grosse ville : Hobart, c’est plus de 200.000 habitants et c’est l’heure de pointe. Nous nous retrouvons dans des bouchons qui me rappellent un peu ceux de Paris.

Sur notre première impression, Hobart semble très belle et très typique avec une architecture singulière qui tranche avec ce que nous avons pu voir en Australie. Elle nous rappelle un peu la Bretagne avec de grandes maisons carrées faites en pierre.

Mardi 25 mars. Début de notre visite de la capitale Tasmanienne. Pour commencer, nous partons tout en haut du Mont Wellington, à environ 30 mn de voiture. Ce mont domine la ville à 1.271 mètres et permet d’avoir un panorama général sur Hobart et ses environs. Seul hic, c’est qu’aujourd’hui, la montagne est cernée par les nuages et lorsque nous arrivons au sommet, la partie donnant sur la ville est complètement occultée …. Notre visite commence donc par l’autre versant, parfaitement dégagé. Le paysage est assez étonnant : des centaines de rochers parsèment la terre alentour parfois tels des menhirs.
Nous revenons de l’autre côté et profitons des rares éclaircies entre deux passages de nuages. Heureusement, une éclaircie un peu plus longue que les autres nous permet de prendre quelques photos mais surtout de profiter d’un paysage somptueux sur les lacs, la mer, les montagnes.
Ensuite, patiemment, nous avons attendu plus d’une heure une éclaircie complète mais à chaque fois qu’elle se profilait, d’autres nuages remontaient d’on ne sait où.

Il était prévu de passer toute la première partie de l’après-midi à visiter Hobart mais notre attente de l’éclaircie nous a fait perdre beaucoup de temps. Finalement, la visite du centre-ville va se concentrer sur la plus célèbre place du marché de la ville : la Salamanca Place où se tient tous les dimanches un marché très renommé.
L’architecture des immeubles qui borde cette place nous surprend une nouvelle fois de par sa similitude avec la Bretagne. Nous y prendrons un bon déjeuner en terrasse et au soleil. Mais le temps tourne et il reste juste le temps nécessaire pour rentrer à l’hôtel nous changer et partir vers une activité que tout le monde va adorer.

L’activité en question se déroule au « Bonorong Wildlife » Center, un refuge qui vient en aide et au secours des animaux sauvages de Tasmanie. Uniquement financé par les visites et par des dons, ce centre recueille les animaux blessés ou orphelins. Pour cette activité, nous allons non seulement avoir un guide pour nous tout seul mais en plus nous allons pouvoir approcher au plus près des animaux mais aussi les caresser et parfois les nourrir. Bref, une découverte d’animaux dans des conditions idéales.

Tout commence avec les incontournables kangourous. Munis d’un petit sac de nourriture, nous avons le plaisir de nous retrouver entourés par d’innombrables kangourous réclamant un peu de graines. Je ne vais pas détailler tout ce que nous avons fait mais nous avons passé des moments incroyables. Nous avons pu nourrir un diable de tasmanie (avec précaution), câliner une adorable wombat prénommée « lucie », nourrir des « frogmouth » (cf photo), caresser un koala, approcher un opossum.
Nous avons également pu découvrir de nouveaux animaux tels les quolls, les frogmouth ainsi que deux races de kangourous, si petites qu’on aurait pu les confondre avec des hamsters ou des rats !!

Notre guide aura été une source inépuisable de renseignements sur tous ces animaux. Nous apprendrons malheureusement que les diables de Tasmanie sont atteints d’un cancer de la mâchoire pour l’instant incurable. Sans traitement, cette espèce risque de disparaitre complètement dans les 10 prochaines années. Nous apprendrons également que les bébés Wombats naissent après seulement 21 jours de gestation et qu’ils ne sont alors pas plus gros qu’un ongle !! Ils partent ensuite se développer dans une poche comme les kangourous.
Ce qui nous a semblé étonnant, c’est que mis à part pour le diable de Tasmanie, aucun de ces animaux ne sont ni dangereux ni agressifs. Nous avons pu les approcher sans aucun risque.

Ces 2 heures et demi ont été vraiment magiques. Les enfants ont adoré et Isabelle avait le sourire jusqu’aux oreilles !!


Le splendide pont de Tasmanie qui permet de rejoindre Hobart.


Les rochers du mont Wellington.

La vue du mont Wellington.


Merci à l’éclaircie !! Vue sur Hobart et le pont de Tasmanie.

Les maisons de la place Salamanca.

Très calins les kangourous !! Surtout quand on a un sac de graines …


Le diable de Tasmanie est un charognard.


Trop mignon.


La Wombat « Lucie », qui adore Yanou !!


Un opossum albinos.


Un « frogmouth », ça ressemble à une chouette mais c’est un oiseau.


Un « long nose potoroo », la plus petite race de kangourous.


Les « sugarglider », trop fatigués pour se lever !!


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23 mars 2014 : de Port Campbell à Melbourne, London Bridge, The Grotto

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5993990347440427025?authkey=CK_JoI-fu9_k2gE

Nous terminons ce matin la « Great Ocean Road » avant de retourner sur Melbourne.

Notre premier arrêt se fait juste à la sortie de Port Campbell où se trouve un panorama qui domine parfaitement la ville et sa baie. Le temps de prendre quelques photos et nous reprenons la route jusqu’à « the Arch ». Comme nous sommes toujours sur la « côte des naufragés », il s’agit une nouvelle fois d’une falaise rongée par les éléments, sous laquelle, cette fois-ci, et comme son nom l’indique, une arche s’est formée.

C’est ensuite reparti juste pour 5/6 kms jusqu’au « London Bridge ». Ce nom lui a été donné en raison de sa similitude avec le vrai pont de Londres. Il s’appelait auparavant « London Arch » jusqu’au jour son arche s’est définitivement écroulée. Et, à l’époque, il était possible de marcher dessus. Il n’y eu heureusement aucune victime, par contre, deux touristes se sont retrouvés bloqués sur la partie désormais séparée du continent. Ils ont dû être hélitreuillés quelques heures après …

La dernière attraction naturelle pour cette partie d’Australie est apparemment l’une des préférées des touristes et s’appelle « the Grotto ». Un escalier descend jusqu’à cette arche que je vous laisse découvrir avec la photo plus bas. Isabelle adore.

C’est avec cette dernière attraction naturelle que nous terminons « notre » Great Ocean Road. Elle finit officiellement un peu plus loin mais il n’y a plus rien de vraiment intéressant à voir ou découvrir et nous ne voulons pas accumuler inutilement les kilomètres.

Nous prenons donc le chemin du retour vers Melbourne. Pour la dernière nuit, nous nous sommes fait un petit plaisir et avons réservé un bel hôtel dans le centre pour profiter une dernière fois de la ville. Mais finalement, avec le jeu des promotions (sur Hotels.com), cela nous coutera moins cher que l’appart’hôtel de Port Campbell … Par contre, quelle différence, que ce soit dans le service ou la chambre, c’est top !! Pour une fois, un peu de « luxe » ne fait pas de mal.

Pendant que les enfants se détendent dans la chambre, avec Isa, nous nous baladons dans le centre et profitons une dernière fois de la superbe ville de Melbourne. C’est dimanche et il y a un monde fou.

Melbourne, c’est également fini. Cette superbe ville restera comme une autre belle étape dans notre tour du monde. Demain, départ pour la Tasmanie.

PS1 : Bon anniversaire mon « Gugui ».

PS2 : Sur le site guide-australie.com, j’ai trouvé une description parfaite de la ville.
Melbourne, deuxième plus grande ville d’Australie (environ 4 millions d’habitants), est la capitale de l’Etat du Victoria.
Souvent comparée à Sydney, les deux villes entretiennent une certaine rivalité, due à leur histoire et à leur mode de vie.
Melbourne est construite autour des côtes de la baie de Port Philip dans laquelle se jette la rivière Yarra. Cette exposition lui apporte des paysages magnifiques et diversifiés, en plus de la présence de superbes parcs qui entourent la ville.
Melbourne est renommée pour être la capitale australienne de la culture, de la mode et du sport. Bon nombre d’évènements internationaux prennent place ici chaque année comme l’Open d’Australie (tennis), la Melbourne Cup (course hippique) et le Grand Prix automobile d’Australie.
Melbourne offre une atmosphère plus européenne que sa rivale Sydney, du fait de son approche culturelle plus marquée, de son architecture témoin d’un patrimoine historique plus présent et de son goût prononcé pour la gastronomie et le vin. En plus de trouver des restaurants fins, l’ambiance festive des petites ruelles animées par les terrasses de restaurants terminent de donner cette impression.
Melbourne a su garder les charmes des temps anciens en juxtaposant çà et là des gratte-ciel à l’architecture parfois exubérante aux côtés de bâtiments d’époque préservés. Ainsi les différentes architectures, par leur contraste, se mettent mutuellement en valeur.
Indéniablement ville cosmopolite, les 10 pays d’origine les plus représentés à Melbourne sont : l’Angleterre, l’Italie, le Vietnam, la Grèce, la Nouvelle-Zélande, la Chine, l’Inde, le Sri-Lanka, l’Ecosse et la Malaisie.
Presqu’un tiers des habitants parlent une langue autre que l’anglais à la maison.
Plus d’un quart des habitants sont nés à l’étranger.
Profitez d’un séjour à Melbourne pour visiter la région du Victoria, dont la Yarra Valley, réputée pour ses vignobles et la Great Ocean Road, l’un des plus belles routes côtières au monde.
Source :
http://www.guide-australie.com/melbourne.asp


« The Arch ».


Le « London Bridge ».


« The Grotto ».


Melbourne, nous revoilà.


Beaucoup d’immeubles de style victorien mais aussi plus modern.


Les anciens bains publics.


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22 mars 2014 : d’Apollo Bay à Port Campbell, Cape Otway, 12 Apôtres, Loch Ard Gorge


Les 12 Apôtres – Australie

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Le déluge s’est enfin arrêté !!! Ce matin, nous partons non pas sous le soleil mais sous un ciel nuageux dont il faudra se contenter.

Juste après avoir dépassé la superbe plage d’Apollo Bay, la « Great Ocean Road » ne mérite plus vraiment son nom car nous entrons dans les terres et traversons alors une énorme forêt pluviale. C’est la direction du Cape Otway où se trouve un vieux phare appartenant au patrimoine Australien. Lorsque nous quittons la route principale et bifurquons pour prendre le chemin y menant, nous traversons alors une forêt d’Eucalyptus. Et de nouveau, nous avons la formidable surprise de pouvoir observer des tas de koalas sauvages dans les arbres. Il y en a même un qui va nous gratifier de ses talents de grimpeur. Contrairement à ce que je pensais, c’est assez vif et agile comme animal. Nous nous arrêterons ainsi cinq à six fois pour admirer ces « nounours » et prendre des photos.

Arrivés au Cape Otway, la visite commence par une ancienne station de télégraphe datant du siècle dernier. Une partie du bâtiment est aussi utilisée pour montrer des ossements de dinosaures trouvés à proximité.
Nous nous dirigeons ensuite vers le phare et, pour une fois, nous avons le droit d’emprunter son escalier pour aller tout en haut et profiter d’une vue incomparable sur la mer qui déferle sur les falaises rocheuses. Le spectacle est superbe car la mer est très formée. Mais comme le vent est non seulement fort mais aussi très froid, il n’est pas possible d’y rester trop longtemps. On se croirait revenu au sud de la Nouvelle Zélande …

Nous repartons et recherchons un resto pour déjeuner mais sans succès. Il y a évidemment des « Fish & Chips » mais, de ceux-là, nous n’en pouvons plus !! Nous nous arrêtons finalement à Melba Gully où se trouve un endroit idéal pour pique-niquer. Mais le problème, c’est qu’aujourd’hui, ça caille vraiment !! Le déjeuner sera expédié le plus vite possible pour pouvoir retourner vite fait se réchauffer dans la voiture.

Encore quelques kilomètres et c’en est enfin fini de la forêt pour longer de nouveau la mer sur une partie qui s’appelle la côte des naufragés (Shipwreck Coast). Ce nom lui a été donné suite aux nombreux bateaux qui s’y sont échoués tout au long des années en raison de très forts courants marins mais aussi de récifs aiguisés.

Différentes attractions naturelles sont observables sur la trentaine de kilomètres de cette côte. Cela commence avec le « Gibson Steps », un énorme bloc rocheux isolé dans la mer qui préfigure de ce que nous allons voir un peu plus loin.

La prochaine étape, que nous pensions aussi être la dernière, est une des attractions naturelles les plus visitées d’Australie : les « 12 Apôtres » (12 apostles). Anecdote rigolote, le site a changé de nom en 1922 pour être plus attractif car originellement, son nom était … « The Sow and the Pligets », la Truie et les Porcelets !!
Dès l’arrivée, le décor est planté : nous arrivons dans un gigantesque parking rempli de bus, de voitures et de touristes.

Les « 12 Apôtres » sont des formations rocheuses sculptées par le vent et les vagues et qui trônent au milieu de la mer à une cinquantaine de mètres du rivage. Une belle promenade et de nombreuses plateformes d’observation permettent d’accéder facilement au site. Le spectacle est superbe.

En regardant ce paysage,  nous nous rendons bien compte que ces « apôtres »  sont d’anciennes parties d’une falaise disparue qui ont défiées le temps et l’érosion. Mais malheureusement, leurs jours sont certainement comptés et tôt ou tard, elles finiront par rejoindre le fond de l’océan. D’ailleurs, les 12 Apôtres ne sont aujourd’hui plus que 9 …
Il est par contre très impressionnant de se rendre compte à quel point la falaise a pu être grignotée par les éléments.
Une autre promenade est aménagée également vers un autre point de vue tout aussi bluffant. Mais la balade est un peu pénible en raison du nombre incroyable de touristes qu’il y a partoutet il est très difficile de prendre des photos sans personne dessus.

Alors que nous pensions en avoir fini avec les visites, nous nous rendons compte qu’il y a encore plein d’autres endroits à découvrir.

Ainsi, à peine quelques kms après, il y a « Loch Ard Gorge », du nom d’un navire qui s’est échoué en 1878 lors de sa dernière nuit de traversée depuis l’Angleterre sans laisser de survivants. Tout comme pour les 12 apôtres, c’est un paysage de bord de mer avec ses falaises et ses rochers perdus au milieu de rien que nous voyons. De nombreuses promenades ont, une nouvelle fois, été aménagées pour permettre d’avoir différents points de vue sur les falaises, certaines formant des arches ou des grottes.
Il y a notamment le point de vue sur la Mutton bird Island, là où sombra le navire ou encore la « Thunder Cave », du nom d’une grotte qui émet des sons d’outre-tombe lorsque les vagues viennent percuter ses parois.

En fin d’après-midi, nous sommes à la fois épuisés par ces innombrables marches à pied au grand air mais aussi rasséréner par la découverte de toutes ces merveilles de la Nature.

Demain, fin des visites et retour à Melbourne.


Notre koala grimpeur.


Le phare historique d’Otway.


Rigolo, non ?


« Gibson Steps ».


Les 12 Apôtres.


« Loch Ard Gorge ».


Une autre partie de « Loch Ard Gorge », le début de la ‘Thunder Cave ».


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21 mars 2014 : Great Ocean Road : de Lorne à Apollo Bay, Erskine Falls, Kenneth River

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Le beau temps qui a été si agréable hier est parti !!! Ce matin, c’est sous une forte couverture nuageuse que nous poursuivons notre découverte de la Great Ocean Road. S’il ne pleut pas encore, cela ne saurait tarder. En attendant, les photos rendront forcément moins bien qu’hier.

Notre première visite se déroule à 10 kms de la ville de Lorne où se trouvent les « Eskrine Falls », de splendides chutes d’eau d’une trentaine de mètres de hauteur. Pour permettre de les admirer dans les meilleures conditions, deux points de vue ont été aménagés, un tout en haut et l’autre … tout en bas. Ces chutes sont assez belles car elles tombent en un long rideau fin sur une falaise tapissée de mousse.
Un peu plus en contrebas, l’eau stagne en créant des spirales avec une sorte de mousse blanche. Impossible de savoir si ce phénomène est causé par de la pollution ou autre chose mais le résultat est assez intriguant.
Le retour à la voiture se mérite car il faut remonter plus de 200 marches …

Un second arrêt nous amène au « Teddy Lookout », un panorama qui nous permet de dominer parfaitement une partie de la route. Malheureusement, la pluie commence à tomber … Nous prenons deux, trois photos et courons nous mettre à l’abri.

Dernier arrêt en ce qui concerne la ville de Lorne, nous nous baladons le long du littoral pour découvrir des sculptures de la biennale de la ville. Ce que je prenais pour des cabanes à pingouins se révèlent être une œuvre d’art (!!) et, un peu plus loin, une sorte de grande alliance d’environ 2 mètres de diamètre trône sur le sable.

Il est déjà midi, nous sortons de Lorne et prenons enfin la route.

Tout au long des kilomètres, nous faisons des arrêts impromptus pour prendre des photos des panoramas offerts par cette sublime route. Cependant, nous nous faisons la réflexion que la route est très belle, quoique pas assez large à mon goût, mais que nous avons eu la chance d’en voir d’autres encore plus belles pendant notre voyage.
Mais nous ne sommes pas trop chanceux car autant le temps d’hier était un temps idéal pour les photos, autant celui d’aujourd’hui est un temps à photographier les grenouilles et les escargots.

Nouvel arrêt, que nous avons failli oublier, à Kenneth Bridge, et c’était pourtant celui à ne louper sous aucun prétexte, car à peine à une cinquantaine de mètres de la route, nous pouvons admirer des koalas sauvages solidement accrochés à leurs branches. Il y a ainsi 5 koalas que nous avons tout loisir de photographier et d’admirer. Le spectacle est insolite et ravi toute la famille !!

A cet endroit, il y a aussi des oiseaux qui sautent de main en main pour y manger des graines. Un touriste aura la gentillesse d’en donner à Chloé et Yann qui, à leur tour, vont pouvoir nourrir ces petites bêtes.

Lorsque nous repartons, la pluie redouble et plus nous avançons, plus ça tombe fort. A peine 50 kms après Lorne, nous arrivons à Apollo Bay sous des trombes d’eau. Nous nous disons alors que cela ne sert à rien de continuer sous de telles conditions. Décision est donc prise de s’arrêter ici pour la journée, les prévisions météo étant un peu meilleures pour demain.

L’après-midi, nous le passerons au chaud dans notre motel. Et finalement, cela nous aura fait gagner des sous car en modifiant un certain nombre de réservations d’hôtels pour nos prochaines destinations, c’est près de 300 euros que nous avons pu économiser !!!


Les « Erskine Falls ».


C’est comme de la mousse qui se forme sur l’eau. Phénomène naturel ou pollution ? Je n’ai pas la réponse.


Il y aura plus de 200 marches à remonter …


Panorama du « Teddy Lookout » sur la « Great Ocean Road ».


Cherchez l’intruse !!


Un koala sauvage.


Panorama sur la « Great Ocean Road ».


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20 mars 2014 : de Phillip Island à Lorne, Great Ocean Road


Port de Sorrento

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5993071895038026945?authkey=CK7I0sfUsaKaLg

Les trois prochains jours vont être dédiés à la découverte de l’une des plus belles routes du monde : la Great Ocean Road. Longue de 243 kilomètres, elle est située entre les villes de Torquay et d’Allansford, au sud-ouest de Melbourne. La construction de cette route, commencée en 1919 et définitivement achevée en 1932, a été confiée aux soldats de retour de la guerre 14/18 pour leur permettre de rendre hommage à leurs camarades tombés au combat car l’ensemble de la route est considérée comme un monument aux morts.

Départ une nouvelle fois sous le soleil pour une longue journée sur la route. Nous quittons Phillip Island et partons en direction de la « Mornington Peninsula » que nous atteignons rapidement. Nous traversons alors les villes de Mornington, Mount Eliza, Rosebud et Sorrento. Des villages qui ont tous un bord de mer superbe avec de belles petites maisons de plage colorées. Tout au long de la route, je ne peux m’empêcher de me croire encore en Nouvelle Zélande en m’étonnant du changement de paysage …

Arrivés à Sorrento, nous prenons un ferry pour rejoindre la ville de Queenscliff. L’avantage est double, tout d’abord cela permet de raccourcir la route mais aussi faire une mini-croisière de 40 minutes. A l’arrivée, nous faisons un petit détour pour aller acheter le plat national dont j’ai parlé dans un précédent billet, une « pie ». Dans cette ville, se trouve celui qui a remporté le concours de la meilleure « pie » australienne 2013/2014. Nous allons donc y gouter !!

Nous nous arrêtons peu après à Océan Grove pour pique-niquer et passer un peu de bon temps en bord de mer. Après une bonne sieste réparatrice, nous repartons et commençons à nous rapprocher du début de la Great Ocean Road.

Nous passons Torquay, qui est une des villes les plus réputées en Australie pour le surf. Il s’y déroule chaque année une des plus grandes compétitions du monde : le « Rip Curl Contest ». C’est ici que nous aurions dû nous arrêter car la journée a déjà été longue mais nous ne trouvons pas de motel en bord de mer comme espéré et poursuivons la route.

Quelques kilomètres plus loin, nous passons les villes d’Anglesea puis d’Aireys Inlet » où trône un somptueux phare de 39 mètres de haut. Tout le long de la route, les plages s’enchainent avec chacune son lot de surfeurs.

La Great Ocean Road commence officiellement à Torquay mais ce n’est qu’après « Aireys inlet » que se dresse le « Memorial Arch », un portique qui symbolise non seulement le début de la route mais qui rappelle à tous que ce sont d’anciens soldats qui ont construit cette route.

La prochaine et dernière étape du jour est Lorne, une petite ville en bord de mer. Et entre Torquay et Lorne se dressent des maisons incroyables. Construites à flanc de montagne, elles ont toutes une vue imprenable sur la mer. Il y en a une qui retiendra particulièrement notre attention car elle semble sortir de la montagne presque à la verticale. Mais le plus étonnant, c’est que ce n’est finalement pas une maison mais juste une pièce excentrée d’une gigantesque maison reliée à celle-ci par une splendide passerelle de verre.

Quelques kilomètres avant d’arriver, la route commence à devenir vraiment très sinueuse.

La ville de Lorne organise une biennale de sculpture et de très nombreuses œuvres ont trouvé leur place un peu partout. Pour la première fois depuis notre départ, nous sommes partis le matin sans savoir où nous allions dormir. Nous trouvons cependant rapidement « chaussure à notre pied » avec un appart’hôtel face à la mer. Demain, promis, nous prendrons notre temps !!


Les cabanes en bois de la « Mornington Peninsula ».


Sur le ferry.


La côte.


Le phare de « Aireys Inlet ».


« Memorial Arch ».


La « Great Ocean Road » a commencé.


Voici la fameuse « pie ».


Et comment cela se présente à l’intérieur.


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19 mars 2014 : Phillip Island, Pelicans et Pingouins

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Nous quittons Melbourne ce matin, direction Phillip Island pour assister ce soir à une attraction très attendue : la « Penguin Parade ».

Notre départ se fait sous un beau soleil, nous avons adoré la Nouvelle Zélande mais c’est vrai que le climat est plus rude qu’ici et les douces températures nous font du bien. La route commence par une autoroute puis se poursuit sur une nationale très impersonnelle donc pas grand-chose à raconter sauf qu’il est quand même plus agréable de conduire une voiture qu’un camping-car.

Nous faisons notre premier arrêt dans la ville de San Remo. Il a fallu faire vite pour être à l’heure car tous les jours, à midi pétantes, s’y déroule une activité qui va plaire à toute la famille car il y a des animaux : nous allons assister au repas des pélicans. Et nous arrivons pile poil à l’heure, ouf, ce fut juste !! Il y a foule pour regarder ce « spectacle » un peu inhabituel. Pendant une bonne vingtaine de minutes, nous regardons une bénévole jeter en l’air des poissons et observons les pélicans se battre pour les attraper et les manger. C’est parfois assez violent car même chez les pélicans, c’est du chacun pour soi.

Comme il fait très beau et assez chaud, nous décidons de rester là pour pique-niquer avec un incontournable « fish & chips ».

Nous nous installons ensuite à Cowes, une des petites villes qui composent Philip Island. Au cours de l’après-midi, nous partons nous promener sur le bord de mer pendant que Chloé entame l’avant dernière série de ses devoirs. Face à nous se trouve l’île de « French Island » !! Lorsque les français l’ont découverte, ils ont décidé de l’appeler « île de Françoise » mais ce nom fut par la suite anglicisé en « French Island ». Cowes est toute petite, donc mis à part quelques courses, il n’y a pas grand-chose à faire. Après quelques instants de bronzette, nous retournons à l’hôtel.

En début de soirée, nous partons voir la fameuse « Penguin Parade ». Cette parade consiste à observer le retour sur la plage de centaines de petits pingouins après une journée entière passée dans la mer. Ceux que nous allons voir sont appelés communément « Little Blue Penguin » évidemment en raison de leur taille : d’un poids d’environ 1 kilo, ils ne mesurent qu’environ 33 cm. Ces pingouins sont protégés mais pas en voie de disparition et leur plus grand prédateur, c’est encore une fois l’homme, car il détruit ses ressources en raison de sa sur-pêche …

Nous devons arriver vers 19h pour assister à partir de 20h/20h15 à la sortie de l’eau des pingouins. Comment peuvent-ils déterminer si précisément l’heure précise à laquelle vont arriver les pingouins ? Tout simplement parce qu’en raison de leur petite taille, ils sont des proies très faciles quand il fait jour et c’est donc au crépuscule, lorsqu’il n’y a plus de prédateurs dans le ciel, qu’ils peuvent sortir de l’eau sans trop de risques après avoir passé leur journée à chasser anchois et sardines.

Nous arrivons à l’heure dite et à première vue, cela fait assez « commercial ». Les installations sont imposantes : il y a un grand bâtiment avec cafétéria, stand de photo et boutique de souvenirs. Le parking est énorme et il y a déjà de très nombreux bus de touristes. Cela me semble un peu trop pour une activité « nature ». L’accès à la plage est parfaitement aménagé avec des pontons en bois.
Nous nous installons sur des gradins et attendons. Tout autour, sur les dunes, nous pouvons apercevoir des dizaines de petits trous qui sont en fait les terriers des pingouins. Certains sont même à l’intérieur.

Pour patienter, un guide nous raconte la vie de ces animaux et il explique notamment qu’après une journée consacrée entièrement à pêcher en solitaire, les pingouins se regroupent en fin de journée pour sortir tous ensemble. Et puis, quasiment à l’heure dite, nous voyons émerger de l’eau une première « fournée » d’une cinquantaine de pingouins. Et c’est assez surprenant, ils sortent par groupe et avancent en rangs serrés. Ils marchent ensuite jusqu’à une petite dune située à quelques mètres de nous puis ils s’arrêtent et attendent quelques instants, comme s’ils attendaient d’être surs qu’il n’y ait pas de danger. Après quelques minutes, ils rejoignent leur terrier ou, bien souvent, le male ou la femelle les attendent en poussant des cris.

Malgré mon appréhension sur l’aspect commercial du début, le spectacle est vraiment au rendez-vous. L’apparition de ces petites bêtes et leur déambulation groupée jusqu’à leur terrier est un spectacle émouvant, étonnant et unique. Seul regret, pour éviter de déranger ces animaux, il est strictement interdit de prendre photos ou vidéos. Bon, discrètement, j’essaierais de prendre 2/3 photos mais le résultat n’est vraiment pas terrible.
Le même rituel se déroule pendant une grosse heure. De l’aveu même du bénévole chargé de surveiller les éventuels débordements, ce soir nous aurons eu de la chance car il y a eu énormément de pingouins, certainement plus de 1.000 !!!

Bon signe, tout le monde repart avec le sourire aux lèvres.


L’attente de la nourriture.


C’est du chacun pour soi !!


Photo volée (je sais, ce n’est pas bien mais bon …).


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18 mars 2014 : Melbourne Star, Docklands, Southbank


Melbourne vue de la Melbourne Star

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5992329696219157409?authkey=CNL11PrelrrxgwE

Melbourne est présentée comme étant la ville la plus cosmopolite du monde. Il s’y parle plus de 200 langues différentes. C’est aussi la ville la plus peuplée de grecs en dehors de la Grèce et d’italiens en dehors de l’Italie. Les mœurs semblent très libérales et il n’est pas rare de croiser dans la rue des couples de même sexe main dans la main ou même à se faire des bisous le plus naturellement possible.

Si la crise économique se fait apparemment ressentir au niveau des commerces, la morosité n’y a pas sa place. La ville n’est qu’un vaste chantier où des dizaines d’immeubles et de tours sont en construction un peu partout.

Un panneau nous prouve, si besoin était, le dynamisme de cette ville. Rien que dans le centre-ville de Melbourne, il y a : 623 restaurants, 482 cafés, 255 pubs et bars, 15 musées, 30 théâtres.

Après la découverte du centre-ville hier, nous partons ce matin à la découverte du « Queen Victoria Market ». En nous y rendant, nous passons le long de maisons un peu anciennes avec une architecture typique de l’Angleterre victorienne.
Le marché est un mix entre un marché traditionnel de denrées alimentaires et un bazar. A côté des étals de fruits et légumes, d’autres vendent des vêtements et des souvenirs locaux. Plus grand marché de l’hémisphère sud, il nous faudra presque deux heures pour parcourir toutes les allées. Les bonnes affaires sont au rendez-vous mais il semble que ce soit aussi le royaume du « made in china ». Ainsi, Isa va faire une folie et se payer un superbe sweat « Dolce & Gabanna » à … 15 dollars, soit 10 euros !!!
Tout autour du marché traditionnel sont installées des boutiques en « dur », un peu à l’identique de nos puces parisiennes. Le plus généralement ce sont soit des cafés, soit des boutiques de souvenirs un peu plus chics.

Dans l’après-midi, nous partons dans le quartier « reconstruit » des Docklands, destination la Melbourne Star, la plus grande roue de l’hémisphère sud. D’une hauteur de 120 mètres, la roue met 30 minutes à faire une révolution complète. Autant dire que ce n’est pas très rapide mais cela à l’avantage de nous permettre d’avoir le temps d’observer Melbourne et son agglomération. Encore une fois, le vertige d’Isa fait des siennes. Pour ceux qui connaissent c’est le même type de roue que celle de Londres, c’est-à-dire, une grande cabine climatisée complètement fermée. Rien à voir donc avec les bonnes vieilles grandes roues de nos fêtes foraines.

Juste à côté se trouve « Harbour Town, un complexe commercial superbe mais qui est très peu visité aujourd’hui. Nous ne sommes pas seuls mais presque et les rabais fleurissent un peu partout.

Nous nous promenons ensuite dans les environs et découvrons le Victoria Harbour, le Central Pier et le Etihad Stadium.

Le soir, nous partons diner dans le quartier de Southbank, non loin du centre. Situé le long de la rivière « Yarra », il y a ici profusion de restaurants plutôt chics. Nous en trouvons néanmoins un qui correspond à notre budget de tourdumondistes. Après le repas, nous finissons par une petite promenade dans le centre et le changement d’ambiance est radical par rapport à celle que nous avons connue la veille. Il n’est pourtant pas trop tard, à peine 22 heures mais la « faune » du soir est assez présente. Rien à voir avec l’ambiance festive et bon enfant que nous avions connu à Sydney à pareille heure.

Demain, nous quittons Melbourne direction Phillip Island.

Le « Queen Victoria Market ».


Les allées du marché.


Encore.

La Melbourne Star.


Melbourne vue de la Melbourne Star.


Harbour Town.


HarbourTown.


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17 mars 2014 : Melbourne


Centre-ville de Melbourne

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5992332611688163249?authkey=CJr04vfJlryUQw (qualité des photos pas terrible aujourd’hui mais les réverbérations de fenêtres se sont liguées contre moi …).

Les affaires reprennent !!! Après la journée d’hier passée à l’hôtel puis à l’aéroport pour cause de météo exécrable, nous reprenons nos journées découvertes et c’est désormais au tour de la ville de Melbourne, capitale de la région du Victoria.

Lorsque nous sortons de l’hôtel, la différence de température est très nette, malgré une couverture nuageuse importante, nous avons gagné plusieurs degrés et c’est vraiment plus agréable. La journée commence par un petit tour à la Poste où nous envoyons en France les derniers devoirs de Yann et les antépénultièmes de Chloé.

Puis nous partons vers le « Queen Victoria Market », un très beau marché qui est … fermé le lundi !!! Mais nous le savions et avons prévu d’y aller demain matin. Si nous passons par ici c’est que juste à côté se trouve l’arrêt du bus qui va nous emmener faire le tour de la ville.

Son parcours nous mène tout d’abord dans le quartier des Docklands. Longtemps à l’abandon, ce quartier fait depuis près de 20 ans l’objet d’une rénovation intense. Et ce n’est pas fini car il y en a encore jusqu’en 2020 !! Mais le quartier est assez agréable et l’architecture plutôt ambitieuse. C’est ici le règne des hauts immeubles et du design, seuls deux bâtiments historiques ont été conservés en souvenir.
Il s’y trouve aussi la grande roue de Melbourne, la « Melbourne Star », que nous prévoyons aussi de visiter demain.

Ensuite, et pendant près d’une heure, la balade se poursuit au gré du flot intense de circulation par le quartier des affaires puis par le « Botanic Garden », un superbe parc parfaitement entretenu.

Nous descendons de notre bus près du musée d’art contemporain. Non pas pour le visiter, ce n’est pas trop notre « tasse de thé », mais pour aller juste à côté et profiter du plus haut panorama de toute l’hémisphère sud. Il se situe à l’Eureka Skydeck, au 88e étage, soit à près de 300 mètres de hauteur.
De là-haut, Melbourne prend toute sa dimension. Mais la vue n’est pas aussi belle que celles que nous avions vues à Sydney ou encore Toronto. Ici, pas de montagnes ni d’îles verdoyantes à l’horizon, rien que des habitations ou la mer à perte de vue mais cela nous permet néanmoins d’admirer tous les monuments remarquables, et ils sont nombreux.
Nous y faisons une attraction assez inhabituelle qui s’appelle « l’Edge Experience ». Toujours au 88e étage, nous entrons dans une pièce carrée qui, lentement mais surement, va « s’extraire » de la tour sur 3 mètres pour se placer … à 285 mètres au-dessus du vide !!! Et, bien évidemment, toutes les parois sont translucides, y compris le plancher. Les personnes sujettes au vertige, Isabelle donc, n’apprécient pas trop tandis que les autres profitent de la vue. Après 5/6 minutes, la pièce retourne dans la structure et nous retournons dans le skydeck.

Nous partons ensuite en direction de l’ancienne gare centrale qui est un somptueux bâtiment d’une centaine de mètres de long. Tout comme la quasi-totalité des bâtiments du centre-ville, elle est parfaitement entretenue et met en valeur son architecture du début des années 1900.

Juste à côté, « Federation Square » est une place où se trouvent des immeubles à l’architecture résolument avant-gardiste et ce, juste face à la Cathédrale Saint Paul, à l’architecture, elle, on ne peut plus traditionnelle. Mais c’est ça Melbourne, un savant mélange de tradition et de modernité.

Nous nous promenons ensuite dans tout le centre-ville où, Saint Patrick oblige, il y a foule. En milieu d’après-midi, nous sommes impatients de visiter le chinatown local mais nous serons déçus car alors que nous nous attendions à quelque chose de grand et de dépaysant, ce Chinatown ne se résume pratiquement qu’en une seule rue avec quasiment que des restaurants. Finalement, rien d’illogique car la plupart des magasins du centres sont déjà tenus par des commerçants asiatiques.

Melbourne est une très grande ville et c’est une ville superbe. La seule chose sur laquelle nous aurions éventuellement des choses à dire, c’est le look de ses habitants, c’est incroyable comme ils sont mal fagotés !!

Tout au long de la journée, elle nous a rappelé Paris avec ses quartiers vivants, ses innombrables terrasses, ses monuments mais aussi avec sa foule, ses bouchons et son bruit incessant … Nous passons d’un coup des grandes villes néo-zélandaises aux grandes villes australiennes et la différence est saisissante. Juste pour donner une idée : il y a quasiment autant d’habitants à Melbourne que dans toute la Nouvelle Zélande !!!

Cette première journée, nous avons énormément marché. Pour rentrer à l’hôtel, nous empruntons le tramway historique, le « Circle Line ». C’est un tramway gratuit qui fait le tour du centre-ville.

La ville de Melbourne tient toutes ses promesses. Demain, deuxième journée de balade et de nouveaux quartiers à découvrir.


Le charme très anglais des petites maisons victoriennes.


Le Queen Victoria Market.


La Melbourne Star.


Tout là-haut se trouve le skydeck.


L’immensité de la ville de Melbourne (impossible de prendre la photo sans reflet).


Ici, c’est le quartier artistique avec notamment le pic de l’Art Center.


L’ancienne gare centrale.


L’entrée du chinatown.


Un immeuble historique qui en cotoit un autre très moderne.


Un tramway de la « Circle Line ».


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16 mars 2014 : bilan Nouvelle Zélande


La photo traditionnelle : impossible de poser autre part que devant un des somptueux paysages de Nouvelle Zélande, ici c’est Akaroa et la péninsule de Banks.

La Nouvelle Zélande, c’est fini !!! Ce sublime pays restera comme un gigantesque « coup de cœur » et j’espère que nous pourrons y revenir un jour.

Ce que nous en retiendrons, c’est d’abord et avant tout un pays avec des paysages incroyables. Nous avions adoré ceux du Canada, de Polynésie et de Nouvelle Calédonie, mais ici, ce fut encore « pire » !!

Impossible de départager les deux îles. L’île du Sud est assurément plus sauvage. Ses montagnes sont plus hautes et sa nature plus exubérante. Nous n’oublierons jamais la route nous menant à Wanaka ainsi que celle reliant cette même Wanaka à Queenstown. Nous n’oublierons pas non plus l’arrivée à Akaroa, le Fox glacier, le Milford Sound, les Catlins, etc.
Mais l’île du nord possède aussi de très nombreux attraits. La randonnée du Tongariro restera gravée à jamais dans nos mémoires, aussi bien pour l’effort que pour l’expérience familiale. Rotorua, l’incroyable ville volcanique, Auckland la magnifique, … autant d’endroits qui nous ont marqués.

Au niveau du timing, les 50 jours passés sont à la fois courts et longs (!!). Trop courts car nous n’avons pas pu tout visiter et nous avons même dû faire des choix … A contrario, être 50 jours sur la route avec, parfois, une météo pas terrible a occasionné de la fatigue et nous avions moins d’enthousiasme sur la fin.

Visiter le pays en camping-car est certainement la meilleure façon pour le découvrir. Tout comme en l’Australie, la Nouvelle Zélande est parfaitement organisée pour accueillir campeurs et autres voyageurs itinérants.
Les campings sont ici beaucoup plus natures. En Australie, nous avions adoré les campings du groupe « Big 4 », superbement aménagés avec beaucoup de confort et un esprit camp de vacances. Les « Top 10 » néo-zélandais sont les meilleurs de NZ mais avec un esprit plus basique. En gros, il y a l’emplacement et la prise électrique. L’évacuation des eaux usées (grises ou noires) étant centralisée en un seul point. Sur l’île du nord, la plupart d’entre eux faisaient payer l’eau chaude.

Le camping-car est top pour découvrir le pays mais pas trop pour découvrir ses habitants. Difficile pour nous de donner un avis sur les néo-zélandais car nous n’en avons pas vraiment rencontrés. Autant la formule gîte en Nouvelle Calédonie nous a permis de faire de belles rencontres, autant la formule camping ne nous a pas permis de vraiment en faire en dehors des amabilités d’usage type « bonjour, au revoir ». Cependant, les quelques contacts que nous avons pu avoir ont toujours été très chaleureux et amicaux.

A notre grande surprise, la vie nous a semblé moins chère qu’en Europe et assurément beaucoup moins chère qu’en Australie. Mais ceci est aussi dû au fait que l’euro est une monnaie beaucoup plus forte (100 NZD = 60 euros).

Pour la météo, nous avons eu de tout. D’ailleurs, la Nouvelle Zélande est réputée pour pouvoir faire connaitre les 4 saisons en une seule journée. Cependant, de la bouche même des locaux, cette année, l’été aura été pourri. Il aurait certainement fallu venir avant fin février pour avoir plus de chance.

Au niveau de la nourriture, pas de grand changement, c’est toujours le règne de la malbouffe. Le fish & chips règne ici en maître. Il y a aussi ici un plat national que l’on ne connait pas en France : la – ou le – « pie ». Une sorte de tourte farcie à la viande avec, au choix, des légumes, du fromage, etc. J’en avais mangé une en Australie qui était fourrée aux poix, effet laxatif garanti !! Ce n’est pas franchement mauvais mais c’est très relevé.

Le pays a un énorme potentiel et est à la recherche de compétences. Tout jeune qui souhaiterait se lancer dans une aventure étrangère serait bien inspiré de venir voir par ici, d’autant plus qu’il est très facile d’obtenir un visa et de trouver du travail. Pour ma part, j’encouragerais plus à venir ici plutôt qu’en Australie où il y a trop de backpackers désormais.

Quelques astuces pour faire des économies. Il est facile de se procurer des cartes gratuites qui permettent d’économiser sur pas mal de choses. La carte « Countdown », du nom d’une chaine de supermarchés, permet de bénéficier de tout un tas de remises sur une grande sélection de produit. Faire ses courses chez Countdown permet aussi de pouvoir faire des économies sur l’achat d’essence (entre 4 et 10 cents par litre).
La carte « AA Smartfuel » permet d’obtenir aussi des remises sur l’essence dans les stations BP et Caltex.
La carte des campings Top 10 permet de bénéficier de 10% de remise sur les campings du groupe mais aussi sur la traversée en ferry via l’Interislander. La carte est payante, 49 NZD, mais s’amortit très vite.

Les tops de chacun (sans ordre de préférence) :

Isabelle :
– la ville de Russell
– Hot Water Beach
– Rotorua
– Tongariro
– Wanaka
– Fox Glacier
– Glowworm Cave
– Milford Sound

Chloé :

– En premier, les paysages
– Agrodome (spectacle avec moutons)
– Hobbiton
– Luge sur route
– Cadbury World

Yann :

– En premier, les paysages
– Hobbiton
– Spectacle Maori
– Fox Glacier
– Glowworm Cave
– Shotover Jet
– Tongariro Alpine Crossing

Marc :

– Tout en haut de ma liste : la région Wanaka/Queenstown – le paradis sur terre
– La ville de Russell – un charme incontournable
– La randonnée du Tongariro
– La vallée volcanique de Rotorua
– Mon bungy !!
– La randonnée d’Abel Tasman
– Fox Glacier
– Milford Sound

Quand bien même nous avons adoré ce pays, nous sommes néanmoins contents d’aller voir autre chose car la route additionnée à la météo et aux températures relativement basses nous ont « pompé » de l’énergie. Il est temps de retrouver le soleil et de recharger nos batteries !!

Nous repartons maintenant pour un mois en Australie avec encore un programme assez riche : Melbourne, la Great Ocean Road, la Tasmanie, Perth et enfin Darwin.


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15 mars 2014 : Christchurch

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5990876556302135201?authkey=CNaes6-Vn7etBA

Ca y est, ça sent la fin, nous avons rendu notre camping-car qui, pendant 45 jours et sur plus de 5.000 kms, nous aura mené aux quatre coins de la belle Nouvelle Zélande. Une fois les formalités terminées, nous partons visiter le centre de Christchurch.

La Nouvelle Zélande est située juste au-dessus d’une faille sismique et le déplacement des plaques pacifique et australienne y occasionne plus de 15.000 secousses par an … Mais c’est la ville de Christchurch qui a subi les deux plus récents tremblements de terre majeurs.
Le premier a eu lieu en septembre 2000. D’une magnitude de 7.0, la ville n’en avait alors pas beaucoup souffert car l’épicentre était suffisamment éloigné.
Par contre, le second, qui a duré une vingtaine de secondes, a occasionné des dommages énormes. Il s’est déroulé le 22 février 2011, à 12h51 et sa magnitude a été mesurée à 6,3. Ce tremblement de terre, terrible d’après notre taxi, a définitivement et irrémédiablement endommagé tout le centre-ville historique et ses immeubles anciens. Facteur aggravant, il y a eu dans les heures qui ont suivies des dizaines de répliques, dont une de force 5,6 seulement quelques minutes après, à 13h04.

Christchurch est une ville ravagée et plus de 3 ans après ce terrible tremblement de terre, la ville est toujours en reconstruction. Des quartiers entiers ressemblent à des champs de ruines alors que d’autres ne sont que des chantiers en cours.

Nous commençons notre « visite » par un des bâtiments les plus emblématiques de la ville : sa cathédrale. Si le bâtiment principal est toujours debout, la pointe et la nef sont à terre. Nous sommes assez surpris qu’aucune réparation d’aucune sorte n’ait été entamée plus de 3 ans après sur ce bel édifice car si les murs ont été consolidés, tout le reste est comme après la catastrophe. Nous apprendrons un peu plus tard qu’il y a un vaste débat entre la reconstruction à l’identique (pour 200 millions de dollars) ou une reconstruction plus moderne (pour 100 millions de dollars).

Nous poursuivons notre promenade et nous nous rendons compte que c’est tout le centre-ville qui doit être complètement reconstruit sur plusieurs pâtés de maison. C’est un vrai paysage de désolation : des immeubles ont été détruits et remplacés, d’autres juste détruits et beaucoup d’autres sont encore debout, semblent même intacts mais interdits d’accès car trop dangereux en raison des dommages causés aux fondations. Des tas d’immeubles ont des haies de container devant eux soit pour éviter de causer de nouveaux dommages en s’écroulant, soit pour essayer de préserver de belles façades anciennes.
Beaucoup a déjà été fait mais le travail restant semble titanesque. C’est une sensation vraiment surréaliste, on se croirait presque dans un jeu vidéo qui se passe dans une ville morte et où des zombies peuvent surgir de partout.

De ci de là, la vie a repris et des quartiers complètement neufs sont ressortis de terre. C’est le cas du « nouveau » centre-ville qui a été reconstruit exclusivement avec des containers !! Certainement pour parer au plus pressé. Ce quartier s’appelle le « re-start ». Est-ce du provisoire ou du définitif ? Je n’ai pas la réponse mais tout est parfaitement organisé et l’ensemble fait finalement assez design et moderne.
C’est aussi le cas de la « New Regent Street » qui propose restaurants et boutiques de souvenirs tout en étant entourées de buildings définitivement fermés et interdits d’accès.

La leçon que tout le monde a retenue, c’est que les maisons en briques sont définitivement à éviter tandis que les constructions en verre ou en bois ont, elles, relativement bien tenues le coup.

Nous continuons un peu notre balade avant de rentrer à l’hôtel car les devoirs n’attendent pas ! Yann termine sa dernière évaluation quant à Chloé, nous espérons avoir fini tout le programme avant de partir en Asie le mois prochain.


La magnifique cathédrale n’a pas bougé depuis la catastrophe.


Tous ces beaux immeubles sont malheureusement condamnés.


« Re-start », le nouveau centre-ville.


Des tas d’immeubles ont des containers devant eux.


Tout ce quartier va être détruit pour être ensuite reconstruit.


Un nouveau quartier sortis des décombres : la « New Regent Street ».


Finie la marche arrière !!


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14 mars 2014 : d’Akaroa à Christchurch


Péninsule de Banks

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5990505302145977201?authkey=CJO02OSB_LeCnQE

C’est la dernière ligne droite !! Nous quittons ce matin Akaroa pour notre dernière destination en Nouvelle Zélande : Christchurch.

A peine sorti d’Akaroa, nous décidons de bifurquer et de prendre une « scenic route » pour en prendre plein les yeux une dernière fois. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que nous ne sommes pas déçus. Mais ces paysages se méritent car la route grimpe beaucoup, longtemps et n’est pas assez large à mon goût. C’est donc à une allure de sénateur que notre camping-car gravit ces côtes. En moins de 15 minutes, nous nous retrouvons à dominer la péninsule de Banks. Nous nous régalons à admirer ces somptueux paysages qui nous avaient tant impressionnés à notre arrivée. Plusieurs fois, nous nous arrêtons pour prendre des photos avec cependant la petite déception de ne pas réussir à immortaliser ce que nos yeux voient.

Au terme d’une heure de virages, de montées et de descentes, nous sortons de la « scenic route » et nous nous rendons compte que nous ne sommes qu’à … 9 kms d’Akaroa par la route normale. Nous prenons alors la route vers Christchurch mais pour cela, il va encore falloir traverser une dernière montagne très sinueuse. Mais, après tout, c’est cela l’île du sud.

Environ une heure après, nous arrivons dans les environs de Christchurch qui est la deuxième ville de Nouvelle Zélande. Ce qui nous semble surprenant, c’est que nous ne sommes qu’à 10 km du centre, et pourtant nous sommes toujours en pleine campagne !!

En arrivant, nous passons par le centre-ville. Les stigmates du tremblement de terre de 2011 sont encore très visibles et très impressionnants. Des quartiers entiers sont condamnés. Depuis la catastrophe, plus de 1.000 immeubles ont été ou vont être détruits et reconstruits. C’est un plan de 80 milliards de dollars néo-zélandais sur 5 ans qui doit permettre à cette ville de repartir.

Mais la vraie visite, ce sera pour demain car aujourd’hui, il nous faut ranger le camping-car. Nous nous installons donc au camping, faisons les valises et laissons les enfants aller à la piscine.


La péninsule de Banks.


Encore.


Les containers semblent permettre aux facades d’être conservées.


Tout le centre-ville est dans le même état.


Des bâtiments, d’extérieur en bon état, sont promis à la destruction.


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12 et 13 mars 2014 : de Fairlie à Akaroa


Akaroa – Péninsule de Banks

Album du jour à voir ici :
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Nous vivons notre dernière semaine en Nouvelle Zélande et comptons bien en profiter jusqu’au bout. Nous partons aujourd’hui en direction d’Akaroa, une petite enclave française chez les kiwis.

Presque jusqu’aux derniers kms, la route aura été particulièrement monotone, nous roulons sur la route 1 qui équivaut à une nationale à deux voies remplie de camions. Par contre, à environ 60 kms de Christchurch, nous bifurquons et prenons la route en direction de la péninsule de Banks, nom que Cook lui a donné en hommage à son botaniste. Sur les derniers kms, après avoir longé l’immense lac « Ellesmere », c’est une vraie montagne que nous devons grimper et le pauvre camping-car a beaucoup de mal.

Mais le passage de l’autre côté de la montagne nous fait une nouvelle fois lâcher un « ohhh » d’émerveillement face au paysage de carte postale qui s’offre à nous. La baie d’Akaroa est absolument divine (cf photo).

Peu de temps après, nous arrivons au village d’Akaroa qui a bien failli être français !

Un peu d’histoire : quelques baleiniers français menaient leurs activités près de la Nouvelle-Zélande, la zone de pêche à la baleine étant excellente, le capitaine Jean-François Langlois eut donc l’idée de créer une colonie française en Nouvelle-Zélande afin d’éviter de parcourir la moitié de la planète pour obtenir de l’huile de baleine. Il acheta la péninsule aux Maoris pour mille francs et leur donna un premier versement de 150 francs sous forme de troc, le restant du paiement devant se faire au moment de la prise de possession du territoire à leur retour. Le capitaine retourna donc en France et fit les démarches nécessaires pour qu’une expédition de colonisation soit envoyée sur l’île sud de la Nouvelle-Zélande. Il faudra attendre jusqu’en 1840 pour qu’un petit groupe de français venus de Paris et dirigé par Lavaud revienne en Nouvelle-Zélande pour une colonisation. Mais les Anglais avaient déjà la souveraineté de l’île du nord et, avec le traité de Waitangi, il était facile de prendre possession de la totalité de la Nouvelle-Zélande. Ce qui arriva quelques semaines avant le retour des Français. Par la suite, les Français ont dû se contenter de deux villages au lieu de l’île entière, un de ceux-ci étant Akaroa.
Mais, si ces colonies n’étaient pas destinées à survivre bien longtemps, un certain nombre de Kiwis (habitants de Nouvelle-Zélande) sont descendants de colons français (source wikipédia).

Une fois installé au camping sur la colline qui domine la ville, avec Isa, nous partons nous promener dans cette charmante petite ville. Des drapeaux français flottent sur certains balcons et des noms de rue nous rappellent le pays !! Cependant, cette appartenance française semble désormais plus appartenir au folklore qu’à autre chose : pas de fromage qui pue, ni d’escargots à l’ail !!

Ce jeudi 13 mars, nous restons sur place et comme dimanche dernier à Dunedin, nous sentons toujours le besoin de souffler après ces presque deux mois sur la route. Il fait enfin beau et presque chaud. Avec Yanou et Isa, nous partons déjeuner dans un beau petit resto tandis que Chloé reste couchée !!! L’après-midi se passe ensuite très tranquillement entre lecture, préparation de la prochaine étape et jeux de société.

Demain, nous rejoignons Queenstown, dernière étape de notre road trip néo-zélandais.


La péninsule de Banks.


Akaroa.


C’est vraiment le bâtiment de police officiel.


Ça lui va si bien …


Bernard, celle-là, elle est pour toi.


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11 mars 2014 : de Glentanner à Fairlie, Lake Tekapo


Lake Tekapo

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5989434772517020801?authkey=CP751_OW5pefNw

« Aotearoa » est le nom donné par les Maoris à la Nouvelle Zélande. Cela se traduit par « le pays du long nuage blanc ». C’est exactement le paysage à notre réveil …

Ce matin, le mont Cook a disparu. Après la superbe journée d’hier, les nuages sont revenus en force et le plafond est extrêmement bas. Nous partons quand même en direction du Mount Cook Village, à une vingtaine de kms de là où nous espérons pouvoir l’entre-apercevoir. Mais il faudra bien se rendre à l’évidence, aucune chance de voir quoi que ce soit ce matin, le plafond est beaucoup trop bas.
Mount Cook Village se résume en quelques chalets, un hôtel très classe et très réputé, l’hôtel « Hermitage », qui trône sur la colline et un musée dédié à un héros national, Sir Edmund Hillary, le premier à avoir gravi l’Everest. Si le musée est apparemment très intéressant, personne n’a le goût d’y aller.

Le temps étant ce qu’il est, nous ne nous attardons pas et reprenons la route en direction du lac Tekapo, un autre de ces magnifiques lacs bleus de la région. Nous atteignons le lac très rapidement et décidons de nous y installer pendant une heure ou deux pour pique-niquer. Nous sommes chanceux car le ciel se dégage et c’est de nouveau sous un ciel parfaitement bleu que nous pouvons profiter d’un paysage exceptionnel. Au premier plan, le lac est d’une eau parfaitement translucide, mais juste quelques mètres plus loin, grâce à la réflexion du soleil, le turquoise si particulier ressort, un peu à droite se dresse une forêt de sapins et au fond la chaine des alpes s’étire avec juste ce qu’il faut de coulée nuageuse pour nous offrir un vrai paysage de cartes postales.
Finalement, j’ai finalement trouvé l’info sur l’origine de cette couleur si incroyable : elle est due à la réverbération de la lumière sur des sédiments provenant des glaciers.

Avec Isa, nous nous baladons un peu dans les environs. Il y a tout d’abord une statue d’un chien. C’est un hommage des locaux aux chiens de bergers sans qui « le développement de la région ne serait pas ce qu’il est ». Juste à côté se dresse ‘the Church of the Lost Shepperd » (l’église du berger perdu), une magnifique petite église en pierre. Les cars de bus se succèdent et il est difficile de pouvoir prendre une photo sans trop de personnes devant.

Le reste de la route sera rapidement parcourue car nous traversons de très longues plaines. C’est d’ailleurs assez surprenant car nous sommes près de la plus haute montagne de la région et à peine quelques centaines de mètres plus loin, la terre est quasiment plate, quasiment sans relief. Malheureusement, le beau temps va rester au-dessus du lac et nous nous retrouvons de nouveau rapidement sous les nuages. Nous arrivons en milieu d’après-midi dans la charmante ville de Fairlie.

La prochaine étape nous rapproche un peu plus de Christchurch, dernière étape de notre périple néo-zélandais.


Le plafond est bas à notre réveil. A gauche, l’hôtel Hermitage.


Une statue hommage à Sir Edmund Hillary.


« Aotearoa », le pays du long nuage blanc.


Les plaines néo-zélandaises.


Le lac Tekapo.


Pique-nique au soleil dans un environnement paradisiaque.


L’hommage aux chiens de berger.


The Church of Lost Shepperd.


Le lac Tekapo.


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10 mars 2014 : de Dunedin à Mount Cook


Mount Cook

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5989438080264762881?authkey=COnI8pGgirfUfg

Ce matin, nous quittons Dunedin sous la pluie et le brouillard, autant dire que nous n’avons aucun regret même si nous avons passé ici d’agréables moments.

Pendant une centaine de kms, la route longe la côte mais est assez monotone.

Pour notre premier arrêt de la journée, nous allons découvrir un phénomène géologique « extraordinaire » : les « Moeraki Boulders ». Dix minutes de marche sur la plage sont nécessaires pour y accéder (petite astuce cependant : en se garant au Moeraki Boulder Café au lieu d’aller au parking, on évite cette promenade). Sur place, nous découvrons plusieurs dizaines de rochers de différentes tailles plutôt surprenants : ils sont parfaitement lisses et arrondis. Comme des grosses billes qu’un géant aurait jeté là !!
Différentes explications sont fournies, des plus cocasses aux plus sérieuses : ce pourrait être des œufs d’une espèce extra-terrestre inconnue (!!) ou encore des œufs de dinosaure fossilisés. Pour l’explication scientifique, accrochez-vous : il s’agit de dépôts de calcites autour d’un noyau de boue fossilisé. Une érosion de 60 millions d’années aurait ensuite fait le reste. Je suis tombé par hasard sur un très beau site, très bien fait et très complet sur le sujet.

Nous reprenons la route jusqu’à la petite ville de Kurrow où nous nous arrêtons pour déjeuner. Super, il y a des lasagnes !! Mais lorsque la serveuse nous les apporte, il y a comme un problème, nos lasagnes ressemblent à du poisson pané !! Nous demandons confirmation et ce sont bien des lasagnes qu’on nous a servi. Il faut imaginer le tableau : d’extérieur, c’est vraiment comme un poisson pané, donc c’est frit … A l’intérieur, c’est gras mais le goût ressemble bien celui des lasagnes. Pour compléter ce repas à 17.000 calories, en accompagnement, nous aurons droit à des frites !!! Malbouffe quand tu nous tiens …

Juste après Kurrow, nous passons près du plus vieux barrage néo-zélandais, sur le lac Aviemore.

Depuis notre départ de Dunedin, le ciel gris et les averses nous accompagnent mais, miracle, quelques kms après Kurrow, c’est un beau ciel bleu sans aucun nuage qui nous accueille Et cerise sur le gâteau, les températures remontent d’un coup. Nous traversons alors des paysages superbes : de grandes plaines avec des moutons un peu partout et des montagnes au loin. Les moutons mis à part, on se croirait presque dans l’ouest américain.

Un peu plus loin, nous découvrons des lacs aux couleurs turquoises irréelles. Nous ne savons pas d’où peut venir cette couleur mais elle est incroyable (cf photo), nous sommes aux lacs Wareipo et Ruataniwha. Il faut vraiment le voir pour le croire.

Encore quelques kms et nous commençons enfin à apercevoir le majestueux Mont Cook et ses 3.754 mètres. Nous empruntons la « Mount Cook Highway » qui longe le lac Pukaki, encore un lac d’un bleu turquoise incroyable. Il fait beau, chaud, les paysages autour de nous sont somptueux. Bref, c’est le pied !!

Mais cela fait longtemps que nous sommes sur la route et tout le monde a besoin de souffler. Nous nous installons au « Glentanner Nature Park » qui est un parc « nature », c’est-à-dire très peu aménagé mais dans un superbe cadre. Nous garons notre camping-car face aux montagnes et prenons un petit apéritif sous le soleil. La vie, quoi !!


Les Maoraki Boulders.


Parfaitement ronds.


Le barrage.


Un paysage de la route SH83.


Le lac « bleu ».


Incroyable couleur, non ?


Le Mont Cook nous « attend ».


C’est la plus haute montagne de l’Australasie.


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8 et 9 mars 2014 : Dunedin, Taieri Gorge Train


Octagon Place – Dunedin

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5988642716872567345?authkey=CMGPv-KkvPeRDA

Depuis 2/3 jours, nous ressentons le besoin de souffler un peu, ce samedi a donc été décrété « jour de repos » !! Avec Isa, nous avons juste prévu d’aller nous promener dans le centre de Dunedin et de laisser les enfants tranquilles au camping.

Le centre-ville de Dunedin est assez agréable, tout au long de la rue principale, la « Georges Street », les magasins s’enchainent et il y a foule. De par l’architecture des maisons, mais aussi par le look des « autochtones », la filiation anglaise ne fait aucun doute. Les cheveux comme les habits sont de toutes les couleurs et rarement assortis … Nous prenons le temps d’aller chez le coiffeur et c’est ici tout un programme, il faut payer pour chaque étape : la coupe, c’est 29 dollars, si on veut avoir un shampoing, c’est 6 dollars et si on veut être séché aussi !!!
Nous nous promenons une bonne paire d’heures avant de retrouver les enfants.

Ce dimanche, les « affaires » reprennent !! Nous partons de bonne heure vers la gare centrale pour prendre le « Taieri Gorge Train », un vieux train qui va nous permettre de faire une balade bucolique en plein cœur de l’Otago. Ce train a notamment servi pendant la période de ruée vers l’or qui aura durée dans cette région … cinq semaines !!! Mais elle a surtout été utilisée par les nombreuses exploitations agricoles de cette région. Désormais, ce tronçon ne sert plus qu’à des fins touristiques.

Le train, relativement confortable, va nous emmener de Dunedin à Middlemarch, soit environ 70 km. Mais comme il ne va pas très vite et qu’il y aura quelques arrêts, le voyage aller va prendre un peu plus de deux heures et demie. La première heure sera monotone et sans grand intérêt car il nous faut sortir de la grande ville. Et puis nous arrivons au début de ces fameuses gorges, et là, changement radical : le train circule à flanc de montagne et nous longeons de sublimes paysages. Les gorges sont profondes, une rivière coule en contrebas et les montagnes sont parsemées de moutons. Nous passons au-dessus de nombreux ouvrages d’art dont le viaduc de Wingatui, long de 197 mètres et haut de 47 mètres. C’est l’une des plus grandes structures en fer de l’hémisphère sud.

Le train effectuera plusieurs arrêts. Le premier sera purement commercial, nous nous arrêtons 15 mn à Hindon où il n’y a rien sauf quelques marchands de babioles. Le second, à Tuhura, nous permet de découvrir un paysage vertigineux mais aussi le « Reef Hotel », appelé aussi le « Magoo’s Hut », qui pourrait être le plus petit hôtel du monde (cf photo) !! La vue à cet endroit est incroyable : la gorge est splendide avec sa rivière qui coule à plus de 100 mètres en contrebas. Nous sommes étroitement surveillés par les contrôleurs qui veillent à ce que chacun reste loin du bord. Le troisième arrêt se fait au terminus des trains de la semaine, à Pukarangi. Nombre de voyageurs descendent et rentrent en ville avec un bus.

Pour notre part, si nous avons choisi le train du dimanche, c’est parce qu’il continue une vingtaine de kms plus loin, jusqu’à Middlemarch, où nous aurons, en théorie, une heure pour manger et visiter un peu. Mais ça, c’est la théorie, car aujourd’hui, il y a eu deux trains, et comme nous sommes dans le second train, par mesure de sécurité, nous sommes partis 25 minutes après le premier. Et ces 25 minutes seront récupérées sur cette heure théorique. Mais Middlemarch n’est qu’une minuscule ville avec deux cafés et la demi-heure est finalement largement suffisante.

Le retour se fait sans arrêts par le même chemin.

Avant de retourner au camping, nous faisons un détour pour aller voir la « Baldwin Street » qui est la rue la plus pentue au monde. Chaque année, un évènement caritatif y est organisé. Des boules sponsorisées sont lâchées du haut de cette rue et la première arrivée fait gagner son sponsor. La rue est très visitée et nous la monterons jusqu’en haut … en taxi. La montée, autant que la descente, est vraiment très impressionnante. Le Guiness Book des records a bien validé que cette rue était plus pentue que la plus pentue des rues de San Francisco.

Ensuite retour au camping et dans la fraicheur de Dunedin. Demain, nous reprenons la route et avons rendez-vous avec le Mont Cook.


La « Gallery Art » de Dunedin.


Maison dans la rue principale.


Rue principale.


La magnifique salle d’attente de la gare de Dunedin.


Le viaduc de Wingatui.


Un autre ouvrage d’art.


Les gorges de Taieri.


Les points blancs sont des moutons.


Ce pourrait être le plus petit « hôtel »du monde !!


Middlemarch.


Middlemarch.


Les gorges de Taieri.


La Baldwin Street.