Panorama du Mont Wellington
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La Tasmanie, c’est tout en bas
Lundi 24 mars. Une dernière matinée à Melbourne où pour passer le temps et se détendre, toute la famille se retrouve dans un « EB Games », l’équivalent des magasins « Micromania » français, pour jouer à des jeux vidéos. Enfin presque toute la famille car Isabelle préfère attendre dehors sur un banc et se faire accoster par des vendeurs de bibles !!
En début d’après-midi, notre avion décolle direction Hobart, capitale de la Tasmanie, un des 7 états d’Australie. Cet état est différent des autres car il est situé à 240 kms au sud du pays-continent, séparé par le détroit de Bass. Et si au niveau de la faune et la flore, l’Australie, de par son isolement, est très particulière, c’est encore « pire » avec la Tasmanie. Autrefois rattachée au continent au niveau de Melbourne, la Tasmanie s’en est séparée il y a environ 30.000 ans pour évoluer à son propre rythme.
Après un vol sans histoire, l’arrivée sur Hobart est assez spectaculaire car elle se fait sur le splendide pont de Tasmanie. Ensuite, mauvaise surprise, alors que je croyais arriver sur une île très « verte » et très tranquille, nous arrivons dans une grosse ville : Hobart, c’est plus de 200.000 habitants et c’est l’heure de pointe. Nous nous retrouvons dans des bouchons qui me rappellent un peu ceux de Paris.
Sur notre première impression, Hobart semble très belle et très typique avec une architecture singulière qui tranche avec ce que nous avons pu voir en Australie. Elle nous rappelle un peu la Bretagne avec de grandes maisons carrées faites en pierre.
Mardi 25 mars. Début de notre visite de la capitale Tasmanienne. Pour commencer, nous partons tout en haut du Mont Wellington, à environ 30 mn de voiture. Ce mont domine la ville à 1.271 mètres et permet d’avoir un panorama général sur Hobart et ses environs. Seul hic, c’est qu’aujourd’hui, la montagne est cernée par les nuages et lorsque nous arrivons au sommet, la partie donnant sur la ville est complètement occultée …. Notre visite commence donc par l’autre versant, parfaitement dégagé. Le paysage est assez étonnant : des centaines de rochers parsèment la terre alentour parfois tels des menhirs.
Nous revenons de l’autre côté et profitons des rares éclaircies entre deux passages de nuages. Heureusement, une éclaircie un peu plus longue que les autres nous permet de prendre quelques photos mais surtout de profiter d’un paysage somptueux sur les lacs, la mer, les montagnes.
Ensuite, patiemment, nous avons attendu plus d’une heure une éclaircie complète mais à chaque fois qu’elle se profilait, d’autres nuages remontaient d’on ne sait où.
Il était prévu de passer toute la première partie de l’après-midi à visiter Hobart mais notre attente de l’éclaircie nous a fait perdre beaucoup de temps. Finalement, la visite du centre-ville va se concentrer sur la plus célèbre place du marché de la ville : la Salamanca Place où se tient tous les dimanches un marché très renommé.
L’architecture des immeubles qui borde cette place nous surprend une nouvelle fois de par sa similitude avec la Bretagne. Nous y prendrons un bon déjeuner en terrasse et au soleil. Mais le temps tourne et il reste juste le temps nécessaire pour rentrer à l’hôtel nous changer et partir vers une activité que tout le monde va adorer.
L’activité en question se déroule au « Bonorong Wildlife » Center, un refuge qui vient en aide et au secours des animaux sauvages de Tasmanie. Uniquement financé par les visites et par des dons, ce centre recueille les animaux blessés ou orphelins. Pour cette activité, nous allons non seulement avoir un guide pour nous tout seul mais en plus nous allons pouvoir approcher au plus près des animaux mais aussi les caresser et parfois les nourrir. Bref, une découverte d’animaux dans des conditions idéales.
Tout commence avec les incontournables kangourous. Munis d’un petit sac de nourriture, nous avons le plaisir de nous retrouver entourés par d’innombrables kangourous réclamant un peu de graines. Je ne vais pas détailler tout ce que nous avons fait mais nous avons passé des moments incroyables. Nous avons pu nourrir un diable de tasmanie (avec précaution), câliner une adorable wombat prénommée « lucie », nourrir des « frogmouth » (cf photo), caresser un koala, approcher un opossum.
Nous avons également pu découvrir de nouveaux animaux tels les quolls, les frogmouth ainsi que deux races de kangourous, si petites qu’on aurait pu les confondre avec des hamsters ou des rats !!
Notre guide aura été une source inépuisable de renseignements sur tous ces animaux. Nous apprendrons malheureusement que les diables de Tasmanie sont atteints d’un cancer de la mâchoire pour l’instant incurable. Sans traitement, cette espèce risque de disparaitre complètement dans les 10 prochaines années. Nous apprendrons également que les bébés Wombats naissent après seulement 21 jours de gestation et qu’ils ne sont alors pas plus gros qu’un ongle !! Ils partent ensuite se développer dans une poche comme les kangourous.
Ce qui nous a semblé étonnant, c’est que mis à part pour le diable de Tasmanie, aucun de ces animaux ne sont ni dangereux ni agressifs. Nous avons pu les approcher sans aucun risque.
Ces 2 heures et demi ont été vraiment magiques. Les enfants ont adoré et Isabelle avait le sourire jusqu’aux oreilles !!
Le splendide pont de Tasmanie qui permet de rejoindre Hobart.
Les rochers du mont Wellington.
La vue du mont Wellington.
Merci à l’éclaircie !! Vue sur Hobart et le pont de Tasmanie.
Les maisons de la place Salamanca.
Très calins les kangourous !! Surtout quand on a un sac de graines …
Le diable de Tasmanie est un charognard.
Trop mignon.
La Wombat « Lucie », qui adore Yanou !!
Un opossum albinos.
Un « frogmouth », ça ressemble à une chouette mais c’est un oiseau.
Un « long nose potoroo », la plus petite race de kangourous.
Les « sugarglider », trop fatigués pour se lever !!