La video commerciale :
La video de mon « doudou » :
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Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5985219082624528209?authkey=CIL_-LaMjqGIaw
La journée sera pleine de sensations fortes aujourd’hui !! Queenstown est la capitale NZ des sports extrêmes et nous allons bien en profiter.
Ce matin, nous commençons tout d’abord en famille par le « Shotover Jet », un bateau surpuissant qui s’amuse à frôler d’imposantes falaises à plus de 80km/h !! Isa est un peu stressée parce qu’une fois de plus, elle va faire une activité complètement contre-nature pour elle. Mais comme à chaque fois depuis le départ de notre tour du monde, elle prend sur elle et va « au charbon ».
Nous rejoignons vers 10h30 la « Station », nom donné au lieu de rendez-vous de la plupart de ces activités. Un bus nous emmène à la rivière où nous attendent les bateaux. A peine arrivés, nous enfilons une sorte de grosse blouse imperméable, un gilet de sauvetage et nous nous installons dans le bateau. Dès le démarrage des moteurs, on sent que la « bête » en a sous le capot, ça ronronne incroyablement.
Et c’est parti pour 25 mn de folie, le bateau fonce, tourne, fait des 180° (demi-tour), des 360° (tour complet), il fait comme des dérapages en passant au ras des falaises … C’est de la forte mais de la très bonne sensation !! Au début, on entend Isa hurler à chaque virage (!!), Yann se protège la tête sous son k-way et Chloé adore tout en essayant de rassurer sa mère. Au bout d’une dizaine de minutes, tout le monde s’habitue et apprécie. Ce type de bateau est incroyable car il pèse plus de 3 tonnes mais il est pourtant capable de naviguer à des vitesses impressionnantes dans moins de 20 cm de profondeur. Après une petite pause à mi-chemin, le pilote remet les gaz et repart de plus belle.
De retour sur la terre ferme après un dernier 360, tout le monde descend avec le sourire jusqu’aux oreilles car nous avons vraiment passé un bon moment. Tellement bon que Chloé veut recommencer. Et comme les enfants ne peuvent y aller seuls, j’ai aussi droit à un deuxième tour.
Nous rentrons au camping pour déjeuner vite fait car nous avons en début d’après-midi une deuxième activité que je serai le seul à faire, Isa et les enfants m’accompagnant. Hier, lorsque je m’y suis inscrit, j’étais assez excité mais plus le temps passait et plus l’angoisse montait. Cette angoisse ne m’a ensuite pas lâché de la journée avec un summum hier soir où j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir … C’est quelque chose que j’ai déjà fait il y a une vingtaine d’années, et le fait de vouloir la refaire, m’a fait remonter toutes les sensations et émotions d’alors. Quant à Isabelle, elle imagine déjà le pire !!
Mais pourquoi tant d’angoisses ? Eh bien, c’est parce que je me suis inscrit à un « bungy », un saut à l’élastique. Et pas à n’importe lequel, le plus haut de NZ avec un saut de 134 mètres, 8.5 secondes de chute libre !!
Depuis le réveil, je n’ai de cesse d’y penser en espérant que tout se passe bien. J’essaie de me raisonner et je me prépare en me faisant le déroulé 10, 20, 50 fois dans ma tête. Le fait de me projeter mentalement m’apaise un peu et du coup, je stresse beaucoup moins.
Nous rejoignons donc de nouveau la « Station » et un autre bus nous emmène à l’endroit du saut, à environ 40 mn de Queenstown.
Le lieu est sublime, il y a deux magnifiques collines très hautes, une vallée encaissée, et tout en bas, une rivière de quelques centimètres de profondeur coule tranquillement.
A peine arrivé, je suis harnaché et je rejoins la base de saut située entre les deux collines à 134 mètres de hauteur. Et c’est déjà presque une aventure en soi : pour la rejoindre, nous montons dans une sorte de nacelle ouverte suspendue dans le vide.
J’espère pouvoir sauter assez vite pour être « débarrassé », manque de chance, il y a tout un groupe qui est en train d’attendre et il me faudra patienter plus d’une heure. De quoi bien gamberger …
Mais mon tour finit par arriver et il faut me préparer.
Le départ de mon premier saut, il y a plus de 20 ans donc, avait été « terrible ». J’avais fait l’erreur de regarder en bas et du coup, j’avais « flippé » et pas mal hésité avant de sauter. Pour cette fois, je me suis conditionné pour ne pas regarder en bas et sauter sans attendre. Mais par-dessus tout, je voulais faire un beau saut, une belle envolée.
Je m’approche du précipice et ne peux, malgré tout, m’empêcher de regarder en bas. C’est terriblement haut mais bizarrement, cette fois, cela ne me bloque pas. Je m’approche tout prêt du bord, je regarde en face et avant même la fin du décompte, je pousse sur les jambes, tends les bras … et c’est parti avant même que je m’en rende compte.
De cette hauteur, la chute est à la fois longue et courte. Suffisamment longue pour sentir l’accélération incroyable de la chute libre mais suffisamment courte pour ne pas trop paniquer à l’approche supersonique du sol. L’élastique remplit ensuite son rôle, il freine la chute puis vous renvoie vers le haut à une vitesse incroyable et c’est reparti pour la deuxième chute, qui sera beaucoup moins longue mais surtout un peu brutale car on se sent balancé dans tous les sens. Il faut ensuite attraper une sangle accrochée à son pied gauche pour désolidariser les pieds et se retrouver la tête dans le bon sens. Il ne reste plus qu’à attendre à être remonté puis tiré dans la cabine. A la limite, c’est presque la partie la plus flippante.
Après de telles émotions, la mémoire a du mal à tout remettre en place. Je ne me rappelle pas avoir eu peur pendant la chute. Par contre, je me rappelle avoir sauté rapidement et me dire à peine une demi-seconde après : « quoi ? tu es déjà parti !! ». Pendant la chute, les sensations sont multiples : l’accélération est incroyable et on prend beaucoup de plaisir.
De retour sur la terre ferme, je retrouve Isa, vraiment très soulagée, et les enfants. Yanou aura pris très au sérieux son rôle de caméraman et il a réalisé une super vidéo de mon saut. Je regarde aussi la vidéo faite par les pros (les vidéos seront mises en ligne prochainement).
Je suis aux anges car – évidemment – tout s’est bien passé, j’ai réussi à dépasser mes peurs mais surtout, je suis vraiment très content de mon saut.
Retour ensuite à Queenstown où nous allons fêter les émotions du jour au restaurant. Demain, repos !!
Dis coucou au photographe !!
Ca passe vraiment au ras des falaises (photo issue du site shotoverjet.com).
Photo issue du site shotoverjet.com
Photo issue du site shotoverjet.com
La tension monte …
La nacelle qui permet de rejoindre la base de saut.
C’est le moment critique.
Sans trop réfléchir, je me lance.
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Lookout « Oukoncéarété » – vue sur la vallée de Queenstown
Album du jour à voir ici :
https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5984597741901417425?authkey=CLKP0P6YyZProwE
Après deux magnifiques journées, nous quittons Wanaka un peu avec regret car cette étape nous a énormément plu. La route ne sera cependant pas trop longue car il y a moins de 80 kms à faire pour rejoindre Queenstown.
Notre premier arrêt est très rapide car moins de 5 kms après avoir quitté Wanaka, nous arrivons à « Puzzle World », un parc d’attraction basé sur les illusions d’optique. Le parc est très bien fait, très ludique et c’est le genre d’activités qui ne peut que vous mettre de bonne humeur pour la journée !!
Il y a deux parties dans ce parc. La première vous met dans des situations incongrues, uniquement basées sur l’optique, et ce, au travers de cinq salles.
La première salle, la plus classique, est une exposition de portraits faits en hologrammes.
La seconde est une salle avec un plancher en biais qui propose des activités surprenantes comme par exemple une boule de billard qui remonte une pente !! Bizarrement, notre cerveau accepte mal cette perspective et tout se met à tourner autour de nous. Il a vraiment fallu prendre sur soi pour faire toutes les activités de cette salle.
La troisième est assez extraordinaire : nous nous trouvons dans une salle dans laquelle les murs sont tapissés de 188 visages de différentes célébrités (Einstein, Mandela, Lincoln, etc) et dès que nous commençons à nous déplacer, toutes les faces nous suivent instantanément du regard !!!
La quatrième est très ludique : lorsque nous nous plaçons à chaque extrémité de la salle, d’un côté nous avons l’impression d’être trop grand et de l’autre côté, nous sommes tout petit (voir photo pour bien comprendre) !!
La cinquième salle propose différentes sculptures et tableaux créant des illusions d’optique.
La seconde activité du parc consiste en un labyrinthe. Mais pas n’importe lequel car celui-ci à la réputation d’être un des plus durs au monde !! Deux challenges, donc deux parcours, sont possibles : le standard prend entre 30 mn et 1 heure et le « difficile » lui, prend entre 1 heure à 1 heure 30. Et bien évidemment, nous prenons le difficile. L’objectif est de rejoindre dans un ordre bien précis 4 tours de 4 couleurs différentes,
Rapidement, Chloé part au triple galop en appliquant la méthode « je tourne toujours à droite ». Yann et Isa restent ensemble tandis que je préfère partir de mon côté. Chloé trouve rapidement le chemin de la première tour, suivie de Yann et Isa, j’arrive bon dernier. C’est ensuite Yann et Isa qui trouvent la seconde, ce qui ne plait pas à Chloé qui repart de plus belle quasiment au sprint et finira tout le parcours dans un temps record !! Au bout d’une heure, Isa commence à en avoir « ras les baskets » et il a fallu la motiver pour qu’elle ne sorte pas par une issue de secours …
Ce qui est assez étonnant, c’est que les tempéraments de chacun sont très clairement ressortis au cours de cette activité : Chloé a pris le jeu comme un challenge. Yann l’a fait avec patience et observation. Isabelle, ça allait tant que c’était drôle mais à force de tourner en rond, le ras le bol et l’envie de tout arrêter ont pris le dessus. Quant à moi, il fallait absolument aller jusqu’au bout.
Une fois le labyrinthe terminé, nous faisons un petit détour par les toilettes car là aussi, il y a une attraction avec une peinture en trompe l’œil (cf photo).
C’est en début d’après-midi que nous reprenons la route. Sans vraiment choisir l’itinéraire, car ça, c’est le boulot du GPS, nous empruntons la Crown Range Road. Cette route permet de passer par une « attraction » tout à fait originale : la « Cardrona Bra Fence ». Il s’agit d’une clôture sur laquelle sont accrochés pleins de … soutiens gorge !!! Et désormais, juste de l’autre côté de la route, elle a son équivalent masculin, avec des caleçons. Les autorités locales ont bien essayé de tout éradiquer mais à chaque fois que tout a été retiré, c’est reparti de plus belle !!
Nous poursuivons et passons près des routes menant aux nombreuses stations de ski de la région. Rapidement, le pourcentage s’élève et nous commençons l’ascension d’un col. Evidement, ça tourne et ça monte beaucoup. Le camping-car a parfois du mal à aller au bout des côtes. Arrivés tout en haut, la vue est époustouflante, merci le GPS !! Nous avons une vue panoramique sur l’ensemble de la vallée, sur Queenstown et sur toutes les montagnes alentours. Isabelle ne s’en remet pas !!! Une stèle nous indique que nous sommes à 1.076 mètres et que cette route est la route bitumée la plus haute de NZ. Mais ce qui est vraiment surprenant, c’est que cette route n’a été complètement bitumée qu’en 2000 !!!
Nous continuons notre route désormais dans le sens de la descente en poussant des « oh !! » et des « ah !! » à chaque virage. Depuis Wanaka, nous sommes vraiment dans la plus belle partie de Nouvelle Zélande. Et ça doit être encore « pire » lorsque les cols sont enneigés.
Arrivés à Queenstown, nous nous installons rapidement au camping car il est de notoriété que celui-ci se remplisse très rapidement. Nous réservons nos activités pour demain et cela nous promet une journée à très fortes sensations. Queenstown a la réputation d’être la ville des sports extrêmes. Plus d’infos demain … enfin j’espère !!
L’après-midi, avec Isa, nous partons nous balader dans la ville et nous découvrons une ville très agréable : beaucoup de terrasses, de commerces, des gens qui se baladent. Il y a beaucoup de vie et d’ambiance. Queenstown est au bord du lac Wakatipu et une promenade a été aménagée avec goût. Après une bonne heure de promenade, il est temps de rentrer et de se préparer mentalement pour la journée de demain !!
Trop fort le Yanou.
Quel équilibre Chloé !!
La salle des visages qui vous suivent du regard.
Mais que leur arrivent-ils ?
Et à nous ??
L’entrée du labyrinthe.
Chloé est à fond.
Les toilettes du parc …
Ouchh, ça fait mal !!
Autour de Wanaka se trouvent de nombreusesstations de ski.
La « Cardrona Bra Fence »
Et son équivalent masculin.
Vue sur la vallée de Queenstown.
Les toilettes du camping, sympa non ?
La promenade le long du lac.
Les rues commerçantes.
par mpe94 4 Commentaires
Lake Wanaka
Album du jour à voir ici :
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Encore une très belle journée ensoleillée aujourd’hui. Rien de vraiment prévu au programme, nous avons juste profité du temps qui passe tout en découvrant la ville de Wanaka et son superbe lac. Et ce sont souvent ces journées-là qui sont les meilleures car la détente est au rendez-vous.
Encore un réveil frisquet ce matin : il fait 10 degrés dans le camping-car … L’île du sud, c’est beau mais ça caille !!! Mais il fait néanmoins très beau : le ciel est parfaitement bleu sans aucun nuage. Nous n’avons pas de route à faire alors nous prenons notre temps. En fin de matinée, nous allons louer des vélos pour aller découvrir les environs et surtout le lac de Wanaka.
Arrivés dans la ville, nous allons acheter des sandwichs et partons déjeuner sur les berges du lac face aux montagnes. Quel paysage !!! Je ne m’en lasse pas. Et qu’est-ce que ça doit être en hiver avec la neige sur tous les sommets environnants.
Nous nous promenons un peu dans la ville avant de repartir à vélo sur un chemin aménagé le long du lac. Après quelques kms, nous nous arrêtons et profitons simplement du moment présent. Nous essayons de faire une photo « sautée » suite au concours lancé par la famille Lebon, rencontrée à Wellington. Il faudra plusieurs prises et quelques crises de fou-rire avant de réussir la bonne (cf photo). Yann et Chloé vont ensuite s’amuser sur la « plage ». Chloé trouvera ce qu’on pense être de l’argile et les deux « zigotos » vont s’éclater à s’en mettre plein les mains.
Pendant ce temps, Isa profite du soleil et moi, j’essaie de prendre la meilleure photo possible car j’adore cet endroit. D’ailleurs, ici, je pense avoir trouvé mon petit coin de paradis et s’il est un endroit où j’aimerais pouvoir me poser un peu, c’est bien ici.
En fin de journée, nous rentrons au camping et il fait désormais vraiment très chaud. Mais que la dernière côte aura été dure à monter !!!
Le paysage vu de notre camping-car, on a eu pire…
C’est parti pour la journée vélo.
Les stations de ski, c’est là-haut.
La cantine du jour.
Trop beau !!
C’est la meilleure que nous ayons pu faire. Ne pas louper les mimiques !!
Atelier arts plastiques.
Lake Hawea
Album du jour à voir ici :
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Réveil glacial ce matin, il fait 6 degrés dehors et pas beaucoup plus dans le camping-car … Heureusement, le chauffage va vite réchauffer l’atmosphère. Tout comme la météo qui est encore plus belle qu’hier : le soleil brille et il n’y a pas un seul nuage dans le ciel, du coup le Mont Cook est encore plus beau et nous remarquons même une seconde pointe que nous n’avions pas encore vue …
Le temps que tout le monde se prépare et, comme prévu, nous repartons direction le glacier pour montrer cette beauté de la nature aux enfants. Pendant que nous nous y rendons, des nuages s’invitent dans le ciel mais rien de bien méchant. La balade sous ce soleil fait du bien à tout le monde même si nos cuisses à Isa et moi ne sont pas encore remises des efforts de la veille.
Comme il n’a pas plu depuis hier (!!), de nombreuses cascades ont disparu tandis que d’autres sont nettement moins impressionnantes mais le tout reste quand même magique. Les enfants apprécient néanmoins la promenade et le « spectacle » à sa juste valeur. Après avoir pris toutes les photos « réglementaires » au point de vue aménagé, nous prenons le chemin du retour car il y a beaucoup de route à faire aujourd’hui.
Mais nous nous arrêtons rapidement car il en manque un à l’appel !!! C’est Yanou qui, absorbé par l’observation de « Kéas », les perroquets de montagne, n’a de cesse de les filmer et de les photographier. Il ne s’aperçoit pas que nous sommes déjà loin !! Après un bon quart d’heure de « paparazades », il se décide enfin à nous rejoindre et nous retournons tous au camping-car.
La première partie de route, entre Fox Glacier et Haast, est très monotone : les longues lignes droites sont juste entrecoupées par des ponts à une voie à traverser. Nous ne faisons que trois arrêts photos. A Bruce Bay pour sa superbe plage. Puis sur un lookout qui donne sur la mer et des formations rocheuses mais le problème, c’est qu’il pleut et donc la vue est quasi-bouchée. Et enfin, juste avant d’arriver, sur une plage qui a une promenade menant à une épave de bateau. Mais l’endroit est rempli de sandflies et nous faisons rapidement demi-tour.
Nous arrivons dans la ville de Haast en début d’après-midi. Nous l’imaginions très grande mais elle se révèle n’être qu’une petite ville. Nous venons de faire plus de 120 kms et c’est la première ville que nous atteignons !!! Le reste n’est que campagne et forêt.
Après déjeuner, c’est sous une pluie drue que nous traversons le « Mount Aspiring National Park ». Et c’est reparti pour les routes de moyenne montagne sinueuses. Le paysage est surement superbe mais entre la pluie et la brume, nous n’avons pas la possibilité de l’apprécier. Les températures ont du mal à remonter et le thermomètre reste désespérément sous les 10 degrés.
Ce n’est qu’une fois le parc traversé que nous retrouvons un temps sec, des éclaircies et des températures raisonnables.
Et puis brusquement, sans que nous nous y attendions, la Nouvelle Zélande nous offre de nouveau des paysages sublimes. Nous longeons un lac énorme, le Wanaka. Il y a un vent terrible mais ce lac et ses berges nous proposent un panorama incroyable avec de sublimes montagnes en fond. Et encore, ce n’est rien par rapport à ce qui nous attend quelques kilomètres plus loin lorsque nous passons de l’autre côté de la colline. Juste en passant la crête, nous arrivons sur une vue en surplomb absolument incroyable !!! En face de nous, le lac Hawea avec une eau d’un bleu indéfinissable et derrière une magnifique montagne majestueuse (voir la photo). Cette vision nous laisse bouche bée. Et cela va durer pendant 30 kms !!! A chaque fois, nous nous arrêtons pour prendre des photos, ce qui fait que les derniers kms seront interminables …
Nous arrivons – enfin- en début de soirée dans la ville de Wanaka où nous allons rester deux jours. La ville semble agréable, nous prendrons le temps de la découvrir demain. Nous avons fait plus de 280 kms et le nombre de villes traversées se comptent sur les doigts d’une seule main. C’est ça aussi l’île du sud.
Le Mont Cook et, à droite, le deuxième pic « découvert » ce matin.
C’est beau, non ?
Cette fois, les enfants sont venus et ils apprécient la balade.
Il manque peut être nos t-shirts fétiches sur ce coup-là.
La plage de Bruce Bay.
La NZ, c’est beau même quand le temps est pourri.
Le lac Wanaka et ses paysages sublimes.
Et que dire de ceux du lac Hawea !! Moi, je veux une maison sur une des collines face à ce lac !!!
Moi, je peux rester des heures face à çà.
La ville de Wanaka.
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Fox Glacier – Alpes du Sud
Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5983691055796342129?authkey=CKblndnZxM6SYg
Pour résumer la journée en deux mots : HEU … REUX !!!
Autant hier soir, j’avais le « bourdon », autant ce soir, je suis un voyageur comblé !!! Nous avons passé une journée formidable qui nous a permis de voir tout ce que nous voulions voir ici.
Et la belle journée commence dès le réveil : contre toute attente, c’est sous un beau soleil que nous nous réveillons. Et même si les nuages ne sont pas très loin, nous avons le plaisir d’admirer le pic du Mont Cook avec ses neiges éternelles. Ni une, ni deux, il faut en profiter tant que la météo le permet. Avec Isa, nous nous préparons à toute vitesse et décidons de partir voir le glacier de Fox Glacier. Comme nous avons promis aux enfants de les laisser dormir, et qu’ils dorment dans notre moyen de locomotion, nous partons tous les deux à pieds dans la ville pour louer des vélos.
En y arrivant, avec l’ambiance et la fraicheur de l’air, nous retrouvons des sensations de nos vacances à Wengen. Papy et Nanée peuvent être fiers de nous avoir permis à tous de connaitre ces vacances-là. Tout le monde, et surtout les enfants, en parle toujours avec beaucoup de joie et désormais un peu de nostalgie.
Une fois les vélos loués, c’est parti pour 6 km de VTT sur un chemin spécialement aménagé dans une superbe forêt pluviale très épaisse. Ce qui est étonnant dans cette forêt, c’est la mousse qui a pris possession de tout ce qui est à sa portée : sols, roches, arbres, etc. Cette région est réputée très arrosée, nous en avons la meilleure démonstration sous les yeux.
Après quelques efforts, car dans ce sens, ça ne fait que monter, nous parquons les vélos et partons à pied en direction du glacier. Dès le parking, nous l’avons en ligne de mire et celui-ci, malgré sa fonte très importante depuis des années, reste assez conséquent.
Un chemin a été aménagé sur un côté et des panneaux nous recommandent la plus grande prudence car il y a de gros risques d’éboulements en provenance des falaises qui nous entourent. Ceci s’explique parce qu’auparavant le glacier prenait toute la place et maintenait les falaises. Désormais le glacier a reculé et elles s’écroulent …
Tout au long du chemin, nous longeons une rivière « déchainée ». Mieux vaut ne pas s’en approcher et risquer de tomber dedans car ce serait certainement fatal. Elle est alimentée par les dizaines de cascades majestueuses qui s’écoulent des falaises qui nous entourent mais aussi et surtout par la fonte du glacier lui-même. Le débit est extrêmement impressionnant, tout autant que sa couleur : l’eau est blanchâtre !!
Le paysage dans lequel nous évoluons est incroyable : face à nous le glacier avec parfois des reflets bleus et sur les côtés, de sublimes falaises parsemées de cascades et surmontées de mousse ou d’arbustes.
Au bout de 20/25 minutes de marche relativement tranquille, il nous reste à faire 10 minutes de grimpette sur une montée très pentue pour arriver dans un lieu spécialement aménagé. Avoir créé cet endroit permet surtout d’interdire à quiconque de poursuivre plus loin et de se mettre en danger. En contrebas, des guides emmènent des dizaines de touristes en cordée escalader le glacier. Mais rien de très technique car tout a été aménagé pour que l’expérience ne soit pas trop pénible. Les gens sont à la « queue leu leu » et grimpent grâce à des marches taillées dans la glace.
Avec Isa, nous passons du temps à admirer le glacier et ses environs. Le glacier est splendide. Grâce à une percée du soleil, des reflets bleutés émergent de la glace. Tout en bas du glacier, sur la droite, il y a une sorte de caverne de glace qui ne cesse de « cracher » l’eau des montagnes avec un débit impressionnant.
Après 20 bonnes minutes de photos et d’observation, nous faisons demi-tour et retrouvons nos vélos. Nous retournons ensuite au camping et retrouvons nos « doudous » encore en pyjamas alors qu’il est midi passé !! Des nuages s’installent de nouveau sur les sommets mais le soleil fait de la résistance et nous en profitons pour déjeuner au soleil.
Pour moi, la journée pourrait s’arrêter maintenant, quoi qu’il puisse arriver, elle restera une très bonne journée.
Après déjeuner, nous hésitons à emmener les enfants voir le glacier car c’est un « spectacle » que nous voulons absolument leur montrer mais ils n’ont vraiment pas envie de marcher aujourd’hui. Après les grosses randonnées que nous leur avons fait faire, nous n’insistons pas mais nous sommes tous d’accord pour la remettre à demain matin.
Nous partons ensuite direction le lac Matheson qui est un lac qui permet de prendre les montagnes en photos et d’avoir un effet miroir sur sa surface. Arrivés sur le site, nous découvrons qu’il faut faire 40 mn de marche. Comme il y a beaucoup de vent, que la pluie commence à tomber et que les températures chutent (8 degrés), l’effet miroir serait inexistant alors nous renonçons.
Nous cherchons alors quoi faire et comme j’ai toujours en tête d’aller revoir le glacier Franz Josef, au moins juste pour prendre une photo de la cascade avec une vue plus dégagée qu’hier, nous décidons d’y retourner.
Nous repassons la montagne et lorsque nous arrivons, nous avons de la chance car la vue est beaucoup plus dégagée qu’hier. Avec Isa, car les enfants ne veulent toujours pas marcher, nous partons juste pour faire une petite ballade. Un panneau indique que trois parcours avec trois durées différentes sont possibles : 20, 30 mn et 1h30. Nous choisissons de faire celle de 20 mn qui nécessite de prendre un chemin annoncé comme très pentu. Les 20 mn seront faites en 10 car c’est vrai que le chemin est pentu mais pas franchement très long. Tout en haut, nous découvrons une vue panoramique sur la vallée. Le glacier, lui, est très loin. Le plus impressionnant, c’est qu’il y a moins d’un siècle, le glacier remplissait la quasi-totalité de la vallée …
Nous repartons ensuite avec l’idée de faire la promenade de 30 mn mais, une fois de plus, mon côté « on ne vit qu’une fois et on ne reviendra surement jamais » me titille et nous décidons finalement de faire la longue balade d’une heure 30 pour aller au plus près du glacier et ne pas avoir de regrets. Nous faisons un retour rapide au camping-car pour prévenir les enfants, leur donner les devoirs à faire et c’est parti pour le second glacier de la journée.
La balade se fait tout d’abord dans la forêt. Et mieux valait avoir des vêtements longs car les sandflies attaquent !!! Au bout d’environ 15 mn, nous arrivons dans la vallée et marchons sur un chemin qui été balisé sur la partie asséchée du lit de la rivière.
Là encore, le paysage est incroyable : nous longeons de nouveau une rivière déchainée, la vallée est immense et nous admirons les innombrables cascades qui tombent du haut des falaises ou même parfois simplement d’un trou dans la roche. C’est sublime. La promenade nous prendra moins de temps que prévu et nous arrivons au bout en moins de 35 mn. C’est une nouvelle fois un endroit « magique » qui s’offre à nous : face à nous, le glacier avec ses reflets bleutés, à gauche et à droite, de magnifiques cascades, sur les côtés de hautes falaises aux couleurs ocres. Ma première pensée est de me dire que c’est indécent tellement c’est beau !!
Nous prenons des photos, puis notre temps. Il commence alors à pleuvioter lorsque nous reprenons le chemin du retour. Et plus nous avançons, plus la pluie redouble. Mais ce n’est pas grave, la journée aura été trop belle pour qu’une petite pluie puisse la gâcher.
Retour au camping-car et c’est reparti pour traverser une troisième fois la montagne. Sur le chemin, un arc en ciel somptueux nous accompagnera.
Pour ceux qui, comme nous, hésitent entre les deux glaciers. Je ne vais pas vraiment vous aider car je pense que le mieux est de faire les deux !! C’est tout à fait faisable dans la même journée si la météo le permet. Mais s’il fallait vraiment choisir, j’irais voir le Fox glacier car non seulement nous nous y approchons au plus près mais en plus, il nous a semblé plus beau. Par contre, pour les randonneurs, la balade du Franz Josef est nettement plus belle.
Quelle belle journée !!!
Première vision au réveil : enfin nous voyons le Mont Cook et ses neiges éternelles.
La ville de Fox Glacier.
Du VTT dans une forêt sublime. C’est Isa derrière.
La mousse recouvre tout dans la forêt : arbres, rochers, sol.
De nombreuses cascades s’écoulent le long des falaises.
La récompense est en haut de la montée : le Fox Glacier.
Les cordées organisées sur le glacier.
Le Fox Glacier.
Magnifiques teintes bleutées.
Toujours le Fox Glacier.
Un ancien pont qui permettait, et permet toujours, de traverser la rivière.
Après le « désespoir » de la veille, l’euphorie du lendemain. On peut même manger dehors !!
Le haut du Fox Glacier vu de très loin.
Le Franz Josef Glacier. Il y a 100 ans, le glacier occupait toute la vallée …
Des cascades sur le chemin.
Le glacier.
Allez, il faut rentrer maintenant.
L’arc en ciel qui termine la journée en beauté.
par mpe94 4 Commentaires
Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5983143396941116049?authkey=CNvi6ZaVuJmkdA
Nous arrivons dans la région des très hautes montagnes, avec notamment la plus haute de Nouvelle Zélande : le mont Cook et ses 3.754 mètres. Cette journée aurait pu/dû être une des plus belles au niveau des paysages depuis notre départ. En tout cas, je l’attendais depuis longtemps avec impatience mais la météo n’a pas été de notre côté …
Nous quittons Greymouth pour une étape d’un peu plus de 200 kms. La route étant très roulante, nous la faisons d’une seule traite et arrivons dans la ville de « Franz Josef », le pays des glaciers, en toute fin de matinée. Franz Josef est un village qui tient quasiment sur une seule rue mais qui est néanmoins une des villes les plus visitées du pays car elle attire tous les amoureux de la montagne en général et des glaciers en particulier.
Toute la chaine montagneuse de la région s’appelle … les Alpes du Sud !!! C’est toujours l’incontournable Capitaine Cook qui, impressionné par leur hauteur, leur a donné le même nom que nos Alpes nationales.
Je me faisais une joie depuis plusieurs jours à l’idée de découvrir ces paysages de montagne qui m’ont tant fait saliver sur internet. Le problème, c’est que, comme hier, le plafond est très bas et les nuages restent scotchés sur la moyenne montagne, la vue sublime que j’espérais voir depuis plusieurs jours, notamment sur le mont Cook, est tout simplement impossible à voir …
Après avoir pris notre déjeuner, nous allons visiter le « West Coast Wildlife Center », qui nous permet de pouvoir de nouveau observer trois kiwis. Comme pour la première fois, les kiwis sont dans un enclos et dans l’obscurité. Et comme pour la première fois, il est interdit de prendre des photos ou des vidéos. Nous passons donc 10/15 mn à les observer puis nous passons dans une autre salle où des vidéos nous montrent comment naissent et comment sont protégés ces animaux symboles.
Nous apprenons également que son plus grand prédateur, c’est la fouine. Cet animal a été introduit par l’homme pour essayer de réguler la population de lapins. Mais la fouine a trouvé plus facile à chasser et à bien failli faire complètement disparaître les kiwis. Encore une fois, l’homme a voulu intervenir en jouant les apprentis sorciers et cela a tourné à la catastrophe …
Nous nous promenons ensuite un peu dans la ville et prenons des renseignements sur d’éventuelles excursions mais la météo est trop défavorable et rien n’est possible aujourd’hui. Nous avons – quand même – la chance de voir sur un toit un « Kéa », la seule espèce de perroquet vivant en montage.
Mais une pluie fine commence à tomber, nous prenons alors la direction de notre camping à une trentaine de kms de là, à Fox Glacier. Une petite ville qui a aussi fait de son glacier son fonds de commerce. Ces derniers kms sont pénibles car nous traversons un massif montagneux et sur une portion de 8 kms, il est recommandé de rouler à 25 km/h, ce que j’ai du mal à atteindre avec le camping-car …
Nous espérons une amélioration météo demain même si, d’après les prévisions, elle n’est prévue que pour mercredi prochain … l’espoir fait vivre.
PS : bonne fête à toutes les « Isabelle » et surtout à la mienne !!
En NZ, les ponts sont la plupart du temps sur une seule voie.
Ces nuages sur la montagne, c’est à la fois beau et frustrant.
Enorme cascade juste au-dessus du Franz Josef glacier.
Derrière les nuages, le sublime Mont Cook. Si, si, c’est sur et certain !!
Plage de Westport – West Coast
Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5982765075702824865?authkey=CMaSmuCt56_0ag
A notre réveil, la purée de pois est toujours là. Il fait gris, il fait frais et une petite bruine tombe sans interruption. Tiens, j’ai d’ailleurs une petite pensée pour nos amis Bretons rencontrés en Nouvelle Calédonie. Si vous avez un peu le mal du pays, un petit saut par ici vous fera du bien !!!
C’est donc avec une brume un peu épaisse que nous partons pour une première étape très proche, à peine 10 kms pour aller voir le phare du « Cape Foulwind ». Le phare n’est qu’à 500 mètres du parking mais il ne sera visible que lorsque nous en serons très proches. Finalement, nous sommes un peu déçus car il n’est pas très beau alors que le phare « historique », tout en bois, lui, était superbe.
Une promenade aménagée le long de la mer peut nous amener à 3 kms de là pour aller observer des colonies d’otaries. En d’autres moments, nous l’aurions bien faite, mais les enfants nous attendent dans le camping-car et en plus, nous n’y voyons vraiment pas grand-chose.
Nous reprenons donc le camping-car et faisons les 10 kms de route qui nous mènent tout proche des colonies. Elles se trouvent également à 500 mètres du parking via une promenade parfaitement aménagée. Après une dizaine de minutes de marche, où nous croiserons des « Weka », des animaux du coin (cf photo), un promontoire permet d’observer les otaries en aplomb d’une centaine de mètres. Et elles sont bien là. Il y en a une bonne vingtaine dont 5/6 de petits nés en novembre ou décembre. Le lieu est splendide avec des rochers surmontés de buissons qui émergent de l’eau. Nous poursuivons la promenade, arrivons à un second promontoire et observons une nouvelle colonie d’otaries. Nous poussons encore un peu la promenade pour arriver à une sorte de monument hommage à Abel Tasman qui nous montre comment il utilisait un instrument appelé « astrolabe » pour naviguer.
C’est ensuite le départ pour Punakaiki, distante d’environ 50 kms. Un panneau nous avertit que la prochaine station d’essence se trouve à plus de 90 kms. Mieux vaut avoir pris ses précautions.
La route que nous empruntons entre Westport et Greymouth a été élue par « Lonely Planet » comme l’une des 10 plus belles routes côtières du monde. Et c’est vrai que certaines portions sont sublimes mais malheureusement, la brume, même si elle s’est un peu levée, recouvre encore totalement le sommet des forêts du parc national de Paparoa que nous longeons. Quant au soleil, n’en parlons pas, il est parti en vacances aujourd’hui …
Un peu avant d’arriver à Punakaiki, nous nous arrêtons pour visiter une ancienne mine d’or. Nous sommes accueillis par un ancien mineur qui nous explique l’origine de l’or qui a été extrait ici. Nous comprenons (pas 100% sur) que l’or est ici sous forme de minuscules particules car il a été apporté par la mer. La mine que nous visitons ensuite a été en production jusqu’en 1914, ce qui explique l’état assez délabré de toute l’installation. Mais ce fut néanmoins intéressant à voir.
Arrivés à Punakaiki, nous allons voir l’attraction du coin : les « Pancakes Rocks ». Des formations de roches en calcaires que l’érosion a sculptées au fil du temps. Pourquoi ce nom de « Pancake », c’est parce que ces roches sont comme empilées. Exactement comme celles que nous avions déjà vues à Kings Canyon dans le désert rouge Australien.
Pour rejoindre l’endroit où ils se trouvent, une promenade a été aménagée avec plusieurs points de vue. Les « Pancakes Rocks » sont vraiment étonnantes et le lieu incroyablement beau. La Nature nous propose une fois de plus quelque chose de surprenant. Au même endroit, nous devions pouvoir observer des »blowholes », ces trous qui évacuent tel un geyser la mer qui s’incruste dans des galeries, mais la mer n’est pas assez forte pour créer le phénomène.
Nous reprenons ensuite la belle route côtière et sur quelques kms, elle est vraiment sublime. Le plafond s’est un peu relevé mais le soleil est toujours aux abonnés absents. Nous profitons quand même du spectacle, il manque juste le soleil pour que les couleurs soient encore plus belles mais ce n’est pas grave, nous ferons avec.
Le phare de Cape Foulwind.
Les « weka », ça ressemble un peu à des kiwis.
Superbe travail d’une araignée.
Depuis Auckland, nous nous sommes rapprochés de 2.000 kms !!
La côte du Cape Foulwind.
Ceux-là, nous les appellerons Isabelle et Perrine !! Hubert, lui, dort à côté. J
Les anciennes installations de la mine d’or.
Chloé a refait du cheval !!
Les « Pancakes Rocks ».
Encore.
Y sont-y pas mignons ?
La route entre Westport et Greymouth.
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Buller gorge
Album du jour à voir ici :
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Nous partons ce matin sous un ciel incroyablement bleu pour une étape d’un peu plus de 230 kms qui doit nous amener sur la « West Coast ». Nous espérons avoir beau temps car cette côte est réputée être la plus arrosée de Nouvelle Zélande …
En quittant Westport, nous traversons d’immenses vergers. Auparavant, toute la région ne produisait que du tabac, désormais la terre est utilisée pour cultiver des pommes, des prunes ou encore des kiwis.
Au fil des kms, le paysage change et les collines sont de plus en plus hautes. Au loin, nous apercevons une des premières très hautes montagnes mais impossible de savoir de laquelle il s’agit (peut-être le mont Uriah ?). En tout cas, c’est juste magnifique et j’attends avec impatience notre arrivée près de ces grandes montagnes.
Nous faisons notre premier arrêt à mi-chemin, à Murchison, pour déjeuner. Nous discutons avec une serveuse française qui nous indique qu’il est beaucoup plus facile de trouver du travail en Nouvelle Zélande qu’en Australie car la main d’œuvre est beaucoup plus recherchée.
Quelques kms plus loin, nous nous arrêtons à la « Buller Gorge », là où se trouve le pont suspendu le plus long de Nouvelle Zélande avec 110 mètres de longueur. Le site est payant, nous achetons donc nos tickets et prenons par la même occasion un retour en « zipline ».
Nous traversons une première fois ce fameux pont et passons au-dessus de la « Buller Gorge » qui est somptueuse. Nous sommes à 20/30 mètres au-dessus de l’eau, l’eau est cristalline avec des teintes bleutées et les rochers sur les côtés légèrement rosés. C’est vraiment superbe. Le pont bouge un peu ou beaucoup en fonction du nombre de personnes qu’il y a dessus et Isabelle, sujette au vertige, n’en mène pas large mais elle passe quand même.
Arrivés de l’autre côté, nous allons directement à la « zipline », l’attraction qui permet de repasser de l’autre côté du pont via un câble tendu. Nous avons choisi de le faire en tandem car, le principe, c’est que plus c’est lourd, plus ça va vite !! Donc, nous répartissons à peu près équitablement les « masses » : Isabelle avec Chloé, et moi avec Yann. Avec Yanou, nous partons les premiers et sommes un peu déçus car cela ne va finalement pas très vite. Seule l’arrivée procure un peu de sensations. La meilleure preuve que ce n’était pas si terrible que çà, c’est qu’Isabelle n’a pas crié !!
Nous repassons une seconde fois le pont pour effectuer une petite balade joliment aménagée de 15 minutes. Mais en cours de chemin, nous descendons une petite dune pour faire une pause au bord de la rivière. Nous sommes encore dans un paysage de rêve, presque mon paysage idéal : une belle rivière, une montagne, des sapins, du soleil …
Nous sommes dans la région où a eu lieu la première ruée vers l’or de Nouvelle Zélande. Et lorsque l’on regarde au fond de l’eau, nous voyons des milliers de toutes petites paillettes brillantes. Est-ce de l’or ou autre chose ? Peu importe mais cela va occuper les enfants qui, pendant une grosse demi-heure, espèrent pouvoir trouver une énorme pépite.
L’endroit où nous sommes a aussi été fortement frappé par plusieurs catastrophes naturelles. Il y a notamment eu un tremblement de terre en 1929 qui a eu pour conséquence de faire remonter le sol de 4,5 mètres !!! De nombreuses inondations ont ensuite eu lieu et un arbre en haut d’une butte avec des repères nous laisse imaginer la hauteur incroyable atteinte par les eaux.
Nous finissons la balade puis repartons direction Westport. Entre la Buller Gorge et Westport, la route sera magnifique. Evidemment sinueuse sinon, ce ne serait plus la Nouvelle Zélande mais de nouveau, après chaque virage, c’est un paysage de carte postale qui s’offre à nous.
Nous nous installons à notre camping en milieu d’après-midi et, comme il se trouve au bord de la mer, avec Isa, nous partons nous y promener. Il a fait chaud toute la journée, nous avons même traversé une vallée où la température a atteint les 33 degrés !! Je ne résiste pas à l’appel de la mer et je plonge dans une eau fraiche mais revigorante.
Et puis, d’un seul coup, en fin de journée, une sorte de brouillard venu de la mer commence à se lever et recouvre tout. En moins d’une heure, on se croirait à Londres en plein mois de novembre !!
Pour bien finir la journée, le soir, nous faisons un « skype » bien sympathique avec Isabelle et Perrine (Hubert était excusé !!). Cela nous a fait du bien et nous les remercions d’avoir fait l’effort de se lever malgré les vacances. D’ailleurs, si d’autres amis veulent aussi faire un skype avec nous, c’est quand vous voulez !!! Nous, nous dépendons juste d’une bonne connexion wifi.
Le paysage s’élève nettement depuis notre départ de Westport.
Le plus long pont suspendu de Nouvelle Zélande.
La vue du pont est incroyable. L’eau est translucide et les roches magnifiques.
Même pas peur.
Isa non plus, elle n’a même pas crié …
Incroyable, après le tremblement de terre, la terre s’est élevée de 4,5 mètres.
La rivière Buller.
L’arbre qui indique le niveau de l’eau lors des différentes inondations. Le record date de 2010. D’autant plus impresisonnant que nous sommes sur une butte qui doit être à 10 mètres de hauteur par rapport au cours normal de la rivière.
La route qui nous mène jusqu’à Westport.
La plage de Westport.
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Torrent Bay – Abel Tasman National Park
Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5982192785152456993?authkey=CKKx-rTihpLBswE
Encore une très bonne journée aujourd’hui avec, au programme, une superbe randonnée de plus de 4 heures avec une immersion complète dans une nature incroyable de beauté et de luxuriance, le tout sous une météo de rêve …
Mais auparavant un peu d’histoire sur Abel Tasman, ce navigateur qui aurait pu devenir plus célèbre que le Capitaine Cook mais ses voyages étant purement à but commercial, il se désintéressait des terres qu’il considérait sans potentiel comme … la Nouvelle Zélande et l’Australie.
Au cours de son premier voyage (1642-1643), Tasman navigua de Batavia (l’actuelle Jakarta) avec deux petits bateaux, d’abord vers l’île Maurice puis vers l’est. Il manqua ainsi l’Australie, qu’il cherchait à atteindre, mais découvrit l’île de Tasmanie. Il la baptisa Van Diemensland, mais les Britanniques lui donnèrent plus tard le nom de celui qui l’avait découverte, la Tasmanie. Il explora le premier cet archipel de 156 îles pour la compagnie hollandaise des Indes orientales. Après une courte exploration de l’île, il continua à naviguer vers l’est, et découvrit la Nouvelle-Zélande, qu’il appela Statenland, pensant qu’elle était reliée à un morceau de terre au sud de l’Amérique du Sud. Puis il navigua vers le nord le long de sa côte occidentale. Passé la pointe nord de l’île méridionale, il jeta l’ancre dans une baie, où lors de la seule rencontre qu’il eut avec les Maori, quatre de ses hommes furent tués. Il appela l’endroit Mordenarsbai (« baie des meurtriers » ou « baie des assassins ») — Golden Bay aujourd’hui. Tasman poursuivit sa route vers le nord, mais manqua le détroit de Cook, qui sépare l’île septentrionale de l’île méridionale, et en conclut que la Nouvelle-Zélande ne devait vraisemblablement former qu’une seule masse de terre. Au cours du voyage de retour vers Batavia, il découvrit encore les Tonga. (Source : Wikipédia).
Notre journée commence à 8h30 où un bus nous emmène de notre camping à la ville de Kaiteriteri pour prendre un bateau et visiter le parc national Abel Tasman. Les deux premières heures ne seront qu’une longue et, il faut le reconnaitre, peu passionnante traversée le long de la côte. Au tout début cependant, nous nous arrêtons juste à côté d’un des rochers les plus photographiés de Nouvelle Zélande : le « Split Apple Rock », un énorme rocher qui a la particularité d’être fendu net en son milieu. Un peu plus loin, un nouvel arrêt nous permet d’observer une colonie d’otaries. Elles seront cependant assez compliquées à repérer car le matin, ces animaux se cachent.
Puis, le bateau naviguera jusqu’à « Totaranui », le point le plus haut de la traversée avant de faire le chemin inverse pour nous débarquer à « Medlands Bay ».
Pourquoi nous débarque t-il ? Parce que la meilleure façon de découvrir le parc Abel Tasman, c’est à pied. Et nous n’avons encore pas choisi la randonnée la plus facile car nous avons décidé de faire une belle randonnée de 11.6 kms. Le bateau doit nous reprendre dans environ 4 heures, il ne faut donc pas trainer car le chemin est loin d’être facile … Nous sommes également chanceux car la météo qui n’était pas, jusque-là, très clémente avec beaucoup de nuages va nettement s’améliorer et c’est sous un magnifique soleil et une température idéale que nous allons marcher.
La forêt de ce parc est incroyable de luxuriance. J’espère que les photos rendront suffisamment compte de cette profusion d’arbres, de plantes et de mousse. Nous sommes complètement immergés dans cette nature exubérante et la promenade est somptueuse. Le chemin, le « Coastal Track », est parfaitement aménagé même s’il est parfois très peu large. Mais il est relativement difficile car il suit la côte et ses collines donc ça monte parfois très dur. Nous passons sur de nombreuses passerelles ainsi que sur un « pont de singe ».
Au terme d’une bonne heure et demie d’effort, nous arrivons à « Torrent Bay ». A son approche, nous sommes en surplomb et la vue est sublime, un vrai paysage de carte postale. Nous nous y poserons une petite demi-heure pour déjeuner dans cet endroit paradisiaque : la plage s’étire sur plusieurs centaines de mètres, le sable est plutôt doré (nous sommes sur la « Golden Bay ») et la mer est turquoise, mais toujours aussi fraiche …
Il reste la moitié du chemin à faire alors il ne faut pas trainer et nous repartons rapidement … en oubliant deux casquettes, dont la préférée de Chloé achetée à New York.
Message personnel : Chloé adorait sa casquette … si jamais quelqu’un passe par NY – parce qu’il faut qu’elle vienne impérativement de NY !! – et peut nous en ramener une, ce serait génial !! C’est une casquette noire avec l’inscription « NY » en noir, taille adulte : une image ici.
Cette seconde partie de la randonnée est encore plus belle que la première. Le chemin que nous empruntons traverse une forêt plus « brute » et des paysages paradisiaques nous attendent quasiment à chaque virage car nous longeons la mer et le contraste entre son bleu turquoise et le vert des arbres est incroyablement beau. Nous prenons des photos à « tire-larigot ».
La fin du parcours commence à être un peu dure pour Yann car, même si la distance est beaucoup plus courte que pour le Tangariro, nous avons marché beaucoup plus vite et le tracé, avec des montées et des descentes incessantes, ne laisse que peu de place à la récupération.
Un peu avant l’arrivée, je fais un petit détour vers la « Cléopatra’s Pool », une piscine naturelle dans un endroit sublime de la rivière. J’essaierais ensuite de rattraper Isabelle et Yann en courant mais je les louperais de 5 mn. Nous nous retrouverons tous à « Anchorage Bay » au terme de 4 bonnes heures d’efforts. Nous profitons de la plage pendant une bonne demi-heure avant de reprendre le bateau et de rentrer au camping.
Les enfants récupèreront vite puisqu’ils passeront la soirée dans la piscine !!
Le bateau du jour.
Le « Split Apple Rock ».
Une maman otarie et son bébé.
Et c’est reparti !!
Le cadre est paradisiaque.
L’arrivée sur Torrent Bay.
Un peu de détente.
Elle a bien grandi notre Chloé.
C’est juste beau.
Notre objectif : Anchorage Bay.
De tas de maisons isolées sont construites en hauteur.
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Plage de Kaiteriteri – Tasman Région
Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5981612017267855729?authkey=CJ2gncWl__CvyAE
Très courte étape aujourd’hui puisqu’elle fait moins de 50 kms. Comme prévu hier, nous nous rapprochons du parc national Abel Tasman que nous prévoyons de visiter juste cet après-midi. Mais en arrivant au camping, nous tombons sur une dame de très bon conseil qui nous fait comprendre que c’est vraiment dommage de faire le parc si rapidement car c’est un des plus beaux parcs nationaux de Nouvelle Zélande et il en vaut vraiment la peine. Nous changeons donc nos plans et décidons d’y passer une journée entière demain.
Toujours sur les bons conseils de la même dame, nous partons vers midi direction Kaiteriteri avec la ferme intention de profiter de la plage. Les routes pour s’y rendre sont bizarrement dessinées car ce sont de longues lignes droites avec, d’un seul coup, un virage à 90 degrés !!! Les derniers km sont ensuite très sinueux sur une route pas très large qui fait d’ailleurs l’objet de travaux d’agrandissement.
Kaiteriteri est une des stations balnéaires préférées des « kiwis » (pas l’animal, le néo-zélandais évidemment !!). La ville est plutôt petite mais sa plage est superbe même si nous avons connu des sables plus fins. Le soleil et la chaleur étant présents, le début d’après-midi est consacré à la lecture, à la sieste et au bronzage. Et puis, nous nous risquons à mettre un doigt de pied dans l’eau … mauvaise surprise, c’est vraiment très froid. Au pifomètre, je dirais entre 17 et 19 degrés. Mais à la surprise générale, c’est Isabelle qui se précipite et qui est la première dans l’eau !! Yann et moi suivront dans la foulée. Quant à Chloé, pour l’instant, elle reste sur la plage.
Un peu plus tard, nous assistons à un phénomène assez étonnant. Sur la droite de la plage, il y a une rivière qui se déverse dans la mer et lorsque la marée descend, la rivière se retrouve alors en surplomb et cela créé un courant très puissant de la rivière vers la mer. Avec Yann, nous nous éclatons à nager dans ce courant. Cela réveille aussi Chloé qui va enfin faire trempette.
Pour finir, tout le monde part à la pêche aux coquillages en forme de cônes qui pullulent à cet endroit et qui nous serviront de déco à notre retour.
La fin d’après-midi approche. Avant de rentrer, nous nous rendons voir le « Riwaka Ressurgence » à quelques kms à peine. Une agréable promenade dans la forêt est aménagée et nous arrivons à ce qui est la source de la rivière Riwaka. Cette eau aura mis plus de quatre semaines à traverser la montagne avant de ressortir par une grotte. Et comme l’eau a été plus que filtrée, elle est d’une transparence incroyable. Mais il est impossible de rester trop longtemps sur place car nous sommes assaillis par une armée de « sandflies », des sortes de petites mouches qui déclenchent des démangeaisons terribles pendant plusieurs jours.
Nous rentrons au camping et pendant que les enfants travaillent nous partons avec Isa faire quelques courses. Ce qui me permet de faire un petit aparté sur le travail des caissières ici car c’est vraiment très appréciable pour les clients. Les caissières françaises se mettraient en grève si on leur demandait d’en faire même pas la moitié. Déjà, TOUTES les caissières sont très aimables !! Elles travaillent debout et ce sont elles qui remplissent les sacs plastiques. Et elles le font vraiment très bien car elles ne mélangent pas ce qui est froid avec ce qui est chaud, ce qui est fragile avec ce qui ne l’est pas, ce qui peut tacher, … Bref on est considéré comme un client et il y a une vraie notion de service. De plus, tous les supermarchés sont ouverts 7 jours sur 7 jusqu’à 22h30.
Demain, une belle et longue randonnée au programme. Encore de très belles photos à venir.
La ville de Motueka.
La plage de Motueka, là où la rivière rejoint la mer.
Tournée générale de burgers !!
Encore la plage de Motueka.
L’eau à la sortie de la source, quelle transparence !!
Voici la source, c’est de cette grotte que sort l’eau.
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Album du jour à voir ici :
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Au revoir l’île du nord et bonjour l’île du sud !!! Ce matin, nous prenons le ferry de bonne heure direction Picton.
Notre journée démarre à 7h15, heure à laquelle nous décollons du camping pour rejoindre le ferry distant d’à peine plus de 14 km. Nous avons une heure pour faire ces 14 km, on me traite presque de fou mais finalement, c’est lundi matin et le lundi matin à Wellington, c’est comme partout, les gens se rendent au travail et cela créé de gros bouchons …. Nous arriverons au bout de trois quart d’heures !!!
Il faudra encore une bonne heure d’attente avant de pouvoir entrer dans le ferry. C’est incroyable le nombre de voitures, motos, camping-cars et camions que le ferry est capable « d’engloutir » !! Moi, ça me laisse pantois de voir que le bateau flotte toujours malgré le poids énorme qu’il y a dans ses « entrailles ».
La traversée va durer un peu plus de 3 heures et nous permettra tout d’abord d’admirer les côtes proches de Wellington. Enfin, admirer est un grand mot car ces côtes sont « rongées » par d’innombrables constructions qui ont, elles, une très belle vue sur la mer. Mais vu de l’autre côté, c’est-à-dire d’un bateau, ce n’est pas très beau … Seul le phare de Pencarrow head, situé à l’extrême pointe des collines cernant Wellington, est très beau et très isolé.
C’est ensuite l’entrée dans la mer de Tasmanie via le détroit de Cook. Pendant une heure, les côtes de l’île du nord s’éloignent pendant que celles du sud se rapprochent. La vue n’est plus qu’une vue de pleine mer, nous en profitons les uns pour reprendre un bon petit déjeuner, et les autres, en fait Chloé, pour lire un livre.
Les choses changent radicalement lorsque nous entrons à l’intérieur des côtes de l’île du sud dans un endroit que l’on appelle les Marlborough Sounds – Sounds siginifiant en quelque sorte « fjord » – et le paysage est de toute beauté. Le bateau passe entre de splendides et très hautes montagnes parfois garnies de sapins très verts, parfois complètement dépouillées. Ce qui est aussi incroyable, c’est le nombre de maisons complètement isolées qui, chacune, dispose de sa propre crique et de sa vue sur la mer d’une couleur bleue splendide.
Une fois sortis du ferry, nous entrons dans la ville de Picton où nous devions rester pour découvrir la région des Marlborough Sounds. Mais nous avons considéré que la traversée avec le ferry nous suffirait et nous n’avons pas envie de refaire encore du bateau pour revoir quasiment les mêmes paysages. Nous préférons donc partir directement vers la ville de Nelson, porte d’entrée de l’Abel Tasman National Park, enfin c’est du moins ce que l’on croyait …
Nous partons donc à la découverte de cette île que tout le monde nous a décrit comme beaucoup plus belle mais pour l’instant, la différence n’est pas flagrante. Les paysages sont très beaux mais tout à fait au niveau de ceux de son île sœur.
Juste après Picton, et sur des kilomètres, nous sommes cernés par les vignes. La région de Marlborough est la plus grande région viticole de Nouvelle Zélande avec près de 75% de la production totale. Les quelques 140 km passent rapidement bien même si nous avons de nouveau droit à une traversée de montagne avant d’arriver.
Installés au camping, nous sommes désagréablement surpris, car contrairement à ce que nous pensions, les excursions vers l’Abel Tasman National Park ne se font pas à partir de Nelson mais à partir d’une autre ville à près de 50 km de là. Grosse déception car si nous l’avions su plus tôt, nous n’aurions pas fait étape ici. Mais bon, maintenant que nous y sommes, avec Isa nous partons à la découverte de Nelson. Pas grand-chose à voir en fait, principalement une belle rue piétonne avec de nombreux magasins, la plupart asiatiques.
Et puis j’ai voulu voir la mer mais elle n’a pas voulu me voir … c’était marée basse et du bord de la plage, il était impossible de voir où elle était tellement elle était loin !!!! Nous avons marché deux bonnes heures et c’est un peu fourbus que nous rentrons au camping-car.
Demain, nous allons faire une cinquantaine de km pour nous rapprocher de l’entrée de l’Abel Tasman National Park.
Une dernière nouvelle tout à fait sérieuse et qui nous rassure : le premier ministre néo-zélandais n’est pas un reptile alien !!
Le ferry.
Bientôt le départ.
Le phare de Pencarrow head.
Les premières côtes de l’île du sud.
Marlborough Sounds.
Picton.
Les vignobles de Marlborough et les montagnes au loin.
La baie de Nelson.
Comme écrit hier, Wellington nous ayant beaucoup déçu, pour une des rares fois depuis notre départ, nous allons rester toute la journée à fainéanter !!! Et ça fait plutôt du bien, surtout que le beau temps est au rendez-vous.
Nous allons quand même faire quelque chose de notre journée car nous avons été contactés par mail par une autre famille de tourdumondistes : la famille Lebon de Bordeaux et ça nous a fait très plaisir. Nous avons convenu de nous retrouver ce soir pour une petite bouffe à la « bonne franquette ». Il ne fallait d’ailleurs pas louper l’occasion car aujourd’hui est le seul jour où nos routes vont se croiser.
Pour préparer leur venue, avec Isa, nous partons faire quelques courses et, en chemin, nous assistons à une démonstration de majorettes. C’est plutôt militaire et très bien rôdé, les filles marchent en cadence et les alignements sont parfaits.
En fin de journée, nous faisons donc connaissance de Virginie, Frédéric, Thibault et Quentin. Nous passerons une très agréable soirée à nous raconter nos différentes expériences et anecdotes.
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Wellington – Lambton Harbour
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Wellington, nous voilà !! C’est avec une grande « soif » de découverte que nous partons ce matin à l’assaut de la capitale de la Nouvelle Zélande : Wellington.
Mais pourquoi est-ce Wellington et non pas Auckland ? Un peu d’histoire : en 1865 Wellington devint la capitale du pays en remplacement d’Auckland, où William Hobson avait établi sa capitale en 1841. Le Parlement s’y réunit pour la première fois le 7 juillet 1862, mais la ville devint la capitale officielle seulement après un certain moment. En novembre 1863, Alfred Domett amena une résolution au Parlement (encore à Auckland) stipulant qu’« il était devenu nécessaire que le siège gouvernemental […] soit transféré vers une localité appropriée sur les rives du détroit de Cook ». Apparemment, la rumeur circulait que les régions du sud, où les mines d’or étaient situées, pourraient former une colonie séparée. Des commissaires australiens (choisis pour leur impartialité) prononcèrent l’opinion que Wellington était appropriée vu son port et sa situation centrale. Le Parlement siégea officiellement à Wellington pour la première fois le 26 juillet 1865. La population de Wellington était alors de 4 900 personnes. (source Wikipédia).
Notre découverte commence par la visite de la « Weta Cave », c’est ainsi que s’appellent les studios dirigés par « Sir » Peter Jackson, le réalisateur/producteur de cinéma. Nous nous attendions à quelque chose de ludique, eh bien, nous serons déçus. Weta Cave, qui se trouve en lointaine banlieue, n’est qu’une boutique de souvenirs, la plupart du temps, très chers. Nous prenons aussi des billets pour le « Weta Workshop », qui est vendu comme étant la possibilité de voir comment les films sont fabriqués. Encore une fois, petite déception car non seulement notre guide essaie de battre le record du monde de celle qui va parler le plus vite possible mais en plus nous n’apprendrons vraiment pas grand-chose. Ce workshop nous montre comment le cinéma arrive à faire croire que quelque chose est vrai alors que tout est faux.
Nous partons ensuite pour le centre de Wellington. Nous nous baladons sur les principales artères commerçantes : Cuba Street, Willis Street, … Mais c’est très surprenant : nous sommes samedi après-midi et il y a très peu de monde dans les rues. Nous sommes également surpris de l’ambiance, en fait il n’y a pas d’ambiance. Les rues sont quasi vides, il n’y a pas vraiment d’architecture. Wellington me fait un peu penser aux villes nouvelles françaises, trop rapidement construites et un peu froides.
Nous repartons ensuite vers la promenade du bord de mer car un certain nombre de concerts et de spectacles sont organisés tout au long de la journée. Cette fois-ci, il y a du monde mais le peu que nous entendons des concerts, principalement des beuglements (!!), nous fait plutôt fuir … Nous resterons juste à regarder un spectacle de deux frères jongleurs assez réussi. Ils prenaient régulièrement des gens dans l’assistance et bien évidemment, je fus un de ceux-ci. J’ai été même officiellement nommé le « papa » de l’un d’entre eux !!
Un peu désappointés, nous poursuivons notre promenade par une des plus célèbres attractions de la ville : le « cable car ». Un funiculaire qui nous emmène sur un des monts de la ville pour profiter d’un panorama. Là encore, déception, la vue n’est pas terrible. La coupe est pleine, nous rentrons au camping alors que nous avions prévu de diner en ville ce soir.
Vous l’aurez compris, Wellington est une ville que nous n’avons pas du tout appréciée. Nous ne lui avons trouvé aucun intérêt, ni aucune « âme ». Pour éviter de « perdre » la journée de demain, nous voulions avancer notre traversée pour l’ile du sud mais c’est évidemment un peu tard. Moralité, demain sera une journée cool au camping !!
L’entrée des studios de Peter Jackson.
C’est encore ce qu’il y a de mieux !! Des statues de Trolls.
Des pieds de Hobbits.
Cuba Street.
Old Bank Arcade, une ancienne banque transformée en galerie marchande.
Le port de Wellington et un « jet pulse ».
La maison à gauche a été déplacée d’une centaine de mètres.
Le Cable Car.
La vue tout en haut du cable car.
Les rues commerçantes de Wellington un samedi après-midi …
Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5980180471775039265?authkey=CNKQ1fTQzafEAg
Bonne fête à tous les amoureux !!! Eh oui, on fête aussi la Saint Valentin, enfin plutôt le « Valentine Day », le 14 février de l’autre côté de la planète !!
Ce matin, et pour éviter d’avoir des regrets, nous décidons malgré la longue étape qui nous attends de retourner au musée de la ville pour voir l’expo sur le tremblement de terre. Arrivés quasiment à l’ouverture, nous commençons la visite par un documentaire qui montre des témoignages de personnes ayant vécu la catastrophe. Il y a notamment le témoignage d’un fermier qui raconte que la veille, ses vaches ont refusé de se faire traire. Une femme lui aurait alors prédit qu’un énorme tremblement de terre n’allait pas tarder. Mais ce qui marque le plus dans les témoignages, c’est de voir comment ces gens sont encore marqués par le drame tant d’années après.
Nous poursuivons la visite avec une expo photo et d’objets sortis des décombres.
Puis nous reprenons la route, direction plein sud. En chemin, nous passons tout d’abord par Hastings, à une vingtaine de km de Napier. C’est une ville agréable, très fleurie et avec beaucoup de magasins. Pour rejoindre la capitale Wellington, nous avons choisi de suivre la route SH2, censée être plus « scénique » mais ce ne sera finalement qu’une longue route assez roulante et un peu ennuyeuse quasiment jusqu’au bout, donc pas grand-chose à raconter.
Seule l’arrivée avant Wellington devient un peu plus cocasse avec la traversée d’une énorme montagne. Pendant une bonne vingtaine de km, c’est un vrai col avec tous les virages qui vont avec que nous grimpons puis redescendons à vitesse réduite. Nous approchons d’une très grande ville et cela se voit : grandes routes, beaucoup de circulation. Avant de rejoindre notre camping, nous faisons un petit détour pour faire réparer la sortie d’eaux usées que j’ai explosé la veille à cause d’un trottoir…
Installés dans notre camping, nous prenons un petit apéritif spécial St Valentin et profitons de la soirée !! Demain, nous partons à la découverte de la ville capitale.
La statue qui symbolise la renaissance de la ville après la catastrophe.
Moi, je ne me lasse pas de ces « bosses ».
Dannevirke, une ville créée par des scandinaves.
La montagne avant Wellington.
Un peu de détente après une longue route.