Les Peltier Autour du Monde

Vivre ses rêves plutôt que rêver sa vie


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16 mars 2014 : bilan Nouvelle Zélande


La photo traditionnelle : impossible de poser autre part que devant un des somptueux paysages de Nouvelle Zélande, ici c’est Akaroa et la péninsule de Banks.

La Nouvelle Zélande, c’est fini !!! Ce sublime pays restera comme un gigantesque « coup de cœur » et j’espère que nous pourrons y revenir un jour.

Ce que nous en retiendrons, c’est d’abord et avant tout un pays avec des paysages incroyables. Nous avions adoré ceux du Canada, de Polynésie et de Nouvelle Calédonie, mais ici, ce fut encore « pire » !!

Impossible de départager les deux îles. L’île du Sud est assurément plus sauvage. Ses montagnes sont plus hautes et sa nature plus exubérante. Nous n’oublierons jamais la route nous menant à Wanaka ainsi que celle reliant cette même Wanaka à Queenstown. Nous n’oublierons pas non plus l’arrivée à Akaroa, le Fox glacier, le Milford Sound, les Catlins, etc.
Mais l’île du nord possède aussi de très nombreux attraits. La randonnée du Tongariro restera gravée à jamais dans nos mémoires, aussi bien pour l’effort que pour l’expérience familiale. Rotorua, l’incroyable ville volcanique, Auckland la magnifique, … autant d’endroits qui nous ont marqués.

Au niveau du timing, les 50 jours passés sont à la fois courts et longs (!!). Trop courts car nous n’avons pas pu tout visiter et nous avons même dû faire des choix … A contrario, être 50 jours sur la route avec, parfois, une météo pas terrible a occasionné de la fatigue et nous avions moins d’enthousiasme sur la fin.

Visiter le pays en camping-car est certainement la meilleure façon pour le découvrir. Tout comme en l’Australie, la Nouvelle Zélande est parfaitement organisée pour accueillir campeurs et autres voyageurs itinérants.
Les campings sont ici beaucoup plus natures. En Australie, nous avions adoré les campings du groupe « Big 4 », superbement aménagés avec beaucoup de confort et un esprit camp de vacances. Les « Top 10 » néo-zélandais sont les meilleurs de NZ mais avec un esprit plus basique. En gros, il y a l’emplacement et la prise électrique. L’évacuation des eaux usées (grises ou noires) étant centralisée en un seul point. Sur l’île du nord, la plupart d’entre eux faisaient payer l’eau chaude.

Le camping-car est top pour découvrir le pays mais pas trop pour découvrir ses habitants. Difficile pour nous de donner un avis sur les néo-zélandais car nous n’en avons pas vraiment rencontrés. Autant la formule gîte en Nouvelle Calédonie nous a permis de faire de belles rencontres, autant la formule camping ne nous a pas permis de vraiment en faire en dehors des amabilités d’usage type « bonjour, au revoir ». Cependant, les quelques contacts que nous avons pu avoir ont toujours été très chaleureux et amicaux.

A notre grande surprise, la vie nous a semblé moins chère qu’en Europe et assurément beaucoup moins chère qu’en Australie. Mais ceci est aussi dû au fait que l’euro est une monnaie beaucoup plus forte (100 NZD = 60 euros).

Pour la météo, nous avons eu de tout. D’ailleurs, la Nouvelle Zélande est réputée pour pouvoir faire connaitre les 4 saisons en une seule journée. Cependant, de la bouche même des locaux, cette année, l’été aura été pourri. Il aurait certainement fallu venir avant fin février pour avoir plus de chance.

Au niveau de la nourriture, pas de grand changement, c’est toujours le règne de la malbouffe. Le fish & chips règne ici en maître. Il y a aussi ici un plat national que l’on ne connait pas en France : la – ou le – « pie ». Une sorte de tourte farcie à la viande avec, au choix, des légumes, du fromage, etc. J’en avais mangé une en Australie qui était fourrée aux poix, effet laxatif garanti !! Ce n’est pas franchement mauvais mais c’est très relevé.

Le pays a un énorme potentiel et est à la recherche de compétences. Tout jeune qui souhaiterait se lancer dans une aventure étrangère serait bien inspiré de venir voir par ici, d’autant plus qu’il est très facile d’obtenir un visa et de trouver du travail. Pour ma part, j’encouragerais plus à venir ici plutôt qu’en Australie où il y a trop de backpackers désormais.

Quelques astuces pour faire des économies. Il est facile de se procurer des cartes gratuites qui permettent d’économiser sur pas mal de choses. La carte « Countdown », du nom d’une chaine de supermarchés, permet de bénéficier de tout un tas de remises sur une grande sélection de produit. Faire ses courses chez Countdown permet aussi de pouvoir faire des économies sur l’achat d’essence (entre 4 et 10 cents par litre).
La carte « AA Smartfuel » permet d’obtenir aussi des remises sur l’essence dans les stations BP et Caltex.
La carte des campings Top 10 permet de bénéficier de 10% de remise sur les campings du groupe mais aussi sur la traversée en ferry via l’Interislander. La carte est payante, 49 NZD, mais s’amortit très vite.

Les tops de chacun (sans ordre de préférence) :

Isabelle :
– la ville de Russell
– Hot Water Beach
– Rotorua
– Tongariro
– Wanaka
– Fox Glacier
– Glowworm Cave
– Milford Sound

Chloé :

– En premier, les paysages
– Agrodome (spectacle avec moutons)
– Hobbiton
– Luge sur route
– Cadbury World

Yann :

– En premier, les paysages
– Hobbiton
– Spectacle Maori
– Fox Glacier
– Glowworm Cave
– Shotover Jet
– Tongariro Alpine Crossing

Marc :

– Tout en haut de ma liste : la région Wanaka/Queenstown – le paradis sur terre
– La ville de Russell – un charme incontournable
– La randonnée du Tongariro
– La vallée volcanique de Rotorua
– Mon bungy !!
– La randonnée d’Abel Tasman
– Fox Glacier
– Milford Sound

Quand bien même nous avons adoré ce pays, nous sommes néanmoins contents d’aller voir autre chose car la route additionnée à la météo et aux températures relativement basses nous ont « pompé » de l’énergie. Il est temps de retrouver le soleil et de recharger nos batteries !!

Nous repartons maintenant pour un mois en Australie avec encore un programme assez riche : Melbourne, la Great Ocean Road, la Tasmanie, Perth et enfin Darwin.


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15 mars 2014 : Christchurch

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5990876556302135201?authkey=CNaes6-Vn7etBA

Ca y est, ça sent la fin, nous avons rendu notre camping-car qui, pendant 45 jours et sur plus de 5.000 kms, nous aura mené aux quatre coins de la belle Nouvelle Zélande. Une fois les formalités terminées, nous partons visiter le centre de Christchurch.

La Nouvelle Zélande est située juste au-dessus d’une faille sismique et le déplacement des plaques pacifique et australienne y occasionne plus de 15.000 secousses par an … Mais c’est la ville de Christchurch qui a subi les deux plus récents tremblements de terre majeurs.
Le premier a eu lieu en septembre 2000. D’une magnitude de 7.0, la ville n’en avait alors pas beaucoup souffert car l’épicentre était suffisamment éloigné.
Par contre, le second, qui a duré une vingtaine de secondes, a occasionné des dommages énormes. Il s’est déroulé le 22 février 2011, à 12h51 et sa magnitude a été mesurée à 6,3. Ce tremblement de terre, terrible d’après notre taxi, a définitivement et irrémédiablement endommagé tout le centre-ville historique et ses immeubles anciens. Facteur aggravant, il y a eu dans les heures qui ont suivies des dizaines de répliques, dont une de force 5,6 seulement quelques minutes après, à 13h04.

Christchurch est une ville ravagée et plus de 3 ans après ce terrible tremblement de terre, la ville est toujours en reconstruction. Des quartiers entiers ressemblent à des champs de ruines alors que d’autres ne sont que des chantiers en cours.

Nous commençons notre « visite » par un des bâtiments les plus emblématiques de la ville : sa cathédrale. Si le bâtiment principal est toujours debout, la pointe et la nef sont à terre. Nous sommes assez surpris qu’aucune réparation d’aucune sorte n’ait été entamée plus de 3 ans après sur ce bel édifice car si les murs ont été consolidés, tout le reste est comme après la catastrophe. Nous apprendrons un peu plus tard qu’il y a un vaste débat entre la reconstruction à l’identique (pour 200 millions de dollars) ou une reconstruction plus moderne (pour 100 millions de dollars).

Nous poursuivons notre promenade et nous nous rendons compte que c’est tout le centre-ville qui doit être complètement reconstruit sur plusieurs pâtés de maison. C’est un vrai paysage de désolation : des immeubles ont été détruits et remplacés, d’autres juste détruits et beaucoup d’autres sont encore debout, semblent même intacts mais interdits d’accès car trop dangereux en raison des dommages causés aux fondations. Des tas d’immeubles ont des haies de container devant eux soit pour éviter de causer de nouveaux dommages en s’écroulant, soit pour essayer de préserver de belles façades anciennes.
Beaucoup a déjà été fait mais le travail restant semble titanesque. C’est une sensation vraiment surréaliste, on se croirait presque dans un jeu vidéo qui se passe dans une ville morte et où des zombies peuvent surgir de partout.

De ci de là, la vie a repris et des quartiers complètement neufs sont ressortis de terre. C’est le cas du « nouveau » centre-ville qui a été reconstruit exclusivement avec des containers !! Certainement pour parer au plus pressé. Ce quartier s’appelle le « re-start ». Est-ce du provisoire ou du définitif ? Je n’ai pas la réponse mais tout est parfaitement organisé et l’ensemble fait finalement assez design et moderne.
C’est aussi le cas de la « New Regent Street » qui propose restaurants et boutiques de souvenirs tout en étant entourées de buildings définitivement fermés et interdits d’accès.

La leçon que tout le monde a retenue, c’est que les maisons en briques sont définitivement à éviter tandis que les constructions en verre ou en bois ont, elles, relativement bien tenues le coup.

Nous continuons un peu notre balade avant de rentrer à l’hôtel car les devoirs n’attendent pas ! Yann termine sa dernière évaluation quant à Chloé, nous espérons avoir fini tout le programme avant de partir en Asie le mois prochain.


La magnifique cathédrale n’a pas bougé depuis la catastrophe.


Tous ces beaux immeubles sont malheureusement condamnés.


« Re-start », le nouveau centre-ville.


Des tas d’immeubles ont des containers devant eux.


Tout ce quartier va être détruit pour être ensuite reconstruit.


Un nouveau quartier sortis des décombres : la « New Regent Street ».


Finie la marche arrière !!


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14 mars 2014 : d’Akaroa à Christchurch


Péninsule de Banks

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5990505302145977201?authkey=CJO02OSB_LeCnQE

C’est la dernière ligne droite !! Nous quittons ce matin Akaroa pour notre dernière destination en Nouvelle Zélande : Christchurch.

A peine sorti d’Akaroa, nous décidons de bifurquer et de prendre une « scenic route » pour en prendre plein les yeux une dernière fois. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que nous ne sommes pas déçus. Mais ces paysages se méritent car la route grimpe beaucoup, longtemps et n’est pas assez large à mon goût. C’est donc à une allure de sénateur que notre camping-car gravit ces côtes. En moins de 15 minutes, nous nous retrouvons à dominer la péninsule de Banks. Nous nous régalons à admirer ces somptueux paysages qui nous avaient tant impressionnés à notre arrivée. Plusieurs fois, nous nous arrêtons pour prendre des photos avec cependant la petite déception de ne pas réussir à immortaliser ce que nos yeux voient.

Au terme d’une heure de virages, de montées et de descentes, nous sortons de la « scenic route » et nous nous rendons compte que nous ne sommes qu’à … 9 kms d’Akaroa par la route normale. Nous prenons alors la route vers Christchurch mais pour cela, il va encore falloir traverser une dernière montagne très sinueuse. Mais, après tout, c’est cela l’île du sud.

Environ une heure après, nous arrivons dans les environs de Christchurch qui est la deuxième ville de Nouvelle Zélande. Ce qui nous semble surprenant, c’est que nous ne sommes qu’à 10 km du centre, et pourtant nous sommes toujours en pleine campagne !!

En arrivant, nous passons par le centre-ville. Les stigmates du tremblement de terre de 2011 sont encore très visibles et très impressionnants. Des quartiers entiers sont condamnés. Depuis la catastrophe, plus de 1.000 immeubles ont été ou vont être détruits et reconstruits. C’est un plan de 80 milliards de dollars néo-zélandais sur 5 ans qui doit permettre à cette ville de repartir.

Mais la vraie visite, ce sera pour demain car aujourd’hui, il nous faut ranger le camping-car. Nous nous installons donc au camping, faisons les valises et laissons les enfants aller à la piscine.


La péninsule de Banks.


Encore.


Les containers semblent permettre aux facades d’être conservées.


Tout le centre-ville est dans le même état.


Des bâtiments, d’extérieur en bon état, sont promis à la destruction.


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12 et 13 mars 2014 : de Fairlie à Akaroa


Akaroa – Péninsule de Banks

Album du jour à voir ici :
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Nous vivons notre dernière semaine en Nouvelle Zélande et comptons bien en profiter jusqu’au bout. Nous partons aujourd’hui en direction d’Akaroa, une petite enclave française chez les kiwis.

Presque jusqu’aux derniers kms, la route aura été particulièrement monotone, nous roulons sur la route 1 qui équivaut à une nationale à deux voies remplie de camions. Par contre, à environ 60 kms de Christchurch, nous bifurquons et prenons la route en direction de la péninsule de Banks, nom que Cook lui a donné en hommage à son botaniste. Sur les derniers kms, après avoir longé l’immense lac « Ellesmere », c’est une vraie montagne que nous devons grimper et le pauvre camping-car a beaucoup de mal.

Mais le passage de l’autre côté de la montagne nous fait une nouvelle fois lâcher un « ohhh » d’émerveillement face au paysage de carte postale qui s’offre à nous. La baie d’Akaroa est absolument divine (cf photo).

Peu de temps après, nous arrivons au village d’Akaroa qui a bien failli être français !

Un peu d’histoire : quelques baleiniers français menaient leurs activités près de la Nouvelle-Zélande, la zone de pêche à la baleine étant excellente, le capitaine Jean-François Langlois eut donc l’idée de créer une colonie française en Nouvelle-Zélande afin d’éviter de parcourir la moitié de la planète pour obtenir de l’huile de baleine. Il acheta la péninsule aux Maoris pour mille francs et leur donna un premier versement de 150 francs sous forme de troc, le restant du paiement devant se faire au moment de la prise de possession du territoire à leur retour. Le capitaine retourna donc en France et fit les démarches nécessaires pour qu’une expédition de colonisation soit envoyée sur l’île sud de la Nouvelle-Zélande. Il faudra attendre jusqu’en 1840 pour qu’un petit groupe de français venus de Paris et dirigé par Lavaud revienne en Nouvelle-Zélande pour une colonisation. Mais les Anglais avaient déjà la souveraineté de l’île du nord et, avec le traité de Waitangi, il était facile de prendre possession de la totalité de la Nouvelle-Zélande. Ce qui arriva quelques semaines avant le retour des Français. Par la suite, les Français ont dû se contenter de deux villages au lieu de l’île entière, un de ceux-ci étant Akaroa.
Mais, si ces colonies n’étaient pas destinées à survivre bien longtemps, un certain nombre de Kiwis (habitants de Nouvelle-Zélande) sont descendants de colons français (source wikipédia).

Une fois installé au camping sur la colline qui domine la ville, avec Isa, nous partons nous promener dans cette charmante petite ville. Des drapeaux français flottent sur certains balcons et des noms de rue nous rappellent le pays !! Cependant, cette appartenance française semble désormais plus appartenir au folklore qu’à autre chose : pas de fromage qui pue, ni d’escargots à l’ail !!

Ce jeudi 13 mars, nous restons sur place et comme dimanche dernier à Dunedin, nous sentons toujours le besoin de souffler après ces presque deux mois sur la route. Il fait enfin beau et presque chaud. Avec Yanou et Isa, nous partons déjeuner dans un beau petit resto tandis que Chloé reste couchée !!! L’après-midi se passe ensuite très tranquillement entre lecture, préparation de la prochaine étape et jeux de société.

Demain, nous rejoignons Queenstown, dernière étape de notre road trip néo-zélandais.


La péninsule de Banks.


Akaroa.


C’est vraiment le bâtiment de police officiel.


Ça lui va si bien …


Bernard, celle-là, elle est pour toi.


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11 mars 2014 : de Glentanner à Fairlie, Lake Tekapo


Lake Tekapo

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5989434772517020801?authkey=CP751_OW5pefNw

« Aotearoa » est le nom donné par les Maoris à la Nouvelle Zélande. Cela se traduit par « le pays du long nuage blanc ». C’est exactement le paysage à notre réveil …

Ce matin, le mont Cook a disparu. Après la superbe journée d’hier, les nuages sont revenus en force et le plafond est extrêmement bas. Nous partons quand même en direction du Mount Cook Village, à une vingtaine de kms de là où nous espérons pouvoir l’entre-apercevoir. Mais il faudra bien se rendre à l’évidence, aucune chance de voir quoi que ce soit ce matin, le plafond est beaucoup trop bas.
Mount Cook Village se résume en quelques chalets, un hôtel très classe et très réputé, l’hôtel « Hermitage », qui trône sur la colline et un musée dédié à un héros national, Sir Edmund Hillary, le premier à avoir gravi l’Everest. Si le musée est apparemment très intéressant, personne n’a le goût d’y aller.

Le temps étant ce qu’il est, nous ne nous attardons pas et reprenons la route en direction du lac Tekapo, un autre de ces magnifiques lacs bleus de la région. Nous atteignons le lac très rapidement et décidons de nous y installer pendant une heure ou deux pour pique-niquer. Nous sommes chanceux car le ciel se dégage et c’est de nouveau sous un ciel parfaitement bleu que nous pouvons profiter d’un paysage exceptionnel. Au premier plan, le lac est d’une eau parfaitement translucide, mais juste quelques mètres plus loin, grâce à la réflexion du soleil, le turquoise si particulier ressort, un peu à droite se dresse une forêt de sapins et au fond la chaine des alpes s’étire avec juste ce qu’il faut de coulée nuageuse pour nous offrir un vrai paysage de cartes postales.
Finalement, j’ai finalement trouvé l’info sur l’origine de cette couleur si incroyable : elle est due à la réverbération de la lumière sur des sédiments provenant des glaciers.

Avec Isa, nous nous baladons un peu dans les environs. Il y a tout d’abord une statue d’un chien. C’est un hommage des locaux aux chiens de bergers sans qui « le développement de la région ne serait pas ce qu’il est ». Juste à côté se dresse ‘the Church of the Lost Shepperd » (l’église du berger perdu), une magnifique petite église en pierre. Les cars de bus se succèdent et il est difficile de pouvoir prendre une photo sans trop de personnes devant.

Le reste de la route sera rapidement parcourue car nous traversons de très longues plaines. C’est d’ailleurs assez surprenant car nous sommes près de la plus haute montagne de la région et à peine quelques centaines de mètres plus loin, la terre est quasiment plate, quasiment sans relief. Malheureusement, le beau temps va rester au-dessus du lac et nous nous retrouvons de nouveau rapidement sous les nuages. Nous arrivons en milieu d’après-midi dans la charmante ville de Fairlie.

La prochaine étape nous rapproche un peu plus de Christchurch, dernière étape de notre périple néo-zélandais.


Le plafond est bas à notre réveil. A gauche, l’hôtel Hermitage.


Une statue hommage à Sir Edmund Hillary.


« Aotearoa », le pays du long nuage blanc.


Les plaines néo-zélandaises.


Le lac Tekapo.


Pique-nique au soleil dans un environnement paradisiaque.


L’hommage aux chiens de berger.


The Church of Lost Shepperd.


Le lac Tekapo.


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10 mars 2014 : de Dunedin à Mount Cook


Mount Cook

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Ce matin, nous quittons Dunedin sous la pluie et le brouillard, autant dire que nous n’avons aucun regret même si nous avons passé ici d’agréables moments.

Pendant une centaine de kms, la route longe la côte mais est assez monotone.

Pour notre premier arrêt de la journée, nous allons découvrir un phénomène géologique « extraordinaire » : les « Moeraki Boulders ». Dix minutes de marche sur la plage sont nécessaires pour y accéder (petite astuce cependant : en se garant au Moeraki Boulder Café au lieu d’aller au parking, on évite cette promenade). Sur place, nous découvrons plusieurs dizaines de rochers de différentes tailles plutôt surprenants : ils sont parfaitement lisses et arrondis. Comme des grosses billes qu’un géant aurait jeté là !!
Différentes explications sont fournies, des plus cocasses aux plus sérieuses : ce pourrait être des œufs d’une espèce extra-terrestre inconnue (!!) ou encore des œufs de dinosaure fossilisés. Pour l’explication scientifique, accrochez-vous : il s’agit de dépôts de calcites autour d’un noyau de boue fossilisé. Une érosion de 60 millions d’années aurait ensuite fait le reste. Je suis tombé par hasard sur un très beau site, très bien fait et très complet sur le sujet.

Nous reprenons la route jusqu’à la petite ville de Kurrow où nous nous arrêtons pour déjeuner. Super, il y a des lasagnes !! Mais lorsque la serveuse nous les apporte, il y a comme un problème, nos lasagnes ressemblent à du poisson pané !! Nous demandons confirmation et ce sont bien des lasagnes qu’on nous a servi. Il faut imaginer le tableau : d’extérieur, c’est vraiment comme un poisson pané, donc c’est frit … A l’intérieur, c’est gras mais le goût ressemble bien celui des lasagnes. Pour compléter ce repas à 17.000 calories, en accompagnement, nous aurons droit à des frites !!! Malbouffe quand tu nous tiens …

Juste après Kurrow, nous passons près du plus vieux barrage néo-zélandais, sur le lac Aviemore.

Depuis notre départ de Dunedin, le ciel gris et les averses nous accompagnent mais, miracle, quelques kms après Kurrow, c’est un beau ciel bleu sans aucun nuage qui nous accueille Et cerise sur le gâteau, les températures remontent d’un coup. Nous traversons alors des paysages superbes : de grandes plaines avec des moutons un peu partout et des montagnes au loin. Les moutons mis à part, on se croirait presque dans l’ouest américain.

Un peu plus loin, nous découvrons des lacs aux couleurs turquoises irréelles. Nous ne savons pas d’où peut venir cette couleur mais elle est incroyable (cf photo), nous sommes aux lacs Wareipo et Ruataniwha. Il faut vraiment le voir pour le croire.

Encore quelques kms et nous commençons enfin à apercevoir le majestueux Mont Cook et ses 3.754 mètres. Nous empruntons la « Mount Cook Highway » qui longe le lac Pukaki, encore un lac d’un bleu turquoise incroyable. Il fait beau, chaud, les paysages autour de nous sont somptueux. Bref, c’est le pied !!

Mais cela fait longtemps que nous sommes sur la route et tout le monde a besoin de souffler. Nous nous installons au « Glentanner Nature Park » qui est un parc « nature », c’est-à-dire très peu aménagé mais dans un superbe cadre. Nous garons notre camping-car face aux montagnes et prenons un petit apéritif sous le soleil. La vie, quoi !!


Les Maoraki Boulders.


Parfaitement ronds.


Le barrage.


Un paysage de la route SH83.


Le lac « bleu ».


Incroyable couleur, non ?


Le Mont Cook nous « attend ».


C’est la plus haute montagne de l’Australasie.


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8 et 9 mars 2014 : Dunedin, Taieri Gorge Train


Octagon Place – Dunedin

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Depuis 2/3 jours, nous ressentons le besoin de souffler un peu, ce samedi a donc été décrété « jour de repos » !! Avec Isa, nous avons juste prévu d’aller nous promener dans le centre de Dunedin et de laisser les enfants tranquilles au camping.

Le centre-ville de Dunedin est assez agréable, tout au long de la rue principale, la « Georges Street », les magasins s’enchainent et il y a foule. De par l’architecture des maisons, mais aussi par le look des « autochtones », la filiation anglaise ne fait aucun doute. Les cheveux comme les habits sont de toutes les couleurs et rarement assortis … Nous prenons le temps d’aller chez le coiffeur et c’est ici tout un programme, il faut payer pour chaque étape : la coupe, c’est 29 dollars, si on veut avoir un shampoing, c’est 6 dollars et si on veut être séché aussi !!!
Nous nous promenons une bonne paire d’heures avant de retrouver les enfants.

Ce dimanche, les « affaires » reprennent !! Nous partons de bonne heure vers la gare centrale pour prendre le « Taieri Gorge Train », un vieux train qui va nous permettre de faire une balade bucolique en plein cœur de l’Otago. Ce train a notamment servi pendant la période de ruée vers l’or qui aura durée dans cette région … cinq semaines !!! Mais elle a surtout été utilisée par les nombreuses exploitations agricoles de cette région. Désormais, ce tronçon ne sert plus qu’à des fins touristiques.

Le train, relativement confortable, va nous emmener de Dunedin à Middlemarch, soit environ 70 km. Mais comme il ne va pas très vite et qu’il y aura quelques arrêts, le voyage aller va prendre un peu plus de deux heures et demie. La première heure sera monotone et sans grand intérêt car il nous faut sortir de la grande ville. Et puis nous arrivons au début de ces fameuses gorges, et là, changement radical : le train circule à flanc de montagne et nous longeons de sublimes paysages. Les gorges sont profondes, une rivière coule en contrebas et les montagnes sont parsemées de moutons. Nous passons au-dessus de nombreux ouvrages d’art dont le viaduc de Wingatui, long de 197 mètres et haut de 47 mètres. C’est l’une des plus grandes structures en fer de l’hémisphère sud.

Le train effectuera plusieurs arrêts. Le premier sera purement commercial, nous nous arrêtons 15 mn à Hindon où il n’y a rien sauf quelques marchands de babioles. Le second, à Tuhura, nous permet de découvrir un paysage vertigineux mais aussi le « Reef Hotel », appelé aussi le « Magoo’s Hut », qui pourrait être le plus petit hôtel du monde (cf photo) !! La vue à cet endroit est incroyable : la gorge est splendide avec sa rivière qui coule à plus de 100 mètres en contrebas. Nous sommes étroitement surveillés par les contrôleurs qui veillent à ce que chacun reste loin du bord. Le troisième arrêt se fait au terminus des trains de la semaine, à Pukarangi. Nombre de voyageurs descendent et rentrent en ville avec un bus.

Pour notre part, si nous avons choisi le train du dimanche, c’est parce qu’il continue une vingtaine de kms plus loin, jusqu’à Middlemarch, où nous aurons, en théorie, une heure pour manger et visiter un peu. Mais ça, c’est la théorie, car aujourd’hui, il y a eu deux trains, et comme nous sommes dans le second train, par mesure de sécurité, nous sommes partis 25 minutes après le premier. Et ces 25 minutes seront récupérées sur cette heure théorique. Mais Middlemarch n’est qu’une minuscule ville avec deux cafés et la demi-heure est finalement largement suffisante.

Le retour se fait sans arrêts par le même chemin.

Avant de retourner au camping, nous faisons un détour pour aller voir la « Baldwin Street » qui est la rue la plus pentue au monde. Chaque année, un évènement caritatif y est organisé. Des boules sponsorisées sont lâchées du haut de cette rue et la première arrivée fait gagner son sponsor. La rue est très visitée et nous la monterons jusqu’en haut … en taxi. La montée, autant que la descente, est vraiment très impressionnante. Le Guiness Book des records a bien validé que cette rue était plus pentue que la plus pentue des rues de San Francisco.

Ensuite retour au camping et dans la fraicheur de Dunedin. Demain, nous reprenons la route et avons rendez-vous avec le Mont Cook.


La « Gallery Art » de Dunedin.


Maison dans la rue principale.


Rue principale.


La magnifique salle d’attente de la gare de Dunedin.


Le viaduc de Wingatui.


Un autre ouvrage d’art.


Les gorges de Taieri.


Les points blancs sont des moutons.


Ce pourrait être le plus petit « hôtel »du monde !!


Middlemarch.


Middlemarch.


Les gorges de Taieri.


La Baldwin Street.


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7 mars 2014 : Cadbury World, Otago Peninsula


Otago Peninsula

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5987922884552911681?authkey=CMWi0I_5kOraswE

Nous commençons notre journée au « Cadbury World », situé en plein centre-ville, qui va nous permettre de visiter l’usine de chocolat Cadbury. Nous espérons que ce sera intéressant et surtout qu’il y aura quelques séquences dégustation !!
Notre guide, très joviale, va nous emmener sur différents niveaux de l’usine en nous montrant tous les processus allant de la fabrication du chocolat à la mise en boite. Mais rapidement, il faut « évacuer » Yanou qui ne se sent pas bien. Il est très incommodé par les fortes effluves de chocolat et manque de « tomber dans les pommes » … Règle de sécurité oblige, il doit être évacué en fauteuil roulant !!!
Isabelle reste à ses côtés tandis que nous poursuivons la visite avec Chloé. Mais ils ne manqueront finalement pas grand-chose car nous sommes un peu déçus : si nous avons pu voir les machines qui fabriquent les chocolats, nous n’en verrons aucune en fonction, sauf par vidéos interposées.
Le meilleur moment restera celui où nous entrerons dans un énorme silo pour voir tomber une tonne de chocolat en moins d’une minute !!!

Par contre, il a été très intéressant de découvrir l’origine du développement du chocolat en Europe. C’est le conquistador Cortes qui, en rencontrant un chef aztèque a eu l’occasion de découvrir cette « drôle » de boisson chaude, source de santé et de vitalité selon les aztèques. Il ramènera des fèves de chocolat quelques années plus tard et fit part de sa découverte à la cour d’Espagne. Christophe Colomb aurait pu le devancer car lui aussi avait ramené des sacs de fèves quelques années avant. Mais comme ces sacs, il les avait volé, il ne sut quoi faire de ces graines bizarres, le tout fut alors jeté !!!
La cour d’Espagne a longtemps gardé confidentielle cette boisson mais suite au mariage d’une des sœurs du roi d’Espagne avec le roi Louis XVIII, le chocolat fut introduit en France avant de se répandre partout en Europe.

Après la visite de l’usine, nous faisons un détour par la boutique, et, étrangement, Yanou a repris toutes ses couleurs !!

Nous prenons ensuite la direction de « l’Otago Peninsula » située à un vingtaine de kms de Dunedin. Cette péninsule est non seulement un havre de verdure mais aussi une réserve où des bénévoles essaient de préserver la vie animale. Albatros, « yellow eyed » pingouins et otaries sont ainsi protégés.
La route pour s’y rendre suit la cote. Nous traversons de nombreux petits villages colorés et passons à côté d’innombrables maisons de pêcheurs. Arrivés tout au bout de la route après d’innombrables virages, nous prenons tout à bord le temps de pique-niquer face à un paysage incroyable. Repus, nous partons nous promener et allons observer plusieurs otaries qui se lovent au soleil. Nous passons ensuite de l’autre côté de la falaise et pouvons de nouveau observer des otaries, dont des nouveau-nés, soumis à une mer déchainée.

Sur le chemin du retour, nous grimpons une colline pour essayer d’apercevoir le château de « Larnach Lodge », le seul château de Nouvelle Zélande, mais celui-ci est caché. Pas grave, nous nous contenterons des photos des dépliants touristiques.

Demain, journée très cool avec juste la visite du centre de Dunedin au programme, les enfants vont pouvoir faire la grasse matinée !!


L’entrée de l’usine Cadbury.


Les premiers chocolats fabriqués par M. Cadbury.


Je sais, je sais …


Un des premiers camions laitiers.


Une voiture de livraison du début des années 1900.


Les maisons de pêcheurs de « l’Otago Peninsula ».


Le bout de la Péninsule, notre « cantine » du jour.


Une otarie et non pas un phoque (l’Otarie marche sur ses 4 membres, le phoque rampe).


La Péninsule vue d’un sommet.


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6 mars 2014 : de Kaka Point à Dunedin

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5987552774341123921?authkey=CLS8ooDnkZ64xgE

Départ tranquille ce matin car notre journée d’hier a été très intense.

Mais c’est enfin sous un franc soleil que nous partons et ça fait vraiment du bien. Nous poursuivons et finissons aujourd’hui la « Scenic Southern Route » en arrivant à Dunedin. La route depuis Kaka Point est encore très belle, nous longeons tout d’abord la mer, qui semble avoir ici une puissance énorme, puis passons ensuite par de nombreux vallons. La route scénique nous permet d’échapper aux nombreux camions et nous fait découvrir de nouveau des paysages de bords de mer où, pour la première fois en Nouvelle Zélande, nous pouvons regarder des surfeurs.

Nous arrivons à Dunedin suffisamment de bonne heure pour déjeuner sur une belle terrasse ensoleillée. Nous sommes sur la place centrale de la ville qui s’appelle l’« Octagon Place », du nom de sa forme très particulière. Franchement, je compatis avec tous nos amis qui ont un temps froid et/ou pourri depuis des mois car nous, cela ne fait qu’une semaine et ça nous fait un bien fou.

Ce sont des écossais qui sont venus s’installer ici les premiers et tout rappelle ce passé calédonien que ce soit les maisons ou les noms de rue. A sa création, la ville s’appelait « New Edimburgh » avant de prendre son nom définitif qui est en fait le nom celtique de la capitale écossaise.

Nous partons ensuite rapidement au camping où c’est opération « rangement » car nous allons faire partir un beau colis pour nous alléger avant de retourner en Australie. Demain, visite de la ville et de l’usine Cadbury au programme.


Dunedin.


La superbe gare de Dunedin.


L’Octagon place.


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5 mars 2014 : d’Invercargill à Kaka Point, Waipapa Point, Slope Point, Curio Bay, Niagara Falls, Purakaunui Falls, Nugget Point


Nugget Point – Région des Catlins

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5987220335440680561?authkey=CNuIjKrYt63AkwE

La journée promet d’être bien remplie, nous allons traverser la région des « Catlins » et beaucoup d’arrêts sont prévus. Cette région correspond à la partie la plus au sud de la région d’Otago. Elle se trouve, en gros, entre les villes d’Invercargill et de Dunedin. Grâce à son accès maritime, ce fut une des premières régions de NZ à se développer au tout début des années 1800 et puis son âge d’or s’est arrêté avec l’arrivée du chemin de fer.

Notre premier arrêt se fait au « Waipapa Point ». Pour y accéder, nous devons emprunter sur les derniers kms une « Gravel Road », une sorte de route faite sur des graviers. Le camping-car passe sans problème mais ça rebondit de partout à l’intérieur avec un vacarme assourdissant. A cet endroit se trouve un vieux phare qui a été construit après que s’y soit déroulé le naufrage le plus grave de toute l’histoire de la Nouvelle Zélande. En 1881, le S.S. Tararua s’est échoué sur les récifs de cette partie de la côte. Bilan : 121 morts et 20 rescapés. Face à l’ampleur de la tragédie, un cimetière spécial a été dressé à une poignée de km de là.
Sur la plage, nous avons la chance de pouvoir observer quelques phoques qui restent là impassibles à se faire dorer au soleil.

Le deuxième arrêt, quelques kms plus loin, nous mène à « Slope Point ». Nous y accédons après une revigorante balade d’environ 20 mn en bord de mer. Comme je l’indiquais hier, Slope Point est le point le plus austral de l’île du sud. L’antarctique est à 4.800 kms et l’Equateur quasiment à la même distance. Nous comprenons aussi pourquoi Stirling point est beaucoup plus visité car l’accès à Slope Point se fait une nouvelle fois par une « gravel road » mais cette fois-ci pendant une 20aine de kms …
L’endroit est sublime, la mer tape sur des falaises abruptes avec un bruit assourdissant. Un panneau a été dressé pour symboliser le lieu et comme tout le monde, nous l’immortalisons par de nombreuses photos.

Le troisième arrêt est à Curio Bay. A cet endroit, il y a deux attractions majeures. La première est quelque chose dont je n’avais jamais entendu parler : il s’agit d’une forêt fossilisée. Il n’y en a apparemment que deux ou trois au monde. Ici se trouvent donc les fossiles d’une forêt qui a existé il y a 180 millions d’années. Au début, c’est assez difficile à reconnaitre et puis après un peu d’observation, on reconnait des troncs et des souches, le tout sous forme de fossiles, donc de cailloux, incroyable.
Mais nous sommes vraiment chanceux aujourd’hui car nous pouvons aussi admirer deux pingouins parmi les plus rares au monde : les « Yellow Eyed ». Alors qu’habituellement, ils ne sont présents qu’en fin de journée, deux de ces animaux sont restés sur la plage à se prélasser au soleil. Et ces deux énergumènes ne semblent pas vraiment faire grand cas de tous ces bipèdes qui rôdent autour d’eux.

Après un déjeuner rapide sous un – petit – rayon de soleil, nous repartons pour l’arnaque du siècle !! Un « petit rigolo » ou un « génie du marketing » s’est amusé à nommer pas très loin des chutes sous le nom de « Niagara Falls ». Intrigués comme beaucoup, nous faisons le détour et admirons …. une minuscule cascade. Joli coup d’humour en tout cas car ces chutes sont présentes sur tous les plans et dans beaucoup de guides.

Le cinquième arrêt se passe au « Florence Hill Lookout », un superbe panorama sur la baie de « Tautuku ». A cet endroit, et lorsque c’est la saison, les surfeurs du monde entier viennent se frotter à des vagues géantes. A priori, ce n’est pas la saison, la plage est superbe mais aucun surfeur n’est en vue.

Le sixième arrêt se fait aux chutes d’eau les plus photographiées de NZ, les « Purakaunui Falls ». Encore une fois, le chemin pour y accéder n’est pas le plus facile et c’est une nouvelle fois via une « gravel road » assez pentue que nous y accédons. Ces chutes sont les chutes d’eau les plus utilisées pour les calendriers néo-zélandais. Et c’est vrai qu’elles sont superbes (cf photo). Avant d’y arriver, une jolie promenade a été parfaitement aménagée dans la forêt où les oiseaux sifflent de façon remarquable.

Le septième arrêt se fait à Nugget Point. Après une marche d’un km le long d’une falaise abrupte, nous arrivons près d’un phare et surtout d’un panorama exceptionnel sur la mer de Tasmanie. Des rochers, les « Nuggets », sortent de l’eau et sont battus par les vagues.

Le huitième et dernier arrêt se fait à « Roaring Bay » avec l’espoir de voir de nouveau des pingouins qui sont, à cet endroit, extrêmement protégés. Il faut aussi savoir que cette race de pingouins est celle qui est la plus en danger d’extinction. Ici vivent une vingtaine de couples avec leurs petits et gare à ceux qui viendraient les déranger …

Après une telle journée, nous sommes impatients de nous installer à notre camping dans la ville de « Kaka Point » et de pouvoir souffler. Demain, nous entamons notre remontée vers le nord, direction Dunedin.


Waipapa Point.


Et ses phoques.


Des moutons, encore des moutons, toujours des moutons …


Si, si, Chloé peut sourire le matin !!


Les falaises de Slope Point.


Slope Point, le point le plus austral de l’île du sud.


Ca doit souffler un peu par ici !!


Un des pingouins de Curio Bay.


Et l’autre.


Un tronc d’arbres fossilisé.


Et une souche fossilisée.


Toujours à Curio Bay.


Attention les yeux …


Voici les chutes du Niagara de NZ !!


Tautuku Bay vue du « Florence hill Lookout ».


Les « Purakaunui Falls ».


Après la haie de soutien-gorges, la haie d’enjoliveurs. Un peu moins glamour …


Le phare de « Nugget Point ».


Et ses « Nuggets ».


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4 mars 2014 : de Te Anau à Invercargill, Bluff, Scenic Southern Route


Stirling Point

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5986797945357786241?authkey=CJzgrqO61I_peQ

Après trois jours passés dans les Fjordland, nous reprenons la route et poursuivons notre descente vers le sud. Direction Invercargill, la ville la plus australe du pays.

Depuis Queenstown, nous empruntons sans le savoir la « Scenic Southern Route ». Cette route, longue de 610 kms, a été créée en 1985 par les habitants de la ville de Tuatapere qui ont souhaité faire partager tous les attraits de cette partie de NZ. Et je confirme que cette route est un itinéraire idéal pour découvrir tout ce que cette sublime île du sud a à nous montrer que ce soit au niveau naturel, culturel ou sportif.


La « Southern Scenic Route ».

Sur la quasi-totalité de la route, nous découvrons la Nouvelle Zélande rurale. Finies les montagnes, ce sont désormais de très longues plaines que nous traversons. Et autant, l’île du nord était l’île des vaches, autant l’île du sud est celle des moutons, il y en a partout !!!! C’est même parfois impressionnant le nombre de moutons qu’il y a dans les pâturages.
Nous savions que l’île du sud n’était pas très peuplée mais cela reste surprenant : les villes traversées se comptent sur les doigts des deux mains et nous ne croisons que très peu de voitures, la plupart d’entre elles étant conduites par des touristes comme nous !!

Pour les accros du seigneur des anneaux, nous passons au-dessus de la rivière « Waiau » qui est la rivière où a été filmée la scène qui montre l’ami de Gollum récupérer le « précieux ». Un peu plus loin, nous passons devant une très vieille école, la « Otahu Flat », qui date de 1913. Le bâtiment est si petit qu’il ne devait contenir qu’une poignée d’élèves. Encore un peu plus loin, nous arrivons au « Clifden Suspension Bridge », construit en 1899. Ce pont suspendu a permis, jusqu’en 1978, de traverser la « Waiau River » avant qu’un pont moderne ne le remplace. Rénové en 2010, il est aujourd’hui l’occasion d’une pause sur la route qui nous mène à Invercargill.
Au gré de la route, nous traversons les villes de Tuatapere, auto-proclamée capitale néo-zélandaise de la saucisse, Orepuki avec sa statue de surfeur un peu kitsch ou encore Riverton.

Nous faisons un arrêt au « Mc Cracken’s rest », un beau panorama donnant sur la mer de Tasmanie que nous longeons depuis quelques kilomètres. A cet endroit, il est indiqué qu’il est parfois possible de voir des « Hector’s Dolphins », des petits dauphins en voie de disparition, mais la mer est terriblement déchainée et nous n’en verrons aucun. Le lieu doit par ailleurs être très venteux au vu de la forme des arbres (cf photo).

Nous arrivons en début d’après-midi à Invercargill mais avant de nous poser, nous la traversons et poursuivons notre route jusqu’à l’extrême pointe sud de l’Australie et plus précisément jusqu’à la ville de Bluff qui a connu son heure de gloire au moment de la ruée vers l’or. Elle est désormais connue pour être le point de départ des ferrys à destination de Stewart Island, une île classée parc national sur 85% de sa surface et un véritable paradis ornithologique.

Nous commençons par le « Bluff Hill Lookout », un panorama que notre camping-car aura un peu de mal à atteindre à cause de son dénivelé. La vue est sublime et domine toute la région à 360 degrés. Nous avons notamment un superbe point de vue sur Stewart Island. Mais il y a un vent terrible qui nous glace les os. Nous repartons rapidement et rejoignons un peu plus loin le « Stirling Point » qui lui aussi, s’est auto-proclamé le point le plus austral de la NZ. Mais c’est inexact car ce point le plus austral se situe à une soixantaine de kms de là, à « Slope Point », que nous irons voir demain.
Mais comme « Stirling Point » est beaucoup plus accessible et que cela se joue à quelques mètres, c’est cet endroit qui est le plus visité. D’ailleurs, il est parfaitement aménagé et peut accueillir des bus. Le lieu est superbe : il est au bout de la ville, à la sortie du port. A partir de ce point, la prochaine terre, c’est l’Antarctique, à 4.810 kms…

Nous retournons ensuite sur Invercargill où après avoir fait les courses, nous faisons un petit détour pour admirer la magnifique « Water Tower », un château d’eau classé monument historique qui date de 1889. Nous nous baladons un peu dans la ville. Invercargill est une très grande ville qui compte plus de 50.000 habitants mais elle nous fait une assez mauvaise impression, comme si c’était une ville qui était en train de mourir et qui dépérit petit à petit.

Demain, ce sera une grosse journée de balade avec beaucoup d’endroits à visiter.


Bêêêêêêêêêê


La rivière Waiau.


Bêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêê


L’école qui date de 1913.


Le Clifden Suspension Bridge.


Sans commentaires.


Ca souffle un peu par là on dirait !!


Le surfeur de la Colac Bay.


Le centre-ville de Bluff.


La vue du panorama. Stewart island.


Stirling Point.


Un des panneaux les plus photographiés de stirling Point.


La Water Tower d’Invercargill.


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3 mars 2014 : Doubtful Sound


Doubtful Sound

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5986457111553746737?authkey=CM-f6MTL-fmE1wE

Deuxième excursion en deux jours dans cette très belle, et très arrosée, région des Fjordland. Mais ce parc national, qui est le plus grand du pays, le mérite largement. Même si cela parait difficile, la balade d’aujourd’hui promet d’être encore plus grandiose que celle de Milford Sound.

Le réveil est de nouveau un peu dur car il fait toujours aussi froid : 6 degrés dehors et pas beaucoup plus dans le camping-car… L’excursion du jour nous a été présentée comme étant celle qu’il fallait absolument faire. Pour l’agence, elle est même à faire avant celle de Milford Sound. En tout cas, elle sera longue car elle va nous prendre toute la journée.

Nous commençons par prendre un bus qui va nous emmener à vingt minutes de notre camping dans la ville de Manapouri pour prendre le premier bateau de la journée. Une fois embarqués, nous naviguons pendant 50 minutes sur le lac … de Manapouri. Tout au long de cette première croisière, nous admirons les très hautes collines verdoyantes qui nous entourent, c’est très beau mais sans être vraiment spectaculaire. Nous sortons de temps en temps sur le pont prendre des photos mais il fait vraiment très froid et il est impossible de rester trop longtemps dehors. Nous prenons aussi le temps d’admirer les lointains sommets qui ont été complètement enneigés par les dernières intempéries.

Nous arrivons à « West Arm », là où se situe le point d’entrée de l’eau de la centrale hydro-électrique de Manapouri. Notre première étape consiste d’ailleurs à aller visiter les tréfonds de cette centrale. Ce qui est assez inhabituel mais pas le moins intéressant car c’est quelque chose que l’on voit rarement. Pour nous y amener, le bus va emprunter un long tunnel souterrain creusé dans la montagne. Nous descendons à plus de 200 mètres sous terre. Là, nous pourrons visiter une salle remplie de turbines. Dès l’entrée, cela me fait penser à un décor d’un film de James Bond (cf photo) !!
L’idée de cette centrale a germé en 1904 mais elle n’aura fourni ses premiers kilowatts qu’en 1969 !!! Entre ces deux dates, il a été nécessaire de creuser de très nombreuses infrastructures dont notamment deux tunnels pour le parcours de l’eau mais aussi, les 22 kms de « la passe de Wilmot », la route la plus chère de toute l’histoire de la Nouvelle Zélande. Comme il était impossible de passer par le lac, la construction de cette route fut le seul moyen d’apporter sur place tout le matériel nécessaire à la construction de cette œuvre titanesque.

L’avantage d’être sur une route logistiquement importante, c’est qu’elle est parfaitement entretenue et nous l’empruntons pour rejoindre le port où nous allons embarquer sur un second bateau pour, cette fois-ci, naviguer dans le Doubtful Sound. La route passe par un col et les paysages qu’elle emprunte sont grandioses : des cols enneigés, des chutes d’eau somptueuses, une végétation luxuriante. Un peu partout sont posés des pièges contre un des pires nuisibles du pays : la fouine. Cet animal, qui a bien failli faire disparaitre l’emblématique kiwi, s’attaque aussi aux nids d’oiseaux.

Une fois installés dans le second bateau, c’est parti pour une croisière d’environ quatre heures au cœur d’un véritable paradis terrestre. Doubtful Sound est différent de Milford Sound : il est beaucoup plus grand et surtout beaucoup plus large. Doubtful Sound propose moins de chutes d’eau mais les siennes sont ici généralement plus grandes et plus hautes. Aussi, grâce à une bien meilleure visibilité, nous n’avons cessé d’admirer les cimes enneigées des hautes montagnes environnantes.
Pendant la traversée, nous avons eu la chance de pouvoir observer des grands dauphins qui se sont amusés à nous suivre de longues minutes. Nous avons aussi aperçu subrepticement des pingouins mais il faut vraiment faire vite, car ceux-ci, timides, plongent et disparaissent très vite.
Une montagne porte les stigmates d’un énorme tremblement de terre qui a eu lieu dans les années 1700, c’est très impressionnant car la montagne est complètement fissurée de haut en bas.
Tout comme hier, nous avons navigué jusqu’à la mer de Tasmanie avant de faire demi-tour.
Sur le chemin du retour, le bateau va également s’arrêter puis couper ses moteurs, il sera demandé à tout le monde de faire le silence le plus complet et, pendant 3 minutes, le silence fut roi.

Ma première réaction a été de me dire que Doubtful Sound était plus beau mais néanmoins moins spectaculaire. Mais au bout des 4 heures, il est vraiment difficile de donner une préférence tellement ces deux endroits sont des joyaux de la nature.

Au terme des 4 heures de traversée, nous avons repris le même chemin mais à l’envers, c’est-à-dire 30 mn de bus via la « Wilmot Pass » puis 50 mn de bateau sur le lac de Manapouri. C’est fourbu et saoulé par l’air marin que nous rentrons au camping-car mais la journée restera belle dans nos mémoires car nous avons une nouvelle fois fait une « orgie » de nature.

PS : bonne fête à toutes les Mamies !!


Encore un bel arc en ciel à notre départ ce matin.


Une partie de l’usine hydro-électrique.


La salle des turbines.


Lorsque le Premier Ministre de l’époque a déclenché la dernière explosion, l’explosif avait été surdosé !!


L’entrée de Doubtful Sound.

Doubtful Sound.


Doubtful Sound.


Chutes d’eau à Doubtful Sound.


La sortie de Doubtful Sound ou l’entrée, ça dépend !!


Ca caille grave sur le pont.


Belle surprise avec l’arrivée de ces dauphins.


Doubtful Sound.


La fêlure de la montagne suite au tremblement de terre.

A gauche, une superbe chute d’eau, à droite la fissure de la montagne.


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2 mars 2014 : Milford Sound


Milford Sound – région du Fjordland

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5986097495629976193?authkey=CIqm_tzYjueX3QE

Aujourd’hui, il a fait un temps pourri et pourtant, sans cette météo exécrable, nous n’aurions jamais pu passer une journée si formidable. Va comprendre Charles …

La première de nos deux excursions dans la région va nous mener à Milford Sound. C’est une des destinations que j’attends avec impatience depuis la préparation de notre voyage car c’est assurément un des plus beaux paysages du monde avec une Nature dans toute sa splendeur.

Mais tout d’abord un peu d’explication sur la différence entre un « fjord » et un « sound ». « Milford Sound » devrait en fait s’appeler « Milford Fjord » !! En effet, un « fjord » est créé par un glacier qui, en reculant, laisse le champ libre à la mer pour s’installer (ce qui est le cas ici) alors qu’un « sound » est créé par une rivière. Pourquoi ce nom de « Milford Sound » ? Tout simplement parce qu’il s’agit d’une erreur humaine !! Cette erreur a ensuite été un peu corrigée en appelant toute cette région le « Fjordland ».

Mais la journée commence mal : il pleut et les nuages sont très bas. Nous essayons de positiver en gardant en tête ce que l’agence nous a dit hier : «Milford Sound, c’est encore mieux quand il pleut car il y a des centaines de chutes d’eau. Quand il fait beau, il n’y en a que deux !! ». A voir …
Nous prenons un bus pour rallier les 120 kms qui nous séparent de la ville de Milford Sound car je voulais profiter du paysage en toute tranquillité. Sur toute la distance, nous ne traverserons pas une seule ville.

Le début du parcours nous fait traverser tout d’abord des plaines puis une superbe forêt pluviale. Le premier arrêt nous permet de prendre des photos d’une magnifique plaine dorée avec en fond les montagnes de Milford. Tout près de là coule une rivière qui permet, selon la légende, d’augmenter sa durée de vie de 5 ans si on en boit un verre !!! Zut, je n’ai pas de verre sur moi.
Le deuxième arrêt se fait au « Mirror Lake », un lac qui a une eau tellement claire qu’elle permet de refléter le paysage qui l’entoure tel un miroir. Bon ça, c’est le principe car aujourd’hui il manque un ingrédient essentiel : le soleil !!
Nous poursuivons encore un peu de route et nous nous arrêtons à « The Chasm ». C’est une cascade qui vaut vraiment le détour : les rochers qui l’entourent ont été complètement façonnés par le débit de l’eau, ils sont parfaitement lisses et ronds et nombres d’entre eux sont percés de trous tels du gruyère. Grâce (!!) à la pluie qui tombe dans discontinuer depuis hier, le débit de la cascade est exceptionnel et très impressionnant. L’eau coule avec une force incroyable, c’est magnifique.
Juste avant de repartir, nous avons le droit à une belle surprise avec un couple de « Kéa », des perroquets de montagne, qui déambule tranquillement sur le parking comme si de rien n’était.

Après cet arrêt, le dénivelé commence à grimper. Nous traversons toujours une forêt pluviale superbe avec de la mousse partout mais autour de nous, les falaises commencent à prendre de l’ampleur. En les observant, nous commençons à comprendre ce que voulait dire la dame de l’agence : des chutes d’eau par dizaines coulent le long de ces falaises aux roches très noires. Nous regrettons cependant que la visibilité ne soit pas terrible et nous empêche d’immortaliser tout ceci.

Quelques kms plus loin et nous arrivons au « Homer Tunnel », un tunnel long de 1,2 km qui traverse la montagne. Dès la sortie, nous passons dans un nouvel univers. Des falaises très noires, très hautes et très majestueuses nous entourent. Mais le plus surprenant, ce sont ces dizaines de chutes d’eau qui tombent des sommets. La visibilité n’est malheureusement toujours pas au rendez-vous et les photos sont décevantes. Tant pis, aujourd’hui, ce sera juste pour le plaisir des yeux. Ce spectacle majestueux va durer plus d’une demi-heure.

Nous arrivons dans la ville de Milford Sound en début d’après-midi et il pleut toujours ….

A peine arrivés, nous nous installons dans le bateau qui va nous emmener pour une croisière de plus de 2 heures dans le Milford Sound. Au micro, l’animateur nous promet que grâce à « l’exceptionnelle météo, nous allons passer un moment formidable » !!

Le bateau part sous une pluie qui redouble et avec une brume qui recouvre les sommets. Nous allons peut être passer un moment formidable mais en attendant nous sommes en train de louper des paysages sublimes cachés derrière cette brume persistante. Et puis, miraculeusement, plus nous avançons, plus les nuages remontent et plus la visibilité s’améliore. Et même si le soleil est complètement absent, nous pouvons profiter de ces centaines de chutes d’eau sur des falaises tout droit sorties du monde du Mordor du Seigneur des anneaux … Le spectacle est vraiment magique.

Pendant plus de deux heures, nous allons ainsi naviguer dans des décors somptueux : falaises abruptes et chutes d’eau innombrables de toutes tailles : de la plus petite à la plus grande, en passant par la plus haute ou la plus large. Le bateau naviguera de la ville de Milford Sound jusqu’à la mer de Tasmanie. Nous ferons ensuite demi-tour pour repasser par l’entrée de Milford Sound.
Petite anecdote à ce sujet : le capitaine Cook a loupé cette entrée en arrivant en 1770 car, de loin, avec la perspective des falaises, elle est impossible à discerner.

Avec Isa, nous passons le plus clair de notre temps sur le pont à filmer, photographier, admirer, s’extasier. L’agence avait finalement raison, Milford Sound, c’est incomparable quand il pleut car sinon, nous n’aurions jamais pu voir ce spectacle si unique. A un bémol près cependant, il faut quand même que la visibilité soit au rendez-vous pour pouvoir admirer cette nature à l’état brut.

Le retour en bus, sans pause, sera nettement plus rapide puisqu’en moins d’une heure et demie, nous serons de retour au camping.

Demain, une nouvelle excursion dans un lieu encore plus majestueux nous attend. Vivement demain !!!

Un arc en ciel apparait dès le départ. Bon présage ?


Les montagnes de Milford Sound apparaissent au loin.


Le « Mirror Lake ».


La cascade »Chasm ».


Un « Kéa ».


Le début des chutes d’eau sur les falaises noires.

C’est beau mais si la brume pouvait s’en aller …


Que rajouter ?


Elles s’appellent les « 4 sœurs ».


Les habitants du coin.


Il ne fait pas beau mais on est sur un nuage.


Tous les « traits » blancs sont des chutes d’eau.


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1er mars 2014 : de Queenstown à Te Anau


Lookout près du lac Wakatipu

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Nous sommes le 1er mars et ici, c’est le premier jour de l’automne. Nous quittons ce jour la belle ville de Queenstown où nous avons tous passé de très bons moments. De Wanaka à Queenstown, nous n’oublierons pas de sitôt cette partie de la région de l’Otago pour laquelle nous avons eu un énorme coup de cœur.

Ce matin, à notre réveil, il ne fait que 4 degrés … En conséquence, avant de partir, nous allons acheter un bon blouson aux enfants car nous avons peur qu’ils aient froid jusqu’à notre départ de NZ. Ce pays a la réputation de pouvoir avoir les 4 saisons dans la même journée, ça me ferait assez plaisir de ne pas la commencer en hiver !! Mais tout ceci est finalement assez normal car nous sommes quasiment tout au sud de la Nouvelle Zélande et si nous continuons encore un peu, nous arrivons en Antarctique !!

La route qui nous fait sortir de Queenstown est magnifique : d’un côté nous longeons les montagnes « Remarkables » et de l’autre, le lac « Wakatipu ». Un peu plus loin, c’est une autre chaine de montagnes que nous traversons. Et comme suite aux dernières intempéries, tous les sommets sont recouverts d’une fine couche de neige, c’est d’une beauté incroyable. Nous n’arrêtons pas de prendre des photos.
Les montagnes passées, c’est un changement radical de paysage : nous roulons sur des très longues lignes droites au milieu d’immenses plaines. Cela nous rappelle d’ailleurs étrangement la Californie.

Nous arrivons assez vite à « Te Anau » (prononcer Ti-Ana-ou) et nous nous installons dans notre nouveau camping. Dès notre arrivée, nous programmons les excursions, et même si ce n’est pas raisonnable pour notre budget un peu malmené ces derniers temps, nous en ferons deux en deux jours. La première dès demain dans la région mythique des « Milford Sounds » et la seconde dans les « Doubtful Sounds ».

L’après-midi sera ensuite consacrée à la préparation de ces excursions et aux devoirs.


La neige sur les sommets des Remarkables.


D’autres sommets enneigés.


Le lac Wakatipu.


Encore.

Les longues lignes droites.


Entrainement de chiens de berger.


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28 février 2014 : aujourd’hui, c’est repos !!


Baie de Queenstown

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5985383003177535697?authkey=CIzig-upocS48QE

Après les émotions d’hier, aujourd’hui, nous nous reposons. Comme en plus, il pleut à verse, nous n’avons aucun scrupule à rester tranquilles à lire, à surfer sur internet ou à écrire des cartes postales.

Nous finissons quand même par sortir du camping-car sur les coups de 15h (!!) pour affronter le froid qui s’installe sur Queenstown. Le thermomètre affiche 9 degrés mais un petit vent bien froid nous fait ressentir une température bien inférieure.
Comme les nuages se sont un peu éloignés, nous partons vers les « Gondola », des télécabines qui nous amènent en haut de la colline qui surplombe la ville. Tout en haut sont proposées différentes activités. Chloé et Yann en profitent pour refaire de la luge sur route. Yann est un peu contrarié car il fait froid. Mais il fera contre mauvaise fortune, bon cœur et part faire ses 4 descentes.

Pendant que les enfants s’amusent, avec Isa, nous allons sur le promontoire prendre des photos des environs. Les nuages nous gâchent un peu le paysage en occultant les sommets alentours. Mais lorsqu’ils s’écartent un peu, nous les apercevons recouverts d’une fine couche de neige, c’est juste magnifique.

Lorsque les enfants reviennent, nous repartons directement dans le centre-ville, puis au camping car il fait vraiment trop froid. Et dire que la météo prévoit 3 degrés demain au réveil !!!


Les « Gondolas ».


La piste de luge.


Et les lugeurs.


C’est ça la Nouvelle Zélande !!

Ces montagnes s’appellent les « Remarkables ».