Les Peltier Autour du Monde

Vivre ses rêves plutôt que rêver sa vie


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13 et 14 avril 2014 : journées « transition » à Darwin, bilan Australie « V2 »

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Deux journées sans grand-chose à raconter, donc, un billet très court et un petit bilan sur notre mois supplémentaire en Australie.

Dimanche 13 avril. Kakadu, c’est fini, nous rentrons sur Darwin après deux jours passés dans un vrai paradis naturel. En plus de nous avoir aérés la tête, ces deux jours nous ont également permis de nous désintoxiquer du wifi car, au pays des crocodiles, point d’internet !! Mais dès le retour à l’hôtel, les enfants, en manque (!!), ont monopolisé le seul ordinateur connecté de l’hôtel pendant toute l’après-midi …

Lundi 14 avril. Matinée expéditions !!! Pour alléger une dernière fois nos valises, nous renvoyons en France toutes les affaires contre le froid et c’est encore une grosse dizaine de kilos de gagnée.
Mais la mauvaise surprise du jour, c’est que nous apprenons que notre vol est décalé de 3 heures et qu’il ne part que vers les 23 heures … l’arrivée à Bali va être dure pour les enfants mais nous avons 8 jours pour récupérer.

Bilan de la seconde partie de l’Australie. Même si, avec le recul, nous sommes contents de ce que nous avons fait ce dernier mois cela nous est quand même un peu apparu comme le mois de trop. Nous sommes arrivés en Australie début novembre et nous avons souvent eu une impression de « déjà-vu ». Cinq mois et demi dans le Pacifique, c’est surement un peu trop long. Avec l’expérience désormais acquise, si c’était à refaire, à la place, je ferais une autre destination asiatique. Non seulement pour le dépaysement mais aussi pour faire « souffler » un peu le budget fortement malmené en Australie où tout est très cher. Pas de regrets cependant, sans ce mois, nous aurions loupé quelques moments inoubliables, je pense notamment à la randonnée à Cradle Mountain.

Ce soir, nous partons vers un « autre » monde : l’Asie avec de belles retrouvailles surprises prévues pour demain !!


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12 avril 2014 : Kakadu National Park, Yellow River


Nourlangie Rock – Parc de Kakadu

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Réveil très matinal pour Isa et moi ce matin car nous allons faire la première croisière du jour et découvrir la Yellow River, « Ngurrungguruddjba » en aborigène, au lever du soleil. Nous sortons de notre chambre vers 6h15 et laissons les enfants dormir tranquillement. Un bus nous emmène sur le lieu d’embarquement où nous sommes littéralement assaillis par une nuée de moustiques, je n’en ai jamais vu autant à la fois. Heureusement, nous avons prévu la lotion et les pantalons longs.

Pendant deux heures, au gré de ce qu’il y a à observer, nos guides vont nous promener sur la Yellow River, une rivière qui tient son nom de la couleur de ses eaux. Tout au long de cette balade, nous croiserons le chemin de plusieurs maîtres des lieux : les crocodiles. Et comme nous l’indique notre guide : ici, c’est lui qui est au top de la chaine alimentaire, pas nous. Quasiment exterminés à la fin des années 70, les crocodiles sont désormais protégés et des centaines d’entre eux vivent tranquillement dans ces eaux. Nous apprendrons qu’il y a toujours un mâle dominant pour une cinquantaine de femelles (je ne ferais aucun commentaire mais ça ne doit pas être drôle tous les jours …).

Nous pourrons aussi observer et entendre énormément d’oiseaux : beaucoup de rapaces, des aigles notamment, de superbes martins-pêcheurs d’une couleur bleue éclatante, et plein d’autres dont je ne connais pas la traduction et surtout dont je n’ai pas compris le nom en anglais !! Mais il y a un petit oiseau aux longues pattes que nous avons particulièrement adoré car il était accompagné par des petits qui venaient juste de naitre et qui étaient à peine plus grands qu’un pouce. Ces oiseaux sont communément appelés les « Jesus Birds » car ils donnent l’impression de marcher sur l’eau. La particularité de cette espèce, c’est qu’à peine les petits nés, la mère s’en va et laisse le père s’en occuper.

Au début du 19e des fermiers ont tenté de s’implanter dans cette région sans succès. Ils en sont alors partis en laissant leurs animaux derrière eux, persuadés qu’ils ne survivraient pas très longtemps. Une fois de plus, l’homme a eu tort et de nombreuses espèces se sont développées dans les environs : buffles, cochons et chevaux particulièrement.

Tout autour de nous, c’est un paysage parfois de plaine avec de très hautes herbes, parfois de forêt avec notamment beaucoup de pandanus. Encore une fois, nous passons des moments uniques dans une nature dans toute sa splendeur. C’est encore un nouveau type de paysage – des marais – mais c’est toujours aussi beau.
La croisière est très relaxante et c’est un peu dur de rester éveillé sur la fin …

De retour à l’hôtel, nous retrouvons les enfants endormis et les préparons pour partir faire une balade dans le parc. Mais il fait de nouveau très très chaud, nous choisissons donc une randonnée pas trop longue. Le choix est relativement limité car seules les routes bitumées sont ouvertes, toutes les autres sont fermées car inondées et dangereuses. On nous explique qu’à partir du moment où il y a de l’eau, il y a un risque qu’il y ait un crocodile.

Nous partons direction le « Nourlangie Rock ». La balade va nous prendre 45 mn et nous permet de découvrir des peintures aborigènes. La fin de la promenade nous mène en haut de « l’Ubirr Rock » pour un panorama époustouflant sur le parc de Kakadu. La promenade n’aura pas été longue mais sera très éprouvante en raison de la chaleur, 36 degrés à l’ombre cet après-midi.

Retour à la case piscine pour se rafraichir puis nous repartons pour la même croisière que ce matin mais cette fois-ci avec les enfants pour qu’ils puissent aussi profiter des paysages et des animaux. La balade est aussi belle que celle de ce matin et les enfants ont beaucoup aimé. Nous reverrons les mêmes animaux mais, cette fois-ci, avec en fond le coucher du soleil et ses couleurs incroyables.

Avec cette balade, nous terminons notre déambulation dans les parcs nationaux australiens. Assurément, nous garderons longtemps en souvenir la beauté des paysages et de cette nature luxuriante.


Ici, le « patron », c’est lui !!


Un des aigles du parc.


Les « Wetlands ».


Un oiseau « donjenesépalenom ».


Les peintures aborigènes.


Vue de l’Ubirr Rock.


Petite pause bien nécessaire.


Le « Jesus Bird », pour les bons yeux, on peut voir un petit sur la droite.


Un martin-pêcheur.


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10 et 11 avril 2014 : Darwin, Kakadu


Lac Mamukala – Parc de Kakadu

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Mercredi 10 avril. Nous quittons Perth et son climat « méditerranéen » pour Darwin, la capitale de l’état du « Northern Territory ». Dès la sortie de l’aéroport, nous prenons une « grosse claque » car nous passons sans ménagement de la douce chaleur sèche de l’Est de l’Australie à la lourde chaleur moite du Nord. C’est étouffant mais il va bien falloir s’y habituer car, à priori, c’est le type de climat que nous devrions avoir pendant trois mois …

J’imaginais Darwin comme une belle ville tropicale avec toute la végétation qui va avec mais elle m’apparait comme une ville sans beaucoup de charme et sans architecture particulière. Son centre-ville se résume en 2/3 rues commerçantes où nous croisons beaucoup de backpackers mais aussi beaucoup  d’aborigènes à la dérive. Comme pour ceux du centre rouge, ces aborigènes qui errent dans les rues sont ceux qui ont été chassés de leur tribu pour cause de violence ou d’alcoolisme. Tout ceci donnant une ambiance un peu particulière.

Jeudi 11 avril. Nous rejoignons ce jour le parc national de Kakadu, à l’ouest de Darwin.

La route est longue et monotone et mieux vaut avoir fait le plein avant de partir car les stations peuvent être distantes de plus de 100 kms !! Mieux vaut également ne pas tomber en panne car non seulement le réseau ne passe pas et, mis à part les « road train », ces camions immenses qui peuvent avoir jusqu’à quatre remorques à la fois, il y a très peu de monde.

Nous voyons des dizaines de termitières dont certaines de près de deux mètres de haut.

Tout comme hier, je suis surpris car je m’étais imaginé un tout autre paysage. Je me représentais un paysage de jungle. Mais c’est le même type de forêt que dans le désert rouge que nous traversons. Finalement, rien de bien anormal, nous n’en sommes qu’à moins de 1.2OO kms, une « paille » pour l’Australie. Par contre, grosse différence, nous sommes dans les « Wetlands » et les terrains qui bordent la route sont pour la plupart des marécages. Ils sont d’autant plus inondés que nous sommes encore dans la saison humide et les terrains sont gorgés des pluies des deux derniers mois.

 

De nombreux panneaux nous rappellent que nous sommes également dans la région d’Australie la plus « hostile » avec son lot de crocodiles, d’araignées, de dingos et autres animaux sympathiques. Il est fortement recommandé ne pas sortir des sentiers battus.

Un premier arrêt se fait au lac de Mamukala où un observatoire a été aménagé pour observer principalement des oiseaux. Malheureusement, les seuls animaux à ailes que nous verrons seront les mouches, particulièrement agressives, et les moustiques, particulièrement voraces … Le paysage est à la fois très beau avec d’innombrables nénuphars mais aussi inquiétant car nous savons qu’un animal à la mâchoire acérée peut apparaitre à tout moment.

Nous arrivons ensuite dans la ville de Jabiru où nous pique-niquerons au bord de son lac. Au centre d’informations, on nous a bien prévenus : ne vous y baignez surtout pas !! Aucun risque, d’autant plus que près de nous une stèle rend hommage à un jeune disparu …

Nous rejoignons ensuite notre hôtel et planifions nos excursions du lendemain avant de rejoindre la piscine car nous avons besoin de nous rafraichir, le thermomètre indique 36 degrés à l’ombre …

Le parc de Kakadu est sur le territoire de la tribu Bininj/Mungguy qui reconnait six saisons. Nous sommes à la fin de la saison humide, les plaines sont sous les eaux et le niveau des eaux commence à peine à baisser. Pour les touristes, cela signifie principalement la fermeture des routes non goudronnées et une présence de crocodiles sur un territoire très vaste. Comme nous disent les locaux : partout où il y a de l’eau, il peut y avoir un crocodile.

Le soir, en rentrant à notre chambre, nous croisons d’innombrables grenouilles et, plus surprenant, un dingo qui se ballade tranquillement entre les bungalows. Même s’il est peu probable qu’il attaque des adultes, nous préférons bien nous cloisonner dans notre chambre !!!

Demain, notre journée commence tôt, la première croisière du jour démarre à 6h45 …


Le paysage « type » tout au long de la route.


Un « road train ».


Une termitière.


Youpie !!!


Paysage de bord de route.


Pique-nique en bord de lac.


Bienvenue en Australie !!


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9 avril 2014 : Kings Park, Mandurah

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Dernière journée à Perth. Ce matin, nous commençons notre balade dans un des plus grands parcs citadins du monde, le « Kings Park » qui s’étire sur plus de 400 hectares. A notre arrivée, nous sommes « accueillis » par un splendide baobab. Je redécouvre alors qu’on ne trouve pas seulement ces arbres majestueux en Afrique mais aussi en Australie, particulièrement dans le nord.

Nous nous promenons ensuite dans le jardin botanique qui rend hommage à de multiples régions d’Australie en récréant sur des carrés, la flore spécifique de chaque endroit. Nous empruntons un pont en « verre » avant de repasser par des pièces d’eau avec statues et jets verticaux. Le parc est superbe et magnifiquement entretenu mais, et c’est vraiment dommage, le bruit de la circulation se fait entendre continuellement. Le parc est en hauteur et sert de caisse de résonance au trafic de la ville.

Ensuite, direction Mandurah, une ville à un peu plus de 70 kms au sud où nous espérons trouver une plage de rêve. La plage, nous la trouverons, elle s’appelle la « Silver Sands Beach », mais, et même si elle est belle, ce n’est pas une plage de rêve. Nous y passerons néanmoins l’après-midi à bronzer, faire la sieste, jouer, profiter … la vie quoi.

Je rectifie un de mes commentaires indiquant que Perth est une ville grande comme une ville de province française. C’est finalement un peu exagéré car nous avons découvert que si le centre-ville est vraiment petit, la ville en elle-même est très étendue.

Mais Perth, c’est fini, demain départ de très bonne heure pour Darwin.


Un des baobabs du parc.


Le pont de « verre ».


Un « Bottle Tree ».


Pour moi, c’est ça le but de notre tour du monde : passer de bons moments ensemble.


La plage de « Silver Sands ».

 


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7 et 8 avril avril 2014 : Fremantle, Trigg Beach

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Lundi 7 avril. Aujourd’hui, nous partons en périphérie de Perth pour découvrir la ville de Fremantle qui se trouve à une bonne vingtaine de kms. Fremantle a pris une renommée mondiale car c’est dans ses eaux que se sont déroulées plusieurs America’s Cup, cette compétition qui réunit les plus rapides bateaux du monde.
Pour nous y rendre, nous avons choisi le moyen le plus agréable : le bateau. La rivière sur laquelle nous voguons porte le doux nom de « Swan » (cygne en anglais). C’est un hollandais qui lui a donné ce nom en 1697 en hommage aux magnifiques cygnes noirs qui habitent la région. Mais cette « croisière » va se révéler un tantinet ennuyeuse car tout au long des rives, ce n’est qu’un paysage urbain sans attrait particulier. Il y a par contre des maisons d’architectes incroyables avec des baies vitrées énormes.

Durant l’heure et quart que va durer la traversée, nous passons à côté de dizaines de marinas bondées de bateaux de toutes tailles. Comme Sydney, Perth semble être une ville résolument tournée vers la mer. Cependant, dans l’eau, nous apercevons des dizaines de milliers de méduses que l’on nous assure inoffensives …

La ville de Fremantle est très agréable et propose d’innombrables restaurants et terrasses. La ville est belle et parfaitement entretenue. Nous nous promenons dans le centre, encore plus petit que celui de Perth. Les immeubles du centre sont tous de style victorien. Manque de chance, le « Markets », un marché très réputé, n’est pas ouvert aujourd’hui.
Après avoir parcouru deux fois le centre en moins d’une heure (!!), nous rejoignons le port où on nous a promis de trouver de bons petits restos pour manger. Mais le problème, c’est que ces restos se « battent » pour être élu meilleur … fish & chips. Aaarrgggh !!!

Comme notre bateau de retour n’est qu’en milieu d’après-midi, nous prenons le temps de la sieste et de la détente dans un parc à proximité avant de rejoindre une salle de jeux pour faire plaisir à Yanou.

Mardi 8 avril. Aujourd’hui, nous allons passer du bon temps à la plage. Comme depuis notre arrivée à Perth, il fait un temps de rêve, nous décidons de partir sur une des plus belles plages du coin : la Trigg Beach, à une quinzaine de kms de Perth. Et autant nous avons eu la sensation que le centre-ville de Perth était petit, autant nous nous apercevons que sa périphérie est importante.

La banlieue que nous traversons est assez cossue et, de nouveau, de superbes maisons jalonnent le bord de mer.

Nous sommes quasiment seuls sur une plage gigantesque. La plage est superbe et quelques surfeurs sont déjà à l’œuvre dans une eau assez fraiche. Une fois de plus, je serais le seul à aller piquer une tête. Et je n’avais aucune crainte à avoir, car Isa et Yanou ne m’ont pas lâcher de l’œil, craignant l’attaque d’un requin !!!

Sea and sun. Un après-midi très relax qui fait du bien à toute la famille.


Fremantle.

 

Le « fameux » Markets, fermé le jour de notre visite.


Le port de Fremantle.


Une plage presque pour nous tous seuls !!


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5 et 6 avril : Perth


Perth

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Samedi 5 avril. Pour rejoindre Perth, distante de plus de 4.000 kms, nous allons prendre aujourd’hui nos 28 et 29e vols depuis notre départ car nous transitons par Melbourne.

Perth est la capitale d’Australie Occidentale (Western Australia). Cet état, le plus grand du pays, à une superficie qui représente près de 30% de l’Australie. Quatrième ville d’Australie, sa population s’élève à plus de 1 600 000 habitants. Près d’un tiers d’entre eux sont nés à l’étranger. C’est la capitale australienne qui connait le plus fort développement après Sydney.
Perth est aussi la capitale la plus isolée du monde car la première ville de plus d’un million d’habitants la plus proche, Adelaïde, se trouve à plus de 2.000 kms. Son climat est un des meilleurs de la planète avec des étés chauds et secs et des hivers doux et humides.

Nous atterrissons à Perth en milieu d’après-midi, tout en récupérant 3 heures de décalage horaire. A peine installés, nous partons découvrir cette ville que nous imaginons grande et animée. Après avoir tourné un peu dans la ville, Perth se révèle être une ville avec beaucoup de caractère : ses immeubles sont un mélange de style victorien et de modernité. Mais elle nous apparait plus petite que prévue. Rien à voir avec Melbourne ou Sydney. Elle ressemble grosso modo à une de nos villes de Province.
Mais ce qui est le plus frappant, c’est que le centre-ville est quasi-désert. Et pourtant, c’est samedi soir !! Où vont s’amuser les gens du coin ? Mystère. Nous aurons le plus grand mal à trouver un endroit où manger qui ne soit pas un « fish and chips » ou un fast food.

Ce que nous comprendrons un peu plus tard, c’est que dans ce centre sont concentrés la plupart des bureaux, donc la vie s’organise ici les jours de semaine et pas vraiment le soir ou les week-ends.

Dimanche 6 avril. Après la petite déception d’hier soir, nous repartons à la découverte de la ville. Et notre impression de la veille se confirme, Perth a un tout petit centre-ville qui se concentre autour de quelques rues très commerçantes comme Hay Street, Murray Street ou encore St Georges Terrace.
Comme nous l’a indiqué le réceptionniste de l’hôtel : « à Perth, tout se fait en vingt minutes à pied ».

Sur la rue principale, nous découvrons un immeuble avec une architecture qui nous rappelle l’Alsace !! C’est le « London Court », une des plus vieilles galeries marchandes d’Australie. Sur sa façade se trouve un carillon animé par des petits personnages qui résonne toutes les demi-heures.

Cette fois-ci, il y a du monde plein les rues. Et plus particulièrement sur la « Forest Place » où un évènement semble se préparer. Renseignements pris, un flash mob a été organisé dans le but de recueillir des fonds pour la recherche sur le cancer. Et les enfants ont été mis à contribution. A 11 heures pétantes, le spectacle commence et va durer 15 bonnes minutes.
Nous découvrons ensuite le quartier de la rue « St James » où se trouvent énormément de restaurants, notamment asiatiques.

Retour dans le centre pour poursuivre jusqu’au port où se trouve la « Bells Tower », la tour emblématique de la ville. Nous sommes en début d’après-midi et nous avons visité tout le centre-ville de Perth !!! Nous prenons alors le temps de déjeuner et de planifier nos 4 jours sur place.


Le palais de justice.


Le centre-ville de Perth.


Le London Court.


Le flash mob.


La Bells Tower.


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23 mars 2014 : de Port Campbell à Melbourne, London Bridge, The Grotto

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Nous terminons ce matin la « Great Ocean Road » avant de retourner sur Melbourne.

Notre premier arrêt se fait juste à la sortie de Port Campbell où se trouve un panorama qui domine parfaitement la ville et sa baie. Le temps de prendre quelques photos et nous reprenons la route jusqu’à « the Arch ». Comme nous sommes toujours sur la « côte des naufragés », il s’agit une nouvelle fois d’une falaise rongée par les éléments, sous laquelle, cette fois-ci, et comme son nom l’indique, une arche s’est formée.

C’est ensuite reparti juste pour 5/6 kms jusqu’au « London Bridge ». Ce nom lui a été donné en raison de sa similitude avec le vrai pont de Londres. Il s’appelait auparavant « London Arch » jusqu’au jour son arche s’est définitivement écroulée. Et, à l’époque, il était possible de marcher dessus. Il n’y eu heureusement aucune victime, par contre, deux touristes se sont retrouvés bloqués sur la partie désormais séparée du continent. Ils ont dû être hélitreuillés quelques heures après …

La dernière attraction naturelle pour cette partie d’Australie est apparemment l’une des préférées des touristes et s’appelle « the Grotto ». Un escalier descend jusqu’à cette arche que je vous laisse découvrir avec la photo plus bas. Isabelle adore.

C’est avec cette dernière attraction naturelle que nous terminons « notre » Great Ocean Road. Elle finit officiellement un peu plus loin mais il n’y a plus rien de vraiment intéressant à voir ou découvrir et nous ne voulons pas accumuler inutilement les kilomètres.

Nous prenons donc le chemin du retour vers Melbourne. Pour la dernière nuit, nous nous sommes fait un petit plaisir et avons réservé un bel hôtel dans le centre pour profiter une dernière fois de la ville. Mais finalement, avec le jeu des promotions (sur Hotels.com), cela nous coutera moins cher que l’appart’hôtel de Port Campbell … Par contre, quelle différence, que ce soit dans le service ou la chambre, c’est top !! Pour une fois, un peu de « luxe » ne fait pas de mal.

Pendant que les enfants se détendent dans la chambre, avec Isa, nous nous baladons dans le centre et profitons une dernière fois de la superbe ville de Melbourne. C’est dimanche et il y a un monde fou.

Melbourne, c’est également fini. Cette superbe ville restera comme une autre belle étape dans notre tour du monde. Demain, départ pour la Tasmanie.

PS1 : Bon anniversaire mon « Gugui ».

PS2 : Sur le site guide-australie.com, j’ai trouvé une description parfaite de la ville.
Melbourne, deuxième plus grande ville d’Australie (environ 4 millions d’habitants), est la capitale de l’Etat du Victoria.
Souvent comparée à Sydney, les deux villes entretiennent une certaine rivalité, due à leur histoire et à leur mode de vie.
Melbourne est construite autour des côtes de la baie de Port Philip dans laquelle se jette la rivière Yarra. Cette exposition lui apporte des paysages magnifiques et diversifiés, en plus de la présence de superbes parcs qui entourent la ville.
Melbourne est renommée pour être la capitale australienne de la culture, de la mode et du sport. Bon nombre d’évènements internationaux prennent place ici chaque année comme l’Open d’Australie (tennis), la Melbourne Cup (course hippique) et le Grand Prix automobile d’Australie.
Melbourne offre une atmosphère plus européenne que sa rivale Sydney, du fait de son approche culturelle plus marquée, de son architecture témoin d’un patrimoine historique plus présent et de son goût prononcé pour la gastronomie et le vin. En plus de trouver des restaurants fins, l’ambiance festive des petites ruelles animées par les terrasses de restaurants terminent de donner cette impression.
Melbourne a su garder les charmes des temps anciens en juxtaposant çà et là des gratte-ciel à l’architecture parfois exubérante aux côtés de bâtiments d’époque préservés. Ainsi les différentes architectures, par leur contraste, se mettent mutuellement en valeur.
Indéniablement ville cosmopolite, les 10 pays d’origine les plus représentés à Melbourne sont : l’Angleterre, l’Italie, le Vietnam, la Grèce, la Nouvelle-Zélande, la Chine, l’Inde, le Sri-Lanka, l’Ecosse et la Malaisie.
Presqu’un tiers des habitants parlent une langue autre que l’anglais à la maison.
Plus d’un quart des habitants sont nés à l’étranger.
Profitez d’un séjour à Melbourne pour visiter la région du Victoria, dont la Yarra Valley, réputée pour ses vignobles et la Great Ocean Road, l’un des plus belles routes côtières au monde.
Source :
http://www.guide-australie.com/melbourne.asp


« The Arch ».


Le « London Bridge ».


« The Grotto ».


Melbourne, nous revoilà.


Beaucoup d’immeubles de style victorien mais aussi plus modern.


Les anciens bains publics.


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22 mars 2014 : d’Apollo Bay à Port Campbell, Cape Otway, 12 Apôtres, Loch Ard Gorge


Les 12 Apôtres – Australie

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Le déluge s’est enfin arrêté !!! Ce matin, nous partons non pas sous le soleil mais sous un ciel nuageux dont il faudra se contenter.

Juste après avoir dépassé la superbe plage d’Apollo Bay, la « Great Ocean Road » ne mérite plus vraiment son nom car nous entrons dans les terres et traversons alors une énorme forêt pluviale. C’est la direction du Cape Otway où se trouve un vieux phare appartenant au patrimoine Australien. Lorsque nous quittons la route principale et bifurquons pour prendre le chemin y menant, nous traversons alors une forêt d’Eucalyptus. Et de nouveau, nous avons la formidable surprise de pouvoir observer des tas de koalas sauvages dans les arbres. Il y en a même un qui va nous gratifier de ses talents de grimpeur. Contrairement à ce que je pensais, c’est assez vif et agile comme animal. Nous nous arrêterons ainsi cinq à six fois pour admirer ces « nounours » et prendre des photos.

Arrivés au Cape Otway, la visite commence par une ancienne station de télégraphe datant du siècle dernier. Une partie du bâtiment est aussi utilisée pour montrer des ossements de dinosaures trouvés à proximité.
Nous nous dirigeons ensuite vers le phare et, pour une fois, nous avons le droit d’emprunter son escalier pour aller tout en haut et profiter d’une vue incomparable sur la mer qui déferle sur les falaises rocheuses. Le spectacle est superbe car la mer est très formée. Mais comme le vent est non seulement fort mais aussi très froid, il n’est pas possible d’y rester trop longtemps. On se croirait revenu au sud de la Nouvelle Zélande …

Nous repartons et recherchons un resto pour déjeuner mais sans succès. Il y a évidemment des « Fish & Chips » mais, de ceux-là, nous n’en pouvons plus !! Nous nous arrêtons finalement à Melba Gully où se trouve un endroit idéal pour pique-niquer. Mais le problème, c’est qu’aujourd’hui, ça caille vraiment !! Le déjeuner sera expédié le plus vite possible pour pouvoir retourner vite fait se réchauffer dans la voiture.

Encore quelques kilomètres et c’en est enfin fini de la forêt pour longer de nouveau la mer sur une partie qui s’appelle la côte des naufragés (Shipwreck Coast). Ce nom lui a été donné suite aux nombreux bateaux qui s’y sont échoués tout au long des années en raison de très forts courants marins mais aussi de récifs aiguisés.

Différentes attractions naturelles sont observables sur la trentaine de kilomètres de cette côte. Cela commence avec le « Gibson Steps », un énorme bloc rocheux isolé dans la mer qui préfigure de ce que nous allons voir un peu plus loin.

La prochaine étape, que nous pensions aussi être la dernière, est une des attractions naturelles les plus visitées d’Australie : les « 12 Apôtres » (12 apostles). Anecdote rigolote, le site a changé de nom en 1922 pour être plus attractif car originellement, son nom était … « The Sow and the Pligets », la Truie et les Porcelets !!
Dès l’arrivée, le décor est planté : nous arrivons dans un gigantesque parking rempli de bus, de voitures et de touristes.

Les « 12 Apôtres » sont des formations rocheuses sculptées par le vent et les vagues et qui trônent au milieu de la mer à une cinquantaine de mètres du rivage. Une belle promenade et de nombreuses plateformes d’observation permettent d’accéder facilement au site. Le spectacle est superbe.

En regardant ce paysage,  nous nous rendons bien compte que ces « apôtres »  sont d’anciennes parties d’une falaise disparue qui ont défiées le temps et l’érosion. Mais malheureusement, leurs jours sont certainement comptés et tôt ou tard, elles finiront par rejoindre le fond de l’océan. D’ailleurs, les 12 Apôtres ne sont aujourd’hui plus que 9 …
Il est par contre très impressionnant de se rendre compte à quel point la falaise a pu être grignotée par les éléments.
Une autre promenade est aménagée également vers un autre point de vue tout aussi bluffant. Mais la balade est un peu pénible en raison du nombre incroyable de touristes qu’il y a partoutet il est très difficile de prendre des photos sans personne dessus.

Alors que nous pensions en avoir fini avec les visites, nous nous rendons compte qu’il y a encore plein d’autres endroits à découvrir.

Ainsi, à peine quelques kms après, il y a « Loch Ard Gorge », du nom d’un navire qui s’est échoué en 1878 lors de sa dernière nuit de traversée depuis l’Angleterre sans laisser de survivants. Tout comme pour les 12 apôtres, c’est un paysage de bord de mer avec ses falaises et ses rochers perdus au milieu de rien que nous voyons. De nombreuses promenades ont, une nouvelle fois, été aménagées pour permettre d’avoir différents points de vue sur les falaises, certaines formant des arches ou des grottes.
Il y a notamment le point de vue sur la Mutton bird Island, là où sombra le navire ou encore la « Thunder Cave », du nom d’une grotte qui émet des sons d’outre-tombe lorsque les vagues viennent percuter ses parois.

En fin d’après-midi, nous sommes à la fois épuisés par ces innombrables marches à pied au grand air mais aussi rasséréner par la découverte de toutes ces merveilles de la Nature.

Demain, fin des visites et retour à Melbourne.


Notre koala grimpeur.


Le phare historique d’Otway.


Rigolo, non ?


« Gibson Steps ».


Les 12 Apôtres.


« Loch Ard Gorge ».


Une autre partie de « Loch Ard Gorge », le début de la ‘Thunder Cave ».


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21 mars 2014 : Great Ocean Road : de Lorne à Apollo Bay, Erskine Falls, Kenneth River

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5993186094042209297?authkey=CID9uubexZKPTA

Le beau temps qui a été si agréable hier est parti !!! Ce matin, c’est sous une forte couverture nuageuse que nous poursuivons notre découverte de la Great Ocean Road. S’il ne pleut pas encore, cela ne saurait tarder. En attendant, les photos rendront forcément moins bien qu’hier.

Notre première visite se déroule à 10 kms de la ville de Lorne où se trouvent les « Eskrine Falls », de splendides chutes d’eau d’une trentaine de mètres de hauteur. Pour permettre de les admirer dans les meilleures conditions, deux points de vue ont été aménagés, un tout en haut et l’autre … tout en bas. Ces chutes sont assez belles car elles tombent en un long rideau fin sur une falaise tapissée de mousse.
Un peu plus en contrebas, l’eau stagne en créant des spirales avec une sorte de mousse blanche. Impossible de savoir si ce phénomène est causé par de la pollution ou autre chose mais le résultat est assez intriguant.
Le retour à la voiture se mérite car il faut remonter plus de 200 marches …

Un second arrêt nous amène au « Teddy Lookout », un panorama qui nous permet de dominer parfaitement une partie de la route. Malheureusement, la pluie commence à tomber … Nous prenons deux, trois photos et courons nous mettre à l’abri.

Dernier arrêt en ce qui concerne la ville de Lorne, nous nous baladons le long du littoral pour découvrir des sculptures de la biennale de la ville. Ce que je prenais pour des cabanes à pingouins se révèlent être une œuvre d’art (!!) et, un peu plus loin, une sorte de grande alliance d’environ 2 mètres de diamètre trône sur le sable.

Il est déjà midi, nous sortons de Lorne et prenons enfin la route.

Tout au long des kilomètres, nous faisons des arrêts impromptus pour prendre des photos des panoramas offerts par cette sublime route. Cependant, nous nous faisons la réflexion que la route est très belle, quoique pas assez large à mon goût, mais que nous avons eu la chance d’en voir d’autres encore plus belles pendant notre voyage.
Mais nous ne sommes pas trop chanceux car autant le temps d’hier était un temps idéal pour les photos, autant celui d’aujourd’hui est un temps à photographier les grenouilles et les escargots.

Nouvel arrêt, que nous avons failli oublier, à Kenneth Bridge, et c’était pourtant celui à ne louper sous aucun prétexte, car à peine à une cinquantaine de mètres de la route, nous pouvons admirer des koalas sauvages solidement accrochés à leurs branches. Il y a ainsi 5 koalas que nous avons tout loisir de photographier et d’admirer. Le spectacle est insolite et ravi toute la famille !!

A cet endroit, il y a aussi des oiseaux qui sautent de main en main pour y manger des graines. Un touriste aura la gentillesse d’en donner à Chloé et Yann qui, à leur tour, vont pouvoir nourrir ces petites bêtes.

Lorsque nous repartons, la pluie redouble et plus nous avançons, plus ça tombe fort. A peine 50 kms après Lorne, nous arrivons à Apollo Bay sous des trombes d’eau. Nous nous disons alors que cela ne sert à rien de continuer sous de telles conditions. Décision est donc prise de s’arrêter ici pour la journée, les prévisions météo étant un peu meilleures pour demain.

L’après-midi, nous le passerons au chaud dans notre motel. Et finalement, cela nous aura fait gagner des sous car en modifiant un certain nombre de réservations d’hôtels pour nos prochaines destinations, c’est près de 300 euros que nous avons pu économiser !!!


Les « Erskine Falls ».


C’est comme de la mousse qui se forme sur l’eau. Phénomène naturel ou pollution ? Je n’ai pas la réponse.


Il y aura plus de 200 marches à remonter …


Panorama du « Teddy Lookout » sur la « Great Ocean Road ».


Cherchez l’intruse !!


Un koala sauvage.


Panorama sur la « Great Ocean Road ».


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20 mars 2014 : de Phillip Island à Lorne, Great Ocean Road


Port de Sorrento

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5993071895038026945?authkey=CK7I0sfUsaKaLg

Les trois prochains jours vont être dédiés à la découverte de l’une des plus belles routes du monde : la Great Ocean Road. Longue de 243 kilomètres, elle est située entre les villes de Torquay et d’Allansford, au sud-ouest de Melbourne. La construction de cette route, commencée en 1919 et définitivement achevée en 1932, a été confiée aux soldats de retour de la guerre 14/18 pour leur permettre de rendre hommage à leurs camarades tombés au combat car l’ensemble de la route est considérée comme un monument aux morts.

Départ une nouvelle fois sous le soleil pour une longue journée sur la route. Nous quittons Phillip Island et partons en direction de la « Mornington Peninsula » que nous atteignons rapidement. Nous traversons alors les villes de Mornington, Mount Eliza, Rosebud et Sorrento. Des villages qui ont tous un bord de mer superbe avec de belles petites maisons de plage colorées. Tout au long de la route, je ne peux m’empêcher de me croire encore en Nouvelle Zélande en m’étonnant du changement de paysage …

Arrivés à Sorrento, nous prenons un ferry pour rejoindre la ville de Queenscliff. L’avantage est double, tout d’abord cela permet de raccourcir la route mais aussi faire une mini-croisière de 40 minutes. A l’arrivée, nous faisons un petit détour pour aller acheter le plat national dont j’ai parlé dans un précédent billet, une « pie ». Dans cette ville, se trouve celui qui a remporté le concours de la meilleure « pie » australienne 2013/2014. Nous allons donc y gouter !!

Nous nous arrêtons peu après à Océan Grove pour pique-niquer et passer un peu de bon temps en bord de mer. Après une bonne sieste réparatrice, nous repartons et commençons à nous rapprocher du début de la Great Ocean Road.

Nous passons Torquay, qui est une des villes les plus réputées en Australie pour le surf. Il s’y déroule chaque année une des plus grandes compétitions du monde : le « Rip Curl Contest ». C’est ici que nous aurions dû nous arrêter car la journée a déjà été longue mais nous ne trouvons pas de motel en bord de mer comme espéré et poursuivons la route.

Quelques kilomètres plus loin, nous passons les villes d’Anglesea puis d’Aireys Inlet » où trône un somptueux phare de 39 mètres de haut. Tout le long de la route, les plages s’enchainent avec chacune son lot de surfeurs.

La Great Ocean Road commence officiellement à Torquay mais ce n’est qu’après « Aireys inlet » que se dresse le « Memorial Arch », un portique qui symbolise non seulement le début de la route mais qui rappelle à tous que ce sont d’anciens soldats qui ont construit cette route.

La prochaine et dernière étape du jour est Lorne, une petite ville en bord de mer. Et entre Torquay et Lorne se dressent des maisons incroyables. Construites à flanc de montagne, elles ont toutes une vue imprenable sur la mer. Il y en a une qui retiendra particulièrement notre attention car elle semble sortir de la montagne presque à la verticale. Mais le plus étonnant, c’est que ce n’est finalement pas une maison mais juste une pièce excentrée d’une gigantesque maison reliée à celle-ci par une splendide passerelle de verre.

Quelques kilomètres avant d’arriver, la route commence à devenir vraiment très sinueuse.

La ville de Lorne organise une biennale de sculpture et de très nombreuses œuvres ont trouvé leur place un peu partout. Pour la première fois depuis notre départ, nous sommes partis le matin sans savoir où nous allions dormir. Nous trouvons cependant rapidement « chaussure à notre pied » avec un appart’hôtel face à la mer. Demain, promis, nous prendrons notre temps !!


Les cabanes en bois de la « Mornington Peninsula ».


Sur le ferry.


La côte.


Le phare de « Aireys Inlet ».


« Memorial Arch ».


La « Great Ocean Road » a commencé.


Voici la fameuse « pie ».


Et comment cela se présente à l’intérieur.


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19 mars 2014 : Phillip Island, Pelicans et Pingouins

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Nous quittons Melbourne ce matin, direction Phillip Island pour assister ce soir à une attraction très attendue : la « Penguin Parade ».

Notre départ se fait sous un beau soleil, nous avons adoré la Nouvelle Zélande mais c’est vrai que le climat est plus rude qu’ici et les douces températures nous font du bien. La route commence par une autoroute puis se poursuit sur une nationale très impersonnelle donc pas grand-chose à raconter sauf qu’il est quand même plus agréable de conduire une voiture qu’un camping-car.

Nous faisons notre premier arrêt dans la ville de San Remo. Il a fallu faire vite pour être à l’heure car tous les jours, à midi pétantes, s’y déroule une activité qui va plaire à toute la famille car il y a des animaux : nous allons assister au repas des pélicans. Et nous arrivons pile poil à l’heure, ouf, ce fut juste !! Il y a foule pour regarder ce « spectacle » un peu inhabituel. Pendant une bonne vingtaine de minutes, nous regardons une bénévole jeter en l’air des poissons et observons les pélicans se battre pour les attraper et les manger. C’est parfois assez violent car même chez les pélicans, c’est du chacun pour soi.

Comme il fait très beau et assez chaud, nous décidons de rester là pour pique-niquer avec un incontournable « fish & chips ».

Nous nous installons ensuite à Cowes, une des petites villes qui composent Philip Island. Au cours de l’après-midi, nous partons nous promener sur le bord de mer pendant que Chloé entame l’avant dernière série de ses devoirs. Face à nous se trouve l’île de « French Island » !! Lorsque les français l’ont découverte, ils ont décidé de l’appeler « île de Françoise » mais ce nom fut par la suite anglicisé en « French Island ». Cowes est toute petite, donc mis à part quelques courses, il n’y a pas grand-chose à faire. Après quelques instants de bronzette, nous retournons à l’hôtel.

En début de soirée, nous partons voir la fameuse « Penguin Parade ». Cette parade consiste à observer le retour sur la plage de centaines de petits pingouins après une journée entière passée dans la mer. Ceux que nous allons voir sont appelés communément « Little Blue Penguin » évidemment en raison de leur taille : d’un poids d’environ 1 kilo, ils ne mesurent qu’environ 33 cm. Ces pingouins sont protégés mais pas en voie de disparition et leur plus grand prédateur, c’est encore une fois l’homme, car il détruit ses ressources en raison de sa sur-pêche …

Nous devons arriver vers 19h pour assister à partir de 20h/20h15 à la sortie de l’eau des pingouins. Comment peuvent-ils déterminer si précisément l’heure précise à laquelle vont arriver les pingouins ? Tout simplement parce qu’en raison de leur petite taille, ils sont des proies très faciles quand il fait jour et c’est donc au crépuscule, lorsqu’il n’y a plus de prédateurs dans le ciel, qu’ils peuvent sortir de l’eau sans trop de risques après avoir passé leur journée à chasser anchois et sardines.

Nous arrivons à l’heure dite et à première vue, cela fait assez « commercial ». Les installations sont imposantes : il y a un grand bâtiment avec cafétéria, stand de photo et boutique de souvenirs. Le parking est énorme et il y a déjà de très nombreux bus de touristes. Cela me semble un peu trop pour une activité « nature ». L’accès à la plage est parfaitement aménagé avec des pontons en bois.
Nous nous installons sur des gradins et attendons. Tout autour, sur les dunes, nous pouvons apercevoir des dizaines de petits trous qui sont en fait les terriers des pingouins. Certains sont même à l’intérieur.

Pour patienter, un guide nous raconte la vie de ces animaux et il explique notamment qu’après une journée consacrée entièrement à pêcher en solitaire, les pingouins se regroupent en fin de journée pour sortir tous ensemble. Et puis, quasiment à l’heure dite, nous voyons émerger de l’eau une première « fournée » d’une cinquantaine de pingouins. Et c’est assez surprenant, ils sortent par groupe et avancent en rangs serrés. Ils marchent ensuite jusqu’à une petite dune située à quelques mètres de nous puis ils s’arrêtent et attendent quelques instants, comme s’ils attendaient d’être surs qu’il n’y ait pas de danger. Après quelques minutes, ils rejoignent leur terrier ou, bien souvent, le male ou la femelle les attendent en poussant des cris.

Malgré mon appréhension sur l’aspect commercial du début, le spectacle est vraiment au rendez-vous. L’apparition de ces petites bêtes et leur déambulation groupée jusqu’à leur terrier est un spectacle émouvant, étonnant et unique. Seul regret, pour éviter de déranger ces animaux, il est strictement interdit de prendre photos ou vidéos. Bon, discrètement, j’essaierais de prendre 2/3 photos mais le résultat n’est vraiment pas terrible.
Le même rituel se déroule pendant une grosse heure. De l’aveu même du bénévole chargé de surveiller les éventuels débordements, ce soir nous aurons eu de la chance car il y a eu énormément de pingouins, certainement plus de 1.000 !!!

Bon signe, tout le monde repart avec le sourire aux lèvres.


L’attente de la nourriture.


C’est du chacun pour soi !!


Photo volée (je sais, ce n’est pas bien mais bon …).


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18 mars 2014 : Melbourne Star, Docklands, Southbank


Melbourne vue de la Melbourne Star

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5992329696219157409?authkey=CNL11PrelrrxgwE

Melbourne est présentée comme étant la ville la plus cosmopolite du monde. Il s’y parle plus de 200 langues différentes. C’est aussi la ville la plus peuplée de grecs en dehors de la Grèce et d’italiens en dehors de l’Italie. Les mœurs semblent très libérales et il n’est pas rare de croiser dans la rue des couples de même sexe main dans la main ou même à se faire des bisous le plus naturellement possible.

Si la crise économique se fait apparemment ressentir au niveau des commerces, la morosité n’y a pas sa place. La ville n’est qu’un vaste chantier où des dizaines d’immeubles et de tours sont en construction un peu partout.

Un panneau nous prouve, si besoin était, le dynamisme de cette ville. Rien que dans le centre-ville de Melbourne, il y a : 623 restaurants, 482 cafés, 255 pubs et bars, 15 musées, 30 théâtres.

Après la découverte du centre-ville hier, nous partons ce matin à la découverte du « Queen Victoria Market ». En nous y rendant, nous passons le long de maisons un peu anciennes avec une architecture typique de l’Angleterre victorienne.
Le marché est un mix entre un marché traditionnel de denrées alimentaires et un bazar. A côté des étals de fruits et légumes, d’autres vendent des vêtements et des souvenirs locaux. Plus grand marché de l’hémisphère sud, il nous faudra presque deux heures pour parcourir toutes les allées. Les bonnes affaires sont au rendez-vous mais il semble que ce soit aussi le royaume du « made in china ». Ainsi, Isa va faire une folie et se payer un superbe sweat « Dolce & Gabanna » à … 15 dollars, soit 10 euros !!!
Tout autour du marché traditionnel sont installées des boutiques en « dur », un peu à l’identique de nos puces parisiennes. Le plus généralement ce sont soit des cafés, soit des boutiques de souvenirs un peu plus chics.

Dans l’après-midi, nous partons dans le quartier « reconstruit » des Docklands, destination la Melbourne Star, la plus grande roue de l’hémisphère sud. D’une hauteur de 120 mètres, la roue met 30 minutes à faire une révolution complète. Autant dire que ce n’est pas très rapide mais cela à l’avantage de nous permettre d’avoir le temps d’observer Melbourne et son agglomération. Encore une fois, le vertige d’Isa fait des siennes. Pour ceux qui connaissent c’est le même type de roue que celle de Londres, c’est-à-dire, une grande cabine climatisée complètement fermée. Rien à voir donc avec les bonnes vieilles grandes roues de nos fêtes foraines.

Juste à côté se trouve « Harbour Town, un complexe commercial superbe mais qui est très peu visité aujourd’hui. Nous ne sommes pas seuls mais presque et les rabais fleurissent un peu partout.

Nous nous promenons ensuite dans les environs et découvrons le Victoria Harbour, le Central Pier et le Etihad Stadium.

Le soir, nous partons diner dans le quartier de Southbank, non loin du centre. Situé le long de la rivière « Yarra », il y a ici profusion de restaurants plutôt chics. Nous en trouvons néanmoins un qui correspond à notre budget de tourdumondistes. Après le repas, nous finissons par une petite promenade dans le centre et le changement d’ambiance est radical par rapport à celle que nous avons connue la veille. Il n’est pourtant pas trop tard, à peine 22 heures mais la « faune » du soir est assez présente. Rien à voir avec l’ambiance festive et bon enfant que nous avions connu à Sydney à pareille heure.

Demain, nous quittons Melbourne direction Phillip Island.

Le « Queen Victoria Market ».


Les allées du marché.


Encore.

La Melbourne Star.


Melbourne vue de la Melbourne Star.


Harbour Town.


HarbourTown.


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17 mars 2014 : Melbourne


Centre-ville de Melbourne

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5992332611688163249?authkey=CJr04vfJlryUQw (qualité des photos pas terrible aujourd’hui mais les réverbérations de fenêtres se sont liguées contre moi …).

Les affaires reprennent !!! Après la journée d’hier passée à l’hôtel puis à l’aéroport pour cause de météo exécrable, nous reprenons nos journées découvertes et c’est désormais au tour de la ville de Melbourne, capitale de la région du Victoria.

Lorsque nous sortons de l’hôtel, la différence de température est très nette, malgré une couverture nuageuse importante, nous avons gagné plusieurs degrés et c’est vraiment plus agréable. La journée commence par un petit tour à la Poste où nous envoyons en France les derniers devoirs de Yann et les antépénultièmes de Chloé.

Puis nous partons vers le « Queen Victoria Market », un très beau marché qui est … fermé le lundi !!! Mais nous le savions et avons prévu d’y aller demain matin. Si nous passons par ici c’est que juste à côté se trouve l’arrêt du bus qui va nous emmener faire le tour de la ville.

Son parcours nous mène tout d’abord dans le quartier des Docklands. Longtemps à l’abandon, ce quartier fait depuis près de 20 ans l’objet d’une rénovation intense. Et ce n’est pas fini car il y en a encore jusqu’en 2020 !! Mais le quartier est assez agréable et l’architecture plutôt ambitieuse. C’est ici le règne des hauts immeubles et du design, seuls deux bâtiments historiques ont été conservés en souvenir.
Il s’y trouve aussi la grande roue de Melbourne, la « Melbourne Star », que nous prévoyons aussi de visiter demain.

Ensuite, et pendant près d’une heure, la balade se poursuit au gré du flot intense de circulation par le quartier des affaires puis par le « Botanic Garden », un superbe parc parfaitement entretenu.

Nous descendons de notre bus près du musée d’art contemporain. Non pas pour le visiter, ce n’est pas trop notre « tasse de thé », mais pour aller juste à côté et profiter du plus haut panorama de toute l’hémisphère sud. Il se situe à l’Eureka Skydeck, au 88e étage, soit à près de 300 mètres de hauteur.
De là-haut, Melbourne prend toute sa dimension. Mais la vue n’est pas aussi belle que celles que nous avions vues à Sydney ou encore Toronto. Ici, pas de montagnes ni d’îles verdoyantes à l’horizon, rien que des habitations ou la mer à perte de vue mais cela nous permet néanmoins d’admirer tous les monuments remarquables, et ils sont nombreux.
Nous y faisons une attraction assez inhabituelle qui s’appelle « l’Edge Experience ». Toujours au 88e étage, nous entrons dans une pièce carrée qui, lentement mais surement, va « s’extraire » de la tour sur 3 mètres pour se placer … à 285 mètres au-dessus du vide !!! Et, bien évidemment, toutes les parois sont translucides, y compris le plancher. Les personnes sujettes au vertige, Isabelle donc, n’apprécient pas trop tandis que les autres profitent de la vue. Après 5/6 minutes, la pièce retourne dans la structure et nous retournons dans le skydeck.

Nous partons ensuite en direction de l’ancienne gare centrale qui est un somptueux bâtiment d’une centaine de mètres de long. Tout comme la quasi-totalité des bâtiments du centre-ville, elle est parfaitement entretenue et met en valeur son architecture du début des années 1900.

Juste à côté, « Federation Square » est une place où se trouvent des immeubles à l’architecture résolument avant-gardiste et ce, juste face à la Cathédrale Saint Paul, à l’architecture, elle, on ne peut plus traditionnelle. Mais c’est ça Melbourne, un savant mélange de tradition et de modernité.

Nous nous promenons ensuite dans tout le centre-ville où, Saint Patrick oblige, il y a foule. En milieu d’après-midi, nous sommes impatients de visiter le chinatown local mais nous serons déçus car alors que nous nous attendions à quelque chose de grand et de dépaysant, ce Chinatown ne se résume pratiquement qu’en une seule rue avec quasiment que des restaurants. Finalement, rien d’illogique car la plupart des magasins du centres sont déjà tenus par des commerçants asiatiques.

Melbourne est une très grande ville et c’est une ville superbe. La seule chose sur laquelle nous aurions éventuellement des choses à dire, c’est le look de ses habitants, c’est incroyable comme ils sont mal fagotés !!

Tout au long de la journée, elle nous a rappelé Paris avec ses quartiers vivants, ses innombrables terrasses, ses monuments mais aussi avec sa foule, ses bouchons et son bruit incessant … Nous passons d’un coup des grandes villes néo-zélandaises aux grandes villes australiennes et la différence est saisissante. Juste pour donner une idée : il y a quasiment autant d’habitants à Melbourne que dans toute la Nouvelle Zélande !!!

Cette première journée, nous avons énormément marché. Pour rentrer à l’hôtel, nous empruntons le tramway historique, le « Circle Line ». C’est un tramway gratuit qui fait le tour du centre-ville.

La ville de Melbourne tient toutes ses promesses. Demain, deuxième journée de balade et de nouveaux quartiers à découvrir.


Le charme très anglais des petites maisons victoriennes.


Le Queen Victoria Market.


La Melbourne Star.


Tout là-haut se trouve le skydeck.


L’immensité de la ville de Melbourne (impossible de prendre la photo sans reflet).


Ici, c’est le quartier artistique avec notamment le pic de l’Art Center.


L’ancienne gare centrale.


L’entrée du chinatown.


Un immeuble historique qui en cotoit un autre très moderne.


Un tramway de la « Circle Line ».


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6 janvier 2014 : Sydney, c’est fini !!

Une nouvelle page de notre voyage se tourne aujourd’hui car nous quittons l’Australie et partons pour la Nouvelle Calédonie. Mais concernant l’Australie, ce n’est qu’un au-revoir puisque nous y revenons en mars pour découvrir la côte ouest, c’est-à-dire Melbourne, la Tasmanie, Perth et Darwin.

Mais, après près de deux mois et demi passés en Australie, un petit bilan s’impose !!

Bizarrement, après notre périple en camping-car et avant d’arriver à Sydney, j’en avais un petit peu assez de l’Australie. Sur la fin, une sorte de routine s’était installée et le manque de découverte me « pesait » un peu. D’ailleurs, d’après quelques commentaires reçus, cela semble s’être fait ressentir dans les billets quotidiens. Mais maintenant que je suis dans l’avion, j’ai comme un petit pincement. Les derniers quinze jours passés dans cette merveilleuse ville de Sydney ont été juste formidables et très riches émotionnellement.

L’Australie est un très beau pays. Nous avons aimé ses paysages, ses animaux et son style de vie relax. Le centre rouge et ses randonnées sublimes, la croisière dans les Whitsundays, la descente entre Cairns et Brisbane, notre réveil très matinal pour admirer des kangourous sur une plage déserte et le feu d’artifice du 31 décembre resteront des souvenirs gravés à jamais. Nous avons adoré observer les animaux en pleine nature, dormir à la belle étoile dans le désert, randonner dans le désert ou dans la forêt pluviale, faire du camping et se réveiller avec des kangourous ou des opossums à même pas deux mètres !! Nous avons aussi aimé nous balader dans Brisbane et avons tous eu un coup de cœur pour Sydney. Nous ne nous lassions pas de prendre le ferry pour y voir la baie, le Harbour Bridge et bien sur l’Opéra House. Et nous conserverons longtemps le souvenir de nos balades dans le sublime Botanic Garden.

Mais l’Australie, c’est aussi d’innombrables parcs nationaux sublimes et extrêmement bien aménagés. Il est facile d’y accéder, de s’y garer et de s’y promener. Il y a des toilettes partout et elles sont généralement assez propres. Des barbecues au gaz sont à disposition. Les campings sont également propres et parfaitement équipés.

Les Australiens sont des gens relativement relax, peut-être trop aux dires de certains. Nous n’avons jamais ressenti une quelconque agressivité, animosité ou insécurité. Mais la plupart des français avec lesquels nous avons discuté sont unanimes : l’Australie est un pays jeune et le manque de culture est flagrant (pour ne pas dire consternant). Travailler avec des Australiens est apparemment un « cauchemar » : ils sont très sympas mais très, mais alors très cools. En gros, un européen fait en une heure ou deux ce qu’un australien réalise en une journée … mais qui est dans le vrai après tout ?

Il y a quand même quelques points moins positifs :
– pour moi, le gros point noir, c’est le retour à une certaine réalité que j’avais oubliée. Autant la Polynésie Française avec ses paysages de cartes postales et la gentillesse de ses habitants nous avaient complètement déconnectés, autant l’Australie nous a « reconnectés ». Les citadins Australiens sont tout autant indifférents qu’un citadin français, pas de sourire, pas de bonjour, aucun échange … Les villes restent des villes avec sa circulation, sa pollution, sa foule, son stress … Il y a donc eu globalement moins de dépaysement, moins de surprises. A de nombreuses occasions, je me suis même surpris à me croire aux Etats-Unis …
– La nourriture. Difficile pour un français, même pas trop gourmet, d’y trouver son compte … Le pain, qu’ils appellent « baguette française » est dur, le fromage a la consistance d’un chamalow et le vin rouge, le goût de vinaigre. Difficile de trouver des légumes dans un restaurant. Sauf rares exceptions, la base de l’alimentation australienne réside dans du fast food.
– les innombrables travaux sur les routes deviennent rapidement pénibles. Mais c’est vrai qu’il y a deux cents ans, il n’y avait rien … donc, d’un autre côté, on ne peut qu’être impressionné par tout ce qui a été construit en si peu de temps.

Le camping-car a été une bonne expérience mais un peu trop longue à notre goût. Nous étions contents d’en prendre possession mais nous étions aussi très contents de le rendre. L’avantage évident du camping-car est de pouvoir changer de place avec sa « maison » et d’aller où bon nous semble et quand bon nous semble. Mais le gros inconvénient, c’est qu’en raison de sa taille, il n’est pas adapté à la ville car trop difficile à garer et à déplacer. Le risque est donc de rester « cloisonné » dans son camping.

Au niveau plages, il y a du pour et du contre. Entre Cairns et Brisbane, les plages sont sublimes et le sable est fin mais il est impossible de se baigner à cause des méduses ou des crocodiles. Et entre Brisbane et Sydney, les plages sont tout aussi belles mais l’eau est beaucoup plus froide (sauf peut-être pour les Normands), la mer très puissante et les courants dangereux. Nous sommes donc obligés de nous baigner entre deux drapeaux distants d’une cinquantaine de mètres. Moralité, tout le monde s’entasse …

Tous les Australiens s’enthousiasment pour leur barrière de corail. Manque de chance, nous avions fait la Polynésie Française juste avant, impossible de rivaliser avec ce qui est pour nous le top du top au niveau plage et fonds sous-marins.

Au niveau de notre expérience de tourdumondistes :
– Avoir fait un break de 15 jours en appartement nous a fait du bien, surtout aux enfants qui pouvaient passer quelques moments tranquilles pendant que nous nous baladions.
– Notre ressenti, c’est que la descente a peut-être été un peu trop longue (42 jours). S’arrêter à Brisbane aurait surement été un meilleur choix. Par contre, passer les fêtes de fin d’année à Sydney a été un excellent choix, tout comme séjourner dans le quartier de Potts Point.
– Les bagages ont une nouvelle fois été allégées avec l’envoi de près de 35 kilos par fret maritime. Normalement, nous devrions avoir chacun un sac de voyage de 20 kilos et un sac à dos de 10 kilos. En sachant qu’il doit y avoir encore une dizaine de kilos de manuels de cours, cela nous laisse une petite marge.
– Au niveau des leçons, c’est un peu moins rythmé qu’auparavant mais nous arrivons à tenir le rythme et les résultats des enfants sont excellents.
– Nous sommes désormais presque à la moitié de notre voyage et même si nous aurions bien aimé être avec nos familles pour Noel, nous n’avons toujours pas connu de moment de spleen. Tout passe d’ailleurs trop vite …


Le Top 5 de nos meilleurs souvenirs ici (forcement subjectif) :

Isabelle :
– la randonnée de King’s canyon (centre rouge)
– la croisière dans les Whitsundays
– le Sandboarding à Port Stephens (surf sur le sable)
– le camping de Cape Hillsborough (camping nature avec animaux)
– Sydney (le feu d’artifice, la ville)

Mais il y a aussi la musique dans la caverne, la traversée de la forêt en télécabine de Cairns à Karumba, le calin avec le koala.

Marc :
– la croisière dans les Whitsundays (rare moment de plénitude)
– la randonnée de King’s canyon (centre rouge)
– le camping de Cape Hillsborough (camping nature avec animaux)
– Sydney (le feu d’artifice, la ville, la baie)
– Brisbane

Revoir Guillaume et Audrey est aussi un moment fort mais hors catégorie !!

Chloé :
– le centre rouge (les paysages et les nuits à la belle étoile)
– les jours passés avec Audrey et Guillaume
– le Luna Park de Sydney / le Superman du parc Warner Bros
– le feu d’artifice du nouvel an
– Sydney

Yann :
– le Luna Park
– le Surf à Lennox Head
– donner à manger aux kangourous
– le zoo de nuit à Cairns
– la croisière dans les Whitsundays


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5 janvier 2014 : dernière journée à Sydney


Le port de Sydney

Nous sommes aujourd’hui dans les préparatifs pour un nouveau départ. Il nous faut faire les valises et nous préparer pour notre vol vers la Nouvelle Calédonie. Cela va aussi être la « minute de vérité » et nous allons voir si notre tri pour alléger les valises a été efficace ou non.

Cet après-midi, et suite à un message reçu, nous avons rendez-vous avec une famille de français qui, comme nous, a décidé de tout quitter pendant un an pour vivre une aventure « extraordinaire » en famille. Nous nous retrouvons tous au pied de l’opéra de Sydney avant de passer deux bonnes heures autour d’un verre. C’est dans ces moments-là qu’on se rend compte qu’on n’est pas complètement des « hurluberlus » et que d’autres vivent la même aventure que nous pour les mêmes – très – bonnes raisons.
Cédric, Marie-Hélène, Milo et Noé, nous sommes vraiment contents de vous avoir rencontrés et espérons vous revoir à « nos » retours à Paris. Nous suivrons vos aventures avec intérêt et plaisir !!!

Ce soir, nous retournons de nouveau près de l’opéra car nous n’avions pas encore pris de photos de Sydney la nuit !!! Et si Sydney est belle le jour, elle l’est encore plus la nuit.


Quand une famille de tourdumondistes rencontre une autre famille de tourdumondistes, qu’est-ce qu’ils peuvent bien avoir à se raconter ??


La traditionnelle photo avec nos tee-shirts customisés.


Et une seconde devant le Harbour Bridge.


L’Harbour Bridge de nuit.


L’opéra … de nuit.


King cross ….. de nuit.