Les Peltier Autour du Monde

Vivre ses rêves plutôt que rêver sa vie


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13 et 14 avril 2014 : journées « transition » à Darwin, bilan Australie « V2 »

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Deux journées sans grand-chose à raconter, donc, un billet très court et un petit bilan sur notre mois supplémentaire en Australie.

Dimanche 13 avril. Kakadu, c’est fini, nous rentrons sur Darwin après deux jours passés dans un vrai paradis naturel. En plus de nous avoir aérés la tête, ces deux jours nous ont également permis de nous désintoxiquer du wifi car, au pays des crocodiles, point d’internet !! Mais dès le retour à l’hôtel, les enfants, en manque (!!), ont monopolisé le seul ordinateur connecté de l’hôtel pendant toute l’après-midi …

Lundi 14 avril. Matinée expéditions !!! Pour alléger une dernière fois nos valises, nous renvoyons en France toutes les affaires contre le froid et c’est encore une grosse dizaine de kilos de gagnée.
Mais la mauvaise surprise du jour, c’est que nous apprenons que notre vol est décalé de 3 heures et qu’il ne part que vers les 23 heures … l’arrivée à Bali va être dure pour les enfants mais nous avons 8 jours pour récupérer.

Bilan de la seconde partie de l’Australie. Même si, avec le recul, nous sommes contents de ce que nous avons fait ce dernier mois cela nous est quand même un peu apparu comme le mois de trop. Nous sommes arrivés en Australie début novembre et nous avons souvent eu une impression de « déjà-vu ». Cinq mois et demi dans le Pacifique, c’est surement un peu trop long. Avec l’expérience désormais acquise, si c’était à refaire, à la place, je ferais une autre destination asiatique. Non seulement pour le dépaysement mais aussi pour faire « souffler » un peu le budget fortement malmené en Australie où tout est très cher. Pas de regrets cependant, sans ce mois, nous aurions loupé quelques moments inoubliables, je pense notamment à la randonnée à Cradle Mountain.

Ce soir, nous partons vers un « autre » monde : l’Asie avec de belles retrouvailles surprises prévues pour demain !!


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12 avril 2014 : Kakadu National Park, Yellow River


Nourlangie Rock – Parc de Kakadu

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Réveil très matinal pour Isa et moi ce matin car nous allons faire la première croisière du jour et découvrir la Yellow River, « Ngurrungguruddjba » en aborigène, au lever du soleil. Nous sortons de notre chambre vers 6h15 et laissons les enfants dormir tranquillement. Un bus nous emmène sur le lieu d’embarquement où nous sommes littéralement assaillis par une nuée de moustiques, je n’en ai jamais vu autant à la fois. Heureusement, nous avons prévu la lotion et les pantalons longs.

Pendant deux heures, au gré de ce qu’il y a à observer, nos guides vont nous promener sur la Yellow River, une rivière qui tient son nom de la couleur de ses eaux. Tout au long de cette balade, nous croiserons le chemin de plusieurs maîtres des lieux : les crocodiles. Et comme nous l’indique notre guide : ici, c’est lui qui est au top de la chaine alimentaire, pas nous. Quasiment exterminés à la fin des années 70, les crocodiles sont désormais protégés et des centaines d’entre eux vivent tranquillement dans ces eaux. Nous apprendrons qu’il y a toujours un mâle dominant pour une cinquantaine de femelles (je ne ferais aucun commentaire mais ça ne doit pas être drôle tous les jours …).

Nous pourrons aussi observer et entendre énormément d’oiseaux : beaucoup de rapaces, des aigles notamment, de superbes martins-pêcheurs d’une couleur bleue éclatante, et plein d’autres dont je ne connais pas la traduction et surtout dont je n’ai pas compris le nom en anglais !! Mais il y a un petit oiseau aux longues pattes que nous avons particulièrement adoré car il était accompagné par des petits qui venaient juste de naitre et qui étaient à peine plus grands qu’un pouce. Ces oiseaux sont communément appelés les « Jesus Birds » car ils donnent l’impression de marcher sur l’eau. La particularité de cette espèce, c’est qu’à peine les petits nés, la mère s’en va et laisse le père s’en occuper.

Au début du 19e des fermiers ont tenté de s’implanter dans cette région sans succès. Ils en sont alors partis en laissant leurs animaux derrière eux, persuadés qu’ils ne survivraient pas très longtemps. Une fois de plus, l’homme a eu tort et de nombreuses espèces se sont développées dans les environs : buffles, cochons et chevaux particulièrement.

Tout autour de nous, c’est un paysage parfois de plaine avec de très hautes herbes, parfois de forêt avec notamment beaucoup de pandanus. Encore une fois, nous passons des moments uniques dans une nature dans toute sa splendeur. C’est encore un nouveau type de paysage – des marais – mais c’est toujours aussi beau.
La croisière est très relaxante et c’est un peu dur de rester éveillé sur la fin …

De retour à l’hôtel, nous retrouvons les enfants endormis et les préparons pour partir faire une balade dans le parc. Mais il fait de nouveau très très chaud, nous choisissons donc une randonnée pas trop longue. Le choix est relativement limité car seules les routes bitumées sont ouvertes, toutes les autres sont fermées car inondées et dangereuses. On nous explique qu’à partir du moment où il y a de l’eau, il y a un risque qu’il y ait un crocodile.

Nous partons direction le « Nourlangie Rock ». La balade va nous prendre 45 mn et nous permet de découvrir des peintures aborigènes. La fin de la promenade nous mène en haut de « l’Ubirr Rock » pour un panorama époustouflant sur le parc de Kakadu. La promenade n’aura pas été longue mais sera très éprouvante en raison de la chaleur, 36 degrés à l’ombre cet après-midi.

Retour à la case piscine pour se rafraichir puis nous repartons pour la même croisière que ce matin mais cette fois-ci avec les enfants pour qu’ils puissent aussi profiter des paysages et des animaux. La balade est aussi belle que celle de ce matin et les enfants ont beaucoup aimé. Nous reverrons les mêmes animaux mais, cette fois-ci, avec en fond le coucher du soleil et ses couleurs incroyables.

Avec cette balade, nous terminons notre déambulation dans les parcs nationaux australiens. Assurément, nous garderons longtemps en souvenir la beauté des paysages et de cette nature luxuriante.


Ici, le « patron », c’est lui !!


Un des aigles du parc.


Les « Wetlands ».


Un oiseau « donjenesépalenom ».


Les peintures aborigènes.


Vue de l’Ubirr Rock.


Petite pause bien nécessaire.


Le « Jesus Bird », pour les bons yeux, on peut voir un petit sur la droite.


Un martin-pêcheur.


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10 et 11 avril 2014 : Darwin, Kakadu


Lac Mamukala – Parc de Kakadu

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Mercredi 10 avril. Nous quittons Perth et son climat « méditerranéen » pour Darwin, la capitale de l’état du « Northern Territory ». Dès la sortie de l’aéroport, nous prenons une « grosse claque » car nous passons sans ménagement de la douce chaleur sèche de l’Est de l’Australie à la lourde chaleur moite du Nord. C’est étouffant mais il va bien falloir s’y habituer car, à priori, c’est le type de climat que nous devrions avoir pendant trois mois …

J’imaginais Darwin comme une belle ville tropicale avec toute la végétation qui va avec mais elle m’apparait comme une ville sans beaucoup de charme et sans architecture particulière. Son centre-ville se résume en 2/3 rues commerçantes où nous croisons beaucoup de backpackers mais aussi beaucoup  d’aborigènes à la dérive. Comme pour ceux du centre rouge, ces aborigènes qui errent dans les rues sont ceux qui ont été chassés de leur tribu pour cause de violence ou d’alcoolisme. Tout ceci donnant une ambiance un peu particulière.

Jeudi 11 avril. Nous rejoignons ce jour le parc national de Kakadu, à l’ouest de Darwin.

La route est longue et monotone et mieux vaut avoir fait le plein avant de partir car les stations peuvent être distantes de plus de 100 kms !! Mieux vaut également ne pas tomber en panne car non seulement le réseau ne passe pas et, mis à part les « road train », ces camions immenses qui peuvent avoir jusqu’à quatre remorques à la fois, il y a très peu de monde.

Nous voyons des dizaines de termitières dont certaines de près de deux mètres de haut.

Tout comme hier, je suis surpris car je m’étais imaginé un tout autre paysage. Je me représentais un paysage de jungle. Mais c’est le même type de forêt que dans le désert rouge que nous traversons. Finalement, rien de bien anormal, nous n’en sommes qu’à moins de 1.2OO kms, une « paille » pour l’Australie. Par contre, grosse différence, nous sommes dans les « Wetlands » et les terrains qui bordent la route sont pour la plupart des marécages. Ils sont d’autant plus inondés que nous sommes encore dans la saison humide et les terrains sont gorgés des pluies des deux derniers mois.

 

De nombreux panneaux nous rappellent que nous sommes également dans la région d’Australie la plus « hostile » avec son lot de crocodiles, d’araignées, de dingos et autres animaux sympathiques. Il est fortement recommandé ne pas sortir des sentiers battus.

Un premier arrêt se fait au lac de Mamukala où un observatoire a été aménagé pour observer principalement des oiseaux. Malheureusement, les seuls animaux à ailes que nous verrons seront les mouches, particulièrement agressives, et les moustiques, particulièrement voraces … Le paysage est à la fois très beau avec d’innombrables nénuphars mais aussi inquiétant car nous savons qu’un animal à la mâchoire acérée peut apparaitre à tout moment.

Nous arrivons ensuite dans la ville de Jabiru où nous pique-niquerons au bord de son lac. Au centre d’informations, on nous a bien prévenus : ne vous y baignez surtout pas !! Aucun risque, d’autant plus que près de nous une stèle rend hommage à un jeune disparu …

Nous rejoignons ensuite notre hôtel et planifions nos excursions du lendemain avant de rejoindre la piscine car nous avons besoin de nous rafraichir, le thermomètre indique 36 degrés à l’ombre …

Le parc de Kakadu est sur le territoire de la tribu Bininj/Mungguy qui reconnait six saisons. Nous sommes à la fin de la saison humide, les plaines sont sous les eaux et le niveau des eaux commence à peine à baisser. Pour les touristes, cela signifie principalement la fermeture des routes non goudronnées et une présence de crocodiles sur un territoire très vaste. Comme nous disent les locaux : partout où il y a de l’eau, il peut y avoir un crocodile.

Le soir, en rentrant à notre chambre, nous croisons d’innombrables grenouilles et, plus surprenant, un dingo qui se ballade tranquillement entre les bungalows. Même s’il est peu probable qu’il attaque des adultes, nous préférons bien nous cloisonner dans notre chambre !!!

Demain, notre journée commence tôt, la première croisière du jour démarre à 6h45 …


Le paysage « type » tout au long de la route.


Un « road train ».


Une termitière.


Youpie !!!


Paysage de bord de route.


Pique-nique en bord de lac.


Bienvenue en Australie !!


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9 avril 2014 : Kings Park, Mandurah

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Dernière journée à Perth. Ce matin, nous commençons notre balade dans un des plus grands parcs citadins du monde, le « Kings Park » qui s’étire sur plus de 400 hectares. A notre arrivée, nous sommes « accueillis » par un splendide baobab. Je redécouvre alors qu’on ne trouve pas seulement ces arbres majestueux en Afrique mais aussi en Australie, particulièrement dans le nord.

Nous nous promenons ensuite dans le jardin botanique qui rend hommage à de multiples régions d’Australie en récréant sur des carrés, la flore spécifique de chaque endroit. Nous empruntons un pont en « verre » avant de repasser par des pièces d’eau avec statues et jets verticaux. Le parc est superbe et magnifiquement entretenu mais, et c’est vraiment dommage, le bruit de la circulation se fait entendre continuellement. Le parc est en hauteur et sert de caisse de résonance au trafic de la ville.

Ensuite, direction Mandurah, une ville à un peu plus de 70 kms au sud où nous espérons trouver une plage de rêve. La plage, nous la trouverons, elle s’appelle la « Silver Sands Beach », mais, et même si elle est belle, ce n’est pas une plage de rêve. Nous y passerons néanmoins l’après-midi à bronzer, faire la sieste, jouer, profiter … la vie quoi.

Je rectifie un de mes commentaires indiquant que Perth est une ville grande comme une ville de province française. C’est finalement un peu exagéré car nous avons découvert que si le centre-ville est vraiment petit, la ville en elle-même est très étendue.

Mais Perth, c’est fini, demain départ de très bonne heure pour Darwin.


Un des baobabs du parc.


Le pont de « verre ».


Un « Bottle Tree ».


Pour moi, c’est ça le but de notre tour du monde : passer de bons moments ensemble.


La plage de « Silver Sands ».

 


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7 et 8 avril avril 2014 : Fremantle, Trigg Beach

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Lundi 7 avril. Aujourd’hui, nous partons en périphérie de Perth pour découvrir la ville de Fremantle qui se trouve à une bonne vingtaine de kms. Fremantle a pris une renommée mondiale car c’est dans ses eaux que se sont déroulées plusieurs America’s Cup, cette compétition qui réunit les plus rapides bateaux du monde.
Pour nous y rendre, nous avons choisi le moyen le plus agréable : le bateau. La rivière sur laquelle nous voguons porte le doux nom de « Swan » (cygne en anglais). C’est un hollandais qui lui a donné ce nom en 1697 en hommage aux magnifiques cygnes noirs qui habitent la région. Mais cette « croisière » va se révéler un tantinet ennuyeuse car tout au long des rives, ce n’est qu’un paysage urbain sans attrait particulier. Il y a par contre des maisons d’architectes incroyables avec des baies vitrées énormes.

Durant l’heure et quart que va durer la traversée, nous passons à côté de dizaines de marinas bondées de bateaux de toutes tailles. Comme Sydney, Perth semble être une ville résolument tournée vers la mer. Cependant, dans l’eau, nous apercevons des dizaines de milliers de méduses que l’on nous assure inoffensives …

La ville de Fremantle est très agréable et propose d’innombrables restaurants et terrasses. La ville est belle et parfaitement entretenue. Nous nous promenons dans le centre, encore plus petit que celui de Perth. Les immeubles du centre sont tous de style victorien. Manque de chance, le « Markets », un marché très réputé, n’est pas ouvert aujourd’hui.
Après avoir parcouru deux fois le centre en moins d’une heure (!!), nous rejoignons le port où on nous a promis de trouver de bons petits restos pour manger. Mais le problème, c’est que ces restos se « battent » pour être élu meilleur … fish & chips. Aaarrgggh !!!

Comme notre bateau de retour n’est qu’en milieu d’après-midi, nous prenons le temps de la sieste et de la détente dans un parc à proximité avant de rejoindre une salle de jeux pour faire plaisir à Yanou.

Mardi 8 avril. Aujourd’hui, nous allons passer du bon temps à la plage. Comme depuis notre arrivée à Perth, il fait un temps de rêve, nous décidons de partir sur une des plus belles plages du coin : la Trigg Beach, à une quinzaine de kms de Perth. Et autant nous avons eu la sensation que le centre-ville de Perth était petit, autant nous nous apercevons que sa périphérie est importante.

La banlieue que nous traversons est assez cossue et, de nouveau, de superbes maisons jalonnent le bord de mer.

Nous sommes quasiment seuls sur une plage gigantesque. La plage est superbe et quelques surfeurs sont déjà à l’œuvre dans une eau assez fraiche. Une fois de plus, je serais le seul à aller piquer une tête. Et je n’avais aucune crainte à avoir, car Isa et Yanou ne m’ont pas lâcher de l’œil, craignant l’attaque d’un requin !!!

Sea and sun. Un après-midi très relax qui fait du bien à toute la famille.


Fremantle.

 

Le « fameux » Markets, fermé le jour de notre visite.


Le port de Fremantle.


Une plage presque pour nous tous seuls !!


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5 et 6 avril : Perth


Perth

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Samedi 5 avril. Pour rejoindre Perth, distante de plus de 4.000 kms, nous allons prendre aujourd’hui nos 28 et 29e vols depuis notre départ car nous transitons par Melbourne.

Perth est la capitale d’Australie Occidentale (Western Australia). Cet état, le plus grand du pays, à une superficie qui représente près de 30% de l’Australie. Quatrième ville d’Australie, sa population s’élève à plus de 1 600 000 habitants. Près d’un tiers d’entre eux sont nés à l’étranger. C’est la capitale australienne qui connait le plus fort développement après Sydney.
Perth est aussi la capitale la plus isolée du monde car la première ville de plus d’un million d’habitants la plus proche, Adelaïde, se trouve à plus de 2.000 kms. Son climat est un des meilleurs de la planète avec des étés chauds et secs et des hivers doux et humides.

Nous atterrissons à Perth en milieu d’après-midi, tout en récupérant 3 heures de décalage horaire. A peine installés, nous partons découvrir cette ville que nous imaginons grande et animée. Après avoir tourné un peu dans la ville, Perth se révèle être une ville avec beaucoup de caractère : ses immeubles sont un mélange de style victorien et de modernité. Mais elle nous apparait plus petite que prévue. Rien à voir avec Melbourne ou Sydney. Elle ressemble grosso modo à une de nos villes de Province.
Mais ce qui est le plus frappant, c’est que le centre-ville est quasi-désert. Et pourtant, c’est samedi soir !! Où vont s’amuser les gens du coin ? Mystère. Nous aurons le plus grand mal à trouver un endroit où manger qui ne soit pas un « fish and chips » ou un fast food.

Ce que nous comprendrons un peu plus tard, c’est que dans ce centre sont concentrés la plupart des bureaux, donc la vie s’organise ici les jours de semaine et pas vraiment le soir ou les week-ends.

Dimanche 6 avril. Après la petite déception d’hier soir, nous repartons à la découverte de la ville. Et notre impression de la veille se confirme, Perth a un tout petit centre-ville qui se concentre autour de quelques rues très commerçantes comme Hay Street, Murray Street ou encore St Georges Terrace.
Comme nous l’a indiqué le réceptionniste de l’hôtel : « à Perth, tout se fait en vingt minutes à pied ».

Sur la rue principale, nous découvrons un immeuble avec une architecture qui nous rappelle l’Alsace !! C’est le « London Court », une des plus vieilles galeries marchandes d’Australie. Sur sa façade se trouve un carillon animé par des petits personnages qui résonne toutes les demi-heures.

Cette fois-ci, il y a du monde plein les rues. Et plus particulièrement sur la « Forest Place » où un évènement semble se préparer. Renseignements pris, un flash mob a été organisé dans le but de recueillir des fonds pour la recherche sur le cancer. Et les enfants ont été mis à contribution. A 11 heures pétantes, le spectacle commence et va durer 15 bonnes minutes.
Nous découvrons ensuite le quartier de la rue « St James » où se trouvent énormément de restaurants, notamment asiatiques.

Retour dans le centre pour poursuivre jusqu’au port où se trouve la « Bells Tower », la tour emblématique de la ville. Nous sommes en début d’après-midi et nous avons visité tout le centre-ville de Perth !!! Nous prenons alors le temps de déjeuner et de planifier nos 4 jours sur place.


Le palais de justice.


Le centre-ville de Perth.


Le London Court.


Le flash mob.


La Bells Tower.


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5 avril 2014 : bilan de la Tasmanie

Montagne et forêts – la beauté brute de la Tasmanie

La Tasmanie aura été assez contrastée en terme de sentiments et d’émotions. Jusqu’à la moitié du parcours, franchement, nous nous sommes ennuyés. Après avoir passé tant de temps en Australie, nous avions une impression de « déjà-vu » et avions hâte de passer à autre chose … Mais dès lors que nous avons commencé à découvrir les véritables joyaux de cette île, tout s’est inversé et je regrette même un peu de ne pas avoir pu tout voir …

De la Tasmanie, en 10 jours, nous avons pu avoir une vue assez exhaustive : ses villes, ses côtes Est et Nord, ses parcs naturels.

Au niveau des villes, rien de bien intéressant. Les grandes villes telles la capitale Hobart ou encore Launceston ne valent la peine d’être vues que pour leur architecture « historique ».

La côte Est dispose de très belles plages et il doit être très agréable d’y passer l’été. Le problème, c’est que nous y étions non seulement en fin d’automne mais en plus hors saison donc très peu d’animations et surtout impossible de se baigner dans une eau qui s’est fortement rafraichie.
Cette côte Est ravira également les amateurs de vins car c’est sur cette partie de l’île que sont cultivées de très nombreuses vignes et l’offre est abondante.

Mais, à mon sens, le vrai joyau et ce qui vaut vraiment la peine en Tasmanie : c’est de visiter et de randonner dans ses parcs naturels. Nous en aurons vu deux : le parc de Freycinet et celui de Cradle Mountain et, par deux fois, ce fut des moments intenses.

Nous n’oublierons pas de sitôt la beauté brute, sauvage du parc de Cradle Moutain. Tout comme nous garderons en mémoire la beauté du parc de Freycinet. Personnellement, je n’oublierais jamais mes émotions en arrivant, après un bel effort, tout en haut du Marion’s lookout.
Si jamais j’ai l’occasion de revenir un jour par ici, je ferais tout pour pouvoir faire l’Overland Track qui doit être une expérience personnelle fantastique.

Tout ceci me laissera quelques petits regrets sur notre choix de ne pas faire la côte ouest, mal conseillés par les locaux. Car pour eux, seule la côte Est valait la peine. Mais la côte Ouest, plus sauvage, est certainement celle qui semblait correspondre à nos attentes du moment. Il nous aura finalement manqué deux jours pour découvrir cette autre partie authentique classée au patrimoine universel.

Mais, laissons les regrets sur place, notre « aventure » continue !!

Le top de la famille :
– à l’unanimité, le Bonorong Wildlife Parc. Pouvoir approcher des animaux autochtones de si près a été une expérience fantastique.
– les deux parcs naturels.


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3 et 4 avril 2014 : de Cradle Mountain à Burnie et de Burnie à Launceston

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Jeudi 3 avril. Nous quittons Cradle Mountain avec encore plein d’images de cette incroyable nature dans la tête. Nous devions partir vers Launceston et y passer les deux derniers jours, mais finalement, nous décidons de partir vers Burnie pour aller découvrir la côte nord. Notre seul arrêt sera effectué pour notre photo traditionnelle de fin de parcours. Mis à part cela, rien à signaler …

Arrivés à Burnie, nous nous arrêtons au panorama le plus pourri que nous ayons vu depuis notre départ !!! Il domine la ville mais donne sur un port de containers particulièrement affreux.
La ville de Burnie est une grande ville pour la Tasmanie mais ne présente pas d’attrait particulier.

Heureusement, pour passer l’après-midi, nous avons trouvé l’activité préférée de la famille : approcher des animaux. Cette fois-ci, ce sont des animaux très particuliers : des alpagas. De la famille des chameaux, ces animaux sont très dociles et utilisés pour leur laine. Les femelles alpagas ne porte qu’un seul petit à la fois et leur gestation dure 11 mois et demi.
Dans la ferme où nous sommes, nous pouvons également voir beaucoup d’animaux beaucoup plus communs : lapins, perroquets, canards. Mais aussi un magnifique cygne noir et un paon chinois beaucoup moins habituel. Pendant une grosse heure, tout en promenant l’alpaga en laisse (!!), nous pouvons approcher, caresser et nourrir ces animaux.

Un tout petit détour avant de rentrer pour admirer les « Guide Falls ».

Avec Isa, nous avons décidé d’écourter de quelques jours notre parcours en Australie car nous sommes un peu lassés de voir toujours les mêmes choses et de rouler sans arrêt. L’après-midi sera donc consacrée à annuler et reprogrammer. C’est la partie nord de l’Australie qui va être écourtée, nous ne ferons qu’un seul parc au lieu de trois et c’est Bali qui va en profiter. Les massages matin, midi et soir se rapprochent !!

Vendredi 4 avril. Pour notre dernière étape en Tasmanie, nous longeons la côte nord entre Burnie et Devonport. Nous traversons de nombreuses petites villes, la plupart avec des maisons splendides en bord de mer. Il y a l’étonnante ville de « Penguin » qui a fait de ce petit animal son emblème : que ce soit en statue ou en peinture, il y en a partout !!! Notamment une énorme statue de 3 mètres de haut, installée pour fêter le centenaire de la ville.

Arrêt détente en bord de mer à Devonport puis nous rejoignons notre hôtel.

Le wifi étant le meilleur depuis longtemps, nous en profitons non seulement pour faire un skype avec nos familles mais aussi pour refaire des recherches sur les hôtels de nos futures destinations. Et les bonnes affaires sont au rendez-vous !!! Notamment avec le site hotels.com, nous avons sauvé quelques centaines d’euros tout en améliorant le « standing » des hôtels grâce à leurs bonnes affaires de dernière minute.

Nous passons aussi en revue nos valises car comme désormais, il n’y aura plus de pays « froid » ou, au pire « frais », nous préparons un autre colis de tous les habits qui vont devenir inutiles.

Demain, nous partons à la découverte de la « Western Australia » avec la ville de Perth et son climat méditerranéen.


Bye, bye, Cradle Mountain. Encore une randonnée inoubliable.


L’alpaga se laissera promener comme un toutou !!


Drôle de look quand même.


Le paon chinois.


Les « Guide Falls » avec un effet.


La statue commémorative de la ville de Penguin.


Une des enseignes de la ville de Penguin.


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2 avril 2014 : Cradle Mountain


Cradle Mountain – Tasmanie

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Aujourd’hui, nous avons encore planifié une « grosse » journée nature. Mais, et c’est imprévu, il y a aussi un gros changement de temps également : le soleil et à la chaleur ont été remplacés par la pluie et la fraîcheur, ce matin il fait 10 degrés de moins qu’hier. Mais qu’importe, nous sommes là pour découvrir le parc.
A regret, je pense que je vais devoir annuler un des parcours que je souhaitais faire car il menait à un panorama très en hauteur mais les nuages risquent de bloquer la vue.

Nous entrons dans le parc naturel pour rejoindre dans un premier temps le « Waldheim chalet », une vieille maison construite en 1912 par un autrichien d’origine, Gustav Weindorfer. C’est au cours d’une randonnée, en 1910, que cet autrichien, est tombé « amoureux » du parc. Il s’y est alors installé et s’est battu toute sa vie durant pour le faire reconnaitre comme un parc naturel mais aussi pour en le faire découvrir au plus grand nombre. La construction de son chalet a permis d’accueillir de nombreux visiteurs. Rapidement veuf, il vivra quasiment une vie d’ermite. Durant les étés, il accueillera les promeneurs mais en hiver, il se retrouve généralement seul avec son chien. Mais quand celui-ci vint à mourir, les tigres de Tasmanie ont commencé à venir roder autour de sa maison et quelques fois même jusque dans sa cuisine …

Nous repartons ensuite en direction du lac Dove pour faire une des plus belles balades de l’île : la « Dove Lake Walk ». Cette balade va nous prendre deux heures. Et nous sommes incroyablement chanceux, car à peine nous commençons notre marche qu’un bout de ciel bleu fait son apparition. Et quelques instants plus tard, les nuages sont définitivement partis et le soleil rayonne. Incroyable !!!
Nous sommes même doublement chanceux car comme il a énormément plu, les cascades sont très fournies et offrent un spectacle sublime.

Les enfants impriment le rythme et partent en éclaireurs. Le chemin, qui fait le tour du lac, est de pure beauté : nous alternons les passages en forêt et les passages à découvert. Ceux-ci sont d’ailleurs impraticables car une sorte de maquis remplit l’espace. Sous ce maquis, nous pouvons entendre mais sans les voir, d’innombrables ruisseaux qui coulent en cascade. Sur les montagnes environnantes, de superbes chutes d’eau très fournies tombent à plusieurs dizaines de mètres plus bas. Le spectacle est magique. La nature est ici sauvage, brute.
Pour couronner le tout, en arrière-plan, trône majestueusement la superbe « Cradle Mountain ».

A mi-chemin, nous nous arrêtons pour déjeuner en pleine nature. Au final, mis à part deux ou trois parties un peu plus abruptes que les autres ou encore un parcours dans un mini-cours d’eau, le parcours n’est pas trop éprouvant.

Le tour du lac est bientôt achevé et arrive la bifurcation que j’attendais. Et comme il fait beau, je ne vais pas me gêner pour faire la montée jusqu’au « Marion’s Lookout », un panorama qui culmine à 1.223 mètres d’altitude. Isabelle et les enfants ont leur « dose » de marche pour la journée, je vais donc faire la montée seul. Et quelle montée !! Elle était annoncée comme étant assez difficile, elle fut terrible !! Au début, les escaliers alternent avec un chemin tracé mais, rapidement, c’est à même la roche de la montagne qu’il faut escalader avec de temps en temps l’aide indispensable d’une chaine qui permet d’assurer l’appui. Que la montée est longue et raide !!! Je m’attendais à ce que ce soit difficile mais pas autant. Le temps indiqué pour faire cette montée est d’une heure, il faut croire que j’avais un bon rythme car je suis arrivé en haut en … 30 minutes !!!

De là-haut, le panorama est exceptionnel. Il domine toute la vallée et on est aux premières loges pour admirer le parc avec ses montagnes et ses lacs. Je vais y croiser quelques randonneurs au long cours qui font une randonnée mythique : « l’Overland Track », une randonnée de 65 kms qui se fait en 6 à 7 jours. Je vais rester là une bonne demi-heure, le temps de prendre des photos et d’admirer le panorama.

Le moment est magique et le temps est suspendu, C’est vraiment dans ces moments-là, uniques, que notre tour du monde prend toute sa valeur. On oublie tout pour quelques instants et on vit l’instant présent.

Je serais bien resté un peu plus longtemps mais il faut bien rentrer et je prends alors le chemin qui passe par le « Wombat Pool » et le « Lake Lilla ». Le début de la descente est terrible : ni escaliers, ni chemin, rien. Juste des chaines qui permettent de pouvoir s’appuyer sur la roche à pic. A ce moment, j’admire les randonneurs de l’Overland Track qui doivent tout monter avec leur sac à dos. Une centaine de mètres plus bas, c’est ensuite une longue descente pour rejoindre le parking.
J’ai mal aux cuisses mais je me sens bien !! Que c’est beau, cette nature est si belle qu’elle fait du « bien à la tête ». Un peu moins aux jambes … mais j’avoue, je suis un peu maso, c’est bon seulement si j’ai l’impression d’avoir été au maximum.

Le retour sera d’autant plus long que j’ai mal compris une bifurcation et cela m’a rallongé de quelques kilomètres supplémentaires … De retour à l’hôtel, toute la famille, qui est aussi rentrée à pied, se retrouve.

Ce tour du monde nous aura révélé une nouvelle passion : celle de la randonnée. Auparavant, nous aimions bien aller nous promener mais sans plus. Depuis notre départ, toutes les occasions sont désormais bonnes pour marcher, surtout si c’est en pleine nature.


Le « Waldheim » chalet.


Ce matin, c’est couvert …


Les enfants partent en éclaireurs.


Pause déjeuner au bord du lac.


Le chemin est généralement aménagé avec des planches en bois.


Les eaux du lac et leurs couleurs incroyables.


Des chutes d’eau de plusieurs dizaines de mètres de haut.


Les chaines indispensables pour aller jusqu’au « Marion’s Lookout ».


Quel point de vue !! Derrière, le Mont Cradle.


La prairie.


Toujours les mêmes couleurs.


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1er avril : de Launceston à Cradle Mountain


Parc naturel de Cradle Mountain – Tasmanie

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Changement radical de paysage, nous quittons la grande – et bruyante – ville de Launceston pour la nature exubérante du parc naturel de Cradle Mountain.

En chemin, nous traversons la très belle petite ville de Sheffield et son architecture « western ». Sheffield a la particularité d’avoir une quarantaine de murs peints disséminés un peu partout dans la ville.

Au bout de deux heures de route, nous atteignons le « Cradle Mountain National Park ». Nous sommes ici pour prendre un gros bol d’air et commençons notre immersion dans la nature dès notre arrivée avec deux belles randonnées.

La première s’appelle « l’Enchanted Walk » (le chemin enchanté) et c’est vrai qu’il donne l’impression de pénétrer dans une forêt magique !!! Au tout début, le paysage est surprenant : pas ou peu d’arbres mais une multitude de « touffes » d’un vert éclatant. Puis, rapidement, la forêt prend sa place et s’épaissit. Les arbres et les sols sont recouverts de mousse et de lichen, preuve que l’humidité ambiante doit être très importante habituellement. Aujourd’hui, il fait très beau et assez chaud, ce n’est donc pas le cas. Le parcours est parfaitement balisé et aménagé. Il suit le lit d’une rivière avec des eaux une nouvelle fois très sombres.

Peu après la fin de cette promenade, une bifurcation permet d’enchainer avec le « King Billy Walk ». Une nouvelle fois, nous nous promenons en plein cœur d’une forêt obscure envahie par la mousse. Les arbres sont vraiment superbes, certains, de la famille des pins atteignent les 40 mètres de haut. L’ambiance est à la fois paisible et mystérieuse. Bizarrement, c’est le silence total, nous n’entendons quasiment aucun oiseau.
Au hasard des chemins, nous croiserons plusieurs wallabies. Peu impressionnés par notre présence, ces animaux continueront leur quête de nourriture, principalement de la mousse.

Au terme d’une bonne heure et demie de promenade, nous rentrons à l’hôtel, non sans avoir la bonne surprise de croiser une maman Wombat avec son petit dans une clairière.


Un des immeubles de la ville de Sheffield.


Un des murs peints.

La forêt de Cradle Mountain avec sa « couverture » de mousse.


La Cradle Mountain.


Les Wombats.

 


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30 et 31 mars : de Bicheno à Launceston


Une des plages de la côte est de Tasmanie

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Dimanche 30 mars. Pour rejoindre Launceston, nous avons deux possibilités : soit prendre une route rapide mais monotone, soit prendre une belle route avec énormément de virages et rallonger notre trajet d’une heure. A l’unanimité, les enfants veulent prendre la route la plus rapide. Nous, nous préférons la route plus longue car plus pittoresque. Et comme c’est moi qui conduit …

La première partie de la route, de Bicheno à St Helens, longe le bord de mer. Le soleil étant de la partie, les couleurs et les paysages sont superbes : les plages de sable blanc alternent avec des falaises battues par la mer. L’envie est forte de se poser pour passer du bon temps sur une plage mais comme nous avons beaucoup de route devant nous, nous préférons poursuivre …

De St Helens jusqu’aux abords de Launceston, nous traversons de multiples forêts aussi belles qu’impénétrables. Les forêts sont épaisses, luxuriantes et parfois entrecoupées de clairières ou de splendides paysages de campagne. La vitesse moyenne chute et les virages s’enchainent. C’est un peu usant mais nous ne regrettons pas notre choix, enfin pas toujours. ..
Au hasard de la route, nous pourrons apercevoir un wallabie et un echidna.

Arrivés à Launceston, nous nous installons dans notre hôtel qui est très typique car c’est une ancienne caserne militaire chargée de surveiller une usine de poudre à canon toute proche. Son historique est d’ailleurs précieusement conservé car chacune des chambres porte le nom d’un ancien officier. Pour nous, c’est le Lieutenant Dyson.

Tandis que les enfants se détendent, avec Isa, nous partout juste à côté faire une balade dans de sublimes gorges, les « Cataract Goges ». L’endroit semble être le parcours favori des joggeurs car nous en croisons une multitude. Les gorges sont superbes, le chemin qui y a été construit nous permet une promenade relax sans difficulté. Tout au bout se trouve un parc aménagé ainsi qu’une énorme piscine. Nous décidons alors de faire la boucle entière. L’accueil de l’hôtel nous a indiqué qu’il fallait juste 15 mn et cela nous prendra … une heure !!! Les 15 mn étaient juste pour aller au bout des gorges et non pas pour en faire le tour. Et pour revenir, c’est une immense colline qu’il nous faut grimper. Tout au long de la montée, nous n’arrêterons pas de râler (!!) mais la balade est tellement belle que nous n’avons aucun regret.

Demain, nous partons à la découverte de Launceston, parfois appelée « la capitale du nord ».

Lundi 31 mars. Balade dans Launceston, la 3e plus vieille ville d’Australie après Sydney et Hobart. Cette ville regorge d’immeubles de la fin 19e, début 20e et cela lui donne un certain style. Le centre-ville étant assez petit, nous en avons vite fait le tour. Comme il est un peu tôt pour rentrer, nous refaisons, mais cette fois-ci avec les enfants, une promenade dans la « Cataract gorge ».

Demain, retour à la nature, la vraie, la brute.


Une des belles plages de la côte est.


Un nouvel echidna « rencontré » sur un bord de route.


Les « Cataract Gorge ».


Le chemin longeant la gorge.


Et ça monte, …


L’ancienne caserne.


Launceston.


Launceston.


Launceston.


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29 mars 2014 : Parc National de Freycinet


Parc national du Freycinet

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Cette journée m’a réconcilié avec la Tasmanie que je trouvais jusqu’à présent un peu monotone, voire ennuyeuse, la soirée au Bonorong Wildlife Center mise à part. Aujourd’hui, nous avons découvert le parc national de Freycinet, assurément un des plus beaux parcs d’Australie.

Ce matin, nous avons laissé les enfants dormir et partons avec Isa nous promener sur la plage située à quelques pas. Le sable est d’une blancheur et d’une finesse incroyable. Le soleil semble vouloir s’imposer mais le fond de l’air est encore un peu frais. Cela n’empêche toutefois pas des enfants de prendre leur leçon de surf dans une eau dont la température ne remplit pas notre critère minimum !!!
De l’autre côté de la plage se trouve une île qui n’en est finalement pas une à marée basse, il s’agit de la « Diamond Island », petit bout de terre qui sert de refuge à des pingouins. Je serais le seul à m’y risquer, Isa ne voulant pas tremper ne serait-ce qu’un bout d’orteil dans l’eau gelée … Mais la marée est définitivement basse et il n’y aura aucun problème pour y aller et en revenir les pieds au sec.

De retour au bungalow, Chloé nous « offrira » la phrase du jour, il est 11 heures et nous la réveillons (!!), c’est alors qu’une plainte émerge du fond de son lit : « mais quand est-ce que je vais enfin pouvoir dormir !! ».

En début d’après-midi, nous partons pour le parc national de Freycinet, souvent présenté par les agences de voyage comme l’une des 10 plus belles destinations du monde. Toute cette partie de la côte Tasmanienne a été découverte, cartographiée et nommée par une expédition française du tout début des années 1800. Cette expédition, à but purement scientifique, a été conduite par le navigateur Nicolas Baudin aux commandes de deux bateaux « le Géographe » et le « Naturaliste ». C’est d’ailleurs au cours de cette expédition que l’ile Maurice aura été découverte.

Après le pique-nique désormais rituel et une petite balade au bord de la « Muirs Beach », nous passons par le centre d’informations pour faire le choix de nos randonnées du jour. Sur les conseils d’un ranger, nous choisissons la « Wineglass Bay Lookout », une des plus belles promenades du parc mais aussi une des plus rudes car nous allons passer de 0 à 200 mètres d’altitude en moins de 2 kms.
Et elle fut effectivement difficile car tout au long du chemin, cela ne cesse de monter. Le paysage est splendide, il nous rappelle beaucoup le sud de la France. Autour des arbres, majoritairement des pins, sont parsemées d’énormes roches rosées, surement du granit. De multiples senteurs passent dans nos narines : celles des pins évidemment mais aussi et surtout celles des incontournables eucalyptus.

Mais nous « sentons » aussi que nous n’avons plus la même énergie qu’avant. Peut-être que les 8 mois de voyage commencent à peser physiquement. C’est un sentiment qui est récurrent depuis la fin de la Nouvelle Zélande. Mais il est vrai que depuis la Polynésie, et c’était en octobre, nous avons enchainé les étapes sans jamais vraiment prendre le temps de nous poser. L’Asie devrait nous permettre de récupérer avant le grand retour.

Au bout de 30/35 mn d’efforts, nous arrivons sur le promontoire et découvrons une vue à couper le souffle. Au premier plan, nous admirons la « Wineglass Bay » mais aussi en arrière-plan tout le parc environnant (cf photo du haut). Les couleurs et les odeurs sont incroyables. Après 20 bonnes minutes à récupérer, à prendre des photos et à contempler, nous redescendons.

Sur le chemin de notre prochaine étape, nous faisons deux arrêts rapides. Tout d’abord à la « Honeymoon Bay », une superbe crique entourée des rochers rosés caractéristiques du parc. Puis, après – encore – un bon quart d’heure de marche, la « Sleepy Bay », une belle plage de sable pas très fin entourée de rochers somptueux remplis de crabes aux pinces blanches et au corps violet.

Nous repartons pour le Cape Tourville (encore un nom français). Sur le chemin menant à la pointe où se dresse le phare, une belle promenade a été aménagée le long de la falaise. Elle nous permet d’admirer toute la côte, les falaises et les montagnes du parc.
Isabelle repère soudain l’animal qui manquait à notre « collection » d’animaux locaux : un « echidna », sorte de hérisson avec une frimousse incroyable.

Le dernier arrêt de la journée se fait à la « Richardson beach » où trône un peu en hauteur un superbe hôtel. L’endroit est très beau et incroyablement calme. Nous aimerions bien y passer quelques heures mais les enfants en ont assez et n’ont qu’une envie : rentrer !!


Bicheno vue de l’île d’en face.


Le chemin menant au « Wineglass Bay Lookout », un petit air de sud de la France.


La Wineglass Bay, sublime.


Honeymoon Beach.


Les rochers de « Sleepy Bay ».


Sleepy Bay.


La splendeur du parc du Freycinet. En face, le Cape Forestier et son petit « Lemon Rock ».


Cape Tourville.


Un « echidna ».


La Richardson Beach


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28 mars 2014 : de Port Arthur à Bicheno


Bicheno – Tasmanie

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5995730802182211313?authkey=CO2wkuK6nOGrQw

Nous quittons notre « cabanon » (!!) dans la forêt et remontons vers le nord en longeant la côte est.

A peine quelques kms après notre départ, nous nous arrêtons pour visiter l’endroit qui symbolise la « Dog Line » à « Eaglehawck Neck », cette fameuse ligne de chiens chargée de surveiller les éventuelles évasions. Il y a un musée qui raconte l’histoire mais nous ne nous arrêterons que pour prendre en photo une statue représentant un rottweiler.

Deux kms plus loin, nouvel arrêt pour observer en hauteur le « Tessellated Pavement ». Il s’agit d’une roche en bord de mer quasi-plate avec des sortes de rainures, le tout ressemblant un peu à une gigantesque terrasse. Curieux phénomène naturel.

Le reste de la journée ne sera qu’une longue et monotone route vers Bicheno. Nous roulons en pleine campagne Tasmanienne, c’est beau mais c’est chiant long et seuls les moutons viennent égayer un peu le paysage. Nous ferons juste un arrêt au « Spyking Bridge », un pont construit par les conscrits avec une architecture un peu spéciale (cf photo). Les 20 derniers kms, qui longent la côte, vont rompre quelque peu cette monotonie.

Nous arrivons en milieu d’après-midi à Bicheno, ville balnéaire très appréciée des Australiens. Cette ville a comme particularité d’être est dirigée par un français !! Nous avions vu il y a quelques années un reportage à la télé sur ce personnage haut en couleur qui a réussi à importer la pétanque dans ce petit coin de Tasmanie.

Nous espérons pour demain le retour du beau temps, d’autant plus que nous allons visiter un des plus beaux parcs national de Tasmanie.


La statue en souvenir de la « Dog Line ».


Il faut être courageux quand même …


« Tesselated Pavement ».


Un petit port de pêche Tasmanien.


Une maison dans la campagne.


Après la haie de soutien-gorge, la haie de chaussures !!


Le « Spyking Bridge ».


Bicheno.


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27 mars 2014 : de Hobart à Port Arthur, Richmond


Le bagne de Port Arthur

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5995707086366971681?authkey=CPboo_jHutj51AE

Le soleil est de nouveau parti, il fait gris ce matin et la pluie n’est pas loin. Nous partons en direction de la Péninsule de Tasman et plus précisément de Port Arthur, une ville qui fut au début de la colonisation, un vaste bagne.

Mais pour débuter, nous faisons un détour pour visiter la ville de Richmond, présentée comme un « mini-Hobart » du début des années 1900. La ville est effectivement typique, son architecture semble être restée figée depuis des lustres et certains monuments sont ornés de dates assez anciennes, telle l’église avec son « 1848 » ou le magnifique pont, construit par des conscrits, de son « 1823 ».
Mais le village fait trop « propre », il est entièrement rénové et, à mon sens, cela gâche son authenticité car donne un aspect un tantinet « Dysneyland » : le rénové fait reconstitué.
De plus, en tant qu’habitants de la « vieille » Europe, ça nous fait un peu « drôle » de voir tant « d’extase » face à des bâtiments d’à peine 200 ans. C’est vrai qu’ils ont une valeur historique et qu’ils représentent les débuts de leur histoire mais que doit-on dire alors de « bonne vieille » Notre Dame de Paris et de ses presque 1.000 ans ??

Un peu avant d’arriver à Port Arthur, quelques arrêts sont effectués pour découvrir plusieurs attractions naturelles. Nous nous arrêtons tout d’abord à la « Tasman Arch », une magnifique arche taillée par les éléments dans la falaise d’une bonne vingtaine de hauteur. Puis à la « Devil’s Kitchen » (la cuisine du diable) et enfin à un « blowhole » assez puissant.

Nous arrivons à Port Arthur en début d’après-midi.

Cette ville reste dans l’histoire comme étant en quelque sorte la « Nouvelle Calédonie » de l’Australie, c’est-à-dire l’endroit où on envoyait les bagnards. Ainsi, entre 1830 et 1871, des milliers de prisonniers furent envoyés à Port Arthur pour purger leur peine. Ils étaient employés à bon compte pour fournir l’Australie en bois et pierres de constructions.
La péninsule de Tasmanie étant une presqu’île, la seule façon de s’en échapper était de traverser la mer au niveau d’un isthme. Mais celui-ci était soigneusement gardé par une haie d’une vingtaine de rottweiler qui aboyaient et attaquaient à la moindre tentative.

Anecdote rigolote, si la Tasmanie est devenue un bagne, c’est parce les premiers navigateurs, hollandais notamment, entendant le cri « horrible » du diable de Tasmanie, ont cru que l’île était remplie d’esprits malfaisants et autres créatures maléfiques !!

A son arrêt définitif, en 1875, le bagne a commencé à être démantelé. Pour pouvoir réutiliser les matériaux, beaucoup de bâtiments ont été détruits mais aujourd’hui, conscients de la valeur historique du lieu, tout est petit à petit reconstitué en guise de mémorial mais aussi d’attraction touristique. L’endroit est gigantesque et s’étend sur plusieurs kilomètres carrés : il y a plusieurs prisons, un hôpital, les baraquements des soldats, la maison du gouverneur, une église, un asile, … Il y aussi deux petites îles à proximité, l’une servant de bagne pour les plus jeunes, l’autre de cimetière (Isle of the dead). Au plus fort de son utilisation, entre les militaires, leurs familles et les prisonniers, plus de 2.000 personnes vivaient dans ce qui était un vrai village.
Des histoires terribles nous sont racontées. Ainsi, le plus jeune garçon à avoir séjourné ici était un enfant de 9 ans, coupable d’avoir volé … 3 petits jouets.

Mais si le site est beau, la balade ne nous a pas vraiment passionné. Peut-être que la météo n’a pas aidé non plus.

En fin d’après-midi, nous rejoignons notre « cottage » en pleine forêt qui a l’air tout droit sorti de la petite maison dans la prairie !! Après un fou-rire de surprise, nous le trouvons très typique et avons l’impression de nous retrouver au temps de nos grands-parents car la déco est aussi d’époque !! Mais après quelques heures passées dedans, auprès d’un bon feu de cheminée, nous nous faisons la réflexion qu’en « bon » citadin, nous ne sommes vraiment pas habitués à vivre dans des endroits si reculés et si isolés. Mais que cela fait du bien !!!

Demain, nous remontons vers le nord direction Bicheno.


Le pont de Richmond.


La « très vieille » église de Richmond.


Une des maisons typiques mais trop rénovée pour faire authentique.


La « Tasman Arch ».


La « Devil’s Kitchen ».


Une partie du bagne, la forteresse.


Une maison d’époque.


L’ancienne église du bagne qui fut détruite par un incendie.


Notre cottage du jour.


On reprend vite les bonnes mauvaises habitudes !!

 


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26 mars 2014 : Huon Valley


Huon River – Tasmanie

Album du jour à voir ici :
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Aujourd’hui, nous allons nous oxygéner avec une grande sortie nature. Direction la vallée d’Huon, à un peu moins de 100 kms de Hobart.

Sur le parcours, nous découvrons une autre Tasmanie que celle d’Hobart. Nous traversons d’immenses vergers, la région Huon étant très réputée pour ses pommes. Les montagnes se rapprochent puis le « vert » prend le dessus. Nous traversons quelques villes avec un charme fou telles Huonville ou encore Franklin. Puis nous atteignons l’immense forêt de Tahune. C’est une forêt mixte car à moitié pluviale et à moitié classique et les arbres de ces deux types de forêt se mélangent. La parcourir est agréable non seulement pour les yeux mais aussi pour les narines car l’odeur des eucalyptus emplissent l’atmosphère.

Arrivés au « Tahune Airwalk & Lodge », différents chemins sont disponibles. Pour commencer, nous partons faire le « Tahune Airwalk », un chemin annoncé pour durer 1h30 mais qui ne nous prendra qu’une petite heure. Les arbres sont superbes et la nature luxuriante. Nous nous retrouvons face à des spécimens d’eucalyptus d’une taille très impressionnante. Rien à voir cependant avec les arbres géants de la forêt de Waipoua mais ils nous donnent quand même l’impression de grimper jusqu’aux cieux. Le chemin va ensuite se poursuivre de façon très originale : au-dessus de la canopée !!! Une passerelle longue de 800 mètres a été aménagée pour permettre d’observer la forêt du dessus.
A un endroit, il y a un « arbre des souhaits ». C’est une grosse souche d’arbre, située à environ 3 mètres en-dessous de nous, sur laquelle on lance des pièces en faisant un vœu. Avec Isa, nous essaierons avec 4 pièces … 4 fois loupé, les pièces tombent une trentaine de mètres plus bas … Nous continuons notre promenade sur la passerelle jusqu’à son extrémité et passons plusieurs minutes à admirer la superbe vue sur la rivière Huon. L’eau de cette rivière est étonnante car sa couleur est marron très foncée voire même parfois noire.

Le deuxième parcours de la journée s’appelle le « Swinging Bridges ». Il est annoncé pour durer une heure et pour le coup, il va vraiment durer une heure. Il se fait de nouveau dans cette somptueuse forêt et sa particularité est de nous faire traverser deux ponts de singe pour passer au-dessus de deux rivières : la rivière Picton puis la rivière Huon.
Sur le parcours se trouvent les ruines d’une maison historique de Tasmanie. Elle fut occupée par un affranchi irlandais début 1800. Mais il faut avoir beaucoup d’imagination car il ne reste qu’un vague tas de pierres.

Pour le troisième et dernier parcours, c’est un sentier de 20 mn qui nous fait découvrir une espèce d’arbres que l’on ne trouve qu’ici : le pin d’Huon.

Une nouvelle fois, nous avons bien marché, nous avons bien respiré et nous sommes bien fatigués !!! Le retour à l’hôtel est assez silencieux, preuve que la journée a été bonne. Demain, nous quittons Hobart pour aller à la découverte de Port Arthur et de sa terrible histoire.


Le port de la ville de Franklin.


La forêt d’Huon.


Promenade en forêt. Ca râle un peu quand il faut marcher mais ça fait du bien à tout le monde.


La rivière Huon.


Un « Stringy-bark », de la famille des eucalyptus.


La passerelle Airwalk.

Le bout de la passerelle.


Un des ponts de singe.


La rivière Picton.