Les Peltier Autour du Monde

Vivre ses rêves plutôt que rêver sa vie


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27 juillet 2013 : pour destresser un peu

Tout comme lorsqu’on est face à un feu de cheminée, on peut rester des heures face à une cascade sans jamais voir le temps passer. Nous vous offrons ces quelques instants de « zénitude » et nous espérons que cela vous fera du bien !!!

Avant de lancer la vidéo, je vous recommande de la mettre en plein écran et de monter le son pour profiter au mieux du bruit de la cascade.

Tout d’abord, la cascade du canyon de Sainte-Anne :

Puis, la cascade de la chute Montmorency :

Et enfin la cascade du canyon de Sainte-Anne, deuxième version :


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26 juillet 2013 : les ailes de poulet sauce « Armageddon »

Ceci n’est pas une pub !!

Il existe à Québec un resto-bar qui s’appelle le Shack. Et le Shack propose un plat très spécial : des ailes de poulet avec une des sauces les plus épicées du monde : la sauce « Armageddon ».

Cette sauce est tellement épicée qu’ils vous font tout d’abord signer une décharge avant de vous la servir …. Ensuite, on vous donne des gants pour les manger car si vous aviez la mauvaise idée de vous gratter les yeux (ou autre chose), les dégâts seraient terribles !!!

Je n’ai, pour ma part, pas testé ce plat mais Guillaume (mon fils) oui. Il parait que la première bouchée passe plutôt bien … enfin 3 secondes … car ensuite, votre figure devient toute rouge d’un seul coup, les yeux se mettent à pleurer tous seuls et la bouche n’est plus que brulure!!!!

A posteriori, il n’y a pas eu de problèmes digestifs particuliers, en tout cas, si vous mangez et buvez ensuite autre chose.

Par contre, la surprise du chef arrive le lendemain, comme le 2e effet kiss-cool. C’est-à-dire que le feu de la bouche s’est déplacé dans un autre orifice ….

Si vous passez à Québec, même pas cap !!


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13/07/2013 : le paradoxe des Maheos

podiumNous venons de vivre une semaine extraordinaire avec énormément d’émotions différentes et je me sens l’âme philosophe !! Je vous propose aujourd’hui une petite digression qui va me permettre de résumer ce que j’espère atteindre avec ce tour du monde.

« Maheos » désigne une tribu d’indien mais c’est aussi le nom qui a été choisi pour désigner l’équipe de Chloé (notre fille), Perrine et Agnès pour les championnats de France d’équitation.

Ces trois « indiennes » ont toutes un caractère différent : Chloé, le sang-froid et la concentration personnifiée, Perrine la guerrière et son « œil de tigre » et Agnès l’hyper sensible, toujours en larmes avant les épreuves (!!) mais qui sait se dominer et se battre lorsqu’il le faut.
Trois tempéraments vraiment différents donc.

Considérés à la base comme des challengers (sauf peut-être par la grande Chef Catherine, sagesse et expérience oblige) ces trois filles ont, à mon sens, parfaitement démontré ce qu’il est possible de réaliser lorsque qu’une somme d’individualités devient une équipe.
Aucune des trois n’a jamais voulu prendre le dessus sur les autres, elles se sont soutenues dans les moments difficiles, elles étaient impliquées dans ce qu’elles faisaient et étaient fixées sur le même objectif commun.

Tout au long des quatre jours qu’a duré la compétition, elles ont eu la même volonté d’y arriver : la veille du carrousel, épreuve capitale pour ces championnats, elles ont inlassablement répété jusqu’à très tard (travail récompensé car elles ont obtenu la meilleure note avec 38.5 sur 40 !! La meilleure note de tous les carrousels du championnat).

Au bout du compte, l’histoire est belle car ces trois filles sont devenues championnes de France d’équitation et, sur le podium, geste très symbolique – que je n’ai d’ailleurs vu avec aucune autre équipe – ces trois filles ont reçu leurs médailles d’or la main dans la main. Solidaires jusqu’au bout.

J’avoue que nous – les parents de ces trois filles – avons vécu un peu la même chose entre nous, et je pense qu’une grande complicité s’est nouée. Tout comme les filles, nous nous sommes liés au travers d’une belle et grande aventure commune.

Et bien voila, j’aimerais qu’au terme de notre tour du monde, notre famille, qui est déjà unie, ressorte renforcée de cette aventure tout comme les membres de la tribu des Maheos.

Et j’inclue évidemment  dans cette tribu, « cheval fougueux », jeune guerrier québécois et sa  squaw « belle acadienne » qui seront  un peu à distance. Charge à tous de s’impliquer et de profiter des moments lorsque nous serons tous réunis.


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06/03/2013 : Billet d’humeur : le temps qui passe

DSC_0084J’en parlais avec mon banquier la semaine dernière (1)  : depuis les « années lycée », quelle est la dernière fois où vous avez vraiment eu du temps pour vous ?

Je ne parle pas ici d’une heure, d’une journée ou au mieux des vacances mais bien de plusieurs semaines sans objectifs ni obligations.

Il y a de grandes chances pour que la réponse soit jamais …

Force est de constater que la vie nous emporte et généralement, nous la subissons : les études, puis le premier boulot puis le mariage, les enfants, …la vie quoi !!! Mais au bout du compte, pas forcément la vie que l’on souhaite.

Le plus grand luxe de notre tour du monde, ce sera de redonner du temps au temps. Regarder nos enfants grandir, partager des moments simples, décider de rester à la terrasse d’un café ou sur une plage juste parce qu’on s’y sent bien !!!!

A méditer !!

(1) : si, si, on peut avoir des discussions sympas avec son banquier mais à deux conditions : tout d’abord qu’il soit sympa mais surtout si on ne lui demande pas d’argent 🙂


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07/12/2012 : L’annonce aux proches

Une fois la décision prise, il fallait bien l’annoncer à nos proches. Et, cette annonce, qui est généralement suivie de beaucoup de commentaires positifs, peut aussi s’avérer être un moment très délicat ….

Si, en ce qui concerne nos proches, nos amis et nos « connaissances », cette annonce est généralement suivie de : « ouah, c’est génial », « super », « ça va être top » … c’est l’annonce à nos parents respectifs qui a été très délicate.

On peut même dire que pour nos parents, cette annonce a été un vrai choc.

La première inquiétude a concerné la durée de notre tour du Monde: « un an sans vous voir et sans voir les enfants ? C’est long … ». Puis, l’âge étant ce qu’il est, inconsciemment, ils ont aussi pensé : « j’espère que je serais toujours là … ».

Les premiers jours suivant cette annonce ont donc été émotionnellement durs à vivre. Puis, à force d’en parler, le projet est accepté et on se projette sur le « comment on va faire pour avoir des nouvelles ? ».

Pour notre part, nous avons offert un ordinateur portable à chacun de nos parents et on les a formé non seulement à internet mais surtout à l’outil magique qu’est Skype !!!!
Il sera donc possible, partout ou nous serons (en fait, partout où il y aura du Wifi), de prendre et de donner des nouvelles en « live » .

C’est beau la technologie !!


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09/10/2012 : Ce soir, c’est Champagne !!!!

Bon, une de mes « angoisses » a disparu cet après-midi, mes patrons sont ok pour mon congé sabbatique. C’est vraiment une excellente nouvelle.

Je les en remercie chaleureusement car je ne pensais vraiment pas que ça se passerait si bien : très ouverts d’esprit et déjà « projeté » sur mon retour. C’est un énorme soulagement pour moi.

Après l’accord de la Directrice d’école pour reprendre les enfants à notre retour, c’est une autre « épine enlevée du pied ».

Ca va se fêter dignement ce soir à la maison !!


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08/10/2012 : Les Angoisses

Il ne faut pas croire que la décision de tout lâcher pendant un an nous baigne dans une euphorie quotidienne permanente, … en tout cas pas dans mon cas car Isabelle, elle, est prête à partir dès demain. Elle n’a ni doute, ni angoisse particulière.

Mais dans mon cas, il y a évidemment des périodes d’euphorie mais il y a aussi de grosses périodes de doutes voire d’angoisses. L’angoisse de tout perdre. C’est vrai qu’on aura fait un beau voyage mais après un an, que retrouvera t’on ?

Ma plus grande préoccupation, c’est de pas retrouver mon travail à mon retour. Déjà parce que j’aime ce que je fais et les personnes avec lesquelles je travaille mais aussi parce que cela ferait reprendre pas mal de choses à zéro.
J’espère pouvoir prendre un congé sabbatique et donc retrouver ma place mais je n’en ai pas encore parlé à mes patrons. Donc, pour l’instant, c’est l’incertitude,

Il y a aussi l’angoisse vis à vis des enfants : est-ce que cette coupure d’un an ne va pas trop les déconnecter de leur vie sociale et scolaire ? Pendant un an, plus de copains, plus d’invitations à des anniversaires, les activités extra-scolaires sont mises de coté.
Est-ce que le retour dans le système scolaire « classique » (aussi imparfait soit-il …) ne sera pas trop compliqué à vivre ?

Il y a l’angoisse via à vis de mes parents qui sont heureusement encore en forme mais quand même assez âgés. Je m’en voudrais beaucoup s’il arrivait quelque chose pendant mon absence.

Durant ces périodes, j’essaie de me rassurer en me disant qu’un tel voyage est tellement enrichissant que cela ne peut être que bénéfique. Il va bien falloir que j’arrête de « psychoter ».

De toutes les lectures faites sur internet, je n’ai pas trouvé un seul récit qui fasse part de regrets. Tous les « tourdumondistes » sont unanimes : si c’était à refaire, ils le referaient sans aucune hésitation.

A suivre …


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30/08/2012 : Présentation de Marc

Bonjour, moi c’est Marc, 47 ans bientôt (quoi, déjà !!??).

J’ai toujours aimé voyager mais mon envie de Tour de Monde est véritablement née au printemps dernier lorsque j’ai vu partir de la maison mon fils Guillaume (21 ans) en ayant l’impression de ne pas l’avoir vu grandir, de ne pas en avoir vraiment profité à cause de « la vie de tous les jours ». Toujours la tête dans le guidon, toujours « dépêche-toi tu vas être en retard », les prises de tête à cause des études, de tout et de rien, ….  et je n’ai pas envie de revivre la même chose avec les deux derniers. Je veux pouvoir en profiter pleinement avant qu’ils fassent leur vie à leur tour.

Ce Tour du Monde, c’est aussi le besoin de casser la routine (métro, boulot, dodo) qui s’installe lentement mais surement.

Ce Tour du Monde, je souhaite le vivre pleinement et surtout sereinement.

A un autre niveau, je souhaite aussi montrer à mes enfants que « LA » vie, c’est aussi de concrétiser ses rêves, de ne pas se dire toujours les jours « ah, si jamais su !! ».

Mais j’avoue que partir un an, c’est une remise en cause de tout ce qui a été construit jusqu’ici et cela me fait un peu peur. Mais de ces « angoisses », je vous en parlerais un peu plus tard.