Les Peltier Autour du Monde

Vivre ses rêves plutôt que rêver sa vie


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31 Août 2015 : un an après

Plus d’un an après notre retour, tout va très bien !!! Mais comme vous allez le lire ci-dessous, l’année qui vient de s’écouler n’a pas toujours été simple.

Que reste-t-il de notre voyage ?

Évidement de très grands moments, des souvenirs inoubliables et de merveilleuses rencontres. Les montages vidéos de notre périple passent en boucle et nous permettent de revivre cette fantastique année.
Mais nous vivons aussi aujourd’hui avec une grande nostalgie. Et quand bien même il nous est impossible de ne pas envisager un nouveau départ, forcément cela ne pourra plus être pareil.

Ce billet sera définitivement le dernier en ce qui concerne notre voyage autour du monde. Non seulement, il n’y a plus grand-chose à dire mais en plus, comme pour tout le reste, il est temps de tourner une page définitive sur cette belle aventure.
Il décrit notre vécu personnel et n’a pas pour prétention d’en faire une généralité. Mais pour en avoir longuement discuté avec d’autres « tourdumondistes », il semble bien que ce que nous avons « traversé », l’ait été de la même façon par tous.

Pour faire bref : tourdumondistes proches du retour, soyez prêt à en baver !!!

Nous avons donc soufflé pendant l’été la première bougie de notre retour … et si désormais, tout est « rentré dans l’ordre », il faut bien avouer que pour Isa et moi, l’année a été particulièrement difficile.

Je dis bien pour Isa et moi car en ce qui concerne les enfants, il n’y a jamais eu aucun problème !!! Ils ont retrouvé avec plaisir leurs chambres, leurs copains, leur école, et même … leurs mauvaises habitudes (trop de playstation, de télé, de smartphones, … )!! Ils n’ont eu besoin d’aucune ré-acclimatation et leur année scolaire a été parfaite.

Mais pour nous, ce fut vraiment différent …

Une fois l’ivresse des premières semaines et des retrouvailles passées, malgré nous, une lente mais progressive déprime s’est installée. Pendant de long mois, faire tous les jours quasiment la même chose, se retrouver le soir enfermés entre 4 murs, ne plus savoir quoi faire si ce n’est regarder une télé insipide, subir une météo froide et vivre selon un planning bien établi a été très dur à vivre.

Ce « nouveau changement de vie » plus rythmé, plus routinier, plus subi surtout, n’a pas été simple à gérer. A chaque instant, nous nous demandions vraiment ce que nous faisions là et n’avions qu’une envie : repartir !!!

L’énergie qui nous avait portée pendant un an s’était mystérieusement évaporée. Est-ce le manque de soleil, l’absence de nouveautés, de découvertes, le train-train quotidien ? Je ne sais pas mais ce qui est sûr, c’est que nous aurons été fatigués tout au long de cette année.

Il a aussi longtemps été difficile de revoir les photos ou les vidéos. Et puis, aux environs de Noël, soit près de 5 mois après notre retour (!!), je me suis – enfin – mis aux montages des photos/vidéos. Cela nous a permis de replonger dans notre voyage et de le revivre dans sa globalité. De façon étonnante, des sons, des odeurs, des sensations remontaient à la simple vision de certaines images.
Ce qui m’a le plus frappé à la vue de ces images et de ces vidéos, c’est que nous étions constamment joyeux avec le sourire aux lèvres. Le bonheur à l’état pur ?

Enfin, nous réalisions ce que nous avons fait.

Mais, et c’est d’ailleurs toujours le cas, à la fin de chaque vidéo (une vidéo par pays traversé), une grosse boule remonte inexorablement le long de la gorge …

Tout au long de l’année, rencontrer d’autres tourdumondistes nous a fait énormément de bien. Ces moments de partage et d’échange avec d’autres ayant vécu la même chose et ayant les mêmes ressentis, ont fait un bien fou au moral car nous pouvions enfin reparler de cette année si spéciale.
Je n’occulte évidemment pas les moments passés avec tous nos autres amis et notre famille qui sont de bons moments tout autant irremplaçables. Mais ces moments-là concernent forcement autre chose que notre voyage qui est si présent dans notre esprit.

Et puis la déprime laisse place à la nostalgie.

On finit par comprendre qu’une telle expérience ne s’oublie jamais et on s’habitue à ce « manque ». Le mot est ici important, on s’habitue car on n’oublie pas … Lentement, progressivement, on y pense un peu moins et on se re-concentre un peu plus dans la vie de tous les jours. Mais on commence aussi à se projeter vers d’autres choses, d’autres horizons.

Concrètement, si aujourd’hui tout va très bien, il aura fallu une longue année pour tourner la page, reprendre et accepter le rythme de la vie parisienne. Ce voyage se place désormais dans notre Panthéon personnel des meilleurs moments de notre vie et nous avons accepté le fait qu’on ne se remet jamais vraiment d’un tel voyage.

Les dernières vacances, beaucoup plus courtes que les précédentes (3 semaines au lieu de 52 !!) nous ont permis de définitivement passer – et de penser – à autre chose. Au lieu de ressasser le passé, on se re-projete dans le futur. En gros … dans un autre voyage !!!

Au début, comme pour le premier, on se remet à rêver à un second départ tout en se disant que c’est impossible. Puis, comme pour le premier, on se dit que finalement, si, c’est encore possible. Et puis, comme pour le premier, on se dit qu’on va tout faire pour y arriver.

Pour Isabelle et moi, c’est désormais limpide : notre avenir ne pourra passer que par un nouveau départ, plus long, beaucoup plus long … Il ne peut plus en être autrement.

Le seul gros regret, c’est que ce coup-ci, ce sera probablement sans les enfants qui seront bien plus grands et qui, surtout, auront d’autres centres d’intérêts. Devoir tirer un trait définitif sur un voyage où on a la chance de voir ses enfants grandir et s’épanouir jour après jour est ce qui reste le plus dur à accepter. Charge à nous de le vivre dans notre quotidien actuel.

L’objectif est désormais établi : un nouveau et long voyage, au mieux, d’ici à 5 ans mais la date dépendra pour beaucoup des études des enfants.

Alors à bientôt pour de nouvelles lectures !!

Rester, c’est exister : mais voyager, c’est vivre.
Gustave Nadaud

PS : vous envisagez de faire prochainement un tour du monde ? Contactez-nous !!! Pour vous, cela ne peut que vous conforter dans votre choix et vous apporter des astuces. Et pour nous, vous ne pouvez pas savoir le bien que cela nous fait de pouvoir en parler !!!


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Un drôle de rêve … par Marc

J’ai fait un drôle de rêve.

J’ai rêvé que je faisais un tour du monde,
que pendant un an, j’allais où je voulais, quand je voulais,
que je redécouvrais mes enfants sous un autre jour,
que je pouvais les voir grandir et s’épanouir.

J’ai rêvé que je voyais ma Chloé se transformer de chenille en magnifique chrysalide,
que je voyais mon Yann s’épanouir, gagner de l’assurance et se dépasser avec une incroyable volonté,
que je rejouais avec mon Guillaume comme il y a 15 ans et qu’il me disait encore « mais tu veux me tuer ou quooooiiiiiii ? »,
qu’Isabelle faisait de la plongée sous-marine, de l’accrobranches, des manèges à sensations et même une croisière en bateau,
que je découvrais notre belle planète sous tous ses plus beaux atours,
que je crapahutais pendant des jours dans le désert australien et que j’y dormais à la belle étoile,
que nous faisions des rencontres inoubliables,
que je prenais du plaisir à faire des cours de mathématiques et que les théorèmes de Thalès et Pythagore n’avaient plus de secrets pour moi,
que Yann partait dans des discussions interminables pendant nos randonnées,
que je faisais du vélo à Montréal.

J’ai rêvé que pendant un an, je ne connaissais qu’une saison : l’été,
que j’étais dans un bateau à me faire tremper par les chutes du Niagara,
que nous nous levions à 4h du matin pour randonner des kilomètres dans les paysages fabuleux de l’Outback australiens sous 40 degrés à l’ombre,
que je mangeais un hot dog à Central Park,
que je subissais une tempête tropicale en Nouvelle Calédonie,
que je voyais ma Chloé partir dans des discussions enflammées lorsque nous étions à table,
que je faisais du surf sur du sable,
que nous dansions sur un air folklorique australien,
que je faisais de l’hélicoptère au-dessus des volcans d’Hawaii,
que pour son CM2, Yann chantait des chansons qui resteront inoubliables.

J’ai rêvé que je me lavais à l’eau gelée dans une simple bassine au Sulawesi,
que je me faisais dévorer par des moustiques dans des paradis tropicaux,
que nous passions une journée entière à randonner au milieu de volcans encore actifs,
qu’Isa se faisait photographier au bras d’un bellâtre dès qu’elle le pouvait,
que j’observais un volcan à quelques mètres à peine,
que je voyais le plus beau pays du monde, la Nouvelle Zélande,
que j’allais voir Audrey jouer au soccer dans une petite ville du Québec,
qu’un matin, à l’aube, je verrais des dizaines de kangourous sur une plage,
que je faisais le « Superman », le manège le plus rapide du monde,
que je sautais en bungy de 136 mètres.

J’ai rêvé que je buvais une bière avec mon Guillaume sous le ciel étoilé d’Australie,
qu’avec lui, j’allais chez un coiffeur balinais improbable,
que mes enfants découvraient le sens du mot « liberté »,
que chaque jour, je faisais quelque chose de différent,
qu’Isabelle se mettait brusquement à danser comme un robot,
que j’étais nommé chef de tribu et que je dansais le haka,
que j’apprenais à faire du surf à Waikiki,
que je voyais Yann pêcher son premier poisson,
que nous faisions le tour de la Gaspésie avec des acadiens formidables,
que nous marchions dans l’eau avec des dizaines de requins autour de nous.

J’ai rêvé que nous passions des heures à jouer au « petit dada » et au jeu de l’oie,
que parfois, je ne faisais « rien » et que ça allait quand même,
que je nageais au milieu des tortues marines,
que je voyais dans la nature des animaux qu’on ne voit qu’à la télé ou dans les zoos,
que je faisais des plongées sous-marines au milieu de requins, de raies manta et de dauphins,
que dans certains pays, tous les magasins étaient ouverts le dimanche,
que j’apprenais la différence entre « chiottes » et « wc »,
que nous passions une soirée sous le ciel de Québec avec des gens formidables,
que je nageais entouré de poissons multicolores comme dans un aquarium,
que je voyais le feu d’artifice du nouvel an à Sydney.

J’ai rêvé que je loupais la marche du camping-car et m’écroulais par terre en sauvant la vaisselle,
que, du coup, Yann a pensé au pire et a eu des « guillis » dans le ventre,
que je marchais sur un glacier extraordinaire en Nouvelle Zélande,
que je passais du temps sur les plus belles plages du monde,
que des gens parfaitement inconnus en me croisant me disaient « bonjour »,
que je me faisais faire des massages balinais, thaïlandais, philippins,
que j’étais accueilli les bras ouverts par des gens qui ne me connaissaient pas et qu’ils m’invitaient à leur mariage,
que je me levais le matin avec des kangourous devant mon camping-car,
que j’avais des moments de plénitude sur un bateau du siècle dernier,
que des gens voulaient absolument me prendre en photo.

J’ai rêvé que nous n’arrêtions pas de faire des randonnées alors que les promenades en forêt me barbent,
qu’une crotte de lézard déclencherait à la fois un gros fou-rire et une vive douleur,
qu’Isabelle a oublié d’ouvrir la fenêtre avant d’essayer de regarder dehors,
que je me cognais à peu près partout,
que je faisais du « Tuk Tuk » en Thailande, du trishaw en Malaisie et du bémo aux Philippines,
que je voyais des singes avec un gros nez tout bizarre,
que je voyais des milliers de pingouins sortir de l’eau à la nuit tombante,
que je me faisais tatouer,

et tellement d’autres choses
….

J’ai rêvé que pendant un an j’ai pu regarder mes enfants vivre et grandir,
que pendant un an j’ai pu vivre et tout partager avec ma femme,
que pendant un an j’ai parcouru la planète et qu’elle m’a livré ses plus beaux secrets,
que chaque jour était différent et vécu intensément,
que pendant un an j’ai fait des rencontres formidables.

Et puis je me suis pincé et ça m’a fait mal … mais alors, je n’ai pas rêvé !!!


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1er juillet 2014 : billet d’humeur sur l’année qui vient de passer – version 2 !!

NOTA BENE : Beaucoup de réactions après le dernier billet surement à cause d’un peu plus de nostalgie qu’à l’habitude en raison de l’approche du retour. Mais, au vu de vos commentaires, il semble en ressortir un côté négatif que je ne souhaitais pas. Ce billet est donc une nouvelle version que j’espère plus positive et plus conforme à ce que je voulais exprimer.

Plus qu’un descriptif factuel de notre voyage, je tenais aussi à ce que notre blog soit parfois le compte rendu émotionnel de notre voyage. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à quelques jours de notre retour, les émotions et les interrogations sont nombreuses.

Ce retour, je l’attends mais je le redoute un peu aussi.

D’un côté, il y a l’excitation, l’envie de retrouver tous nos proches et notre « nid » canavérois mais de l’autre, il y a aussi une petite appréhension des retrouvailles avec une réalité qui nous a incitée à partir. Car il y a un an, partir de France a été un soulagement : ras le bol de l’ambiance, de la morosité, des mauvaises nouvelles, du stress, de la course perpétuelle, du train-train et de nos « grands » décideurs qui depuis des années ne savent que taper au portefeuille pour rattraper des situations qu’ils ont eux-mêmes créées. Mais surtout marre de cette impression de ne pas vivre sa vie et de ne pas voir ses enfants grandir.
Ce qui est formidable, c’est qu’au terme de cette année autour du monde, nous rentrons en ayant vraiment envie de retrouver toutes les belles choses de notre pays : la bonne bouffe tout d’abord (!!) mais aussi une certaine qualité de vie que peu de pays peuvent offrir.
Et même si nous avons passé des moments inoubliables dans des pays formidables, la France reste notre pays et nous nous sentons profondément français.

Je me demande aussi si nous sommes attendus. Au-delà de nos parents qui nous l’ont bien fait sentir, les amis, famille, connaissances, collègues ont-ils non seulement envie mais aussi hâte de nous voir, de nous retrouver ? Cela semble peut être puéril mais c’est une vraie interrogation.

Je pense aussi que nous aurions – peut-être – pu faire certaines choses différemment.
Nous sommes certainement restés trop « connectés », difficile de faire le vide et de se retrouver face à soi avec toute la technologie emportée : ordinateur, téléphones, tablettes, … Mais d’un autre côté, cela a permis à tous de conserver un lien avec « la vie en France ». Egalement, à la fin de journées parfois éprouvantes, cela a aussi permis à chacun de retrouver « sa » bulle et de se ressourcer.
La tenue du blog a pris chaque jour beaucoup de temps et d’énergie. Un ancien tourdumondiste m’a dit un jour « du temps, tu en auras », j’ai parfois le sentiment de ne jamais en avoir eu !!! Mais ce blog, véritable trésor personnel, j’ai hâte de le relire et de le parcourir car il va nous permettre de prolonger l’aventure et de revivre cette année extraordinaire. Véritable lien familial et amical, ce blog a aussi permis de faire de belles rencontres virtuelles que nous espérons rendre bientôt réelles.
J’espérais aussi changer au moins un peu, calmer ce bouillonnement intérieur et revenir plus « zen ». Mais c’est bien ce « bouillonnement intérieur » qui, chaque jour, me boostait pour vivre chaque moment encore plus intensément. Finalement, je pense que je dois être à peu près le même qu’en partant sauf que je rentre « riche » et renforcé de cette aventure unique.

Mais sur tous ces points, d’ici quelques semaines avec le recul, peut-être – surement – verrais-je les choses et les évènements différemment. Mon problème, c’est que je me pose toujours trop de questions et que j’ai beaucoup de mal à vivre l’instant présent, il faudra surement retourner faire un stage de plusieurs mois au Sulawesi ou en Polynésie pour corriger tout çà !!

Puis, une fois posées toutes ces interrogations, je me raisonne et réalise la chance que nous avons eu de pouvoir réaliser notre rêve et de le faire partager. L’idée première de ce voyage, c’était de partir un an pour passer du temps ensemble, découvrir notre belle planète et voir d’autres choses. Sur tous ces points, c’est mission largement accomplie.
Mes deux « petits » derniers m’ont révélé des facettes d’eux-mêmes que je ne connaissais pas. Isa m’a épaté par sa volonté de faire les choses malgré l’appréhension et même parfois la peur de faire (la plongée sous-marine notamment). On peut dire qu’aujourd’hui, on se connait tous par cœur, avec nos bons mais aussi nos mauvais côtés.
Nous avons parcouru, découvert et aimé des coins de notre planète absolument magnifiques. Pendant 365 jours, nous avons été libres d’aller ou bon nous semble, quand bon nous semble. Quel luxe et quelle chance !!

Au final, il restera des moments inoubliables, des images plein la tête, des rencontres incroyables, des souvenirs impérissables, des fous rires, des heures passées à jouer, à lire, à rire, à randonner, à nager, à découvrir, à plonger, à naviguer, à rouler, à partager …

A suivre …


Christian, Isa, promis, j’y travaille !!


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5 avril 2014 : bilan de la Tasmanie

Montagne et forêts – la beauté brute de la Tasmanie

La Tasmanie aura été assez contrastée en terme de sentiments et d’émotions. Jusqu’à la moitié du parcours, franchement, nous nous sommes ennuyés. Après avoir passé tant de temps en Australie, nous avions une impression de « déjà-vu » et avions hâte de passer à autre chose … Mais dès lors que nous avons commencé à découvrir les véritables joyaux de cette île, tout s’est inversé et je regrette même un peu de ne pas avoir pu tout voir …

De la Tasmanie, en 10 jours, nous avons pu avoir une vue assez exhaustive : ses villes, ses côtes Est et Nord, ses parcs naturels.

Au niveau des villes, rien de bien intéressant. Les grandes villes telles la capitale Hobart ou encore Launceston ne valent la peine d’être vues que pour leur architecture « historique ».

La côte Est dispose de très belles plages et il doit être très agréable d’y passer l’été. Le problème, c’est que nous y étions non seulement en fin d’automne mais en plus hors saison donc très peu d’animations et surtout impossible de se baigner dans une eau qui s’est fortement rafraichie.
Cette côte Est ravira également les amateurs de vins car c’est sur cette partie de l’île que sont cultivées de très nombreuses vignes et l’offre est abondante.

Mais, à mon sens, le vrai joyau et ce qui vaut vraiment la peine en Tasmanie : c’est de visiter et de randonner dans ses parcs naturels. Nous en aurons vu deux : le parc de Freycinet et celui de Cradle Mountain et, par deux fois, ce fut des moments intenses.

Nous n’oublierons pas de sitôt la beauté brute, sauvage du parc de Cradle Moutain. Tout comme nous garderons en mémoire la beauté du parc de Freycinet. Personnellement, je n’oublierais jamais mes émotions en arrivant, après un bel effort, tout en haut du Marion’s lookout.
Si jamais j’ai l’occasion de revenir un jour par ici, je ferais tout pour pouvoir faire l’Overland Track qui doit être une expérience personnelle fantastique.

Tout ceci me laissera quelques petits regrets sur notre choix de ne pas faire la côte ouest, mal conseillés par les locaux. Car pour eux, seule la côte Est valait la peine. Mais la côte Ouest, plus sauvage, est certainement celle qui semblait correspondre à nos attentes du moment. Il nous aura finalement manqué deux jours pour découvrir cette autre partie authentique classée au patrimoine universel.

Mais, laissons les regrets sur place, notre « aventure » continue !!

Le top de la famille :
– à l’unanimité, le Bonorong Wildlife Parc. Pouvoir approcher des animaux autochtones de si près a été une expérience fantastique.
– les deux parcs naturels.


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3 avril 2014 : édition spéciale

Tout a commencé mi-août. Grâce à leurs efforts répétés – et à notre attention vigilante – les enfants ont fait tout leur programme scolaire. Et, aujourd’hui, en ce jeudi 3 avril 2014 …

LES ENFANTS SONT EN VACANCES !! YOUPIE !!

C’est un peu avant les autres mais il faut dire aussi que mis à part entre Noel et le jour de l’an, ils n’auront pas eu de pauses. Et les résultats sont là, Chloé, notée sur 20, a plus de 16 de moyenne et Yann, noté sur 3 (!!), plus de 2,7 (soit 18/20). Nous les félicitons car il n’aura pas toujours été évident de faire les leçons alors qu’il fait beau dehors, que la plage est belle, que la mer est chaude, qu’il n’y a pas toujours les conditions idéales pour travailler ou juste, que les parents, ce ne sont pas des professeurs professionnels.

Au bout du compte, il y aura eu quelques galères, un peu de disputes mais aussi et surtout plein de bons moments partagés. Cette expérience du CNED leur servira certainement pour les prochaines années car ils ont beaucoup gagné en autonomie.

PS : merci à Suzanna pour les multiples renvois des devoirs et à Christian pour les scans des corrections. Sans vous, cela aura été beaucoup plus compliqué.


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16 mars 2014 : bilan Nouvelle Zélande


La photo traditionnelle : impossible de poser autre part que devant un des somptueux paysages de Nouvelle Zélande, ici c’est Akaroa et la péninsule de Banks.

La Nouvelle Zélande, c’est fini !!! Ce sublime pays restera comme un gigantesque « coup de cœur » et j’espère que nous pourrons y revenir un jour.

Ce que nous en retiendrons, c’est d’abord et avant tout un pays avec des paysages incroyables. Nous avions adoré ceux du Canada, de Polynésie et de Nouvelle Calédonie, mais ici, ce fut encore « pire » !!

Impossible de départager les deux îles. L’île du Sud est assurément plus sauvage. Ses montagnes sont plus hautes et sa nature plus exubérante. Nous n’oublierons jamais la route nous menant à Wanaka ainsi que celle reliant cette même Wanaka à Queenstown. Nous n’oublierons pas non plus l’arrivée à Akaroa, le Fox glacier, le Milford Sound, les Catlins, etc.
Mais l’île du nord possède aussi de très nombreux attraits. La randonnée du Tongariro restera gravée à jamais dans nos mémoires, aussi bien pour l’effort que pour l’expérience familiale. Rotorua, l’incroyable ville volcanique, Auckland la magnifique, … autant d’endroits qui nous ont marqués.

Au niveau du timing, les 50 jours passés sont à la fois courts et longs (!!). Trop courts car nous n’avons pas pu tout visiter et nous avons même dû faire des choix … A contrario, être 50 jours sur la route avec, parfois, une météo pas terrible a occasionné de la fatigue et nous avions moins d’enthousiasme sur la fin.

Visiter le pays en camping-car est certainement la meilleure façon pour le découvrir. Tout comme en l’Australie, la Nouvelle Zélande est parfaitement organisée pour accueillir campeurs et autres voyageurs itinérants.
Les campings sont ici beaucoup plus natures. En Australie, nous avions adoré les campings du groupe « Big 4 », superbement aménagés avec beaucoup de confort et un esprit camp de vacances. Les « Top 10 » néo-zélandais sont les meilleurs de NZ mais avec un esprit plus basique. En gros, il y a l’emplacement et la prise électrique. L’évacuation des eaux usées (grises ou noires) étant centralisée en un seul point. Sur l’île du nord, la plupart d’entre eux faisaient payer l’eau chaude.

Le camping-car est top pour découvrir le pays mais pas trop pour découvrir ses habitants. Difficile pour nous de donner un avis sur les néo-zélandais car nous n’en avons pas vraiment rencontrés. Autant la formule gîte en Nouvelle Calédonie nous a permis de faire de belles rencontres, autant la formule camping ne nous a pas permis de vraiment en faire en dehors des amabilités d’usage type « bonjour, au revoir ». Cependant, les quelques contacts que nous avons pu avoir ont toujours été très chaleureux et amicaux.

A notre grande surprise, la vie nous a semblé moins chère qu’en Europe et assurément beaucoup moins chère qu’en Australie. Mais ceci est aussi dû au fait que l’euro est une monnaie beaucoup plus forte (100 NZD = 60 euros).

Pour la météo, nous avons eu de tout. D’ailleurs, la Nouvelle Zélande est réputée pour pouvoir faire connaitre les 4 saisons en une seule journée. Cependant, de la bouche même des locaux, cette année, l’été aura été pourri. Il aurait certainement fallu venir avant fin février pour avoir plus de chance.

Au niveau de la nourriture, pas de grand changement, c’est toujours le règne de la malbouffe. Le fish & chips règne ici en maître. Il y a aussi ici un plat national que l’on ne connait pas en France : la – ou le – « pie ». Une sorte de tourte farcie à la viande avec, au choix, des légumes, du fromage, etc. J’en avais mangé une en Australie qui était fourrée aux poix, effet laxatif garanti !! Ce n’est pas franchement mauvais mais c’est très relevé.

Le pays a un énorme potentiel et est à la recherche de compétences. Tout jeune qui souhaiterait se lancer dans une aventure étrangère serait bien inspiré de venir voir par ici, d’autant plus qu’il est très facile d’obtenir un visa et de trouver du travail. Pour ma part, j’encouragerais plus à venir ici plutôt qu’en Australie où il y a trop de backpackers désormais.

Quelques astuces pour faire des économies. Il est facile de se procurer des cartes gratuites qui permettent d’économiser sur pas mal de choses. La carte « Countdown », du nom d’une chaine de supermarchés, permet de bénéficier de tout un tas de remises sur une grande sélection de produit. Faire ses courses chez Countdown permet aussi de pouvoir faire des économies sur l’achat d’essence (entre 4 et 10 cents par litre).
La carte « AA Smartfuel » permet d’obtenir aussi des remises sur l’essence dans les stations BP et Caltex.
La carte des campings Top 10 permet de bénéficier de 10% de remise sur les campings du groupe mais aussi sur la traversée en ferry via l’Interislander. La carte est payante, 49 NZD, mais s’amortit très vite.

Les tops de chacun (sans ordre de préférence) :

Isabelle :
– la ville de Russell
– Hot Water Beach
– Rotorua
– Tongariro
– Wanaka
– Fox Glacier
– Glowworm Cave
– Milford Sound

Chloé :

– En premier, les paysages
– Agrodome (spectacle avec moutons)
– Hobbiton
– Luge sur route
– Cadbury World

Yann :

– En premier, les paysages
– Hobbiton
– Spectacle Maori
– Fox Glacier
– Glowworm Cave
– Shotover Jet
– Tongariro Alpine Crossing

Marc :

– Tout en haut de ma liste : la région Wanaka/Queenstown – le paradis sur terre
– La ville de Russell – un charme incontournable
– La randonnée du Tongariro
– La vallée volcanique de Rotorua
– Mon bungy !!
– La randonnée d’Abel Tasman
– Fox Glacier
– Milford Sound

Quand bien même nous avons adoré ce pays, nous sommes néanmoins contents d’aller voir autre chose car la route additionnée à la météo et aux températures relativement basses nous ont « pompé » de l’énergie. Il est temps de retrouver le soleil et de recharger nos batteries !!

Nous repartons maintenant pour un mois en Australie avec encore un programme assez riche : Melbourne, la Great Ocean Road, la Tasmanie, Perth et enfin Darwin.


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28 janvier 2014 : bilan Nouvelle Calédonie

Voilà, encore une page qui se ferme et une nouvelle qui s’ouvre. Au revoir (adieu ?) la Nouvelle Calédonie et bonjour la Nouvelle Zélande.

De façon certaine, la Nouvelle Calédonie est le plus beau pays que nous ayons vu jusqu’à présent. Ses montagnes sont sublimes, ses couleurs exceptionnelles et cette île propose certaines des plus belles plages du monde, même si, bizarrement, nous y baigner ne nous attirait pas trop …

Au niveau du timing, il nous aura manqué une semaine pour que ce soit parfait. Avoir 4 semaines nous aurait permis de prendre notre temps et de passer deux nuits dans chaque endroit lors de notre tour de l’île. Nous aurions ainsi pu pouvoir profiter à chaque fois de tout ce qu’il y avait dans les environs. Avec un stop d’une seule nuit, nous avons « seulement » pu acquérir une bonne vision générale de l’île. Mais il faut se rappeler que la Nouvelle Calédonie n’avait pas été initialement prévue dans notre tour du monde et nous l’avons rajoutée au dernier moment en bougeant tant bien que mal notre planning.
Moralité pour les prochains voyages : mieux vaut faire bien que vouloir faire trop.

Visiter le pays en gîte coute cher mais nous a permis de faire de belles rencontres et, au travers de longues discussions, de mieux comprendre l’histoire de ce pays.

C’est un pays à très gros potentiel touristique car il y en a pour tous les goûts : paysages, plages, randonnées, farniente, sport, etc. Mais ce pays n’est pas suffisamment développé et il manque encore beaucoup d’infrastructures nécessaires pour ce développement touristique. Ainsi, en dehors de Nouméa, il est quasi-impossible de trouver un restaurant, les gites sont vieillissants et rarement remis au goût du jour.
Mais est-ce aussi nécessaire car la Calédonie est une destination lointaine et la plupart des « touristes » rencontrés sont des parents venus voir leurs enfants installés sur place. Nous avons très rarement croisés des touristes venus ici spontanément.

Pour ceux qui voudraient y venir, il peut être important / intéressant de passer un peu de temps à comprendre son histoire, à la fois fascinante et terrible car ce fut à l’origine exclusivement une terre de drames. A la fois pour le peuple kanak auquel on a « volé » la terre mais aussi pour les milliers de français qui venaient y passer des années de bagne pour un exil la plupart du temps définitif.

La vie est très chère, même plus chère que l’Australie.

Pour la météo, mieux vaut éviter le mois de janvier qui est réputé pour être le mois des cyclones. Nous n’aurons eu qu’une tempête tropicale mais le temps n’aura pas été top.

Nous sommes vraiment content d’être venu ici car nous avons appris énormément de choses et surtout nous en avons pris plein les yeux mais la Nouvelle restera aussi pour nous l’étape des rendez-vous manqués et nous n’avons pas pu en profiter comme nous le pensions d’autant plus que la météo n’a pas été clémente avec nous.
La Nouvelle Calédonie aura aussi été le pays qui nous aura donné le plus de fil à retordre : annulation d’avion, impossibilité de prendre certaines routes, tempête tropicale, etc. J’avoue également qu’avant de venir, et après avoir fait des lectures sur certains forums, je suis malheureusement venu avec une petite appréhension et, sans aucune raison valable, elle sera restée jusqu’au bout. A l’inverse, Isabelle s’est de suite sentie très bien et très à l’aise.

Comme il est de tradition désormais, notre top du pays :
– Isabelle et Marc : la beauté et la diversité des paysages
– Yann et Chloé : le petit oiseau (!!) et la baie des citrons
Deux dernières infos en passant :

– sur l’origine du nom : « Le 4 septembre 1774, l’enseigne de vaisseau James Colnett aperçoit à l’horizon une terre inconnue. Il se trouve à bord du bâtiment commandé par le navigateur et explorateur anglais James Cook. Cook baptise cette terre New Caledonia en l’honneur de l’Écosse. En effet, on dit que l’aspect des côtes lui aurait rappelé cette région de Grande-Bretagne, dont le père de Cook est originaire. (Caledonia est l’ancien nom latin de la province correspondant à l’Écosse britannique). Source wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle-Cal%C3%A9donie#Histoire

– il y a en Nouvelle Calédonie une très nombreuse population d’origine Lorraine, surtout dans l’est de l’île. C’est « à cause » de la guerre de 1870. Lorsque l’Allemagne victorieuse a annexé l’Alsace et la Lorraine, de nombreuses familles lorraines ont préféré s’exiler ici.

Et maintenant, destination Auckland !!!


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26 octobre 2013 : bilan Polynésien

Eh bien voilà, une nouvelle étape de notre voyage se termine et une autre va s’ouvrir. Nous sommes actuellement dans l’avion pour Sydney via Auckland. Fini la Polynésie, ses plages de rêve, ses habitants chaleureux, ses paysages et ses fonds marins sublimes.

Nous aurons pu découvrir une certaine douceur de vivre. Ici, peu voire pas de stress, les gens se contentent généralement de l’essentiel et surtout vivent avec leur environnement. Tout le monde se dit « bonjour » (enfin Iaorana en tahitien), le tutoiement est spontané et permet de créer une proximité immédiate. Avec Isa, on se verrait bien revenir ici plus tard pour y rester quelques mois voire quelques années.

Pendant cette période, nos enfants ont pu découvrir un « trésor inestimable » que nous avions pourtant quand nous étions petits mais que la vie urbaine nous a fait perdre : la liberté !!! Dans les îles, nous n’avions aucune crainte ni aucune inquiétude à les laisser partir ou bon leur semblait. C’est Yann qui en a profité le plus d’ailleurs, j’espère qu’il se rappellera longtemps de ses longues balades à vélo à la recherche d’animaux à nourrir ou à cajoler.

Nous avons effectué un palmarès de nos îles préférées. Le résultat est évidemment complètement subjectif et correspond à nos goûts et à nos attentes. De plus, nous n’avons visité que 8 îles alors que la Polynésie en dénombre 118 … Mais, le résultat est assez parlant :
– Isabelle : Maupiti, Huahine, Rangiroa
– Chloé : Maupiti, Fakarava, Papeete
– Yann : Huahine, Maupiti, Rangiroa
– Moi : Maupiti, Fakarava, Huahine

Maupiti est donc la grande gagnante suivie de près par Huahine. Globalement, on se rend compte que nous avons préféré les « petites » îles authentiques et préservées aux îles touristiques beaucoup plus connues en métropole mais qui ont un peu perdues de leur âme (je pense particulièrement à Bora Bora et Mooréa). Pour la plongée, Fakarava est à mon sens incontournable.

Il y a également de grandes différences entre les îles sous le vent et les Tuamotu.
Les îles sous le vent sont généralement luxuriantes et on y trouve tout ce dont on a besoin dans la Nature. Les Tuamotu sont beaucoup plus « pauvres » en termes de végétation car leurs sols ne sont composés que de corail. Leurs habitants ont donc besoin d’un approvisionnement régulier par bateau. Il y a aussi moins de choses à faire sur les Tuamotu, principalement de la plongée sous-marine mais la vie y est aussi beaucoup plus calme et selon moi, encore plus authentique.
Mais ces îles ont toutes un point commun : on vit pour et par la mer et surtout on respecte la Nature.

Chloé restera « marquée » par sa rencontre avec un requin marteau, Isabelle par son baptême de plongée, Yann par les requins qu’il aura presque pu toucher et moi par ma plongée dans « Ali Baba ». Les sorties bateau resteront aussi des journées inoubliables.

Notre choix de rester dans des pensions de famille a, à mon sens, été très judicieux même si le confort est forcément plus rudimentaire. Grâce à ce choix, nous aurons fait beaucoup de rencontres et partagé de bons moments avec beaucoup de personnes différentes. Nous espérons garder le contact pendant et après notre voyage.
Malgré tout, nous avons bien apprécié notre nuit d’hier dans un hôtel « en dur » et dans de vrais lits. Fini l’humidité, les pannes de courant intempestives et les bébêtes !!!

Les trois mois de voyage que nous venons de faire sont passés vraiment très (trop) vite. Nous avons déjà la tête plein de souvenirs et d’émotions inoubliables. La vie en famille se passe à la perfection. Même si nous sommes toujours « fourrés » ensemble, la promiscuité n’est vraiment pas un problème. On se connait même de mieux en mieux.

Nous pensons évidemment régulièrement à notre famille, à nos amis et à notre chien (!!) mais la technologie (mail, facebook, skype) permet de prendre des nouvelles quasi-instantanément. On nous avait dit que le passage des trois mois était un cap mais, pour l’instant, pas de coup de blues. Les différents commentaires que l’on reçoit sur le blog, sur facebook ou par mail sont, à ce titre, très appréciés car cela nous permet de garder le contact. Continuez ou commencez, ça nous fait du bien !!

Nous partons maintenant à la découverte d’un autre monde. Direction l’Australie pour 2 gros mois. Nous allons surement en prendre encore plein les yeux et plein la tête !! Au programme des prochaines semaines : un peu de Sydney, un louche de randonnée dans le désert rouge, une longue descente en camping-car et des fêtes de fin d’année à Sydney.


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14 septembre 2013 : au revoir Hawaii, à nous la Polynésie !!

Hawaii, c’est fini !!! Après le Canada, une nouvelle grosse étape de notre tour du monde vient de s’achever.

De notre balade Hawaiienne, nous garderons évidemment énormément de souvenirs : les plages sublimes, les paysages de cartes postales, les baignades avec les tortues (!!), les activités en famille.
Après sondage général, notre « top 3 » : le surf à Waikiki, les volcans de Big Island et la Zipline de Maui.

Au niveau des îles :
– Big Island nous aura captivé par ses deux facettes : plages magnifiques/climat aride à l’ouest et volcans/climat tropical à l’est. Nous nous y sommes tout de suite sentis à l’aise. Big Island restera certainement un de nos meilleurs souvenirs.
– Oahu, la plus développée et la plus peuplée, est incontournable. Sa capitale Honolulu est une ville mythique (en tout cas pour moi) mais mieux vaut s’attendre à une grande ville à l’américaine (un peu comme Miami) plutôt qu’à une ville balnéaire comme nous nous y attendions. Voir mes enfants apprendre à surfer à Waikiki restera gravé à jamais dans ma mémoire. Mais Oahu, c’est aussi une île avec de multiples visages qu’il faut prendre le temps de découvrir.
– Kauai est une très belle île en termes de nature et de paysages mais elle est plutôt réservée aux amateurs de trek. Elle nous aura d’ailleurs beaucoup rappelé les Bahamas, c’est-à-dire, une île très belle mais pas vraiment développée.
– Maui, que nous sommes contents d’avoir fait, nous aura un peu déçu, c’est une île très touristique et nous n’avons pas réussi à « accrocher » à son charme. Elle semble en fait parfaitement adaptée aux loisirs à l’américaine : beaucoup de resort (hôtels) énormes, des parcours de golf à foison, de grandes plages aménagées, etc.

Une page se tourne donc, désormais cap sur la Polynésie.

Ce billet, je vous l’écris de notre vol vers Papeete (5h31de vol). Je vais donc en profiter pour faire un point « tour du monde » car quasiment deux mois après notre départ, nous commençons à prendre nos habitudes de « voyageurs ».

Le gros point positif, c’est la facilité avec laquelle il est possible de communiquer à distance. A ce titre, Facebook et Skype sont vraiment deux outils extraordinaires (l’autre jour, nous étions dans le train entre Montréal et Toronto, et je « tchattais » avec mon petit frère via Facebook alors qu’il se trouvait dans un hôtel à … Bangkok !!).
Nous communiquons avec nos parents et nos proches sans difficultés et en temps réel. Pour nos parents, je pense que c’est rassurant mais aussi que ça coupe la sensation d’absence puisque nous nous « voyons » régulièrement.
Le blog, qui permet aussi de nous suivre au jour le jour, donne un peu la sensation d’être en voyage avec nous.
L’inconvénient, c’est que du coup, nous sommes toujours un peu trop accro au téléphone et à l’ordinateur.

Les bagages ont continué à être un problème. Le sac que nous avions acheté à Toronto s’est avéré parfait en terme de volume mais nul en terme de praticité : trop gros, une seule poignée, … Nous avons donc dû de nouveau acheter un sac mais cette fois, je pense que nous avons trouvé la valise idéale : une moitié rigide, une moitié souple, avec une poignée, des roulettes et de multiples possibilités pour l’attraper. Je posterais à l’occasion une photo.

Le principal problème, c’est le poids de nos valises. Certes, nous sommes « dans les clous » pour le poids maximum toléré dans les avions (23 kg) mais, avec le recul, nous avons trop de valises (pour rappel, nous avons trois valises, un gros sac à dos et quatre petits sacs à dos individuels). Pour un tour du monde, c’est beaucoup trop. A l’idéal, il ne faudrait avoir que deux grosses valises et chacun un petit sac à dos.

Mais il faut faire avec et il est toujours possible d’optimiser. Nos deux dernières journées à Honolulu ont été passées à nous alléger au maximum.
Nous avons commencé par préparer un colis à expédier en France avec non seulement les souvenirs collectés jusqu’à présent mais aussi toutes les choses inutiles ou superflues que l’on avait emportées mais que nous souhaitions quand même garder. Bilan : 15 kilos de moins à porter … Nous nous sommes aussi résignés à jeter certaines choses et les livres qui ont été lus ont été donnés aux hôtels qui ont tous une « librairie à disposition de leurs clients. Nous avons enfin réussi à gagner encore un peu de poids en téléchargeant les versions électroniques de certaines matières de Chloé : trois manuels en moins et encore deux kilos de gagnés.
Donc, en tout, nous avons réussi à alléger les valises d’une vingtaine de kilos et attendons avec impatience le moment où nous pourrons nous « débarrasser » des autres 20/25 kilos de manuels scolaires …

Au niveau de l’école, il a été nécessaire d’opérer des ajustements. Encore une fois, nous découvrons nos enfants sous de nouvelles facettes et avons dû nous adapter à leurs façons de fonctionner ou habitudes (bon, d’accord, surtout moi en fait car Isabelle travaillait déjà beaucoup avec eux). Par exemple, Chloé travaille beaucoup mieux en fin de journée. Si nous devons néanmoins travailler le matin, on choisira alors une matière qui nécessite moins de réflexion (ex. mathématiques). S’adapter est obligatoire car non seulement ils travaillent bien mieux mais ça évite aussi des tensions inutiles.

Nous avons également appris à gérer l’école façon CNED, c’est-à-dire exclusivement sur livres sans explication orale d’un professeur. Globalement, après un bon mois de rodage, je pense que nous avons désormais la bonne façon de travailler. Au niveau du timing, nous essayons de travailler tous les jours et nous faisons une pause de 2/3 jours entre chaque séquence (en gros : 1 séquence = 1 mois).

Nous suivons le budget au jour le jour pour éviter les dérapages.

Pour profiter au maximum de notre voyage, nous avons trouvé notre équilibre en alternant les jours « repos » et les jours « balade ».

Sinon, les enfants vivent plutôt bien ces deux premiers mois. Les copains et copines ont été présents pour les anniversaires et communiquent aussi régulièrement.

Je ne peux pas encore vraiment dire que je suis complètement « sevré » du stress parisien mais c’est en bon chemin !!! Pour l’instant, pas de coup de blues, la promiscuité 24/24 n’est pas un problème, je vais juste me balader un peu quand j’ai besoin de me retrouver « dans ma coquille ». De son côté, Isabelle a trouvé son équilibre et se sent bien entourée de ses enfants et de son mari !!

Bref, tout va bien !!!


Toutes les occasions sont bonnes pour travailler !!


Ouuaaaiisssss


On est à Tahiti !!!


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18 août 2013 : « maikeskecédon » – épisode 4

Pas grand-chose à raconter sur la journée d’hier qui a été assez relax, je ferais un double billet ce soir. Mais pour vous faire patienter, j’ai un nouveau « maikeskecédon » en stock.

Bon, les premiers, c’était pour « rigoler » maintenant, on corse un peu plus (enfin j’espère …). Qui peut me dire à quoi lui fait penser cette photo ?

Je donnerais des indices un peu plus tard.


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2 août 2013 : résultat et test du « maikeskesaidon »

Le 29 juillet, nous vous proposions une « énigme » avec un objet à découvrir. L’objet en question – des serviettes hyper-compressées de la taille d’un gros cachet d’aspirine pour rappel – a été rapidement trouvé et nous avons décidé de le tester.

Pour obtenir le produit fini, il suffit de jeter la pastille dans de l’eau, le résultat est magique et quasi-immédiat, la pastille devient en quelques petites secondes, non pas vraiment une serviette comme indiquée sur l’emballage mais une lingette. Une fois la lingette dépliée, on se rend vite compte que cela ressemble plus à de l’attrape-nigaud qu’à autre chose … on a en fait une sorte de carré de coton hydrophile qui se déchire à la moindre manipulation …

De la surprise de la découverte en boutique à la réalité de l’objet, il y a un monde !!


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29 juillet 2013 : le « maikeskesaidon »

Isabelle a trouvé un truc vraiment incroyable aujourd’hui dans un magasin type discount (Dollarama pour ceux qui connaissent).

Je vous propose donc un « maikeskesaidon » ?

Indices :
– chaque « pastille » fait environ 1 cm de diamètre
– c’est quelque chose que tout le monde utilise tous les jours (enfin on espère)
– ça ne se mange pas
– ça ne sert pas à soigner
– tout le monde en a généralement plusieurs
– ça peut être de toutes les couleurs
– ça permet de résoudre des problèmes de valise
– les tourdumondistes vont en raffoler


Si quelqu’un trouve, là je dis bravo.