Les Peltier Autour du Monde

Vivre ses rêves plutôt que rêver sa vie


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17 mai 2014 : Bilan Philippines

Notre découverte des Philippines aura relativement mal commencé mais le « choc » de la première soirée aura ensuite laissé la place au dépaysement et à une douceur de vivre que seule l’Asie du sud-est sait offrir. Les Philippines resteront comme une des très bonnes surprises de notre voyage. Toute la famille a adoré et il est plus que probable que nous y retournions un jour.

Des Philippines, nous retiendrons tout d’abord ses paysages sublimes dignes des plus belles cartes postales. Il n’y a guère qu’en Polynésie Française que nous avions vu quelque chose de comparable. Nous nous rappellerons aussi des sourires et de la joie de vire de ses habitants.

Les Philippines ont plusieurs facettes.
Il y a tout d’abord les Philippines des villes, assurément pas son meilleur visage. Les villes sont surpeuplées et très polluées. Les véhicules de tout genre font un bruit infernal tout en rejetant une pollution qui oblige tout le monde à se protéger comme il le peut. Les routes y sont relativement correctes mais il faut être habitué à y circuler pour ne pas avoir d’accident tous les 100 mètres … La misère est très présente et les gens vivent généralement dans ce que l’on appelle chez nous des bidonvilles. La grande majorité des maisons sont fabriquées en bois et en tôle et les ordures trainent un peu partout. Partout des gardes armés veillent, signe d’une certaine insécurité et pourtant pas une seule fois nous ne nous serons sentis menacés par qui que ce soit.
Il y a ensuite les Philippines des îles. Moins peuplées, elles sont aussi plus relax et plus habituées au tourisme. Même s’il y a encore énormément de choses à faire, les infrastructures se développent peu à peu. Les routes sont hasardeuses, elles peuvent être parfaites mais la plupart du temps, gare aux nids de poules. Mis à part dans les endroits très touristiques où nous sommes considérés comme des « porte-monnaies à pattes », ce sont dans les îles, et notamment les Visayas, qu’il faut aller.
Et puis, il y a les Philippines rurales où la pauvreté semble encore plus importante. Malgré cela, les sourires et la joie de vivre illuminent souvent les visages. Les routes bitumées ou bétonnées sont quasi inexistantes.

Mais ce qui est le plus saisissant, ce sont les sourires de ses habitants. Malgré toute cette pauvreté et cette précarité, on sent qu’il y a chez eux une certaine insouciance et une grande joie de vivre. La population est très jeune, je ne connais pas la proportion des moins de vingt ans mais elle est assurément très importante. En dehors d’essayer chaque jour de gagner de quoi manger, les Philippins aiment s’amuser et sont passionnés par le karaoké.

Paradis des plongeurs, les Philippines sont une destination à faire figurer dans les priorités des passionnés de plongée car on y trouve certains des plus beaux spots du monde. Les fonds marins sont relativement bien préservés et ils sont mêmes aujourd’hui pour la plupart protégés.

Au niveau de notre budget, les Philippines nous ont permis de repartir sur de bons rails car la vie y est très peu chère. Les restaurants à 4 pour 20/25 euros, les plongées avec équipement pour 15/20, les resorts assez confortables pour 4 à 30/40 euros, … bref cela nous change de l’Océanie. Avec ce niveau de vie, nous aurions pu tenir au moins 3 ou 4 ans !!!

La nourriture Philippine est assez épicée. Le riz est encore une fois la base de l’alimentation et tout tourne autour. Ensuite, il est cuisiné de différentes façons (frit, nature, …) et accompagné de tout ce qu’il est possible (poulet, crevettes, boeuf, ..).

Notre top 5 :

– la journée découverte de Bohol et notamment la découverte des singes tarsiers
– la journée ATV
– les baignades avec les tortues
– la journée à Apo Island
– l’impression générale de dépaysement et de douceur de vivre
– nos virées en scooter


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17 mai 2014 : un long périple …

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6014610807849918369?authkey=CKGentSa5uGL-wE

Les Philippines se terminent pour nous aujourd’hui mais la journée va être longue car un vrai périple de plus de 12 heures est prévu pour rejoindre notre prochaine destination, la Malaisie.

Nous allons commencer par trois grosses heures de voiture pour rejoindre l’aéroport de Cebu. Et lorsque l’on connait les routes et la circulation aux Philippines, c’est vraiment pénible … Néanmoins, le temps passera relativement vite car le « spectacle » est quasiment à chaque virage. La traversée de chaque village, les paysages puis l’arrivée dans la ville de Cebu, tout ici est l’occasion de découvertes.

Puis nous prenons un premier vol pour Manille et enfin un second pour Kuala Lumpur où nous arrivons vers 1 heure du matin.


Ca tient !!


Dans les campagnes, les maisons sont rudimentaires.


La rôtisserie du coin !!


Les bidonvilles de Cebu.


Manille.


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16 mai 2014 : Panagsama, dernière journée aux Philippines

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6014588849164871281?authkey=CKbb35-yupGk2AE

Dernière journée aux Philippines !!

Ce matin, nous laissons les enfants dormir et partons avec Isa faire du snorkeling juste en face de l’hôtel. Il faut beau et chaud (Filou, je sais !!) et la température de la mer est idéale. Mais à peine quelques brasses effectuées que des piqures très désagréables nous forcent à rebrousser chemin … des méduses microscopiques infestent en ce moment les eaux philippines. Ce ne sont heureusement pas des méduses dangereuses mais les sensations de piqures sont bien réelles et très désagréables : un peu comme des orties, elles durent une quinzaine de minutes.

Après le déjeuner, nous partons tous ensemble vers la plage de Panagsama car je veux montrer le spectacle des sardines à Yann et Isa, Chloé l’ayant déjà vu en plongée. Mais juste avant de partir, tout comme les deux derniers jours, il se met à pleuvoir assez fort. La saison des pluies aux Philippines commence à partir du mois de juin et ce doit certainement en être les prémisses. Nous attendons que le gros de l’averse passe et c’est à bord d’un tricycle que nous parcourons les quelques kms qui nous séparent de la plage.

Nous traversons de nombreux villages et sommes toujours impressionnés par la précarité des habitations.

Arrivés à la dite plage et une fois tous dans l’eau, c’est la grande surprise pour Isa qui découvre avec étonnement ces milliers de sardines à quelques mètres de profondeur. Les enfants s’éclatent à plonger sous l’eau. Isabelle se lance aussi et, grande première, elle se lance volontairement pour faire quelques secondes d’apnée la tête sous l’eau !!!

De retour au tricycle, nous découvrons notre chauffeur en train de faire tranquillement la sieste !!!

La dernière soirée sera tranquille, d’autant plus qu’il n’y a plus d’internet !!


Un vrai coin de paradis.


La plage de Panangsama.


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15 mai 2014 : Moalboal, Freediving examen final


White beach – Ile de Cebu

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6013804516603245457?authkey=CJ7DiY2clo6pfg

Dernière matinée de freediving. Pour valider mon examen AIDA 2*, il me reste à passer un examen sous forme de quizz avec au moins 75% de bonnes réponses et faire une 3e sortie en mer.

Nous commençons par l’examen et si certaines questions m’interpellent, j’obtiens 99 points sur 111. Donc, c’est bon !!!
Nous partons ensuite pour la plage de Panagsama où des bancs de sardines gigantesques (les bancs, pas les sardines) ont élu domicile. Nous partons de la plage et à peine à 5 mètres du bord, elles sont là. Bon, ok les sardines, ça ne fait pas trop rêver mais le spectacle qu’elles nous offrent est néanmoins unique. Dès qu’on s’en approche, ces sardines forment une sorte de chorégraphie improbable. Il y a ici des milliers voire des millions de sardines qui se déplacent en rang serrés.
Pendant plus d’une heure, nous allons refaire nos gammes de freedivers et passer le plus clair de notre temps sous l’eau à regarder ce phénomène quasi unique.

J’en ai donc fini avec ce stage que je recommande à tous ceux qui aiment nager sous l’eau (il y en a apparemment aussi en France). Non seulement  cela permet d’apprendre des techniques très utiles mais en plus on apprend à le faire avec un maximum de sécurité.

De retour à l’hôtel, toute la famille part en tricycle pour la ville de Moalboal où c’est jour de fiesta. Nous ne savons pas trop ce que cela veut dire, nous verrons bien. Moalboal est la plus grande ville de la région et elle est représentative des villes philippines, c’est-à-dire avec de nombreux magasins, des maisons en parpaings, en bois ou en bambou, quelques beaux bâtiments, généralement les administrations, un monde fou et des tricycles partout.

C’est donc jour de fête : Moalboal a dressé ses banderoles multicolores et un marché s’est installé le long de la rue principale. On y vend des fruits, des légumes, des chaussures, des vêtements, etc. Il y a encore plus de monde que d’habitude.

Et puis la fiesta commence !!! A décrire, il faut imaginer un peu comme au carnaval de Rio, évidemment à la taille de Moalboal !! Il nous semble que ce sont plusieurs écoles de danse qui ont préparé un défilé, en dansant, en chantant et avec une chorégraphie bien rodée. Tout ceci est très joyeux et festif malgré la pluie qui se met à tomber très fort en plein milieu du défilé. Parmi les danseurs, nous remarquons qu’il y a quasi exclusivement des garçons.

Après le passage des 5 écoles, nous nous promenons dans la ville et découvrons les marchés, notamment l’alimentaire. C’est assez étonnant. La viande, tout comme le poisson, sont exposés en plein air, à la chaleur … les fruits et légumes sont en nombre et très colorés.

Après une petite heure de balade, nous rentrons à l’hôtel en passant par la plage « white beach » pour prendre des photos de ces paysages de rêve, c’est quasiment tous les 10 mètres des photos de carte postale.

Le reste de l’après-midi se passe tranquillement au bord de la piscine.


Avec Carlo, notre instructeur.


Pour tous ceux qui aiment nager sous l’eau, je recommande ce genre de stage.


C’est parti pour la fiesta !!


Moalboal.


La viande en pleine chaleur …


La fiesta, c’est çà !!


Beaucoup d’échoppes proposent des plats « maison ».


White Beach.


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14 mai 2014 : Moalboal, Freediving jour 2

Album du jour à voir ici : pas de photo aujourd’hui !!!

Pour cette deuxième journée de stage, nous partons cette fois-ci dans la grande bleue pour effectuer nos premières descentes dans les profondeurs.

Une bouée est installée à environ 300 mètres du rivage et sous celle-ci, une corde marquée tous les mètres jusqu’à 10 mètres puis tous les 5 mètres jusqu’à 20 mètres est lestée avec un gros plomb.
Pour « s’échauffer », nous commençons à descendre en attrapant la corde. Je me concentre, je respire et c’est parti !!! Pour la première tentative, on descend jusqu’à 5 mètres et on y reste une trentaine de secondes. Pour l’instant, ça va !!! Deuxième tentative, descente à 13 mètres et ça va toujours. Troisième tentative, je pousse jusqu’à 16 mètres. Ça commence à être un peu plus stressant, la remontée est évidemment plus longue et il faut savoir gérer son effort.
Dans le cadre de cette formation, il faut atteindre au minimum 16 mètres mais il est possible d’aller jusqu’à 20 mètres. Alors, c’est parti !!! Et là, on se rend compte que les choses se compliquent vraiment : la pression est plus forte et c’est avec déjà un manque d’air certain que j’arrive aux 20 mètres. C’est à ce moment-là que le mental doit prendre le relais pour ne pas paniquer car il n’y a pas le choix, ces 20 mètres, il va bien falloir les remonter !!! On palme, on voit défiler les marques sur la corde et ouf, on respire un grand coup à la surface.

Premier débriefing : pour conserver un maximum d’oxygène, il faut essayer de se relaxer au maximum (!!!) et lutter contre le réflexe de vouloir descendre ou remonter trop vite car cela entraine des efforts et consume beaucoup plus d’oxygène que si on était plus lent. Il faut donc « accepter » de rester plus longtemps sous l’eau pour consommer moins.

Mais la descente avec la corde, c’était juste pour s’échauffer !!! Maintenant, il va falloir descendre et remonter uniquement avec les palmes.

Première descente, de nouveau à 5 mètres, on prend ses marques, pas de problèmes. Puis 10 mètres. On sent de suite que l’on consomme plus d’oxygène. 16 mètres, l’objectif minimum du stage est atteint mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?? C’est parti pour les 20 mètres et franchement, c’est compliqué. Les poumons commencent à bruler dès les 15 mètres mais le bout de la corde est visible alors je descends et atteint mon objectif. Maintenant, il faut remonter et je vous garantis que lorsqu’on a la sensation de ne plus avoir d’air, c’est sacrément long !!! Heureusement, il reste toujours un peu d’air. J’y retourne encore deux fois sans vraiment à arriver à me relaxer correctement, le manque d’air, ou plutôt l’impression du manque d’air me fait un peu stresser.

Pour donner un ordre d’idée, hier, j’ai tenu en « statique », donc sans bouger, pendant 3mn45, aujourd’hui, en étant actif, ma descente à 20 mètres et ma remontée ont duré … 58 secondes avec infiniment plus d’effort. La différence de consommation d’O2 réside dans chaque mouvement supplémentaire. Les champions de freediving palment en général jusqu’à 5 ou 10 mètres et ensuite se laissent « tomber », consommation d’oxygène minimale. Pour la remontée, c’est pareil.

Après une pause déjeuner assez frugale : mangue et banane, c’est reparti pour la séance de l’après-midi.

Pendant cette séance, nous apprendrons les manœuvres de secours en cas de problème et notamment de « blackout » (syncope) puis nous referons des descentes. Cet après-midi, et même si je vais retourner plusieurs fois aux 20 mètres, ce sera un peu plus dur pour moi, notamment en raison de la présence de méduses microscopiques qui nous piquent comme des orties !!
Mais il y aura quand même une descente à 15 mètres qui m’aura apporté beaucoup de plaisir car celle-là aura été quasi parfaite, en tout cas pour mon niveau : beaucoup de décontraction, un peu de palme au début, puis une « chute » (càd une descente sans mouvement), un stop et une remontée vraiment relax. Super sensations.

Quelques infos techniques complémentaires :
– en freediving, il n’y a pas de risques de décompression car il n’y a pas d’ajout d’air externe (bouteille). On descend et on remonte avec le même qu’en surface, donc pas de risque de « sur-expansion » de l’air dans les poumons.
– pas de paliers non plus, le temps de descente n’étant généralement pas assez long.
– en cas de black out, le risque de noyade est quasi-nul car le réflexe de notre corps en cas de manque d’oxygène, c’est de bloquer la trachée et d’empêcher tout respiration. Le risque est donc est mourir étouffé … Mais le gros avantage, c’est que lorsque les voies respiratoires retrouvent de l’air, la trachée se débloque ceci permet de récupérer quasi-instantanément. On nous apprend d’ailleurs à les réactiver en soufflant sur les voies respiratoires d’un freediver en difficulté.

Demain, c’est l’examen final et une sortie au milieu de milliers de sardines.

De retour, à l’hôtel, je retrouve Isa et Yann en pleine partie de cartes. Ils ont fait ce matin une sortie snorkeling. Ils en reviennent contents mais néanmoins légèrement déçus par les fonds marins. Ils espéraient notamment revoir des tortues ce qui n’a pas été le cas. Leur sortie a de plus été écourtée car eux aussi ont eu la mauvaise surprise de rencontrer quelques méduses …
Chloé a de nouveau plongé et tout s’est bien passé.


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13 mai 2014 : Moalboal, Freediving

Album du jour à voir ici : pas de photo aujourd’hui !!!!

Ah le grand bleu !!! Jean-Marc Barr, Jean Reno, la musique du film … Que de souvenirs !!! Ce doit être le film que j’ai le plus vu au cinéma, 15 fois ou presque. Et forcément, ça marque.

Premier cours de freediving, ou en français de plongée profonde en apnée, ce matin. Si je me suis inscrit à ce cours, c’est parce que je souhaite apprendre à mieux gérer ma respiration et passer plus de temps à observer les fonds marins.
Mais finalement, et même si les techniques que je vais apprendre vont me servir, l’objectif premier de cette discipline est autre.  L’objectif, c’est de descendre le plus profond possible en consommant le moins d’oxygène possible …

La première partie du cours consiste en beaucoup de théorie sur le fonctionnement du corps et sa consommation d’oxygène. Sincèrement, cela me refroidit un peu car on apprend notamment que le gros risque de cette discipline, c’est le « black-out », c’est-à-dire la syncope, lorsque le taux d’oxygène est trop bas. Et, dans ces cas-là, s’il n’y a personne pour secourir …
Mais les explications fournies permettent de bien comprendre les risques, les choses à faire, à ne pas faire et à reconnaitre les signaux que notre corps émet.

Ensuite, direction la piscine pour un exercice d’apnée « statique ». L’objectif est de rester le plus longtemps possible sans respirer et ce, sous la surveillance de Carlo, notre professeur. Il nous apprend tout d’abord quelques techniques de respiration et de relaxation. Et c’est parti pour la première tentative. Résultat : 2mn25. Je suis assez content car, pour réussir l’examen final, le minimum à réaliser est de 2mn, je l’ai donc déjà dépassé. 2e essai : 2mn49. 3e essai : 3mn10 !!! Plus on s’entraine et plus on apprend à gérer les signaux d’alerte. Pour certains, ce sont des contractions du diaphragme, pour d’autres comme moi, une sensation de brulure. 4e et dernière tentative : 3mn 45 !!!

Pause déjeuner puis nous repartons pour une séance de théorie sur l’impact de la profondeur sur le métabolisme. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont nombreux. Par exemple : si on part avec un volume de 6 litres d’air dans les poumons, à 10 mètres, ce volume aura été compressé de moitié. A 20 mètres, il sera compressé par 3 fois … A 30 mètres, les sensations sont celles que l’on a lorsque tout notre air a été expiré …

En deuxième partie d’après-midi, nous faisons des exercices d’apnée dynamique, c’est-à-dire en mouvement. On chausse les palmes spéciales freediving, c’est-à-dire très longues et c’est parti pour des longueurs de bassin de 16 mètres. Les trois premières tentatives se solderont par le même résultat : trois longueurs. On se rend immédiatement compte que ce n’est plus du tout la même affaire lorsqu’on est en mouvement car la consommation d’oxygène est beaucoup plus importante. Le but ici est donc de faire des mouvements lents mais efficaces. Dernière tentative : 4 longueurs, soit 64 mètres. Le minimum demandé étant de 40 mètres.

Demain, nous partons en mer et l’objectif sera de descendre 16 mètres sauf que cette fois-ci, ce sera à la verticale et dans la mer, donc dans un milieu vivant et avec la pression de la profondeur en plus. Certainement pas la même histoire.

Mais après cette première journée, j’avoue que cette discipline me plait assez car il y a un mélange de sport et de mental. Par contre, et Carlo nous l’aura répété sans arrêt, c’est une discipline à surtout ne jamais faire seul.

Pour Isabelle et Yann, la journée aura été plutôt tranquille entre piscine, jeux de cartes et massage. Chloé partira faire une nouvelle plongée sous-marine où elle a côtoyé de nouveau de nombreuses tortues et surtout un gigantesque banc de sardines.


Image tirée du site : freediving-philippines.com


Image tirée du site : freediving-philippines.com


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12 mai 2014 : Moalboal


Lilo-An – Ile de Cebu

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6012534725843341681?authkey=CMnY46mqqtDX3QE

Ce matin nous quittons l’ile de Negros pour celle de Cebu. Pendant le trajet qui relie notre hôtel au port d’embarquement, nous traversons une nouvelle fois la ville de Dumaguete. Nous découvrons une autre partie beaucoup plus verte avec son quartier universitaire, nous notons également que cette ville s’étend sur des kms et des kms. En dehors du centre-ville, la circulation est moins dense mais le jeu des klaxons toujours aussi virulent. Mais ici, pas d’insultes ou de gestes inappropriés, le klaxon sert juste à prévenir d’un dépassement imminent.

Au bout d’une heure de route, nous arrivons au port de Sibulan. Ici pas la peine de porter nos bagages, enfin pas le temps, car une nuée de porteurs viennent à notre secours afin de gagner quelques Pesos. Nos billets achetés, nous attendons patiemment le départ de notre bateau. Par la fenêtre de la salle d’attente, nous remarquons un bateau qui nous semble en piteux état et le doute nous assaille : est-ce dans celui-ci que nous devrons embarquer ?? Ouf ! Le départ se fait sur un autre bateau beaucoup plus petit mais surtout de meilleure allure ! La traversée dure 30 minutes mais suffisant car il y fait chaud et l’installation sommaire.

Pour ceux que cela pourrait intéresser, quelques infos utiles car il y en a vraiment très peu sur internet, le port de Sibulan relie l’île de Negros à la pointe sud de l’île de Cebu, à Lilo-An. Pas de réservation à l’avance possible, il suffit d’arriver juste un peu avant et de choisir son type de bateau : le « pumpboat », une banca philippine ou un « fastboat », un peu plus rapide. Je ne connais pas le tarif du « pumpboat » mais le « fastboat » coûte 62 pesos (env. 10 euros) par personne. Il y a un bateau toutes les heures à l’heure pile (8h, 10h, 11h, etc). Il est également possible de traverser avec sa voiture en utilisant un ferry mais sur celui-ci, je n’ai aucun renseignement.

Avec cette traversée, nous en avons fini avec les ferrys et c’est un petit soulagement car j’avoue que j’appréhendais un peu. Je me voyais déjà sur un vieux rafiot tout rouillé et qui prend l’eau de toute part. Si nous en avons effectivement vu de tels, ceux que nous avons empruntés étaient dans un très bon état.

L’arrivée sur l’ile de Cebu est quant à elle magnifique : la mer y est d’un bleu translucide et c’est par un paysage de carte postale que nous y sommes accueillis. Cependant, il va falloir faire environ deux heures de route pour rejoindre notre hôtel qui se trouve à Moalboal. La route suit le bord de mer et est légèrement sinueuse mais pas monotone. Ici la nature est très verte et la circulation beaucoup plus fluide.
Les tricycles à moteur sont remplacés par des tricycles à pédales, mais le nombre de passagers embarqués reste toujours impressionnant !!!

Au bout de deux heures, nous arrivons enfin dans notre petit coin de paradis ! Ici le silence et la tranquillité sont rois ! Marc va pendant deux jours faire un stage de freediving (plongée profonde en apnée, comme dans le grand bleu), Chloé va perfectionner sa pratique en plongée et Yann et moi allons profiter de la piscine, du snorkeling et des massages ! Le tout sous le soleil et 34 degrés à l’ombre …

La vie quoi !!!


Les boutiques du port de Sibulan.


Un « easy rider ».


L’arrivée à Lilo-An.


Les tricycles à pédales.


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11 mai 2014 : de l’ATV à Negros (par Isa)


Dauin – Philippines

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6012334378881657809?authkey=CJb05La73P3hlAE

Ce matin, nous avons décidé de faire un peu d’activité physique ! Nous partons visiter la campagne environnante en Quad ! Nous voici donc casqués et prêts pour 3 heures de circuit à travers la montagne et la nature. Après un léger briefing par Scott, notre guide, sur la manipulation de ces engins, nous grimpons Chloé et moi sur un de ces bolides tandis que Marc et Yann en enfourchent un autre. Une légère appréhension m’envahit : fais-je réussir à le piloter ???? Moi qui il y a encore quelques jours n’avais jamais conduit de scooter, me voici aux commandes d’un Quad ! Je me concentre et je démarre ! Fantastique, tout se passe bien et au bout de quelques minutes, je commence à me détendre. Pour Marc et Yann pas de problème non plus, les voici fonçant derrière notre guide.

Pendant la première heure de balade, nous allons traverser de nombreux petits hameaux et croiser quelques habitants toujours le sourire aux lèvres. Les habitations sont très sommaires, toutes fabriquées en bambou et en bois. Dans les montagnes, les habitants vivent avec presque rien et la pauvreté est omniprésente. Nous roulons sur des routes qui n’en ont que le nom ! Nos mains agrippent fortement le guidon afin d’éviter au mieux les trous et les cailloux ! En revanche la campagne est magnifique et ses couleurs sont splendides. Nous nous arrêtons dans un petit hameau ou en échange de quelques friandises, les enfants du village nous garderont nos quads.

Nous continuons désormais notre visite à pied jusqu’au lit d’une rivière qui a pour la particularité de contenir du soufre. Nous allons descendre 261 marches (qu’il va falloir remonter !!), tout en traversant une flore luxuriante de bananiers, manguiers et arbres à papaye ! C’est magique, Yann se prend pour un aventurier perdu dans la jungle ! Lorsque nous approchons de la rivière une vive odeur de soufre nous prend aux narines ! Les traces blanches et jaunes près du rivage nous rappellent les sources chaudes de Rotorua en Nouvelle Zélande. L’eau de la rivière est très chaude et souvent les habitants de la région viennent s’y plonger pour soigner leurs douleurs musculaires ! Des enfants aménagent avec des cailloux de petites criques et passent la journée dans l’eau sulfurée. Un typhon a malheureusement détruit il y a quelques années de nombreuses installations comme les bassins d’eaux chaudes et faute d’argent rien n’a été reconstruit.

Nous prenons quelques photos de ce lieu incroyable et nous voici, langue pendante, en train de remonter ces satanés escaliers !!!!

Après une courte pause rafraichissante chez un petit commerçant du hameau, nous remontons chacun sur nos bolides. Devant l’empressement des enfants mais surtout de Yann, notre guide nous autorise à changer de conducteur. Nous voilà donc Marc et moi devenus passagers et nos enfants fiers comme Artaban (pour les anciens : ou comme s’il possédait un bar tabac …), devenus pilotes ! Incroyables, on a l’impression qu’ils ont toujours conduit ! Ils sont tous les deux très à l’aise et feront tout le retour jusqu’à l’hôtel ! Notre guide est vraiment épaté, il trouve les enfants très prudents et me félicite pour ma conduite en me disant que je suis la première femme qui ne s’arrête pas tous les kilomètres parce que quelque chose ne va pas !! (non, il ne voulait pas de pourboire, c’est lui le patron !!!).

L’après-midi, aller-retour à Dumaguete pour aller chercher de l’argent car si la présence d’un ATM est confirmée à Moalboal, notre prochaine étape, son approvisionnement, lui, ne l’est pas.
Comme tous les jours, je retrouve notre chauffeur de tricycle favori, Jimmy, qui va me ramener à l’hôtel. Sur le chemin, nous passons à côté de deux stades remplis jusqu’au plafond et des hurlements en sortent : ce dimanche, il y a des combats de coqs et tous les amateurs de la région se sont retrouvés pour des championnats régionaux. Je prendrais d’ailleurs mon Jeepney à l’aller à côté d’un de ces coqs.

Nous finissons l’après-midi au bord de la piscine. Demain, nouveau changement d’île.

Un petit aparté sur le business aux Philippines. Pour pouvoir ouvrir une affaire aux Philippines, il faut avoir un associé Philippin et, bien souvent, ce sont les conjointes. Pour faire avancer les affaires, un seul moyen : le dessous de table (un peu comme en France d’ailleurs sauf que là tout le monde le fait ouvertement !!!). Ainsi, notre guide de quad nous avouera qu’on lui demandait tout un tas de documents pour pouvoir obtenir sa licence et que finalement tout a été réglé en moins de 10 secondes avec quelques milliers de « roros » locaux …
Il nous indique également qu’aux Philippines, la « gruge » est un sport national, tout est bon à gratter !! Par exemple, il est obligé de choisir sa station d’essence pour avoir le plus d’essence possible car il est ici impossible d’obtenir la quantité d’essence correspondant à ce que l’on paie !! Il y en a toujours un peu moins !! Le but du jeu est donc de trouver la station qui va le moins te gruger …


Isabelle va adorer !! Mais ça va vraiment mal au pouce !!


Toute la famille a apprécié ce bon moment.


La rivière de souffre.


Les enfants se construisent une mini piscine dans la rivière.


261 marches, ouille les cuisses.


Les maisons dans les montagnes.


Yanou va assurer comme un chef et fera tout le chemin retour.


Tout comme Chloé.


Est-il encore vivant après son combat ou a t-il finit dans la casserole ?


La tour de Dumaguete, lieu de culte.


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10 mai 2014 : farniente à Negros

Album du jour à voir ici : pas de photos aujourd’hui !!

Ce matin, mis à part pour moi, c’est grasse matinée pour tout le monde. Pourquoi pas moi ? Parce que je me suis mis en tête de passer un nouvel examen de plongée et qu’il me faut tout d’abord obtenir un diplôme de premier secours (l’EFR pour les connaisseurs).

Rendez-vous est fixé à 9h à Dumaguete. Il me faut donc tout d’abord prendre un moyen de transport pour m’y rendre. Différentes possibilités nous sont offertes, toutes aussi cocasses les unes que les autres.

La plus basique, c’est le tricycle dont nous avons déjà maintes fois parlé. A Bohol et Siquijor, on pouvait y tenir à 4 voire 5, ici, ça peut aller jusqu’à seize !!!
Ensuite, il y a le « Easy Rider », une sorte de petit bus, taille combi volkswagen, dans lequel il est possible de s’entasser à 20 voire plus sur deux longues banquettes installées à l’arrière. Et si les banquettes sont pleines, il est possible de rester debout dehors accroché à l’arrière. Et même si cela ne suffit pas, il est même encore possible de s’assoir sur le toit !!
Il y a aussi le « Jeepney », en gros un bus deux fois plus grand que le « Easy rider », on peut donc s’y entasser deux fois plus !!!
Il y a enfin les bus officiels, de vrais bus comme en Europe, tous rutilants et conduits par des fous du volant. Il est possible de monter même lorsqu’il n’y a plus de places assises tout simplement en restant debout dans l’allée …

Pour les « Easy Rider » et les « Jeepney », l’objectif est de remplir le plus possible. Ce matin, dans le Jeepney que j’ai pu prendre, toutes les banquettes étaient blindées, mais un petit banc placé au milieu permet de caser encore un peu plus de voyageurs à l’intérieur … Tout le monde se tasse avec le sourire.

Les tricycles sont les plus économiques et il est possible, et même indispensable pour les non-locaux, de négocier la course. Tout ce que je sais, c’est qu’en donnant 50 pesos (80 cents), les chauffeurs repartaient avec un énorme sourire aux lèvres. Les « Easy Rider » et les « Jeepney » coutent 18 pesos le voyage (30 cents). Quant aux bus, je ne connais pas le tarif.

La circulation est parfaitement anarchique et il ne semble pas y avoir de code de la route. C’est la règle du « premier qui passe » qui est ici appliquée !!! Les passages de carrefours sont hallucinants et j’ai, à ce jour, vu deux techniques : soit c’est « je fonce », soit c’est « je grignote millimètre par millimètre et une fois que l’autre ne peut plus passer, j’y vais » …
Je croise les doigts mais jusqu’à présent, je n’ai pas vu d’accrochages. Tout ceci faisant partie de la culture philippine !!

Sur un autre sujet, une des choses qui nous choque le plus, c’est le nombre de « vieux » occidentaux qui sont avec de « jeunes » Philippines. Est-ce une liaison tarifée temporaire, une liaison de raison ou de l’amour ? Impossible à savoir.
Il est tout aussi fréquent de voir ces « vieux » occidentaux avoir de très jeunes enfants avec ces « jeunes » philippines.
Sans détour, on nous confirmera que c’est une des solutions pour sortir toute une famille de la misère et de s’assurer un avenir. Car l’occidental est vu ici comme un « ATM à pattes » (ATM = distributeur d’argent).

Plus léger. Quasiment tous les philippins parlent anglais et que ce soit dans les villes ou dans les campagnes, leur niveau est généralement excellent. L’école française, avec des moyens incroyablement supérieurs n’a qu’à bien se tenir car malheureusement, pour l’instant, dans ce domaine-ci, elle n’est pas au niveau. Bon, je dis ça, je dis rien … Au moins, l’accent « pourri », ça permet de se repérer entre français !!

L’argent. Aux Philippines, la grande majorité des transactions se fait en espèces, faute de terminal CB. Et ce, même dans ls hôtels ou les restaurants. Si on bouge dans les îles, mieux vaut prendre ses précautions car les distributeurs ne se trouvent, en général, que dans les grandes villes. Les plafonds de retrait sont également limités à 10 ou 20.000 pesos mais il est possible de faire plusieurs retraits les uns après les autres.

Après ces quelques infos philippines, de mon côté, je rentre à l’hôtel avec mon diplôme en poche et nous passons l’après-midi en famille à la piscine, à jouer aux jeux de cartes, à préparer la suite du voyage ou encore à jouer à Subway Surfer nommé jeu officiel de notre tour du monde à égalité avec le jeu de dada et le jeu de l’oie !!


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9 mai 2014 : Apo Island


Apo Island – Philippines

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6011693320097352529?authkey=CJOe4uDLs-L-fA

Aujourd’hui petit déjeuner très matinal car nous partons pour la journée sur Apo Island. Cette île est l’un des plus anciens sanctuaires marins Philippins. Pour nous y rendre, nous allons emprunter une magnifique « Banca », un bateau traditionnel Philippin, sur lequel nous allons naviguer pendant 40 minutes. La mer est plutôt calme et le soleil est avec nous.

Chloé et Marc vont effectuer ensemble 2 plongées ce matin sur deux sites différents tandis que Yann et moi, nous sommes déposés sur une plage face à un récif corallien dans lequel il n’est pas rare de voir des tortues de mer. Espérons !!
Débarqués à l’aide d’un petit bateau en bois, qui soit dit en passant prend l’eau … nous nous jetons à l’eau sans perdre de temps. Tubas et masques en place, nous sommes prêts au spectacle ! Et quel spectacle s’offre à nous ! A peine dans l’eau, une tortue majestueuse nage juste à côté de nous. Elle est magnifique et ne semble pas gênée par notre présence. Quelques minutes après, nous en apercevons deux autres en train de manger du plancton au fond de l’eau.
Nous sommes, Yann et moi, enchantés et avons l’impression de rêver tellement cela semble magique. Nous nageons à leur côté et réalisons à quel point nous sommes chanceux de vivre cet instant.

Pendant ce temps, nos deux plongeurs profitent à fond de leur balade aquatique car les fonds marins sont splendides. Beaucoup de choses sont à voir : énormément de coraux de toutes les couleurs mais aussi des poissons, des nudibranches et … encore une fois des serpents !!! Par ailleurs, il se déroule ici un phénomène tout à fait particulier et assez étonnant : une multitude de bulles remontent des tréfonds. Elles sont créées par l’activité volcanique très présente ici. Il y a d’ailleurs sur l’île de Negros, un volcan encore en activité.
Les deux plongées vont durer chacune une grosse heure. A chaque fin de plongée, pendant le stop sécurité (5 mètres, 3 minutes), ils s’entrainent à faire de gros cercles bien ronds avec leur bouche ou leurs mains.

Puis, ils nous rejoignent sur la plage pour le déjeuner.

Après le déjeuner, tout le monde retourne à l’eau pour approcher une nouvelle fois les tortues. Malheureusement, celles-ci étaient plus nombreuses ce matin et nous n’en verrons que quelques-unes. Ne nous plaignons pas, le spectacle reste tellement magique !!

Avant notre retour sur le bateau, Marc, toujours courageux même sous une chaleur écrasante, se décide à monter admirer le phare qui se trouve tout en haut d’une colline. De mon côté, je préfère rester auprès des enfants car je sais que pour gravir cette colline il faudra grimper plus de 325 marches (pas folle la fille !!!!). De tout là-haut, il y a une vue à 360 degrés d’où on peut admirer les îles de Siquijor, de Negros et de Cebu.

A 15h30, le bateau revient nous chercher sur la plage et c’est à la nage que nous décidons de le rejoindre, sauf Chloé qui préférera faire le retour en Barca !! Quel plaisir de faire ces 50 mètres dans une eau à 29 degrés !!!

Au retour, nous avons la chance inouïe de croiser un groupe de dauphins qui, pendant un moment nous offrent des sauts incroyables et font la course avec le bateau ! C’est magique et tout le monde a le sourire aux lèvres !!!

Retour à l’hôtel où fourbus nous nous pressons de manger et d’aller se coucher !!! Ce fut vraiment une belle journée comme on les aime !


C’est parti pour une belle journée bateau.


Au fond, Apo Island.


Prêts !!


Apo Island.


Re.


Une cahute pas très loin du phare.


Les enfants savent ici encore jouer ensemble à des jeux simples.


Magique !!

 


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7 et 8 mai 2014 : Negros, Dumaguete (par Isa)


Port de Siquijor – Siquijor

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6011697231641602305?authkey=CJWlwqzR4Yqa9wE

Mercredi 7 mai. Siquijor, c’est fini. Nous avons adoré notre passage ici et espérons pouvoir y revenir un jour.

Nous reprenons un ferry qui nous amène à Dumaguete, la 4e plus grande ville des Philippines. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le changement est radical. Ville aux 4 universités, Dumaguete est une véritable fourmilière, il y a du monde et des tricycles partout. La circulation est infernale et la pollution importante. Le passage des carrefours est un peu comme de la roulette russe, si ça passe tant mieux !!

Nous sortons de la ville pour rejoindre la ville de Dauin. Notre resort se trouve un peu dans la campagne à une vingtaine de kms de la ville et nous y restons le reste de l’après-midi pour préparer notre séjour sur cette île.

Jeudi 8 mai. Ce matin, après un copieux petit déjeuner, nous prenons le temps de découvrir notre nouvel environnement et surtout nous laissons les enfants profiter d’une grasse matinée !!!

En revanche, notre après-midi est dédiée à la visite de la ville de Dumaguete.

Tout d’abord, nous devons nous mettre à la recherche d’un moyen de transport pour faire les 20 kms qui nous séparent de la ville et ce ne sera pas très facile !!! Ici, impossible de louer un scooter car la circulation est beaucoup trop dense et trop anarchique pour nous, pauvres Européens que nous sommes. Nous décidons donc de nous placer au bord de la route (sur l’avis de notre hôtelier) et de stopper un « Easy Rider », une sorte de bus,  qui, à priori, passe toutes les 15 minutes. Le problème, c’est qu’en fait, il existe des arrêts bien précis et que nous ne sommes pas du tout au bon endroit !! Les « Easy Rider » ne font que passer devant nous en nous klaxonnant mais aucun ne s’arrête !! Nous décidons finalement de bouger de quelques dizaines de mètres et, oh miracle, un véhicule s’arrête enfin !!! Notre voyage va prendre une trentaine de minutes mais petit à petit, la place vient à manquer et nous nous retrouvons serrés comme des sardines jusqu’à notre descente. C’est décidé, le retour se fera en tricycle !!

Notre arrêt se fait au « Mall Robinson », un centre commercial moderne ultra-surveillé par des vigiles en arme. Nous profitons d’un peu de fraicheur et des magasins pendant que Marc se rend chez un ophtalmo pour soigner une petite infection dans une paupière qui l’embête depuis quelques temps. Les boutiques sont simples mais surtout peu chères ! On peut se rhabiller pour pas grand-chose (dommage Chloé !!) mais ce n’est pas notre priorité du jour !

Après le retour de Marc, nous décidons ne nous rendre sur la promenade qui longe le bord de mer. Cinq minutes de tricycle et nous y voici ! La promenade est assez agréable car ombragée, les habitants viennent ici chercher la fraicheur et se détendre. Le soir, on y trouve des tas de petites échoppes qui proposent à manger et à boire. Cet endroit est plutôt reposant au contraire de la ville qui elle, est infernale ! La circulation est plus que dense avec ses centaines de tricycles, de voitures, de jeepney et d’easy riders qui arrivent dans tous les sens ! Le bruit mais surtout la pollution est insupportable, la gorge nous chatouille et le nez nous pique ! C’est donc avec empressement que nous sautons dans un tricycle pour retrouver notre havre de paix !!

Demain, c’est décidé nous partons nous oxygéner pour une journée bateau !!


Les ferrys.


Arrivés à Dumaguete !!


Ca rappelle un peu le métro, non ? Le dépaysement mis à part.


Les tricycles, les taxis philippins.


Les échoppes.


Il reste encore de la place … sur le toit !!! Et en plus, c’est sérieux.


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6 mai 2014 : dernier jour à Siquijor


Coco Grove Resort – Siquijor

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6010292611759491041?authkey=CMXOvPPD9rLUNg

Après l’Océanie et son rythme trépidant, nous apprécions chaque jour un peu plus notre séjour Philippin. Nous la « jouons cool » sans aucun sentiment de culpabilité !!! Nous profitons de la vie tout simplement dans un cadre paradisiaque et une atmosphère idéale.

Ce matin, je repars avec Yanou voir notre guérisseur. Moi, pour ma paupière qui a décidé de gonfler sans autorisation et Yann pour un eczéma récalcitrant. Nous avons de nouveau droit au même cérémonial à savoir un peu d’huile magique et une sorte de prière incompréhensible. Tout comme pour Isa, nous n’avons plus le droit ni au poulet, ni aux œufs.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons pour prendre quelques photos du bord de mer qui est absolument sublime. Tout est là : les teintes de bleues dont le turquoise, le sable blanc, les palmiers, le décor, … Idyllique.

De retour à l’hôtel, c’est parti pour une bonne heure de baignade avant le déjeuner dans une mer à 30 degrés. Et accrochez-vous car le rythme de l’après-midi va être tout aussi trépidant !!!

De mon côté, je repars pour une plongée où je vais de nouveau découvrir de nouveaux animaux aquatiques dont il m’est impossible de retenir le nom mais aussi pouvoir en admirer de plus connus dans leur environnement naturel. Tels deux races distinctes d’hippocampes et un magnifique couple de poisson-lion qu’il vaut mieux laisser tranquille sous peine de piqure douloureuse … Plus impressionnant, nous sommes à 15 mètres de profondeur et un serpent de près de deux mètres passe à quelques mètres de nous.
Les fonds marins philippins sont superbes, beaucoup de coraux et quasiment pas de déchets. Les poissons sont abondants même s’il est extrêmement rare d’en voir de gros. C’est une bonne surprise et les plongeurs de tout niveau trouvent largement de quoi faire.

« Epuisé » par cette plongée (!!!), je me ressource dès mon retour sur la table de massage pour une heure de bonheur … pendant ce temps Isa et Chloé se font faire manucure ET pédicure. Bilan : 500 pesos pour moi (8 euros) et 600 pesos pour les filles (moins de 10 euros).

Pendant qu’Isabelle rédige le billet d’hier sur un transat près de la piscine, par chance, elle échappe, pense t’elle, à la chute d’une noix de coco qui tombe juste à quelques centimètres d’elle avec un bruit assez impressionnant. Tiens, bizarre, la noix de coco s’en va en louvoyant … c’est en fait encore une fois un serpent (peut être le même qu’hier?) qui vient de tomber du haut de l’arbre !!! Ouf !!!

Après cette journée épuisante (!!!), nous reprenons des forces une dernière fois dans notre restaurant habituel. Demain, nouveau changement d’île, nous quittons Siquijor qui, de l’avis général, est la plus belle île des Philippines et celle où il y a le moins de trafic.


« No problemo ».


La beauté des plages philippines.


Un poisson lion.

Un hippocampe.


Notre restaurant du soir.


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5 mai 2014 : douceur de vivre à Siquijor (par Isa)


Siquijor – Philippines

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6010294761484681185?authkey=CKmH1NuhlaeKPg

Après notre habituel et délicieux petit déjeuner au bord de la mer (enfin la photo, cf plus bas), nous enfourchons notre bolide à deux roues pour la première mission de la journée : trouver un distributeur d’argent !!! Mission délicate mais pas impossible, car après recherches, nous découvrons qu’il n’existe sur l’ile qu’un seul distributeur acceptant la carte Visa et celui-ci se trouve de l’autre côté de l’île, à Larena, environ à 30 km de notre hôtel !!!

Mais avant d’arriver sur Larena, nous avons prévu de rendre visite à un guérisseur local. Le nom de ce guérisseur nous a été communiqué par plusieurs Philippins et celui-ci semble assez réputé dans la région. Réputé et parfois même craint car on ne sait jamais la limite entre guérisseur et sorcier ici …
Comme il faut bien un cobaye je me lance !!! Bon ok je vais bien trouver quelque chose qui ne tourne pas rond dans mon corps !! Les personnes qui me connaissent bien, savent que j’ai une petite faiblesse au niveau du ventre. Autant dire qu’il est mis à rude épreuve en Asie avec toutes ses épices et autres piments !! C’est donc l’esprit ouvert que je me remets entre ses mains. Très simplement, il effleure mon ventre d’une potion « magique » et me souffle quelques incantations sur le visage. Je ne sais sur le moment s’il faut rire ou être sérieuse, mais je me dis que cette personne est très estimée sur cette île et qu’il soigne de très nombreux malades. Donc je prends le parti de respecter son travail et son don. Avant de le quitter, il m’interdit de manger ni poulet, ni œuf pendant 8 jours. De plus, tous les soirs, je dois m’enduire le ventre de cette même potion et prendre une infusion faite à partir de deux morceaux de bois qu’il nous donne et ce, pendant plusieurs jours. Je n’ai de toute façon rien à perdre et c’est confiante que nous reprenons la route !!
Avant de partir, il nous demande de ne rien dire de notre visite aux « anciens » car ceux-ci les prennent souvent pour des sorciers …

Après 3 quart d’heure de route entrecoupée de pauses photos, nous arrivons enfin à Larena.

Larena est une ville très commerçante avec ses vendeurs de motos et ses boutiques de bric et de broc. Après un petit tour de ville, nous trouvons enfin notre sésame : le distributeur d’argent !! Nous prions pour que celui-ci ne soit pas vide et soulagement l’argent y coule à flot (enfin pas le nôtre !!!).
Pendant que Marc s’occupe du retrait, j’en profite pour faire recoller mes sandales qui commencent à souffrir de ces 10 derniers mois de marche ! Je trouve au coin d’une rue un petit artisan qui, pour la modique somme de 50 Pesos soit 80 centimes d’Euros, me recolle soigneusement mes chaussures !! Avis aux cordonniers Français !!!

Retour vers l’hôtel avec encore quelques pauses photos. Et c’est complétement fourbus que nous arrivons et retrouvons les enfants enfin réveillés !! Pour nous rafraichir, nous allons tous plonger et déjeuner au bord de la piscine ! Pour les enfants et moi, cette après-midi, c’est relax : piscine, bronzette et lecture !!!

Pendant ce temps, Marc est parti plonger. Un peu dubitatif au début car on lui a dit qu’il allait plonger sur une plaine de sable, il en revient émerveillé car il a vu des poissons et des invertébrés dont il ignorait complètement l’existence !! Parmi les poissons les plus étonnants, il y a notamment un couple de « Frogfish », l’un blanc, l’autre jaune qui était parfaitement dissimulé dans des coraux. Il verra également un superbe poisson dragon et des poissons aux capacités de camouflage incroyable tel ce poisson que l’on pourrait confondre avec un bout d’algue … Avis aux amateurs, la plongée aura duré 72 minutes !!! De plus, bonheur des eaux de Philippines, pas besoin d’enfiler une combinaison qui vous compresse de partout, seul un « licra » suffit.

Au retour de la piscine, Chloé et moi approchons de notre chambre et je sens le sol se dérober sous mes pieds, je baisse les yeux et je découvre avec horreur que je suis en train de marcher sur un serpent !! Me voilà hurlante et gesticulante, surprise par cet intrus ! Je ne sais si celui-ci est dangereux ou pas mais mon cri de castafiore l’a, à priori, fait fuir et c’est tant mieux !!

Le soir, nous partons diner à notre resto habituel. Les appareils électroniques de tous genres sont interdits à table (par nous, pas par les restaurant !!), la discussion est donc enjouée et animée.

Encore une belle journée sous le soleil des Philippines. Nous nous faisons la réflexion que la Nouvelle Zélande, pour laquelle nous avions eu un coup de cœur, n’est quand même finalement pas au niveau de ce que nous vivons ici. Les Philippines, c’est vraiment top !!

Vivement demain !!!


Depuis le temps qu’on vous parle de notre petit-dej’ face à la mer …


Notre guérisseur.


La ville de Larena.


Les banques sont sous bonne garde ici …


Le cordonnier d’Isa.


Splendide Philippines.


Un petit tour de scooter avec Yanou.


Scène de la ville courante.


Le poisson dragon.


Des poissons clowns, il y en a partout ici.


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4 mai 2014 : découverte de Siquijor (par Isa)

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6010304243162722913?authkey=CNK8gt6Voui9PQ

Tout comme hier, nous commençons notre journée tranquillement par un bon petit déjeuner sur le sable face à la mer. Ce matin, il fait déjà très très chaud et nous partons donc en direction de la piscine pour y trouver un peu de fraicheur. Après avoir lézardé en famille toute la matinée, nous décidons de faire une petite excursion de trois heures dans les principaux points touristiques de l’ile.

Nous voici donc dans un Jeepney de 9 chevaux !! Pas 9 chevaux DANS le moteur mais SUR le moteur !! (cf photo).

Notre premier arrêt se fait devant un magnifique Banyan Tree (balate en philippin) qui date de plus de 400 ans. Ces arbres, plus que centenaires, sont craints par la population car ils sont présumés être remplis des esprits de leurs ancêtres. Il y a encore peu de temps, les Philippins refusaient de s’en approcher par peur.
Au pied de cet arbre, une source d’eau fraiche coule et se déverse dans un bassin un peu particulier : on y trouve en effet de nombreux petits poissons nettoyeurs qui nous picorent les pieds lors d’une séance de Fish Spa !! Chatouilles assurées !

Pour notre deuxième arrêt, nous visitons l’église et le couvent St Isidore à Lazi. Cette église a été construite par les Espagnols en 1884 et est faite majoritairement de bois. Le parquet est encore d’origine et lui donne un cachet très particulier. En revanche, le manque d’argent pour l’entretenir est flagrant et d’ici quelques années il ne restera plus grand-chose.
Le couvent, lui, est le plus grand et le plus vieux d’Asie et est désormais reconvertit en musée. Lors de cette visite, nous sommes toujours entourés de nombreux enfants sourires aux lèvres !!!

Notre dernier arrêt se fait aux Cambugahay Waterfalls. Après la descente de plus de 200 marches (qu’il faudra remonter !!), nous découvrons trois niveaux de cascades magnifiques où de nombreux habitants se retrouvent pour pique-niquer et se baigner. Certaines femmes en profitent même pour laver leur linge ou leurs cheveux !! C’est un lieu très convivial et chaleureux ! Nous décidons donc nous les filles de nous baigner tranquillement tandis que les garçons effectueront des sauts de plus de trois mètres de haut du bord des cascades !!! Cet endroit est magique et tout le monde a le sourire aux lèvres !!!

Pendant ces trois heures de balade, nous découvrons aussi les paysages, et les campagnes font souvent la place à la culture du riz, en plein champ ou parfois en terrasse. Quant aux habitations, la plupart du temps fabriquées en bois avec des toits en tôles, elles ne sont généralement pas finies et on comprend mieux pourquoi les typhons et autres catastrophes naturelles font autant de dégât. La vie des philippins semble sans fioriture et entrecoupée de joies simples comme se baigner dans les rivières ou faire du basket, le sport national ici.

Cette ballade en Jeepney était franchement très sympa bien que l’odeur des gaz d’échappement ne nous ait pas lâché de tout le voyage !!!


Notre « 9 chevaux » du jour.


Le fish spa.


Le banyan tree de 400 ans.

Maison en bois typique du centre de l’île.


Le couvent St Isidore.


L’église St Isidore.


Et son parquet en bois d’origine.


Les chutes d’eau.


Yanou va adorer.


Il y a ici aussi des rizières en terrasse.


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3 mai 2014 : Siquijor (par Isabelle)

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6009387934736106417?authkey=CPmMsNfa9p-O7gE

Aujourd’hui nous avons décidé de nous la jouer « tranquille » !!!

Tout débute par un bon petit déjeuner face à la mer, les pieds dans le sable !!! Nous n’avons de cesse d’admirer ce bleu magnifique et de nous dire : mais qu’est-ce qu’on est bien ici !!!
Pour prolonger cet état de « zénitude » et surtout pour ne pas commencer trop rapidement la journée, nous décidons Marc et moi de nous faire masser une petite heure pendant que les enfants dorment encore.

Afin de sortir de la torpeur de ce massage détente, nous décidons de faire du snorkeling avec les enfants (enfin réveillés !!!) juste devant la plage de l’hôtel. Une fois parés de nos masques et de nos tubas, nous nous jetons à l’eau rapidement (facile, l’eau est à 30 degrés !!). Marc est déjà loin devant et les enfants et moi, nous tentons de le suivre ; l’eau est assez claire et les fonds remplis de coraux. Nous y voyons des poissons clowns que Chloé et Yann iront gratouiller le dos, des étoiles de mer de couleur bleue et pleins d’autres petits poissons de toutes les couleurs. Marc apercevra même au loin une tortue de mer. Au bout d’une demi-heure, Yann sort la tête de l’eau et se met à hurler qu’il a vu un serpent de mer fonçant sur nous ! Ni une ni deux, les trois courageux que nous sommes, mettons le turbo et sans chercher à comprendre nageons vers la plage !! Pour Yann, aucun doute, c’était bien un serpent de mer ! Merci Yann, tu nous as permis de faire une petite pointe de vitesse en natation !!!!

Après une petite pause-déjeuner et sieste sur la plage, Marc et moi prenons notre scooter de location pour nous rendre en ville !!! Nous voici cheveux dans le vent … en Harley Davidson ….. euh, non c’est juste un scooter !! Nous traversons de nombreux petits villages, passons devant des échoppes colorées et échangeons de nombreux sourires avec la population. Ici les gens vivent dehors, échangent avec les autres et semblent vraiment heureux.

Sur la route du retour à 1 km de notre hôtel, Marc a réussi à me faire le coup de la panne !!! Et oui, même après plus de 10 ans de mariage !! Mais en plus de tomber en panne d’essence, la roue arrière de notre scooter est complétement à plat !! Ok on s’est pris un beau trou sur la route à l’aller et NON on n’est pas trop lourd !!! Vite dépannés en essence (les échoppes en vendent tous les 200 mètres dans des bouteilles de coca en verre !!), un jeune homme viendra spontanément nous aider à pousser le scooter jusqu’à un atelier de dépannage. Tout en poussant le scooter, il nous apprend qu’il a 26 ans, qu’il est marié depuis 3 ans à une jeune femme de 20 ans et qu’ils ont deux enfants, un de 2 ans et un autre de tout juste 1 mois !!! Aux Philippines, on se marie très tôt.

Malheureusement, la roue étant trop difficile à démonter, ils l’ont simplement regonflée afin que l’on puisse faire le dernier kilomètre. A fond les gamelles, nous avons pu regagner notre hôtel et faire réparer la roue. Pour finir, la réparation du scooter ne nous a couté que 50 Pesos soit environ 80 centimes d’euros !!! Ce fut une belle partie de rire mais pour le plan drague, il faudra repasser !!!

Nous terminons notre soirée dans le même restaurant qu’hier au soir à déguster de bonnes crevettes au lait de coco !!!!


Snorkeling pour tous !!


Une piscine naturelle.


No comment mais très courant ici.


Un magasin typique.


Une des plus vieilles tour des Philippines construite par les espagnols.


La plus vieille église des Philippines aussi construite par les espagnols.


La rue principale de Siquijor city.


On fait le plein.