22 avril 2014 : bilan de Bali

Je préfère indiquer tout d’abord que notre séjour à Bali n’est absolument pas représentatif de ce qu’est vraiment « Bali la merveilleuse ». La « vraie » Bali, nous l’avons rencontrée il y a 4 ans lorsque nous y avions passé 4 semaines. Pour pouvoir apprécier cette île comme elle le mérite, il faut absolument réserver un chauffeur-guide hindouiste local qui va vous conter « sa » religion pleine de croyances magiques et d’innombrables dieux. C’est absolument passionnant. Il faut sortir de la capitale et partir à la découverte de l’île, visiter ses temples, parcourir sa campagne, rencontrer ses habitants, partager leur art de vivre, admirer les rizières en terrasse, …

Bref, tout le contraire de ce que l’on a fait cette semaine !! Les 8 jours qui viennent de passer n’ont été planifiés que dans le seul but de souffler avant de repartir crapahuter. Mais ces 8 jours n’auront pas été inutiles car nous nous sommes bien reposés et avons découvert l’autre Bali, la touristique. Néanmoins, et même si « cette » Bali est autant dépaysante, elle peut vite devenir fatigante avec ces sollicitations incessantes, sa circulation anarchique et, il faut bien le reconnaitre, sa saleté.

Cerise sur le gâteau, cette étape a aussi (et surtout !!) permis à notre petite famille de se retrouver au grand complet pour passer de bons moments.

Au niveau de notre tour du monde, nous sommes désormais passés sous la barre des 100 jours. Et même si depuis la Tasmanie, nous ressentons une petite baisse de régime, la découverte de nouveaux pays et de nouvelles cultures devraient nous rebooster. D’autant plus que nous serons au soleil et en bord de mer, ce que nous adorons par dessus-tout !!

Comme d’hab, les photos « t-shirt » de fin de séjour (cette fois-ci, il y en a 2) :

Comme la notion de tarif est ici très fluctuante, il est toujours difficile de savoir si on paie le juste prix. Ci-dessous, je donne une liste de prix que nous avons négociés. Autant dire que c’est surement encore un peu négociable mais à quoi bon perdre une heure à négocier si c’est pour gagner à peine un euro … Pour nous, cela ne représente pas grand-chose mais pour eux, beaucoup.

Trajets en taxi : Benoa-Nusa Dua : 50.000 IDR (environ 3 euros)/ Benoa – Kuta : 120.000 IDR (environ 7 euros)
Une journée avec un chauffeur : entre 50 et 60 USD (environ 40 euros)
Un massage traditionnel d’une heure dans un « petit » salon : 50-60.000 IDR (environ 3 euros)
Un massage traditionnel d’une heure dans un « beau » salon : 150.000 IDR (environ 9 euros)
Un bon repas à 4 : 350.000 IDR (plat+boisson — environ 22 euros)
Un bon poisson : 140.000 IDR (environ 8 euros)
Location d’un surf à la journée : 100.000 (environ 6 euros)
Location d’un body board à la demi-journée : 30.000 IDR (environ 2 euros)
15 mn de jet ski : 150.000 IDR (environ 9 euros)
Une coupe de cheveux : 50.000 IDR (environ 3 euros)

20 et 21 avril 2014 : derniers jours à Bali

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6004531113713154097?authkey=CIDtk772w_SjxAE

Dimanche 20 avril. Comme tous les jours depuis notre arrivée à Bali, nous prenons tout notre temps. La matinée s’écoule tranquillement entre petit-déjeuner, piscine et détente. Et même si j’ai toujours un soupçon de culpabilité à ne rien faire, c’est quand même le pied !!

Ce n’est finalement qu’en milieu d’après-midi que nous décidons de retourner sur la plage de Kuta car Guillaume et Audrey veulent faire du surf. Mais lorsque nous arrivons sur la plage, les vagues sont gigantesques et s’écrasent verticalement dans un énorme fracas!! Impossible de surfer ces vagues-là. Yann s’essaiera un peu au bodysurf mais la mer est décidemment trop forte aujourd’hui et le tout fini en simple baignade.

La plage est nettement moins propre que la première fois. Ce qu’il faut savoir, c’est que dans la religion hindouiste, plus on monte en altitude, plus on se rapproche des Dieux et plus c’est vénéré. La mer étant au niveau le plus bas, elle n’est pas du tout respectée et est généralement souillée de déchets en tous genres, principalement de sacs plastiques. J’espère qu’il y aura un jour une prise de conscience car cela pourrait bien finir par nuire à l’image de l’île et faire fuir un jour les touristes.

Nous resterons sur la plage pour assister aux splendides teintes rose-orangées du coucher de soleil.

Peu après, nous nous promenons le long de la « rue de la fête », la « Legian Street ». Aux magasins de fripes se succèdent les restaurants avec la musique « à fond les ballons ». Nous dinerons dans un restaurant au son des commentaires d’un match de foot projeté sur la télé du restaurant situé de l’autre côté de la rue !!! Nous sommes vraiment dans un autre Bali. Un peu plus loin trône un monument gigantesque érigé en hommage aux victimes des attentats de 2002. Ce monument a été construit à l’endroit même où se trouvait le Paddy’s bar, club qui a été complètement ravagée par l’explosion.

Après le repas, nous poursuivons notre découverte des environs. Les boutiques s’enchainent et, à chacune d’entre elles, nous sommes apostrophés par les marchands. Mais l’ambiance est ici un peu bizarre. Vraiment, ce n’est pas le Bali que l’on aime.

Lundi 21 avril 2014. Guillaume et Audrey sont repartis, pour eux, c’est destination Bangkok et la Thaïlande pour un gros mois, voire plus. De notre côté, pour cette dernière journée, nous partons vers la plage de Benoa toute proche pour faire du jet ski, chose que j’avais promis à Yanou depuis notre arrivée. Une fois tombés d’accord sur le prix, on nous emmène dans un endroit où il y a moins de bateaux pour plus de sécurité. Je n’avais jamais eu l’occasion d’en faire et j’avoue que c’est grisant. Les accélérations sont puissantes, les manœuvres relativement simples et la sensation de vitesse immédiate. A plusieurs reprises, je laisse Yann prendre les commandes et il adore !!

Mais aujourd’hui, c’est aussi journée « colmatage » car, mis à part Chloé, nous avons tous une petite tourista. Impossible de savoir si cela vient de la nourriture, de la chaleur ou encore même de l’eau en bouteille, toujours est-il que l’estomac est mis à rude épreuve avec cette cuisine si pleine de saveurs et de fortes épices …

A ce sujet, la cuisine balinaise ne se distingue pas vraiment des autres cuisines asiatiques que nous connaissons. Peut-être font-ils plus de poissons grillés mais le riz reste la base incontournable de l’alimentation.

Ensuite, pour bien finir notre séjour, direction un beau salon pour le dernier massage de notre séjour balinais.

C’est dimanche et il y a foule sur la plage de Kuta. Au fond, on peut distinguer le volcan.

Grosses vagues cet après-midi.

Coucher de soleil sur la plage de Kuta.

Le monument hommage aux victimes de l’attentat.

Encore un bon moment.

18 et 19 avril 2014 : Jimbaran, Ubud

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Vendredi 18 avril. La journée commence tout doucement. Avec Isa, nous partons tout d’abord en repérage à la recherche d’un salon de massage un peu plus « huppé » pour se faire faire de vrais soins. Nous finirons par le trouver après une bonne demi-heure de marche sous une grosse chaleur très moite. Rendez-vous est pris pour l’après-midi.

Marcher à Bali est compliqué et peut vite devenir dangereux. Déjà, c’est impossible de marcher sur le côté de la route, trop de circulation. Et sous les trottoirs, il y a souvent une immense rigole qui permet d’évacuer l’eau. Cette rigole est recouverte par des plaques en béton mais il n’est pas rare que l’une d’entre elles soit, soit cassée, soit disparue … mieux vaut donc regarder où l’on marche si on veut éviter la blessure qui sera d’autant plus embêtante que l’eau qui y coule est souvent croupie voire saumâtre …

A deux heures pétantes, la voiture du salon vient nous chercher. C’est ensuite parti pour deux heures de massage et de détente dans un cadre très zen et très calme. Beaucoup plus doux que le massage thaïlandais, le massage balinais est plus relaxant. Certainement moins réparateur pour les tensions, il n’en est pas moins efficace car nous en ressortons tous la tête dans le brouillard comme après une longue sieste!!!

Le soir, nous nous rendons à Jimbaran Bay. Une plage qui se situe juste à proximité de l’aéroport et qui est réputée pour ses grillades de poissons frais. Les restaurants s’enchainent les uns après les autres et, dans la rue, c’est une cohue indescriptible. Nous ne trouverons pas le restaurant cherché sur « trip advisor » et nous nous en remettons donc à notre taxi.
Une fois sur place, on nous fait choisir nos poissons puis nous sommes installés sur la plage. Différents spectacles s’y déroulent, soit dans notre restaurant, soit dans celui d’à côté. Il y a notamment un groupe de musiciens balinais qui nous a chanté deux chansons occidentales (Cold Play et Bob Marley) d’une façon incroyable. Ensuite, au son des vagues, nous avons pu déguster poissons et crevettes grillées au barbecue. Un peu épicé mais tellement agréable.
La soirée a été belle même si tout cela fait quand même un peu « attrape touristes ». L’addition n’a d’ailleurs rien de balinaise …

Samedi 19 avril. Ce matin, nous partons pour Ubud, à une soixantaine de kms. Nous mettrons deux heures pour y parvenir à cause des bouchons que nous aurons quasiment du début à la fin …

A peine arrivés, notre balade commence par l’incontournable « Monkey forest », une forêt où il est possible de côtoyer des singes. L’entrée est payante, tout comme les bananes qu’il nous faut donner aux singes pour espérer pouvoir les approcher au plus près. Ce qui est chose faite très rapidement car dès qu’ils aperçoivent une banane, les singes n’hésitent pas à nous grimper dessus. Cela se fait dans la bonne humeur mais avec néanmoins toujours l’appréhension soit de se faire pisser dessus (…), soit de se faire mordiller. Des gardes veillent au grain et une petite infirmerie est installée à proximité pour soigner les petits bobos.
Mis à part ses singes, la Monkey Forest est aussi l’occasion d’une belle balade dans une forêt tropicale superbement agrémentée de monuments et statues.

Nous nous promenons ensuite le long de la rue principale d’Ubud, complètement embouteillée elle aussi. Les restaurants succèdent aux magasins de souvenirs qui succèdent eux-mêmes aux galeries plus cossues. Ubud est considérée comme le Bali des artistes. Nous étions à la recherche d’une belle statue à faire éventuellement expédier en France. Malgré nos recherches, nous ne trouverons rien.

Tout au bout de cette rue se trouve le « Puri Saren », un « palace balinais » où se déroule un mariage de quelqu’un d’apparemment important car il y a beaucoup de fastes et de monde. Un groupe de musiciens traditionnels crée l’ambiance et empli l’air de musique balinaise.

Nous finissons notre promenade dans la ville par le marché. Un immense fatras de boutiques où on trouve de tout et surtout du « made in china » le tout dans une crasse assez incroyable.

Spectacle traditionnel.

Diner sur la plage.

La rue principale d’Ubud.

Le singe et le ouistiti !!

Chloé se fera un peu mordiller.

Le marché d’Ubud.

Les rizières qui bordent la route.

Scènes de vie à Bali.

Scène habituelle à Bali.

17 avril 2014 : Kuta

Plage de Kuta – Bali

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Aujourd’hui, direction Kuta, certainement la ville la plus touristique de Bali. Généralement, Kuta est présenté comme un « anti-bali ». C’est à dire un endroit sans aucune authenticité et destinée uniquement à contenter le touriste, généralement australien, en mal de beuverie et de fiesta. Pas plus tard que ce matin, je lisais encore de très mauvaises critiques sur la plage, apparemment sale et dangereuse. Mais nous voulons voir tout cela par nous-même.

Une fois arrivés sur place, nous sommes agréablement surpris. La plage est superbe, elle s’étend sur des centaines de mètres et même s’il y a quelques papiers gras ou autres sacs plastiques, elle semble nettoyée et elle n’est pas plus sale que certaines de nos plages du sud de la France.
Les premières minutes sont un peu pénibles car il est littéralement impossible de faire plus de deux pas sans être interpellé puis harcelé soit pour louer une chaise, soit pour une boisson, soit pour du surf, soit pour une glace, soit pour un massage … au bout de dix minutes, on est limite à péter les plombs !! Et puis on réalise que ces gens n’ont quasiment rien et que c’est leur seule façon de survivre au jour le jour. On décline alors les sollicitations avec le sourire.

En raison de ses vagues, parfois très hautes, Kuta est la plage des surfeurs et Guillaume se lance à l’assaut. Après une grosse demi-heure d’effort, il fait une pause pour que l’on puisse déjeuner mais aussi faire un petit tour dans les environs. C’est le royaume du tourisme occidental, dans ce quartier se mélangent les magasins de marques connues mais aussi des marchés plus typiques avec son lot de copies de t-shirt ou de maillots de sport. Tout est évidemment toujours négociable.

Après une petite heure de promenade, retour sur la plage où Guillaume retourne surfer mais cette fois-ci accompagné par Yanou en bodysurf. Les deux « acolytes » vont s’éclater, dans tous les sens du terme d’ailleurs, dans les vagues tout le reste de l’après-midi. Pendant ce temps, pour Isa et moi, c’est sieste et pour Chloé et Audrey, shopping.

Avant de rentrer à l’hôtel, nous poursuivons notre découverte de Kuta en nous y promenant de nouveau.

A Bali, s’il est une chose qui ne laisse jamais indifférent, c’est bien la circulation. Dantesque !! Il y a certes les voitures mais il y a aussi et surtout les deux roues, il y en a des millions !!! Souvent utilisé par toute la famille en même temps, il n’est pas rare de voir le mari, la femme et les enfants, parfois très jeunes, tenir tant bien que mal sur la même machine. Une fois, nous avons même vu deux hommes dont un tenait …. une chèvre sur lui !!
Sur la route, c’est un véritable capharnaüm, ça sort de tous les côtés et dans tous les sens. Chaque espace libre est immédiatement utilisé, les feux rouges ne sont respectés qu’après de très longues secondes, les carrefours sont traversés avec les « warnings » allumés … Mais tout ceci se fait sans cris, ni insultes grâce notamment à l’accessoire le plus important du véhicule : le klaxon. Ici, il n’est jamais, ou très rarement, utilisé pour râler mais pour prévenir.
Nous avons assisté à une sortie d’école et on ne comprend toujours pas comment aucun enfant ne s’est fait renversé : ils sortent tous en même temps d’une rue perpendiculaire en empiétant allégrement jusqu’au milieu de la chassée sans jamais regarder si quelque chose arrive ou pas. Mais ici, c’est comme ça et tout se passe dans les rires et la bonne humeur. Je pensais qu’avec la circulation à Marrakech, j’avais vu le pire mais ce n’était rien par rapport à ici.

L’entrée de la plage de Kuta.

Chaises, surf, … tout est à louer.

Allez, c’est parti pour une après-midi de surf.

Le royaume des mobylettes.

La sortie des classes.

16 avril 2014 : Nusa Dua

Album du jour à voir ici :
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Bali, nous l’avions découverte de « fond en comble » il y a 4 ans. Pour ce deuxième séjour, nous souhaitons juste nous reposer de notre périple « australo-néozélandais » et profiter. Aucune excursion n’est pour l’instant prévue mis à part une journée à Ubud.

Nos journées sont donc relativement relax et celle-ci commence par un tour à la case coiffeur pour Guillaume et moi. Nous nous retrouvons dans un salon à la sauce balinaise (cf photo). Et si celui-ci ne paie (vraiment) pas de mine, pour 50.000 roupies, soit environ 3 euros, notre coiffeur fera un bien meilleur boulot que les coiffeurs soi-disant professionnels de Dunedin qui nous avait fait une coupe vraiment pourrie …

Nous partons ensuite voir la plage de Nusa Dua. Bordée par des resorts » incroyables, la plage est belle et, cette fois-ci, nettoyée. Nous y passerons l’après-midi, profiterons de la mer qui est à une température très agréable, et du soleil. En fin d’après-midi, Guillaume nous négociera un tarif massage. Tarif de départ : 150.000 roupies par personne et pour une demi-heure. Tarif final : 70.000 roupies par personne et pour une heure. Ce qui correspond à ce qui se pratique habituellement.

Sur les deux trajets effectués en taxi, nous avons pris deux chemins différents et nous avons ainsi pu voir « deux » Bali. Le premier, celui des touristes, avec gardes à l’entrée et à la sortie qui vérifient les véhicules. Les attentats du début des années 2000 semblent être encore dans toutes les mémoires. Ici, tout est aseptisé, les rues sont propres, les statues rutilantes et l’herbe coupée à raz. C’est beau mais un peu impersonnel. Et le second, que j’appelle le vrai Bali, avec son désordre général, sa circulation anarchique, ses magasins, ses odeurs. Le contraste est saisissant. C’est sûr que c’est moins attirant mais tellement plus authentique. C’est ce que j’appelle un « joyeux bordel ».

En fin de journée, retour à l’hôtel puis diner tranquille avec spectacle de danse balinaise.

Info pratique pour les futurs visiteurs, il ne faut pas hésiter à demander au restaurant s’il y a des « specials ». Tous les restaurants font des offres pour vous attirer. En général, il vous sera proposé une entrée (le plat) gratuite et 20 ou 25% de réduction sur l’addition. Reste à négocier ce que concernent ces 20% : juste les plats ou plats et boissons.

Notre coiffeur balinais.

La plage de Nusa Dua.

Spectacle balinais.

 

15 avril 2014 : Bali la merveilleuse

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C’est donc avec trois heures de retard que nous arrivons à Bali mais l’essentiel, c’est bien d’être arrivé à bon port. Lors de notre premier voyage à Bali, le passage de la douane avait été un « cauchemar » tellement l’attente avait été longue et nous avions beaucoup d’appréhensions. Mais là, quel changement !!! Nous arrivons d’un un aéroport flambant neuf où tout a été réorganisé et, cette fois, tout se déroule relativement rapidement.

Ce nouvel aéroport est somptueux et nous plonge d’emblée dans le « monde » balinais. Belles statues démesurées, odeurs d’encens, musique typique, le dépaysement est immédiat.

Le lendemain matin, après une courte nuit, nous partons nous promener sur la plage de Benoa, la chaleur est moite et le soleil cogne dur mais que c’est bon d’être ici au milieu de cette ambiance si particulière. La plage est grande et belle et est dédiée aux plaisirs nautiques ; jet-ski, promenade en bateau ou sensations fortes sur des objets gonflables, tout est proposé dans un vaste chahut et comme partout, tout est négociable.

Mais nous retrouvons aussi malheureusement les deux gros travers de « l’île des dieux » : tout d’abord, le harcèlement systématique des locaux … C’est sympa 5 mn car tout se fait avec le sourire mais il est impossible de faire deux mètres sans avoir quelqu’un qui vous interpelle et ne vous lâche plus. C’est soit pour se faire emmener quelque part, soit pour des massages, soit pour une activité, etc. Le deuxième travers, c’est malheureusement la saleté des plages. Elles ne sont pas nettoyées et les déchets trainent un peu partout …
C’est vraiment dommage pour une île si belle et qui base tout sur le tourisme.

En fin de matinée arrive un des moments les plus attendus de l’année : celui du premier massage balinais. Nous entrons au hasard car des salons, il y en a partout et c’est parti pour une heure de bonheur et de relaxation au son de cette musique balinaise si caractéristique. Le tout pour 80.000 roupies balinaises soit …. moins de 6 euros !!!

L’autre moment très attendu de la journée arrive en tout début d’après-midi : les retrouvailles avec nos amoureux, Guillaume et Audrey qui en ont enfin fini avec leur « working holiday » en Australie. Nos plannings ont pu se coordonner pour qu’on se retrouve ici et passer 4 jours ensemble !!! Les retrouvailles sont évidemment joyeuses. Déjeuner, piscine et détente rythmeront l’après-midi.

En fin d’après-midi, c’est au tour des enfants de partir au massage et en soirée, tout le monde se retrouve autour d’une bonne table où des petites filles, superbement habillées et maquillées, nous gratifieront d’une danse balinaise.

Une des innombrables statues de Bali.

Les bateaux typiques.

Le raffinement des jardins balinais.

Yaooooouuuuuu !!!! De nouveau ensemble.