Hawaii, c’est fini !!! Après le Canada, une nouvelle grosse étape de notre tour du monde vient de s’achever.
De notre balade Hawaiienne, nous garderons évidemment énormément de souvenirs : les plages sublimes, les paysages de cartes postales, les baignades avec les tortues (!!), les activités en famille.
Après sondage général, notre « top 3 » : le surf à Waikiki, les volcans de Big Island et la Zipline de Maui.
Au niveau des îles :
– Big Island nous aura captivé par ses deux facettes : plages magnifiques/climat aride à l’ouest et volcans/climat tropical à l’est. Nous nous y sommes tout de suite sentis à l’aise. Big Island restera certainement un de nos meilleurs souvenirs.
– Oahu, la plus développée et la plus peuplée, est incontournable. Sa capitale Honolulu est une ville mythique (en tout cas pour moi) mais mieux vaut s’attendre à une grande ville à l’américaine (un peu comme Miami) plutôt qu’à une ville balnéaire comme nous nous y attendions. Voir mes enfants apprendre à surfer à Waikiki restera gravé à jamais dans ma mémoire. Mais Oahu, c’est aussi une île avec de multiples visages qu’il faut prendre le temps de découvrir.
– Kauai est une très belle île en termes de nature et de paysages mais elle est plutôt réservée aux amateurs de trek. Elle nous aura d’ailleurs beaucoup rappelé les Bahamas, c’est-à-dire, une île très belle mais pas vraiment développée.
– Maui, que nous sommes contents d’avoir fait, nous aura un peu déçu, c’est une île très touristique et nous n’avons pas réussi à « accrocher » à son charme. Elle semble en fait parfaitement adaptée aux loisirs à l’américaine : beaucoup de resort (hôtels) énormes, des parcours de golf à foison, de grandes plages aménagées, etc.
Une page se tourne donc, désormais cap sur la Polynésie.
Ce billet, je vous l’écris de notre vol vers Papeete (5h31de vol). Je vais donc en profiter pour faire un point « tour du monde » car quasiment deux mois après notre départ, nous commençons à prendre nos habitudes de « voyageurs ».
Le gros point positif, c’est la facilité avec laquelle il est possible de communiquer à distance. A ce titre, Facebook et Skype sont vraiment deux outils extraordinaires (l’autre jour, nous étions dans le train entre Montréal et Toronto, et je « tchattais » avec mon petit frère via Facebook alors qu’il se trouvait dans un hôtel à … Bangkok !!).
Nous communiquons avec nos parents et nos proches sans difficultés et en temps réel. Pour nos parents, je pense que c’est rassurant mais aussi que ça coupe la sensation d’absence puisque nous nous « voyons » régulièrement.
Le blog, qui permet aussi de nous suivre au jour le jour, donne un peu la sensation d’être en voyage avec nous.
L’inconvénient, c’est que du coup, nous sommes toujours un peu trop accro au téléphone et à l’ordinateur.
Les bagages ont continué à être un problème. Le sac que nous avions acheté à Toronto s’est avéré parfait en terme de volume mais nul en terme de praticité : trop gros, une seule poignée, … Nous avons donc dû de nouveau acheter un sac mais cette fois, je pense que nous avons trouvé la valise idéale : une moitié rigide, une moitié souple, avec une poignée, des roulettes et de multiples possibilités pour l’attraper. Je posterais à l’occasion une photo.
Le principal problème, c’est le poids de nos valises. Certes, nous sommes « dans les clous » pour le poids maximum toléré dans les avions (23 kg) mais, avec le recul, nous avons trop de valises (pour rappel, nous avons trois valises, un gros sac à dos et quatre petits sacs à dos individuels). Pour un tour du monde, c’est beaucoup trop. A l’idéal, il ne faudrait avoir que deux grosses valises et chacun un petit sac à dos.
Mais il faut faire avec et il est toujours possible d’optimiser. Nos deux dernières journées à Honolulu ont été passées à nous alléger au maximum.
Nous avons commencé par préparer un colis à expédier en France avec non seulement les souvenirs collectés jusqu’à présent mais aussi toutes les choses inutiles ou superflues que l’on avait emportées mais que nous souhaitions quand même garder. Bilan : 15 kilos de moins à porter … Nous nous sommes aussi résignés à jeter certaines choses et les livres qui ont été lus ont été donnés aux hôtels qui ont tous une « librairie à disposition de leurs clients. Nous avons enfin réussi à gagner encore un peu de poids en téléchargeant les versions électroniques de certaines matières de Chloé : trois manuels en moins et encore deux kilos de gagnés.
Donc, en tout, nous avons réussi à alléger les valises d’une vingtaine de kilos et attendons avec impatience le moment où nous pourrons nous « débarrasser » des autres 20/25 kilos de manuels scolaires …
Au niveau de l’école, il a été nécessaire d’opérer des ajustements. Encore une fois, nous découvrons nos enfants sous de nouvelles facettes et avons dû nous adapter à leurs façons de fonctionner ou habitudes (bon, d’accord, surtout moi en fait car Isabelle travaillait déjà beaucoup avec eux). Par exemple, Chloé travaille beaucoup mieux en fin de journée. Si nous devons néanmoins travailler le matin, on choisira alors une matière qui nécessite moins de réflexion (ex. mathématiques). S’adapter est obligatoire car non seulement ils travaillent bien mieux mais ça évite aussi des tensions inutiles.
Nous avons également appris à gérer l’école façon CNED, c’est-à-dire exclusivement sur livres sans explication orale d’un professeur. Globalement, après un bon mois de rodage, je pense que nous avons désormais la bonne façon de travailler. Au niveau du timing, nous essayons de travailler tous les jours et nous faisons une pause de 2/3 jours entre chaque séquence (en gros : 1 séquence = 1 mois).
Nous suivons le budget au jour le jour pour éviter les dérapages.
Pour profiter au maximum de notre voyage, nous avons trouvé notre équilibre en alternant les jours « repos » et les jours « balade ».
Sinon, les enfants vivent plutôt bien ces deux premiers mois. Les copains et copines ont été présents pour les anniversaires et communiquent aussi régulièrement.
Je ne peux pas encore vraiment dire que je suis complètement « sevré » du stress parisien mais c’est en bon chemin !!! Pour l’instant, pas de coup de blues, la promiscuité 24/24 n’est pas un problème, je vais juste me balader un peu quand j’ai besoin de me retrouver « dans ma coquille ». De son côté, Isabelle a trouvé son équilibre et se sent bien entourée de ses enfants et de son mari !!
Bref, tout va bien !!!
Toutes les occasions sont bonnes pour travailler !!
Ouuaaaiisssss
On est à Tahiti !!!