Les Peltier Autour du Monde

Vivre ses rêves plutôt que rêver sa vie


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9 juillet 2014 : le tatouage traditionnel Thaïlandais

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Ce matin, la pluie a cessé de tomber mais le vent est toujours très présent, l’excursion en bateau que nous avions prévue de faire a été annulée car les vagues peuvent atteindre jusqu’à 4 mètres de hauteur, il est donc impossible pour les « long tails », les bateaux traditionnels thaïlandais, de sortir en mer …

Hier soir, en nous promenant, nous avons été attiré par un salon de tatouage, le « Family Tattoo ». Nous avons alors pas mal discuté avec la responsable de ce salon et nous avons découvert le tatouage traditionnel Thaï.

Sa particularité est que les tatouages sont réalisés avec des tiges de bambous au bout desquelles 4 fines aiguilles sont fixées. Ce mode de tatouage a de nombreux avantages par rapport au pistolet classique : tout d’abord, c’est moins douloureux car les 4 aiguilles entrent moins profondément dans l’épiderme. C’est donc aussi moins traumatisant et la cicatrisation est beaucoup plus rapide : il est possible de se baigner dans la mer ou de s’exposer au soleil, avec modération, dès le lendemain !! Pour les piscines chlorées, il est nécessaire d’attendre une semaine car le chlore pourrait ternir l’encre.
Les deux seuls inconvénients sont simples : c’est un peu plus long (50% de temps en plus) et donc, un peu plus cher.

Au travers de la vitre du magasin, nous observons le tatoueur et apprécions son travail, sa précision et sa méticulosité. De plus, les règles d’hygiène semblent parfaitement respectées. Comme depuis la Polynésie, nous nous « tâtons » pour nous en faire faire un, nous nous disons qu’après tout, on a largement passé l’âge de raison. Alors, pourquoi pas ?

Et tout ceci a tellement trotté dans nos têtes que, ce matin, nous décidons de sauter le pas et d’immortaliser notre voyage au travers d’un « dessin corporel » en utilisant cette méthode traditionnelle.

Pour Isa, ce sera une tortue de style polynésien avec, à l’intérieur, une petite salamandre. Au niveau symbolique, la tortue représente la sagesse, la longévité, la fécondité et l’immortalité. Dans le tatouage Polynésien, la tortue signifie le voyage, voire même l’ultime voyage. Elle peut signifier le retour également. La salamandre, quant à elle, représente la sagesse, l’agilité, l’adaptation, le développement de soi.

Pour moi, ce sera une raie Manta de style tribal. Sa symbolique représente la liberté. Suivant les endroits, la raie symbolise l’humilité, la sagesse de ne pas montrer sa propre puissance, sa propre force. Elle représente le calme et le désir de rester dans l’ombre. Ceux qui possèdent ce tatouage sont des personnes qui réfléchissent avant d’agir ou de parler et qui ensuite, mènent des actions justes et toujours au bon moment.

Après un premier faux départ en raison d’un RDV déjà fixé, c’est Isa qui s’y colle la première. Elle s’installe un peu stressée sur la table et c’est parti !! Bonne surprise, la douleur n’est pas très forte, elle est même très supportable et comparée à une épilation !!! Le tatoueur est très minutieux et en moins d’une heure, sa tortue est réalisée. Aucune déception, la tortue est superbe.

J’enchaine avec ma raie manta et effectivement, la douleur est bien moindre à ce que je m’attendais. Il y a quand même des zones plus sensibles, là où la peau est fine mais le tout reste supportable.

Une fois les tatouages terminés, il ne reste plus qu’à les hydrater pendant une petite semaine.


La tension monte !!


Ça pique mais c’est supportable.


Le résultat final.


A mon tour.


J’adore ce dessin qui donne une impression de vol, de légèreté.


Ah non, pas un 2e quand même …


Beau boulot !!


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8 juillet 2014 : journée d’anniversaire à Ao Nang

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La météo est assez généreuse aujourd’hui car pour nous acclimater progressivement à notre retour et au climat parisien, il n’arrête pas de pleuvoir !!! Et, ici, quand il pleut, c’est quasiment le déluge. Mais finalement, cela nous fait le plus grand bien de trainer un peu car nos cuisses sont assez douloureuses après la montée des marches d’hier.

Nous profitons néanmoins d’une éclaircie en fin de matinée pour partir en ville à la recherche de souvenirs mais aussi d’un cadeau ….. d’anniversaire car c’est aujourd’hui celui d’Isabelle. 34 ans, ça se fête. Quoi ? Ce n’est pas 34 ? Pourtant, c’est bien ce qu’elle m’a dit ce matin !!!

Pour l’occasion, elle va dévaliser les magasins d’une dizaine de robes … Nous trouvons aussi un beau cadre en bois sculpté qui sera parfait pour chez nous. Malheureusement, nous avons mal pris les dimensions de nos valises et ce cadre ne rentre dans aucune d’elles … cela promet quelques moments de négociation aux comptoirs des compagnies aériennes.

L’après-midi va être épuisant car il faudra marcher de la piscine au salon de massage. Dure la vie !!!!

Le soir, et comme à l’occasion de toutes les dates importantes pendant notre tour du monde, nous partons diner dans un bon restaurant. Nous en avons trouvé un, le Jenna’s, qui va faire le bonheur de tout le monde : viandes, poissons mais surtout fromage et bon vin. Le chef, un finlandais, ressemble plus à « Big Jim » qu’à Bocuse mais il nous a néanmoins fait une merveilleuse cuisine.

Evidemment, il y aura une petite surprise pour Isabelle avec l’arrivée du dessert « spécial anniversaire ». Bon, elle n’a rien dit sur le coup mais lorsqu’elle m’a vu partir aux toilettes en milieu de repas alors que cela ne m’arrive jamais, elle s’est bien doutée de quelque chose …

J’aime ces repas car c’est toujours l’occasion de grandes discussions mais aussi, depuis quelques temps, de se remémorer les grands moments de notre voyage.


Surprise !!! Enfin, presque …


Le chef du resto.


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7 juillet 2014 : balade autour de Krabi

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Ce matin, nous prenons la route pour une petite visite guidée de la région de Krabi. Pour ne pas avoir de remontrances de la part des enfants, nous ne partons qu’à 10h !!!

Notre premier arrêt se fait au « Tiger Cave Temple », le temple le plus connu de la région. Nous commençons par visiter la grotte dans laquelle un tigre a longtemps vécu et où il y est désormais vénéré. Nous profitons de cette visite pour nous faire bénir par des moines contre une petite donation. Cette bénédiction nous vaudra à Chloé et moi un gros fou rire causé par un arrosage plutôt conséquent d’eau bénite !!
Mais le plus dur reste à venir ! Pour atteindre le temple situé au sommet d’une colline, il nous faut gravir 1.267 marches pour monter à 600 mètres d’altitude !!!! Et je vous assure que les marches sont très difficiles !!! Pour compliquer, la chaleur est là pour nous accompagner dans cette montée de l’horreur ! Les jambes n’en peuvent rapidement plus et nous suons à grosses gouttes !! Il nous faudra 30 minutes (et c’est un record) pour arriver au sommet où nous attend un bouddha gigantesque !!
Quelle satisfaction de pouvoir admirer le paysage magnifique qui s’offre à nous ! Le Bouddha qui trône sur cette colline est grandiose et nous profitons de ce moment magique. Cependant, il nous faut redescendre et là ce sont les genoux qui dégustent ! A partir de la moitié de la descente, nous avons l’impression de ne plus pouvoir commander nos jambes tellement celles-ci sont fatiguées et que nos muscles tremblent ! En revanche, au niveau du souffle, c’est beaucoup plus facile et c’est en moins de 20 minutes que nous terminons la descente.

La fraicheur de la climatisation de la voiture nous permet lentement de récupérer tout en nous dirigeant vers notre deuxième visite de la journée : « l’Emerald Pool and Hot Spring Waterfall ».
L’Emerald Pool de son vrai nom « SA MORAKOT », est un bassin d’eau douce translucide, naturellement riche en minéraux. Il parait que c’est bon pour la peau et pour la santé en général ! Alors pour vérifier tout cela, nous plongeons tous les quatre dans ce magnifique bassin de couleur émeraude. Que c’est bon de se rafraichir et de se détendre dans un tel endroit. Chloé et Yann s’acharnent à faire couler Marc pendant que moi je profite de nager tranquillement. Le plus difficile est la sortie de ce bassin ! Les roches qui l’entourent sont très glissantes et c’est à plat ventre que nous tentons notre sortie. Bien sûr,  Marc et les enfants prennent un malin plaisir à se tirer les jambes et tout le monde se retrouve au fond du bassin en riant aux éclats !

L’heure tourne et notre guide nous attend pour nous faire découvrir les « Hot Spring waterfall » qui se trouvent à quelques kilomètres de là. Cette petite cascade se découpe en plusieurs bassins ou les gens se prélassent dans une eau à 40 degrés environ. Il y a un monde fou et nous ne mettons que les pieds pour gouter à cette eau chaude aux vertus décontractantes !
Le lieu est joli mais beaucoup trop surpeuplé pour en profiter pleinement.

Après un dernier arrêt photo au pied du « Black Crab Sculpture », nous arrivons à Krabi ou nous découvrons son marché local et son centre-ville. Les marchés que nous visitons sont quasi-exclusivement alimentaires et à côté des fruits de toutes les couleurs, des plats cuisinés assez appétissants sont proposés.
Krabi a peu de charme et ce n’est qu’une grande ville sans grand intérêt si ce n’est l’originalité des feux à un de ces carrefours (cf photo) !! Nous avions prévu d’y diner mais notre guide nous confirme que Ao Nang est beaucoup plus intéressante tant au niveau de la restauration que du shopping. Nous voici donc reparti à Ao Nang pour y déguster une succulente pizza en face de la plage !!

Ce fut une longue journée mais qu’elle fut belle !!!


L’endroit où se reposait la bête.


Les marches ont été construites avec une pente incroyable.


Bénédiction de moines buddhistes.


Tout en haut, c’est l’arrivée.


Le Buddha du haut.


Remarquez la hauteur et la pente des marches par rapport aux jambes de Yanou.


L’emerald pool.


Le bassin d’eau chaude.


La mangrove de Krabi.


Les marchés de Krabi.


Les feux tricolores de Krabi !!


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5 et 6 juillet 2014 : Ao Nang

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Samedi 5 juillet. Nous quittons notre belle ile de Koh Yao Noi pour rejoindre le continent à une heure de bateau de là. La traversée est toujours aussi agréable et dépaysante avec toutes ces roches qui surgissent de l’eau. La pauvre « Chloé » est coincée à l’intérieur entre deux bonhommes dont l’un n’aura de cesse de la regarder !!! De notre côté, nous sympathisons avec une américaine originaire de l’Utah pour qui faire un tour du monde est aussi un rêve mais manifestement un peu moins pour son mari … toutefois, comme souvent, le fait de dire que nous sommes en tour du monde suffit à créer immédiatement une discussion et de nombreuses questions.

A l’arrivée, un chauffeur nous attend pour nous emmener à Ao Nang où se trouve notre resort pour les 5 prochaines nuits. Le cadre est superbe, l’hôtel, entouré par la jungle est aussi au pied d’une falaise incroyablement haute et belle.
Après avoir passé l’après-midi à buller au bord de la piscine, nous partons diner au restaurant de l’hôtel où nous sommes « accueillis » par un très aimable : « faut revenir à 19 heures ». Euh, bon d’accord, je veux bien mais il est quand même 19h15. Nous finissons donc par nous installer et commander. Le temps passe, c’est un peu long. Et puis Isa remarque un livreur amener 4 barquettes puis juste 2 minutes après, nos plats nous sont servis … drôle de coïncidence !!!

Avec Isa, nous partons le soir en tuk tuk pour nous balader le long de la très agréable promenade de bord de mer d’Ao Nang. Les magasins de souvenirs succèdent aux restaurants qui succèdent eux-mêmes aux tailleurs. Ici, tout est négociable mais j’avoue ne pas être trop doué pour ces négociations de marchands de tapis car cela m’énerve de passer des heures juste pour gratter un ou deux euros.

Même si nous sommes hors saison pour cette région de la Thaïlande, les rues sont assez animées et nous sommes arrêtés tous les 10 mètres soit par un tailleur hindou pour un costume à des prix défiant toute concurrence, soit par un restaurant pour la meilleure cuisine du coin, soit pour le meilleur massage du monde … bref la routine pour toute ville asiatique rompue au tourisme de masse. On comprend mais, à force, ça finit quand même par agacer.

Dimanche 6 juillet. En fin de matinée, nous partons faire un peu de vélo dans la ville et prendre des renseignements pour faire de la plongée sous-marine. Mais au centre de plongée, on nous indique qu’un gros orage est prévu pour cette nuit et que toutes les sorties en mer sont pour l’instant annulées …. Tant pis.

L’après-midi, toute la famille part sur la plage de « Noppara Thara », plus calme que celle d’Ao Nang et nous allons profiter de la température plus qu’agréable de la mer mais aussi du soleil. Une femme aux mains râpeuses comme une éponge scotch brite du côté vert (!!!) me fera un massage que je préfère oublier …

Mais aujourd’hui est une date qui compte car c’est notre anniversaire de mariage : 12 ans et jusque-là, ça va !! On peut même dire que ça va pas trop mal car cela fait quand quasiment un an que nous sommes 24h/24 ensemble et nous ne nous sommes pas encore entretués !!!
Pour le fêter dignement, nous nous faisons plaisir et partons diner dans un très bon restaurant : le « Lae Lay ». Ce nom signifie « vue sur la baie » car il se trouve en haut d’une colline dominant la baie d’Ao Nang. Comme c’est fête, ce soir on se lâche un peu : homard, saumon et crevettes au menu. Mais on se lâche néanmoins raisonnablement car tout ceci est à des tarifs thaïlandais.

Une belle soirée pour un bel anniversaire.


Notre bateau taxi pour rallier Ao Nang.


Des nombreuses roches calcaires sortent de l’eau.


La pauvre Chloé, il n’arrêtera pas de la regarder de toute la traversée !!!


La rue principale d’Ao Nang.


Les commerces de la promenade d’Ao Nang.


Ce soir, c’est fête !!


La baie d’Ao Nang.


Saumon et crevettes au menu.


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Du 1er au 4 juillet : opération farniente à Koh Yao Noi

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Nous profitons à fond de notre petit paradis au royaume du Siam et de nos derniers jours à vivre tous les 4, 24h/24. Tous les matins, nous nous réveillons aux premières lueurs du soleil. Nous profitons alors quelques secondes de la vue incroyable que nous avons de notre lit avant d’enfiler … nos masques occultants et de repartir pour un cycle de sommeil supplémentaire !!!

Nos journées sont ensuite consacrées au repos, aux baignades, aux jeux et à la détente entre les mains de masseuses expertes. Je vais aussi m’essayer au yoga et constater que mon équilibre sur une jambe n’est plus ce qu’il était …

La mer, un peu trouble, est chaude mais nos baignades sont rapidement écourtées car de minuscules méduses noires infestent la mer et procurent des sensations de piqures vraiment désagréables. Après un premier jour un peu mitigé au niveau de la météo, c’est désormais le grand beau avec une température idéale pourvu que ça dure car de ce côté-ci de la Thaïlande, c’est toujours la saison des pluies.

Après deux jours à ce rythme, ce n’est que le 3 juillet, qu’avec Isa, nous sortons enfin du resort et louons un scooter pour partir à la découverte de l’ile. Peu de choses à voir si ce n’est qu’à chaque virage, une plage de rêve avec un paysage de carte postale nous attend. L’ile n’est pas très grande, nous arrivons rapidement à la ville principale située à l’opposé de l’emplacement de notre resort. Nous parcourons alors les quelques boutiques qui bordent la rue : beaucoup de fringues, de souvenirs et quelques stands de nourriture. L’ile étant musulmane à 90%, une marchande nous indique qu’il est mieux de revenir vers 4/5 heures de l’après-midi car comme c’est le ramadan, la plupart des commerçants restent chez eux mais qu’ensuite tout s’anime rapidement.
Le tour entier de l’ile ne nous prendra pas beaucoup de temps car cela ne doit représenter qu’un peu plus de 20 kms. Heureusement car il fait très chaud. Nous rentrons vite, la piscine et les masseuses nous attendent …

Ce vendredi 4 juillet, pas de grands changements de planning si ce n’est que nous partons vers 16h faire un cours de cuisine (c’est Isa qui est contente, elle qui adore cuisiner !!). Mina nous accueille chaleureusement chez elle et pendant près de 3 heures, elle va nous apprendre à cuisiner différents plats locaux : des « spring rolls » aux légumes, un curry vert au poulet (massama curry), du riz frit aux légumes, une soupe de poisson au lait de coco, une salade de papaye, un jus de « lemongrass » et comme dessert de la banane au lait de coco.
Les enfants, peu enthousiastes au début, vont finir par se prendre au jeu et activement participer à l’activité. Le tout se termine autour de la table à déguster notre cuisine !!! La cuisine thaï, que je considère comme la meilleure en Asie, est finalement assez simple et assez instinctive, ici pas de dosage ni de quantité prédéfinie, par contre beaucoup de préparation avec notamment de la découpe très minutieuse.

Nous faisons aussi la rencontre d’une famille d’Australiens qui est en train de finir un break d’un an en Europe, à Grenade particulièrement. Ce qui est amusant, c’est qu’ils en ont marre de tout ce qu’on a hâte de retrouver : croissants, yaourts, beurre, … et hâte de retrouver tout ce qu’on ne veut plus voir !!! Comme quoi.

Mais ce soir, c’est aussi soir de foot, et cette fois, nous savons où aller pour enfin voir un match de notre équipe à la télé. Nous nous retrouvons donc tous vers 23 heures, chez Chan, un restaurant qui se trouve à quelques pas de l’hôtel. Bon, je ne sais pas ce que vous en avez pensé mais moi, j’ai trouvé la France trop frileuse, trop monotone, elle n’a pas vraiment jouée, comme si les joueurs avaient eu « peur ». Dommage d’autant plus qu’elle avait été assez séduisante depuis le début.

Demain, départ de l’ile de Koh Yao Noi, direction Ao Nang.

NB : le 4 juillet, le blog a dépassé les 50.000 vues, incroyable !! Merci à toutes et tous.


La vue au réveil. J’ai connu pire …


Ces moments-là vont nous manquer.


Notre bungalow. A gauche, notre lit.


La rue principale de la ville … principale.


Un resto français au milieu de nulle part.


Admirez la souplesse et la grâce !!!


Préparation de lait de coco.


Les enfants ont adoré participer aux ateliers.


Après l’effort, le réconfort.


Mina, notre cuisinière.


Se coucher tard pour ça ….


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1er juillet 2014 : billet d’humeur sur l’année qui vient de passer – version 2 !!

NOTA BENE : Beaucoup de réactions après le dernier billet surement à cause d’un peu plus de nostalgie qu’à l’habitude en raison de l’approche du retour. Mais, au vu de vos commentaires, il semble en ressortir un côté négatif que je ne souhaitais pas. Ce billet est donc une nouvelle version que j’espère plus positive et plus conforme à ce que je voulais exprimer.

Plus qu’un descriptif factuel de notre voyage, je tenais aussi à ce que notre blog soit parfois le compte rendu émotionnel de notre voyage. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à quelques jours de notre retour, les émotions et les interrogations sont nombreuses.

Ce retour, je l’attends mais je le redoute un peu aussi.

D’un côté, il y a l’excitation, l’envie de retrouver tous nos proches et notre « nid » canavérois mais de l’autre, il y a aussi une petite appréhension des retrouvailles avec une réalité qui nous a incitée à partir. Car il y a un an, partir de France a été un soulagement : ras le bol de l’ambiance, de la morosité, des mauvaises nouvelles, du stress, de la course perpétuelle, du train-train et de nos « grands » décideurs qui depuis des années ne savent que taper au portefeuille pour rattraper des situations qu’ils ont eux-mêmes créées. Mais surtout marre de cette impression de ne pas vivre sa vie et de ne pas voir ses enfants grandir.
Ce qui est formidable, c’est qu’au terme de cette année autour du monde, nous rentrons en ayant vraiment envie de retrouver toutes les belles choses de notre pays : la bonne bouffe tout d’abord (!!) mais aussi une certaine qualité de vie que peu de pays peuvent offrir.
Et même si nous avons passé des moments inoubliables dans des pays formidables, la France reste notre pays et nous nous sentons profondément français.

Je me demande aussi si nous sommes attendus. Au-delà de nos parents qui nous l’ont bien fait sentir, les amis, famille, connaissances, collègues ont-ils non seulement envie mais aussi hâte de nous voir, de nous retrouver ? Cela semble peut être puéril mais c’est une vraie interrogation.

Je pense aussi que nous aurions – peut-être – pu faire certaines choses différemment.
Nous sommes certainement restés trop « connectés », difficile de faire le vide et de se retrouver face à soi avec toute la technologie emportée : ordinateur, téléphones, tablettes, … Mais d’un autre côté, cela a permis à tous de conserver un lien avec « la vie en France ». Egalement, à la fin de journées parfois éprouvantes, cela a aussi permis à chacun de retrouver « sa » bulle et de se ressourcer.
La tenue du blog a pris chaque jour beaucoup de temps et d’énergie. Un ancien tourdumondiste m’a dit un jour « du temps, tu en auras », j’ai parfois le sentiment de ne jamais en avoir eu !!! Mais ce blog, véritable trésor personnel, j’ai hâte de le relire et de le parcourir car il va nous permettre de prolonger l’aventure et de revivre cette année extraordinaire. Véritable lien familial et amical, ce blog a aussi permis de faire de belles rencontres virtuelles que nous espérons rendre bientôt réelles.
J’espérais aussi changer au moins un peu, calmer ce bouillonnement intérieur et revenir plus « zen ». Mais c’est bien ce « bouillonnement intérieur » qui, chaque jour, me boostait pour vivre chaque moment encore plus intensément. Finalement, je pense que je dois être à peu près le même qu’en partant sauf que je rentre « riche » et renforcé de cette aventure unique.

Mais sur tous ces points, d’ici quelques semaines avec le recul, peut-être – surement – verrais-je les choses et les évènements différemment. Mon problème, c’est que je me pose toujours trop de questions et que j’ai beaucoup de mal à vivre l’instant présent, il faudra surement retourner faire un stage de plusieurs mois au Sulawesi ou en Polynésie pour corriger tout çà !!

Puis, une fois posées toutes ces interrogations, je me raisonne et réalise la chance que nous avons eu de pouvoir réaliser notre rêve et de le faire partager. L’idée première de ce voyage, c’était de partir un an pour passer du temps ensemble, découvrir notre belle planète et voir d’autres choses. Sur tous ces points, c’est mission largement accomplie.
Mes deux « petits » derniers m’ont révélé des facettes d’eux-mêmes que je ne connaissais pas. Isa m’a épaté par sa volonté de faire les choses malgré l’appréhension et même parfois la peur de faire (la plongée sous-marine notamment). On peut dire qu’aujourd’hui, on se connait tous par cœur, avec nos bons mais aussi nos mauvais côtés.
Nous avons parcouru, découvert et aimé des coins de notre planète absolument magnifiques. Pendant 365 jours, nous avons été libres d’aller ou bon nous semble, quand bon nous semble. Quel luxe et quelle chance !!

Au final, il restera des moments inoubliables, des images plein la tête, des rencontres incroyables, des souvenirs impérissables, des fous rires, des heures passées à jouer, à lire, à rire, à randonner, à nager, à découvrir, à plonger, à naviguer, à rouler, à partager …

A suivre …


Christian, Isa, promis, j’y travaille !!


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30 juin 2014 : en route pour la Thailande

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Départ de Penang en fin de matinée, nous sommes contents des trois dernières semaines passées ici mais quittons la Malaisie sans vraiment de regrets.

Malgré les presque 50 vols en moins d’un an (…), Isa n’arrive toujours pas à se détendre en avion. Il faut reconnaitre que celui du jour bouge un peu et qu’il nous fait le plus beau trou d’air depuis notre départ. Les enfants rigolent, ça leur rappelle certains manèges … Allez Isa, plus que trois vols !!!

Les trois prochaines, et dernières semaines, seront consacrées au repos et à la détente après cette année de crapahutage et de découvertes. Nous espérons juste que la météo sera clémente car c’est la saison des pluies dans la région de Thaïlande où nous allons.

Arrivés à bon port à Phuket, nous sommes immédiatement pris en charge et déposés dans un petit port où un « long tail », un bateau traditionnel, nous attend pour nous emmener vers l’ile de Koh Yao Noi, notre prochaine étape pour les 5 prochains jours. Le paysage tout au long de la traversée est somptueux : tout autour de nous, d’immenses roches calcaires sortent de l’eau. La mer est un peu remuante et nous nous refugions dans la cabine pour ne pas être trempés. Au bout d’une heure quinze de navigation et la tête « farcie » par le bruit du moteur, nous arrivons directement sur la plage de notre resort. La plage est belle, le sable fin et le lieu paradisiaque. Cela nous promet de sublimes photos.

Nous prenons possession de notre bungalow et l’impression est surprenante : tout est complètement ouvert, c’est comme si nous dormons à l’extérieur avec juste un toit au-dessus de nos têtes. Pas de murs, une simple protection visuelle avec des bambous qui montent ou descendent. De notre lit, la vue est paradisiaque : nous ne sommes qu’à quelques mètres de la mer et de ses cocotiers. Nous sommes bercés par le bruit des vagues et par le chant des oiseaux … Par contre, cela nous promet un réveil assez matinal.

A peine arrivé, je me précipite au spa pour me faire faire ce qui est certainement le meilleur massage du monde : le massage thaïlandais. Aaaahhhh, j’avais presque oublié comme c’était bon !! Pendant une heure, ma masseuse va me triturer, me grimper dessus, me faire rouler les nerfs, pétrir les épaules, les bras, les jambes, … bref le pied !!!

Le soir, c’est le 8e de finale France/Nigéria et avec Isa, nous ne voulons pas le louper. Manque de chance, il n’y a pas de télé dans le resort … Première tentative sur l’ordi en streaming mais la connexion est trop pourrie, impossible de voir quoi que ce soit. Avec Yann et Isa, nous partons à pied dans la nuit pour essayer de trouver un resto pas trop loin où la retransmission semble possible mais il est plus de 23h et nous n’y voyons rien. Retour dans la chambre et nous finirons par pouvoir suivre la 2e mi-temps avec, pour l’image, un streaming un peu moins pourri et pour le son, le direct sur RTL mais les commentaires sont en décalage d’une vingtaine de secondes … Nous arrivons bon gré mal gré à suivre le match et la victoire de cette – finalement – belle équipe. Comme quoi, quand il n’y a pas de fruits pourris … je dis ça je dis rien.


Premières images de la Thaïlande.


Yanou toujours aussi calinou.


Les montagnes calcaires de la baie de Phan Nga.


Chloé qui a bien grandie.


Panorama de notre hôtel.


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30 juin 2014 : Bilan Malaisie

La Malaisie, c’est fini !!! Place désormais à la dernière étape de notre périple : la Thaïlande.

De la Malaisie, nous retiendrons principalement les moments passés à Bornéo en immersion dans une nature luxuriante à découvrir et observer des animaux extraordinaires dans leur milieu naturel : singes nasiques, orangs outans, calaos bariolés, éléphants pygmées … mais nous n’oublierons pas non plus le sublime quartier historique de Malacca.

Nous retiendrons aussi que la Malaisie, et notamment Kuala Lumpur, est le paradis du shopping. On y trouve de tout dans ses innombrables centres commerciaux. Tous les produits originaux sont à des prix de trois fois à cinq inférieurs à ceux que nous connaissons en Europe. Et je n’oublie pas les copies des grandes marques négociables à des prix encore plus bas qu’en Thaïlande.

La nourriture est conforme à tout ce que l’on peut trouver en Asie, à savoir que la base de l’alimentation reste le riz. Néanmoins, dans la plupart des grandes villes, de très nombreux restaurants proposent des plats occidentaux, principalement pizza et pâtes mais ces plats sont trois fois plus chers que les locaux.

Au niveau du budget, si tout est un peu plus cher que dans les précédentes destinations asiatiques, le niveau de vie est encore vraiment très intéressant. Selon les plats, un repas à 4 peut varier de 100 à 400 ringgits (soit entre 25 et 80 euros). Pour le reste, difficile de détailler car nos deux dernières destinations, nous les avons planifiées avec deux agences de voyage et avons payé un forfait.

Mais de cette balade en Malaisie, il restera néanmoins une pointe de déception car ce pays n’a pas été aussi « prenant » que toutes nos précédentes destinations. Mis à part quelques quartiers à Malacca ou encore Penang, nous n’y avons pas trouvé l’authenticité qu’il peut y avoir dans d’autres pays asiatiques tels Bali ou encore évidemment le Sulawesi qui nous a tant marqué. Ce pays est sur la voie de la modernité mais, du coup, il semble aussi perdre un peu de son âme.

Ce qui nous a beaucoup surpris, c’est l’importance de la communauté chinoise. Dans certains quartiers, voire certaines villes, mieux vaut parler le mandarin ou le cantonais pour se faire comprendre !!

La Malaisie est un pays où il est relativement simple de se déplacer par soi-même au volant d’une voiture : les routes sont belles mais la signalisation pourrait être améliorée, seules les villes proches sont généralement indiquées, un GPS semble indispensable.

La plupart des Malaisiens parlent anglais mais il est parfois difficile de savoir s’ils ont vraiment compris car, et cela nous est arrivé de nombreuses fois, nos interlocuteurs nous disent « oui » ou « ok » mais manifestement sans avoir rien compris …

Notre périple nous aura permis d’avoir une bonne vision générale du pays, il ne nous aura juste manqué qu’un séjour sur une de ses iles paradisiaques telles Langkawi ou encore Perenthian.

De l’avis général, les meilleurs moments passés dans ce pays auront été :
– le parc national de Bako et la possibilité d’observer les singes, notamment nasiques, au plus proche.
– le refuge de Sepilok et ses orangs outans.
– les balades sur le fleuve Kinabatangan en plein cœur de la forêt de Bornéo et l’observation des animaux dans leur milieu naturel.
– le splendide quartier historique de Malacca.

Au niveau de notre tour du monde, on sent que les enfants n’attendent plus qu’une chose, c’est le retour en France. Il n’y a plus le même entrain qu’au cours des 10 premiers mois. De notre côté, nous avons « vécu » le retour de deux couples croisés en chemin et tous sont unanimes, il ne faut pas trop penser au retour et profiter à fond des derniers instants.

Ce sera notre programme pour les trois prochaines – et dernières – semaines.

La photo traditionnelle en plein cœur de la forêt de Bornéo :


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29 juin 2014 : Georgetown, Penang

Journée très pluvieuse sur Georgetown. Comme en plus, nous sommes dimanche et que c’est le premier jour du ramadan, tous les magasins sont fermés et les rues désertes. Pour ce dernier jour en Malaisie, nous en profitons pour recharger les batteries et flemmarder à l’hôtel. Surtout les enfants qui ne sortiront que vers les 17h30 …

Néanmoins, nous ferons deux activités dans la journée : tout d’abord, avec Isa, un bon massage dans un vrai beau salon puis tous en famille nous repartons faire une nouvelle énigme avec l’attraction « Escape ». Il faut un maximum de 45 minutes pour résoudre l’énigme et nous mettrons …. 44mn 59 secondes !!!  Grâce à cela, nous sommes dans le top 5 de la semaine. Youppie !!

Demain départ pour notre dernière destination, la Thaïlande.


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28 juin 2014 : Georgetown, Penang

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6030170084908609457?authkey=CNmu482CxNu3qwE

Notre journée va être dédiée à la découverte des quartiers historiques de Georgetown, la capitale de l’ile de Penang. Mais il fait vraiment très chaud et rapidement, la promenade devient pénible. Nous décidons alors de poursuivre notre balade en trishaw, ces tricycles typiques de la Malaisie. Après un peu de recherches, nous en trouvons deux au tarif officiel de 40 ringgits par heure.
Nos deux chauffeurs nous promènent alors dans le quartier de Chinatown et nous font découvrir tout d’abord quelques murs peints qui sont ici assez nombre.

Direction ensuite la « Chew Jetty », un village flottant classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Contrairement à celui de Sandakan où différentes ethnies se mélangent, ici, ne vivent exclusivement que des chinois. Mais fini l’authenticité d’antan, tout se transforme peu à un peu en balade à touristes car nous ne faisons que traverser des magasins de souvenirs et de babioles inintéressantes.
C’est seulement au bout de la jetée que nous découvrons une vue sur la mer et sur la ville.

La prochaine étape sera la « Pinang Peranakan Mansion », une superbe demeure du 19e siècle qui a été transformée en musée. A l’intérieur, nous y trouvons un savant mélange de décoration chinoise, malaise et anglaise. Les meubles sont d’époque et de nombreuses photos permettent de sentir l’atmosphère d’antan. Un couple de jeunes mariés s’y fait prendre en photo en prenant des poses hollywoodiennes.

Dernier arrêt : le fort Cornwallis. Un fort un peu surprenant car mis à part son mur d’enceinte, l’intérieur ne se résume quasiment qu’en une longue plaine d’herbe. Sur un des côtés, des baraquements et une chapelle ont néanmoins été bâtis. Nous y apprendrons que ce fort a été construit sur les deniers personnels d’un certain Willys qui craignait alors l’invasion de Penang par les français car, à l’époque, anglais et français se bataillaient pour le contrôle de la route des épices. Mais, son argent fut dépensé en vain car les français ne sont jamais venus dans les parages.

Retour ensuite au mall pour déjeuner et se faire faire un bon massage. Euh, non en fait, juste un massage. Nous tombons sur un salon chinois et la séance de détente va vite tourner à la séance de torture !!! Nous avons tous rarement eu aussi mal. Mais comme me l’a dit mon masseur ; « si ça ne fait pas mal, ce n’est pas un bon massage » !! En partant de ce principe, j’ai dû avoir le meilleur massage de ma vie !! Pendant toute la séance, je n’arrêtais pas de penser à la scène de massage avec Gérard Jugnot dans les bronzés …

Bref, toujours entiers mais fracassés, nous ramenons les enfants à l’hôtel tandis qu’avec Isa, nous partons à pied à la découverte de Little India. Ce quartier est vraiment très typique et s’y promener est très dépaysant. Les senteurs, les bruits, les habits, tout nous ramène dans un autre monde.

C’est une nouvelle fois fourbus que nous rentrons à l’hôtel. Georgetown est une belle ville, typique mais nous avons nettement préféré l’ambiance et l’atmosphère de Malacca. La ville est ici un peu plus grande mais surtout énormément plus polluée.

Demain, dernière journée en Malaisie avant d’entamer la dernière ligne droite de notre voyage.


Les maisons coloniales de Georgetown.


Le trishaw du jour.


Un des nombreux murs peints de la ville.


Balade sur la « chew jetty ».


La « Pinang Peranakan Mansion ».


L’intérieur du fort.


Yanou a trouvé sa voiture préférée.


La « clock tower ».


Le massage se finit par un foot massage assez douloureux.

Little India.


Préparation de poulet Tandoori.


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27 juin 2014 : de Belum à Georgetown, ile de Penang

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6029811877131396097?authkey=CJ-Q563Br_aRlgE

Ce matin départ tranquille direction l’ile de Penang. Nous avons un peu moins de 200 km à faire en voiture avant d’arriver sur Georgetown sa capitale, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Penang, surnommée « la perle de l’Orient », fut longtemps un port anglais sur la route du thé et de l’opium.

Après 3 heures de route plutôt monotone, nous arrivons enfin à destination après avoir traversé un gigantesque pont à 6 voies. L’arrivée sur Georgetown me fait un peu penser à Singapour mais la ressemblance s’arrête là. Une fois les bagages déposés dans un magnifique petit « Homestay », nous partons à l’assaut de cette grande ville.

Georgetown renferme de nombreux vestiges coloniaux et ressemble beaucoup à la ville de Malacca que nous avons visitée il y a quelques jours. Nous déambulons dans des rues où se succèdent de petites maisons de style colonial. Une majorité de chinois vivent ici et les échoppes de nourriture ambulantes se comptent par dizaines.

Notre promenade nous mène jusqu’à un grand centre commercial ou Marc et Yann se font couper les cheveux pendant que Chloé et moi allons faire du lèche vitrine. Pour terminer cette fin d’après-midi, nous allons participer à une attraction que nous avions déjà faite à Singapour et qui semble être à la mode : « Escape ». Enfermés dans une pièce, il nous faut résoudre des énigmes pour pouvoir nous en échapper. Pour cette fois, après un bon début, il nous a été impossible de trouver la solution pendant les 45 mn imparties. Mais il faut bien reconnaitre que c’est parfois vraiment trop « tiré par les cheveux ».

Retour tranquille à l’hôtel.

Après le diner, avec Isa, nous repartons à la découverte des environs. Nous tombons alors sur une rue où des dizaines de petites échoppes roulantes sont installées le long des trottoirs. Les gens mangent dehors sur des tables et des chaises en plastique et toutes les échoppes semblent connaitre un grand succès. Certains mets nous interpellent tels ces œufs de couleur noire (cf photo) !!!

Des maisons coloniales s’échappent parfois des effluves d’encens car le quartier de Little India jouxte aussi celui de Chinatown. Beaucoup de ces maisons sont limites insalubres alors que d’autres ont été retapées et donne un certain style à ce quartier.


Le pont qui nous mène jusqu’à l’ile de Penang.


Le centre-ville et ses maisons coloniales.


Ty bo mon fils !!


Restaurant de rue.


Temple chinois.


Restaurant improvisé la nuit.


Les « trucs » noirs, ce sont des œufs !!

Des brochettes (satay).


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26 juin 2014 : à la découverte de la forêt de Belum


Village Orang Asli – Belum

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6029240085975826145?authkey=CMC-1N2j6s_Z7QE

Ce matin après une courte nuit due au match de foot France-Equateur qui passe ici à partir de 4h du mat’, nous partons pour une journée entière dans la jungle humide de Belum. Cette forêt primaire est l’une des plus anciennes au monde puisqu’elle est née avant celles d’Amazonie et du Congo.

Le plafond est aujourd’hui très bas et une sorte de brume recouvre la forêt ce qui lui donne un aspect un peu fantomatique !! Mais tout au long de la journée, nous n’aurons de cesse d’admirer cette forêt incroyablement épaisse répartie sur de nombreuses collines qui semblent se chevaucher les unes sur les autres.
Pour aller d’un point à l’autre, nous naviguerons sur le lac Temenggor, le plus grand lac de la Péninsule Malaise, désormais canalisé par un barrage. Sa construction a occasionné la disparition de nombreux villages et le déplacement de population. Mais l’état Malaisien ayant bien fait les choses, tout s’est relativement bien passé. Par contre, cela donne un paysage un peu surréaliste avec des dizaines de troncs d’arbres, complètement nus, émergeant du fond du lac.

Nous allons tout d’abord naviguer pendant une quinzaine de minutes et faire notre premier arrêt près de fermes piscicoles qui élèvent des milliers de poissons. Les bassins sont énormes et reprennent des méthodes d’élevage venues de Norvège. La plupart des poissons sont ensuite levés en filet avant de partir à l’exportation.

Puis nous partons à la recherche de la rafflésie, la plus grande fleur du monde, endémique à la Malaisie. Cette fleur, qui est un parasite, a la caractéristique de mettre 9 mois à pousser puis de fleurir pendant 7 jours avant de faner. Mais point de rafflésie à l’horizon !! Aucune fleur n’ayant éclos, nous ne pourrons malheureusement pas en contempler, en revanche nous avons pu apercevoir de nombreux bourgeons prêts à éclore d’ici à quelques jours. Dommage !!

Nous reprenons notre bateau pour une vingtaine de minutes avant notre deuxième arrêt qui nous permet de faire une petite randonnée d’une heure dans la jungle à la recherche des éléphants pygmées. Nous découvrons alors la forêt luxuriante de Belum et ses couleurs incroyables. Dès qu’il en a l’occasion, notre guide nous montre en détail la flore et la faune de cette magnifique forêt. C’est un moment de détente pour tout le monde bien que la température commence à monter et à devenir pénible. Contrairement à nos premières impressions à Bornéo, ici, nous ressentons vraiment l’atmosphère de la jungle mais il est vrai que cette fois-ci, nous y sommes en plein cœur.
Notre guide nous explique que sur cette partie de la jungle, les éléphants viennent se restaurer de minéraux (en gros, manger des cailloux !!) pour se nettoyer l’estomac. Manque de chance, nous ne verrons aucun éléphant, par contre nous verrons des dizaines de leurs crottes !!!

Nous profitons de notre troisième arrêt pour prendre notre déjeuner sur une ile qui sert de lieu de repos à de nombreux randonneurs. Je passe sur le contenu du déjeuner qui, encore une fois, est composé de riz très épicé et de poulet !!!!! Après cette pause méritée, nous repartons sur l’ile de Banding où nous allons visiter le village de la population locale : les « Orangs Aslis ». Leurs habitations sont très sommaires, toutes faites de bois et de bambous. Une vingtaine d’adultes et un peu plus d’enfants vivent dans ce village avec une vie rythmée par la pêche et la chasse. Ils vivent très simplement, se marient dans le même village et les enfants vont très peu à l’école. Nous repartons avec trois belles sarbacanes faites artisanalement presque sous nos yeux.

Notre dernière balade nous emmène aux confins de la jungle à la découverte d’une magnifique cascade. Il nous faut presque trente minutes pour y accéder tellement le chemin est peu praticable et surtout pentu. Nous traversons une forêt très dense et la chaleur ne nous permet pas d’avancer rapidement. Cette jungle est superbe et des dizaines de lianes s’enchevêtrent autour des arbres. Nous traversons aussi un camp fantôme, abandonné car trop cher à entretenir.
En revanche, notre effort est récompensé lorsque nous découvrons cette belle cascade ! Notre premier réflexe est de nous plonger les pieds dans cette eau fraiche et translucide pendant que de petits poissons viennent nous mordiller les pieds ! Un touriste déjà sur place nous avertira qu’un serpent d’eau venait de passer ce qui nous empêchera de nous glisser entièrement dans l’eau !!

La journée touche à sa fin et nous reprenons le bateau jusqu’à notre hôtel ou la piscine nous tend ses bras !!!!!


Des bourgeons de rafflésie.


Des bourgeons prêts à éclore, d’ici 3 à 4 jours.


Le lac et la forêt de Belum.


Les arbres nus qui sortent de l’eau.


La ferme piscicole.


Voilà tout ce que nous verrons des éléphants !!


Balade dans la jungle.


Le village des Orang Asli.


Belle feuille, non ?


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25 juin 2014 : de Cameron Highlands à Belum

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6028858758709135425?authkey=CKnatsKMx5GZrQE

Avant de quitter les Cameron Highlands et sa fraicheur, nous avons prévu d’aller visiter une usine qui fabrique du thé. Le chemin qui permet d’y accéder est très sinueux et parfois juste large pour une seule voiture mais comme toute route de montagne, les panoramas sur la vallée sont superbes et nous nous arrêterons plusieurs fois pour les immortaliser.

Arrivés au parking visiteurs, c’est par une sympathique promenade dans les champs de thé que nous atteignons l’usine et les locaux, flambant neufs, qui accueillent les visiteurs. A l’intérieur, différents panneaux racontent l’histoire de la société et la façon dont est fabriqué le thé.
Mais rien ne vaut la pratique et juste à côté se trouve la chaine de production, accessible aux visiteurs. Nous apprenons alors comment on fabrique le thé : une fois récoltées, les feuilles sont immédiatement placées dans un immense broyeur qui va les hacher en petits morceaux. C’est à ce moment que les parfums de la feuille vont se révéler. Les feuilles ainsi broyées vont ensuite être placées dans un four à 100 degrés pour les faire sécher et stopper le processus de fermentation. Le tout passe ensuite dans une sorte de tamis qui va trier les feuilles broyées par taille. Le tout est ensuite conditionné dans d’énormes sacs en toile de jute.

Tout autour de l’usine, les champs de thé s’étirent sur des dizaines d’hectares et le paysage est magnifique. La culture et la cueillette du thé est un monopole « hindou ». A proximité, il y a un village 100% hindou avec son école, son temple et ses multiples maisons.

En fin de matinée, nous repartons un peu plus vers le nord, direction la forêt primaire de Belum, un des « poumons » de notre belle planète et une de nos forêts les plus anciennes. Tant que nous sommes dans les Cameron Highlands, la route reste très sinueuse et la température très agréable. Cette région est vraiment une région de culture car nous ne cessons de voir des serres où poussent principalement des fraises. En un même lieu, il peut y en avoir des dizaines voire même des centaines.

Une fois sortis des Cameron Highlands, la route n’est plus qu’une longue et ennuyeuse nationale où l’on prend rapidement les mauvaises habitudes des conducteurs du coin : on double sur les passages zébrés ou encore sur les lignes continues … mais la plupart du temps, c’est la seule façon de doubler.

En milieu d’après-midi, nous arrivons à notre superbe hôtel situé au bord du lac Temenggor. Nous sommes à l’extrême nord de la Malaisie et quasiment au sud de la Thaïlande qui est à moins d’une heure en voiture.


La cueillette des feuilles de thé.


Les champs de thé et, en haut, les bâtiments d’accueil.


Les champs de thé s’étirent à perte de vue.


Le village hindou.


Les serres de fraises.

Echoppe de bord de route.


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24 juin 2014 : Cameron Highlands


Cameron Highlands – Champs de Thé

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6028489964032989761?authkey=CJ-2p5r8qeCH3AE

Nous reprenons la route avec aujourd’hui un trajet de 362 kms de Malacca aux Cameron Highlands. Nous allons quitter la chaleur étouffante de la ville pour rejoindre la fraîcheur des montagnes. Cette région de Malaisie, située au nord de Kuala Lumpur, a été découverte en 1885 par Sir William Cameron. Cette région montagneuse a longtemps servi de villégiatures aux anglais qui souhaitaient une autre atmosphère que celle lourde et étouffante du reste de la Malaisie.

Les 300 premiers kms se font sur une autoroute 3 voies parfaitement entretenue. Mauvaise surprise de dernière minute, l’allume cigare de notre « carrosse » de location de 165.000 kms (!!) ne fonctionne pas. Pas grave puisqu’on ne fume pas mais plutôt embêtant quand on a un GPS … Bref, système D, on branche le GPS sur l’ordinateur portable et on ne l’allume que lorsque c’est nécessaire.

En Malaisie, sur autoroute, la vitesse est limitée à 110 km/h mais comme les policiers sont introuvables, certains se prennent pour des pilotes de rallyes et roulent vraiment comme des « fêlés ». Nous avons l’impression de revenir dans les années 70 au niveau de la sécurité : beaucoup de voitures sont un peu déglinguées, les gens ne mettent généralement pas leurs ceintures de sécurité tandis que d’autres traversent carrément à pied les six voies de l’autoroute pour aller se restaurer à la station qui se trouve de l’autre côté … et je ne parle pas des agents de maintenance qui travaillent le long des rails côté circulation sans être signalés  !!! Hallucinant.

Une fois sortis de l’autoroute, nous commençons à attaquer la montagne et ses virages. Et c’est une toute autre Malaise que nous découvrons. Finies les multiples maisons du même style alignées sur des centaines de mètres et même tout simplement finies les maisons en briques, nous retrouvons des maisons fabriquées en bois et en tôle que nous avons tant vues aux Philippines, au Sulawesi ou encore à Bali. Ici, nous sommes dans la Malaisie rurale et le niveau de vie est nettement plus bas.

Le premier arrêt que nous pouvons faire pour nous détendre ne se trouve qu’à une quarantaine de kms de notre arrivée, aux chutes d’eau « Lata Iskandar ». Des tas de magasins de souvenirs en osier ou en bois bordent la rue qui y mène. Les chutes d’eau sont splendides et des tas de gens se baignent dans différents bassins naturels malgré un panneau d’avertissement qui indique que des bactéries se trouvant dans l’eau peuvent causer de nombreuses maladies. Pour notre part, nous nous abstiendrons …
Un escalier, que nous empruntons, mène en haut des chutes et permet d’avoir un panorama splendide sur les chutes et ses environs. Des tas de papillons virevoltent dans les airs tandis qu’Isa est effrayée par … un caméléon qui donne l’impression de vouloir l’attaquer alors qu’il tente juste de poursuivre son chemin !!!

Les Cameron Highlands sont réputées pour son air frais, ses montagnes, ses cultures de fraise et sa production de thé. Nous nous arrêtons justement un peu plus loin à un café/boutique construit en surplomb d’une colline. La vue sur la vallée est splendide et permet de découvrir un panorama avec des champs de thé à perte de vue. C’est assez surprenant car on a l’impression de voir des ronds partout. Je pense que cette taille doit permettre de récupérer les feuilles plus facilement. Plus de détails demain car nous avons prévu d’aller visiter une fabrique de thé.

La route est très pénible car les virages s’enchainent sans discontinuer et notre vitesse peut difficilement dépasser les 40 km/h.

Nous faisons un dernier arrêt pour nous dégourdir les jambes. Autour de la ville de Tanah Rata, il y a de nombreux sentiers de randonnée. Nous choisissons le plus populaire qui mène aux chutes Parit. Le chemin, grossièrement entretenu, nous mène à travers une forêt jusqu’à des petites chutes. Mais comme indiqué dans le guide, ces chutes sont gâchées par les ordures provenant des villages en amont. Quel dommage …

Nous rejoignons ensuite notre hôtel pour la nuit, hôtel superbement situé sur le haut de la montagne. Nous sommes à 1.500 mètres d’altitude et la réputation de fraicheur de cette région n’est pas usurpée, c’est la première fois depuis bien longtemps que nous avons une sensation de fraicheur, presque de froid même !!


Une maison de style à Malacca.


Les boutiques près des chutes.


Les chutes « Lata Iskandar ».


Le caméléon qui a attaqué Isa !!


Cabanes de montagne.


Les Cameron Highlands.


Champs de thé.


Les chutes Parit.