Les Peltier Autour du Monde

Vivre ses rêves plutôt que rêver sa vie


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31 Août 2015 : un an après

Plus d’un an après notre retour, tout va très bien !!! Mais comme vous allez le lire ci-dessous, l’année qui vient de s’écouler n’a pas toujours été simple.

Que reste-t-il de notre voyage ?

Évidement de très grands moments, des souvenirs inoubliables et de merveilleuses rencontres. Les montages vidéos de notre périple passent en boucle et nous permettent de revivre cette fantastique année.
Mais nous vivons aussi aujourd’hui avec une grande nostalgie. Et quand bien même il nous est impossible de ne pas envisager un nouveau départ, forcément cela ne pourra plus être pareil.

Ce billet sera définitivement le dernier en ce qui concerne notre voyage autour du monde. Non seulement, il n’y a plus grand-chose à dire mais en plus, comme pour tout le reste, il est temps de tourner une page définitive sur cette belle aventure.
Il décrit notre vécu personnel et n’a pas pour prétention d’en faire une généralité. Mais pour en avoir longuement discuté avec d’autres « tourdumondistes », il semble bien que ce que nous avons « traversé », l’ait été de la même façon par tous.

Pour faire bref : tourdumondistes proches du retour, soyez prêt à en baver !!!

Nous avons donc soufflé pendant l’été la première bougie de notre retour … et si désormais, tout est « rentré dans l’ordre », il faut bien avouer que pour Isa et moi, l’année a été particulièrement difficile.

Je dis bien pour Isa et moi car en ce qui concerne les enfants, il n’y a jamais eu aucun problème !!! Ils ont retrouvé avec plaisir leurs chambres, leurs copains, leur école, et même … leurs mauvaises habitudes (trop de playstation, de télé, de smartphones, … )!! Ils n’ont eu besoin d’aucune ré-acclimatation et leur année scolaire a été parfaite.

Mais pour nous, ce fut vraiment différent …

Une fois l’ivresse des premières semaines et des retrouvailles passées, malgré nous, une lente mais progressive déprime s’est installée. Pendant de long mois, faire tous les jours quasiment la même chose, se retrouver le soir enfermés entre 4 murs, ne plus savoir quoi faire si ce n’est regarder une télé insipide, subir une météo froide et vivre selon un planning bien établi a été très dur à vivre.

Ce « nouveau changement de vie » plus rythmé, plus routinier, plus subi surtout, n’a pas été simple à gérer. A chaque instant, nous nous demandions vraiment ce que nous faisions là et n’avions qu’une envie : repartir !!!

L’énergie qui nous avait portée pendant un an s’était mystérieusement évaporée. Est-ce le manque de soleil, l’absence de nouveautés, de découvertes, le train-train quotidien ? Je ne sais pas mais ce qui est sûr, c’est que nous aurons été fatigués tout au long de cette année.

Il a aussi longtemps été difficile de revoir les photos ou les vidéos. Et puis, aux environs de Noël, soit près de 5 mois après notre retour (!!), je me suis – enfin – mis aux montages des photos/vidéos. Cela nous a permis de replonger dans notre voyage et de le revivre dans sa globalité. De façon étonnante, des sons, des odeurs, des sensations remontaient à la simple vision de certaines images.
Ce qui m’a le plus frappé à la vue de ces images et de ces vidéos, c’est que nous étions constamment joyeux avec le sourire aux lèvres. Le bonheur à l’état pur ?

Enfin, nous réalisions ce que nous avons fait.

Mais, et c’est d’ailleurs toujours le cas, à la fin de chaque vidéo (une vidéo par pays traversé), une grosse boule remonte inexorablement le long de la gorge …

Tout au long de l’année, rencontrer d’autres tourdumondistes nous a fait énormément de bien. Ces moments de partage et d’échange avec d’autres ayant vécu la même chose et ayant les mêmes ressentis, ont fait un bien fou au moral car nous pouvions enfin reparler de cette année si spéciale.
Je n’occulte évidemment pas les moments passés avec tous nos autres amis et notre famille qui sont de bons moments tout autant irremplaçables. Mais ces moments-là concernent forcement autre chose que notre voyage qui est si présent dans notre esprit.

Et puis la déprime laisse place à la nostalgie.

On finit par comprendre qu’une telle expérience ne s’oublie jamais et on s’habitue à ce « manque ». Le mot est ici important, on s’habitue car on n’oublie pas … Lentement, progressivement, on y pense un peu moins et on se re-concentre un peu plus dans la vie de tous les jours. Mais on commence aussi à se projeter vers d’autres choses, d’autres horizons.

Concrètement, si aujourd’hui tout va très bien, il aura fallu une longue année pour tourner la page, reprendre et accepter le rythme de la vie parisienne. Ce voyage se place désormais dans notre Panthéon personnel des meilleurs moments de notre vie et nous avons accepté le fait qu’on ne se remet jamais vraiment d’un tel voyage.

Les dernières vacances, beaucoup plus courtes que les précédentes (3 semaines au lieu de 52 !!) nous ont permis de définitivement passer – et de penser – à autre chose. Au lieu de ressasser le passé, on se re-projete dans le futur. En gros … dans un autre voyage !!!

Au début, comme pour le premier, on se remet à rêver à un second départ tout en se disant que c’est impossible. Puis, comme pour le premier, on se dit que finalement, si, c’est encore possible. Et puis, comme pour le premier, on se dit qu’on va tout faire pour y arriver.

Pour Isabelle et moi, c’est désormais limpide : notre avenir ne pourra passer que par un nouveau départ, plus long, beaucoup plus long … Il ne peut plus en être autrement.

Le seul gros regret, c’est que ce coup-ci, ce sera probablement sans les enfants qui seront bien plus grands et qui, surtout, auront d’autres centres d’intérêts. Devoir tirer un trait définitif sur un voyage où on a la chance de voir ses enfants grandir et s’épanouir jour après jour est ce qui reste le plus dur à accepter. Charge à nous de le vivre dans notre quotidien actuel.

L’objectif est désormais établi : un nouveau et long voyage, au mieux, d’ici à 5 ans mais la date dépendra pour beaucoup des études des enfants.

Alors à bientôt pour de nouvelles lectures !!

Rester, c’est exister : mais voyager, c’est vivre.
Gustave Nadaud

PS : vous envisagez de faire prochainement un tour du monde ? Contactez-nous !!! Pour vous, cela ne peut que vous conforter dans votre choix et vous apporter des astuces. Et pour nous, vous ne pouvez pas savoir le bien que cela nous fait de pouvoir en parler !!!


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20 octobre 2014 : trois mois après

Trois mois se sont désormais écoulés depuis l’atterrissage à Orly et, malgré nous, lentement mais inexorablement, la « vie parisienne » a repris toute sa place. Une fois les retrouvailles familiales, amicales et professionnelles passées, il y a clairement un gros « coup de mou » moral. Longtemps, pour Isa et moi, le sentiment aura été : « mais qu’est-ce qu’on fait là !!! ». Mais, il aurait fallu s’y attendre car sauf à partir pour vraiment changer de vie, voyager pendant un an et revenir à son point de départ ne fait que mettre en pause la vie que l’on avait avant.

A l’inverse, les enfants sont heureux d’avoir retrouvé leurs habitudes, leurs copains, leur école et ne veulent pas entendre parler d’un nouveau départ. La réadaptation aux horaires scolaires n’a posé aucun problème et leur niveau n’a pas du tout été affecté par cette année à distance.

Du fait de notre retour pendant les vacances d’été, beaucoup de personnes l’ont comparé à leur propre retour de congés. Mais, cela n’a vraiment rien à voir. Un retour de vacances signifie généralement la reprise d’habitudes juste mises de côté. Un tour du monde aussi long vous a fait changer de vie, de rythme, de priorités. Revenir signifie non seulement de nouveau un changement de vie complet à assumer mais en plus s’assimile à un retour en arrière. Il faut repasser d’une vie quasi-idéale, libre, passionnante, à une vie plus routinière, monotone et parsemée de contraintes. Et quand bien même c’est la vie « normale », il est compliqué de reprendre la vie d’avant après avoir connu « ça ».
Mais un tel voyage doit pouvoir se refermer, il faut savoir tourner la page pour en garder le meilleur (mais bon, franchement, c’est dur !!).
Moralité, le retour se doit d’être anticipé et préparé.

Pour l’instant, faute de nouveau projet ou de nouvelle « carotte », nous semblons avoir perdu cette énergie incroyable qui, pendant une année, nous a fait vivre si intensément et réaliser des choses fantastiques. Aujourd’hui, il y a clairement un manque de peps, d’envie. Facteur aggravant, alors que nous « mourons » d’envie de revivre notre aventure en la partageant, il est quasi-impossible d’en parler même avec les très proches car il semble que ce soit une expérience impossible à comprendre si elle n’est pas vécue. La plupart du temps, nos interlocuteurs posent deux, trois questions (souvent les mêmes : quel est ton meilleur souvenir, le pays que tu as préféré ?), éventuellement, on retrace notre parcours mais rapidement, la conversation bifurque vers les petits soucis quotidiens.

Les seules fois où nous avons pu nous retrouver dans notre voyage et dans les émotions, c’est en partageant des moments avec d’autres tourdumondistes. Les histoires, le vécu, les sentiments, les envies sont alors communs et peuvent se partager. De façon évidente, une telle expérience fait rêver mais elle ne peut être comprise si elle n’est pas vécue.

Les relations avec les autres sont aussi devenues compliquées. Pendant un an, nous avons croisé des regards surpris, parlé avec des gens avides de nous connaître, de savoir d’où nous venions, ce que nous faisions là. Certains nous ont même invités chez eux et les simples « bonjour » étaient systématiquement retournés avec un grand sourire. Forcément, ce qui nous choque le plus depuis notre retour, c’est l’agressivité permanente et la tension qui règnent en région parisienne. Le moindre écart, le moindre regard, la moindre remarque peut rapidement tourner à l’insulte voire à l’agression alors que pas une fois pendant notre tour du monde, nous n’avions ressenti la moindre animosité. Il y a aussi l’indifférence et l’individualisme accentués par une certaine peur de l’autre alors qu’au cours de notre voyage, il était si simple de rencontrer et de discuter avec de parfaits inconnus.

Dans un de mes derniers billets, j’écrivais que je ne pensais pas avoir changé mais finalement, je me rends compte que j’ai terriblement changé. D’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement ? Une partie de moi est définitivement restée ailleurs. Dans le désert australien ? Sur une plage de Polynésie ? Près d’une montagne Néo-Zélandaise ? Je ne sais pas, mais ce que je sais, c’est que nous ne voyons plus les choses comme avant. Les petites choses qui agaçaient tant, indiffèrent aujourd’hui. Je prends les choses avec plus de recul et je relativise bien mieux. Je sais qu’il existe une autre vie, plus simple, plus saine et je vais essayer de la retrouver dans ma vie de tous les jours.

Il y a eu récemment un reportage très intéressant sur David Beckham qui, avec des amis, s’est offert un road trip en Amazonie où il a rencontré des gens simples ayant une vie simple. Comme lui disait une de ses rencontres : « notre vie est simple mais elle est heureuse, nous n’avons que des besoins (manger, dormir, aimer) pas de désirs ». Cela a brusquement fait remonter des émotions un peu enfouies.

Il a longtemps été difficile, voire même impossible, de se plonger dans les photos sans ressentir une certaine mélancolie. A chaque fois, c’était la boule dans la gorge et limite les larmes aux yeux. Cette période est désormais passée et nous travaillons sur des albums, des vidéos voire même peut être plus tard sur un livre. Le tri des photos permet de revivre tous les moments forts et parfois oubliés. A ce titre, la mémoire est incroyable : sur certaines photos, nous sommes même capables de dire quelle chanson passait à la radio.

Sauf à gagner au loto ou a vraiment tout lâcher, il est impossible de prolonger indéfiniment une telle aventure. Il faut donc arriver à se satisfaire d’avoir pu vivre cette expérience si exceptionnelle et se projeter vers d’autres projets. Désormais, nous allons nous concentrer sur les études des enfants, sur nos parents mais aussi, et c’est incontournable, sur le prochain voyage …

 


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14 août 2014 : le bilan, enfin !!

Quelle année formidable, incroyable, inestimable, inoubliable !!! Il va nous falloir encore du temps pour digérer tout ça et surtout nous remémorer tout ce que nous avons fait.

Ci-dessous, un petit bilan qui pourra servir – j’espère – à de futurs voyageurs.

Quelques statistiques :
– 12 pays visités,
– surement plus de 120.000 kms parcourus,
– 50 vols soit plus de 110 heures passées dans les airs (plus de 4,5 jours !!),
– 91 jours de location de voiture, 5 ferrys, 3 trains,
– 88 jours en camping-car, près de 10.000 kms parcourus,
– des vélos, des scooters, des tuk-tuk, des bémos, des skytrains, des métros,
– 193 nuits d’hôtels, 62 nuits en pensions ou gîtes,
– plus de 44.000 photos, plus de 3.000 vidéos,
– au 12 août : 56.000 pages lues sur le blog, 1461 commentaires.

Nous n’avons pas compté :
– les heures passées à faire l’école,
– les heures passées à randonner,
– le nombre d’heures passées à jouer au petit dada,
– le nombre d’heures passées à Subway Surfer,
– les heures passées dans la mer,
– le nombre de fois qu’Isa a fait les valises,
– le nombre de poulets et les kilos de riz mangés,
– les heures passées dans les aéroports,
– le temps perdu aux passages de douane.

Les indispensables :
– le pèse valises,
– le bouchon à évier,
– les pinces à linge.

Au rayon pertes :
– une Nintendo 3DS et ses jeux …
– 1 porte GPS,
– 2 casquettes,
– 1 CD.

Au rayon casses :
– un appareil photo de poche,
– 3 paires de sandalettes,
– 3 paires de tongs,
– 1 rétro de camping-car,
– 4 paires de lunettes à 5 $ et 2 autres très chères,
– une paire de lunettes de vue.

Au rayon galères :
– une appendicite à Papeete,
– un vol annulé cause grève (Nouvelle Calédonie),
– une valise perdue mais retrouvée le lendemain.
Finalement, ça aurait pu être pire …

On ne va pas regretter :
– le poulet et le riz,
– les douches des campings,
– les toilettes des campings,
– les sandalettes,
– les pantalons de randonnée sans forme,
– les sandflies australiens,
– les moustiques polynésiens.

On va regretter :
A part la liste ci-dessus : TOUT !!

L’école autour du monde :
Pendant cette année, Chloé aura fait sa 4e et Yann, son CM2.
Les cours du CNED sont très bien faits, le suivi du programme est aisé même pour des non-professeurs comme nous. Le seul vrai problème fut le poids des livres : 30 kgs pour les deux !!
Avec Isa, nous nous sommes « répartis » les enfants. Chloé avec moi et Yann avec elle. Ce ne fut pas toujours facile et ce fut même la principale cause de disputes !! Pas toujours évident de mettre les enfants au travail lorsque l’on est au bord d’une plage sublime où au terme d’une journée de balade.
Petit à petit, Chloé a grignoté son indépendance et son autonomie. Tant et si bien qu’à la fin, mon rôle ne se limitait plus qu’à organiser le planning et juste vérifier que tout a été bien fait et compris. Mais les résultats ont été au rendez-vous : 16 de moyenne générale et un passage avec les félicitations !!!
Pour Yann, Isabelle a toujours été présente, âge oblige. Mais Yann a toujours mis de la bonne volonté et a été très appliqué. Lui aussi passe facilement en 6e avec les félicitations de sa maîtresse.
La communication avec le CNED est parfois difficile. Pour la partie collège, aucun problème mais pour la partie primaire, mieux vaut être patient car les réponses ont toujours pris beaucoup de temps …
Les contraintes du CNED sont parfois incompatibles avec celles d’un tour du monde : la remise des devoirs oraux à date fixe s’accorde parfois mal avec certains pays sans internet. Il faut alors prévoir et/ou s’adapter.

Budget :
Le point noir, on l’a explosé de plus de 30% !!!
La principale raison, c’est que nous avons voulu profiter de tout à fond et que nous ne nous sommes rien refusé. C’est le poste « excursion » que nous avions clairement sous-estimé. Mais, heureusement, en comptable que je suis, des réserves avaient été prévues.

Alimentation :
Trouver de quoi manger correctement, surtout avec les enfants, fut notre plus gros problème. Difficile de trouver de la bonne bouffe pour nous autres français : ras le bol du poulet/riz asiatique, des fish and chips néo-zélandais, etc.
Globalement, c’est le règne de la malbouffe partout … Finalement, mis à part les bons restos un peu chers, les meilleurs repas sont principalement ceux que nous avons pu faire nous-mêmes.

Logement :
Nous avions quasiment réservé tous les logements à l’avance et ce choix, nous ne le regrettons pas, loin de là. Cela nous a permis non seulement de bénéficier des meilleurs tarifs mais en plus, nous ne perdions pas de temps à chercher où dormir le soir.
Les logements que nous avons préférés sont sans aucun doute les pensions de famille et les gîtes. Quel plaisir de partager les repas et de lier connaissance avec de nouvelles personnes.

Activités :
Là, clairement, nous nous sommes vraiment fait plaisir. Je crois que tout ce qui était possible de faire, nous l’avons fait. Excursions, activités à sensations ou pas, … nous ne nous sommes rien refusés. Cette année devait être inoubliable, nous avons tout fait pour.

Vie de famille / Promiscuité :
Vivre 24h/24 ensemble était notre souhait mais aussi une de nos craintes. Finalement sans raison, car ce fut au final un vrai bonheur et une vraie chance. Aujourd’hui, nous nous connaissons par cœur. Tout ne fut pas toujours rose mais les prises de tête n’ont jamais duré trop longtemps. Nous avons découvert de nouvelles facettes de nos enfants alors que nous pensions les connaitre par cœur.

Les enfants autour du monde :
A notre sens, Yann a l’âge idéal pour une telle aventure (10 ans). Enthousiaste, il a été capable de tout faire, même les randonnées les plus exigeantes. Chloé (13 ans) est à un âge limite car au début de son adolescence ….
Mais que les conditions soient rudimentaires, archaïques ou plus confortables, nous avons été surpris par leur incroyable capacité d’adaptation.

Famille / contact :
Nous n’avons pas vraiment fait de destination « exotique ». Partout, il a été relativement simple de prendre et de donner des nouvelles. Skype et Facebook sont des outils remarquables. Et lorsque le wifi n’était pas assez performant ou même inexistant, le téléphone prenait le relais. Notre blog a fait le reste.

Destinations :
Nous ne regrettons aucune de nos destinations car nous avons pu parcourir les pays qui nous tenaient le plus à cœur. Nous les avons toutes aimées même si, au final, deux d’entre elles se détachent un peu plus que les autres : la Nouvelle Zélande et la Polynésie Française. C’est clairement dans un de ces deux pays que nous pourrions tenter notre chance si nous avions quelques années en moins.
Mais pouvoir parcourir l’Australie en camping-car, flâner en Gaspésie avec de merveilleuses personnes, découvrir Hawaii ou encore la Nouvelle Calédonie, … fut de grands moments de bonheur.

Rencontres :
Nous avions soif de découvrir de nouvelles cultures et de faire de nouvelles et belles rencontres. Je ne veux pas me lancer dans une liste exhaustive car j’ai peur d’en oublier mais nous avons rencontré beaucoup de personnes formidables et nous passerons les premières semaines de notre retour à les contacter. Il y a beaucoup de personnes que nous avons envie et hâte de revoir.

Linge :
Nous ne sommes pas partis avec trop de linge, les laver régulièrement était donc nécessaire. Sur toute la partie asiatique, il a été assez facile de trouver des endroits pour les faire laver à des prix défiant toute concurrence.
Pendant nos road-trips en Australie et en NZ, tous les campings disposent de lave-linges et de sèche-linges. Ensuite, on se débrouille mais la plupart du temps, Isa faisait le lavage à la main.

Le blog :
Dès le début, l’idée du blog s’est imposée. Les objectifs étaient multiples : conserver une trace, garder un lien avec nos proches et, éventuellement, partager notre aventure.
Je crois pouvoir dire que notre blog a eu du succès au-delà de nos attentes : à ce jour plus de 56.000 vues et en moyenne plus d’une centaine de visiteurs quotidiens. Grâce au blog, nous avons lié des contacts avec des gens que nous ne connaissions pas. Nous avons aussi renforcé des amitiés naissantes.
En contrepartie, s’astreindre à tenir un blog au quotidien est très fastidieux et prend beaucoup de temps, surtout quand on a envie de bien faire. J’avoue avoir eu plusieurs fois envie de lâcher un peu mais les commentaires et les encouragements reçus tout au long du voyage nous ont toujours donné la force et la motivation de continuer.
Au final, nous avons un formidable recueil de notre aventure. Et si l’envie reste telle quelle, peut-être y aura t’il un livre familial.

Si un sujet n’a pas été abordé, n’hésitez pas à écrire.


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2 août 2014 : notre chienne, un an après

Partir et laisser son chien derrière soi pendant un an n’est pas une décision facile à prendre. Mais nous avons eu beaucoup de chance et avons pu vivre notre aventure l’esprit tranquille car nous la savions entre de bonnes mains. Avant notre prochain billet portant sur le bilan de notre tour du monde, un petit laïus sur notre chienne Asia et sa réaction à notre retour.

A notre départ, Asia avait huit ans et compte tenu de notre périple, il était impossible de l’emmener avec nous. Non seulement à cause des 50 vols (!!) qu’elle aurait dû passer en soute mais aussi des règles de quarantaine en vigueur dans certains pays, Australie notamment.

Trouver quelqu’un pour la garder a été très difficile et ce fut même la tâche la plus compliquée de la préparation. Soit parce que un an, c’est trop long, soit parce que les exigences financières étaient démesurées : on nous demandait de payer sur un an, le tarif de garde classique pour des vacances d’une ou deux semaines, soit 10 euros par jour … Impossible.
Des tentatives de garde ont été effectuées mais notre chienne, un Jack Russell, est assurément mignonne mais elle a aussi un gros caractère et cela ne se passait pas trop bien lorsqu’il y avait des enfants.

Et puis, comme par miracle, nous avons trouvé les perles rares : Amèle et Sonia. Elles ont immédiatement adoré Asia qui s’est intégrée très rapidement. La chienne a été chouchoutée, câlinée. Tout au long de notre voyage, elles nous ont donné des nouvelles et Amèle s’assurait qu’elle ne nous oublie pas en lui parlant de nous régulièrement.

Mais la grande interrogation qui nous aura taraudé tout au long de l’année, c’est : « au bout d’un an, notre chienne nous reconnaitra-t-elle » ? Est-ce que la capacité de mémoire d’un chien est aussi longue ?

Et le grand jour est arrivé. A son arrivée, elle a semblé tout d’abord un peu perdue. Elle aura finalement mis environ 10 minutes à reconnaitre « sa » maison. Au bout d’une heure, elle avait repris toutes ses habitudes comme si de rien n’était.
Au moment du départ de sa famille d’accueil, la chienne a un peu hésité puis est revenue à sa place habituelle.

C’est incroyable, même après si longtemps, elle se rappelle absolument de tout.

Donc si vous avez un chien et que vous partez en tour du monde, même longtemps, pas d’inquiétudes, votre toutou ne vous oubliera pas. Le plus dur sera finalement de trouver votre perle rare. Je peux vous envoyer les coordonnées des nôtres en mail.


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27 juillet 2014 : J+7 après le retour

Déjà une semaine que nous sommes revenus. Cette première semaine a été consacrée à passer du temps avec nos proches, à réorganiser notre vie quotidienne mais aussi à redécouvrir le bon vin, le fromage qui pue, les pâtisseries !!!

Les trois premiers jours, occupés à tout remettre en place à la maison, sont passés très vite. Nous n’avons donc pas vraiment eu le temps de « gamberger ». Mais, depuis mercredi, ayant un peu plus de temps, le « ciboulot » se met en marche, il m’arrive alors parfois de me demander ce que je fais là et c’est quand même un peu dur …

C’est incroyable la vitesse à laquelle il est facile de reprendre les habitudes comme si rien ne s’était passé. Pareil pour notre chien, qui, malgré cette année loin de nous, a retrouvé toutes ses habitudes et est exactement comme avant.
Mais après cette année « extraordinaire », il est impossible que tout revienne « comme avant ». Face au retour vitesse grand « v » de toutes ces habitudes que nous voulions oublier, nous « luttons ». A l’inverse, les enfants semblent apprécier ce « retour en arrière ».

Nous parlons évidemment beaucoup de notre voyage. De nombreux souvenirs oubliés remontent à la surface et nous prenons conscience chaque jour un peu plus de ce que nous avons concrétisé. Aussi, au travers d’anecdotes, de petites réflexions, nous réalisons la formidable complicité qui s’est tissée entre nous. Tous ces moments passés ensemble, toutes ces petites choses qui n’appartiennent qu’à nous ont créé des liens que je pense indestructibles.

Mais il y a des manques …

Ce qui manque, ce sont ces moments de découverte mais aussi de partage que nous avons tant aimés. Durant une année, quasiment aucune journée n’était identique à une autre alors qu’ici, tout semble figé. C’est d’ailleurs cela qui frappe le plus : nous sommes partis un an en découvrant ou en faisant chaque jour quelque chose de nouveau ou de différent : des paysages, des gens, des plats, … mais ici, rien n’a changé : le journal télévisé est toujours aussi démoralisant, les gens sont toujours aussi stressés, personne ne sait plus dire « bonjour » ou même, tout simplement, faire un sourire.
Ce qui manque aussi, ce sont les liens tissés et les échanges quotidiens au travers du blog ou de facebook : l’impatience de lire les billets, les commentaires, les réactions aux photos.

Je remarque aussi que nous voyons les choses différemment. Pour ma part, c’est comme si j’étais dans une position d’observateur. Nous sommes moins « speed » et relativisons les choses avec plus de recul. J’espère que cela va durer.

Il va falloir nous trouver une « carotte », un nouveau projet car ce qui me chagrine le plus, c’est qu’il m’est difficilement envisageable de me dire qu’on pourra revivre un autre tour du monde ensemble. Non pas que je n’en ai pas envie, loin de là, mais parce que les enfants vont grandir et qu’ils doivent de nouveau se stabiliser, notamment Chloé qui a son bac dans peu d’années.
Pour l’instant, je ne vois pas quand mais si deuxième voyage il y a, ce sera forcément différent.

Les prochaines semaines vont être consacrées à la reprise du travail car après cette année d’insouciance, il faut se remettre à flot. Des montages photos et vidéos vont régulièrement venir alimenter le blog. Et à force de me l’entendre dire, peut-être vais-je aussi me mettre à l’écriture d’un livre sur notre aventure …

A bientôt !!


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19 et 20 juillet 2014 : retour au bercail

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6038957340654636689?authkey=CKSYi-v6ypPxaQ

Notre belle aventure tire à sa fin, ce samedi 19 juillet ne sera qu’une longue journée de voyage avec 12 heures d’avion au programme pour rejoindre Londres. A l’arrivée à l’aéroport, nous apprenons que notre avion à 1h30 de retard. Celui-ci est certainement consécutif à la destruction de l’avion de Malaysia Airlines qui oblige les avions à faire un large détour. Et effectivement, notre avion évite largement l’Ukraine pour passer quasiment par Moscou. Nous pensons évidemment à toutes ces vies brisées car, de façon certaine, sans ce terrible accident, notre avion aurait lui-même emprunté ce couloir aérien car c’est la route directe entre Bangkok et Londres …

Entre les films, les repas et un peu de repos, le vol passe finalement assez vite et c’est en fin d’après-midi que nous arrivons à notre hôtel situé dans le stade de Twickenham, à une vingtaine de minutes de l’aéroport. A l’origine, il était prévu de prendre immédiatement un autre vol pour la France mais nous avons trouvé dommage d’arriver le soir et de rentrer finalement juste pour nous coucher. Cette nuit supplémentaire va nous permettre de récupérer un peu mais surtout d’arriver le matin et d’avoir une journée entière pour savourer et profiter.

Dimanche 20 juillet. Nous nous réveillons aux aurores : 4h30 !! Mais ce n’est finalement pas vraiment dur car si c’est l’heure en Angleterre, en Thaïlande, créneau sur lequel nous sommes encore calés, il est 10h30.
Nous arrivons rapidement à l’aéroport d’Heathrow qui est déjà bondé alors qu’il n’est que 6h !!! Un peu d’angoisse au début de louper l’avion, mais tout est ici parfaitement organisé et l’enregistrement est rapide. Il sera beaucoup plus long de rejoindre notre avion, ce qui est fait après avoir pris un métro express et une marche interminable.

A l’arrivée à Paris, c’est l’excitation qui domine : qui va être là ?

Nous savons que nos parents y seront, tout comme mon fidèle ami Pascal qui va nous ramener chez nous. Les bagages récupérés, nous sortons dans l’aérogare et fonçons là où nous les avons repérés par la vitre mais nous sommes stoppés d’un coup par un « Famille Peltier » tonitruant !! La suite ne sera qu’un enchainement d’émotions : deux « Isabelle » se jettent dans les bras l’une de l’autre et c’est parti pour les fontaines !!! Chloé retrouve sa copine Perrine. Puis, avec beaucoup de surprises et de joie, je vois mon poto Filou, puis Eric et « son » Isabelle. C’est top !!
Je me « jette » dans les bras de ma Maman. Nous avons tous les deux une grosse émotion et ne pouvons retenir une grosse larme en nous embrassant mais celle-là est de joie. Idem pour Isa avec ses parents. Mon Papa n’a pas changé : une pile électrique toujours en mouvement !!
Nous avons un peu de mal à réaliser qu’ils sont là pour nous et ça fait du bien. On voudrait profiter de chacun intensément mais on est un peu frustrés car on ne peut le faire qu’à moitié, ne voulant oublier personne.

Direction ensuite la maison, emmenés par mon Pascalounet (!!). Sur le chemin qui y mène, on observe. Rien ne semble avoir changé : parfois un rond-point ou un immeuble font leur apparition mais sinon, tout est comme avant.

La maison est toujours là, nos colocataires en ont vraiment bien pris soin. Nous redécouvrons notre « nid » et reprenons nos marques.

Les mamies ont préparé un bon repas et les enfants se jettent sur tout ce qui bouge !!! Après ce bon repas avec une famille retrouvée, nous commençons à tout ranger car nos affaires ont été cloisonnées dans une partie de notre sous-sol. Et le bal de la remontée des caisses commence !!! Quant à Yann, il s’est précipité pour retrouver … sa console de jeu !!!

Puis dans l’après-midi arrive un autre moment très attendu : le retour de notre chien !!! Comment va réagir notre toutou au bout d’un an ? Eh bien, un peu comme nous !! Un peu perdu au début puis excité et apparemment heureux de retrouver sa maison et ses maîtres. Après quelques instants, il semble n’avoir rien oublié et reprend ses habitudes. Nous pensons bien fort à Amèle et Sonia qui l’ont chouchouté pendant un an et qui ont rendues cette absence bien moins difficile. Ce doit être un peu dur pour elles mais c’est vrai qu’un chien n’a qu’une maison et qu’un maître.

Le soir, en regardant les photos prises à notre retour, je suis un peu déçu car je n’ai pas grand-chose. Avant d’arriver, je ne voulais rien louper et tout filmer mais finalement, j’ai tout fermé quasiment dès le début car cela aurait rendu les émotions moins spontanées et surtout j’aurais moins profité.

Nous découvrons aussi tous les messages d’amitié laissés sur Facebook ou envoyés par mail. Nos « aventures » vont apparemment beaucoup manquer. C’est vraiment formidable.

Pas de grosse fatigue le soir, nous avons quasiment déjà récupéré du décalage horaire mais c’est quand même bien bon de retrouver SON lit et SON oreiller après un an de crapahutage planétaire.


Au revoir Bangkok


Dernier vol, le 50e !!


Y a de la joie !!


Dans 10 mn, on arrive.


Retrouvailles émouvantes.


Ma maman.


La famille, les amis.


Maintenant, faut ranger !!


Pour Yann, l’essentiel est en place : la WII U !!!


Miam !!


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19 juillet 2014 : bilan de la Thaïlande

Difficile de faire un vrai bilan sur nos trois semaines en Thaïlande car nous y étions principalement pour nous reposer et profiter d’îles paradisiaques avant le grand retour.

La Thaïlande est certainement le pays d’Asie le plus rompu au tourisme. Les thaïlandais savent accueillir leurs visiteurs et ils le font toujours avec un grand sourire. Mais la contrepartie, c’est que tout y est plus cher que dans la plupart des autres pays asiatiques traversés.
Avec sa cuisine aux mille saveurs, la Thaïlande est le pays où l’on mange le mieux en Asie. C’est aussi celui où se pratique le meilleur massage : mélange de pressions, d’étirements et de palpations, on en ressort parfois fourbus mais c’est tellement bon !!

La Thaïlande est aussi le pays du « 3e sexe ». Plus connu(e)s sous le nom de « Ladyboy ». Ce sont des enfants nés « hommes » mais élevé(e)s comme des « femmes ». Ils/Elles ont un statut parfaitement reconnu et sont complètement intégré(e)s à la société Thaïlandaise. Une guide nous a expliqué l’origine de ces ladyboys. En Thaïlande, ce sont les femmes qui doivent s’occuper des parents lorsque ceux-ci deviennent trop âgés pour travailler et donc, des problèmes peuvent se poser si la famille n’a que des garçons. Pour s’assurer une vieillesse paisible, les derniers garçons sont alors élevés comme des filles.

Un autre aspect beaucoup plus pathétique de la Thaïlande, c’est son tourisme sexuel très important. Les quartiers chauds sont légions et tout se passe au vu et au su de tous. Cette situation est d’autant plus incompréhensible que la prostitution est interdite !!! Ici, pas de filles dénudées sur le trottoir mais d’innombrables bars avec des gogos danseuses très – trop – jeunes et peu farouches.
Tout comme aux Philippines, nous avons trouvé pitoyable de voir ces « vieux » touristes occidentaux aller s’encanailler aux bras de jeunes filles qui pourraient certainement être leur fille, voire même leur petite fille ….

Sur notre séjour en particulier.
Notre première île, Koh Yao Noi, est une petite île peu habitée et encore peu développée comparée à d’autres îles de Thaïlande. Il y règne donc une ambiance très tranquille et paisible d’autant plus que nous y étions hors saison. En faire le tour en scooter ne nous a même pas pris une demi-journée. Malheureusement, ce fut la saison des méduses qui nous ont un peu gâchées les baignades en mer.

Que dire de Koh Phi Phi ? Sublime. Des paysages de cartes postales, une mer turquoise et un dépaysement total. Mais c’est aussi une île archi-visitée par des milliers de noctambules en quête de lieux pour faire une fiesta sans fin. Très rodée au tourisme, elle propose d’innombrables activités et les sollicitations sont très nombreuses. Pour nous, ce ne fut pas vraiment oppressant car non seulement nous étions dans la partie tranquille de l’île et, comme indiqué précédemment, nous y sommes de plus allés en basse saison. Mais cette île doit rapidement devenir invivable entre décembre et avril.

Notre semaine à Ao Nang/Krabi a aussi été très agréable. Nous étions cette fois-ci sur le continent dans une station balnéaire elle aussi rompue au tourisme. Pour séjourner, la ville d’Ao Nang semble plus propice que celle de Krabi en raison de l’offre de restaurant et de magasins de toutes sortes de son bord de mer. Mais le « harcèlement » systématique devient vite fatigant.

L’avantage de venir dans cette partie de Thaïlande en cette période, c’est qu’il y a beaucoup moins de touristes, nous sommes donc un peu plus « chouchoutés » et il y a peu de temps d’attente pendant les différentes activités. Mais l’inconvénient, c’est que la météo est capricieuse. Il peut faire très beau puis, d’un coup, un orage peut éclater. Il peut aussi pleuvoir des jours entiers. Les activités maritimes sont limitées car en raison des pluies, la visibilité sous l’eau est très réduite, voire nulle. Donc les fans de plongée et de snorkeling risquent d’être déçus d’autant plus que tout peut être annulé au dernier moment en raison de la houle …

Mais pour nous, rien ne pouvait gâcher ces derniers moments de notre voyage même si dans nos têtes, nous étions déjà un peu moins en voyage et un peu plus sur le retour.

Est venu le moment des dernières photos de la série « T-shirt » :


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17 – 18 juillet 2014 : Bangkok

Album du jour à voir ici :
https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6037260759249502481?authkey=CK3nibqh9s7mhwE

Jeudi 17 juillet. Première journée à Bangkok, ce matin, nous laissons dormir les enfants et partons direction le « MBK », un gigantesque centre commercial. Nous y arrivons assez rapidement car il ne se trouve qu’à 3 stations de Skytrain de notre hôtel.

Le MBK, véritable temple du shopping, a la particularité d’être composé en deux parties : une partie « classique » avec des magasins qui affichent leur prix, non négociables, et une partie un peu plus « bazar » avec des dizaines, voire des centaines, d’échoppes proposant de tout et même de la contrefaçon. Les prix sont ici un peu négociables mais toutefois beaucoup moins que sur le marché de Patpong.
Il y a un étage, le 4e, entièrement consacré à tout ce qui est électronique. Des dizaines de magasins y vendent les derniers téléphones à des prix défiant toute concurrence. Par exemple, on y trouve le dernier Iphone ou le Samsung Galaxy S5 à environ 18.000 baths, soit moins de 400 euros. Mais si ces appareils sont vendus dans un emballage cellophanés tout ce qu’il y a plus d’officiel, il est impossible de savoir si ce sont de vrais produits ou d’imparfaites copies. Idem pour les jeux vidéos vendus ici la moitié de leur prix en France … Moralité : mieux vaut s’abstenir.

Avec Isa, nous n’avons ce matin qu’un objectif : trouver des jeans car nous sommes en manque !!! Depuis un an, nous nous promenons avec des pantalons sans forme, alors ça suffit !! Nous déambulons au hasard dans cet immense mall mais, avec dépit, nous ne trouvons rien qui nous intéresse. Grosse déception mais le centre est tellement grand qu’il faut qu’on s’organise autrement. Nous constatons aussi que si les prix sont vraiment plus intéressants qu’en France, ils le sont aussi beaucoup moins qu’en Malaisie qui semble désormais détrôner Bangkok.

Vers midi, nous rentrons à l’hôtel non sans avoir trouvé de délicieuses pâtisseries qui vont contenter les enfants pour … leur petit déjeuner car nous les trouvons encore au lit !!

Une petite pause et nous repartons tous les 4 vers le MBK fermement décidés à trouver ce que nous cherchons. Et les recherches faites sur internet portent leurs fruits, rapidement nous trouvons notre bonheur dans un magasin où nous achetons 9 jeans pour quasiment le prix d’un seul en France, ourlets faits dans la foulée compris !!!
Le reste de l’après-midi, nous poursuivons notre shopping et enchainons les bonnes affaires avant de rentrer à l’hôtel.

Le soir, nous faisons notre désormais traditionnelle balade au marché de Patpong et notre encore plus traditionnel massage.

La journée du vendredi 18 juillet est du même « tonneau », c’est-à-dire shopping, balades, massages et … valises. A ce titre, un des outils qui nous a le plus servi pendant le voyage et qui nous est une nouvelle fois d’une grande aide : le pèse valise !!! Lorsqu’il faut prendre l’avion, c’est incontournable. Cette fois-ci, cela se joue presque au gramme près tellement nos valises sont blindées. C’est finalement assez tard que nous arrivons à les fermer.

Voilà, la boucle est quasiment bouclée, il ne reste plus qu’à rentrer … mais le blog est loin d’être à l’arrêt car, régulièrement, nous donnerons des nouvelles de l’après tour du monde !!


Un tuk tuk typique, mais attention aux tarifs proposés, il n’y a pas plus grands arnaqueurs à Bangkok. Il faut négocier !!


Les stands de vente de nourriture. Ici, des bananes cuites.


La rue du marché de Patpong, le jour.


Un tuk tuk limo !!


On se refait faire une petite beauté pour être « présentable ».


Le fish spa.


Adieu mes vaillantes chaussures !!! Elles m’auront « porté » pendant une année.


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Un drôle de rêve … par Marc

J’ai fait un drôle de rêve.

J’ai rêvé que je faisais un tour du monde,
que pendant un an, j’allais où je voulais, quand je voulais,
que je redécouvrais mes enfants sous un autre jour,
que je pouvais les voir grandir et s’épanouir.

J’ai rêvé que je voyais ma Chloé se transformer de chenille en magnifique chrysalide,
que je voyais mon Yann s’épanouir, gagner de l’assurance et se dépasser avec une incroyable volonté,
que je rejouais avec mon Guillaume comme il y a 15 ans et qu’il me disait encore « mais tu veux me tuer ou quooooiiiiiii ? »,
qu’Isabelle faisait de la plongée sous-marine, de l’accrobranches, des manèges à sensations et même une croisière en bateau,
que je découvrais notre belle planète sous tous ses plus beaux atours,
que je crapahutais pendant des jours dans le désert australien et que j’y dormais à la belle étoile,
que nous faisions des rencontres inoubliables,
que je prenais du plaisir à faire des cours de mathématiques et que les théorèmes de Thalès et Pythagore n’avaient plus de secrets pour moi,
que Yann partait dans des discussions interminables pendant nos randonnées,
que je faisais du vélo à Montréal.

J’ai rêvé que pendant un an, je ne connaissais qu’une saison : l’été,
que j’étais dans un bateau à me faire tremper par les chutes du Niagara,
que nous nous levions à 4h du matin pour randonner des kilomètres dans les paysages fabuleux de l’Outback australiens sous 40 degrés à l’ombre,
que je mangeais un hot dog à Central Park,
que je subissais une tempête tropicale en Nouvelle Calédonie,
que je voyais ma Chloé partir dans des discussions enflammées lorsque nous étions à table,
que je faisais du surf sur du sable,
que nous dansions sur un air folklorique australien,
que je faisais de l’hélicoptère au-dessus des volcans d’Hawaii,
que pour son CM2, Yann chantait des chansons qui resteront inoubliables.

J’ai rêvé que je me lavais à l’eau gelée dans une simple bassine au Sulawesi,
que je me faisais dévorer par des moustiques dans des paradis tropicaux,
que nous passions une journée entière à randonner au milieu de volcans encore actifs,
qu’Isa se faisait photographier au bras d’un bellâtre dès qu’elle le pouvait,
que j’observais un volcan à quelques mètres à peine,
que je voyais le plus beau pays du monde, la Nouvelle Zélande,
que j’allais voir Audrey jouer au soccer dans une petite ville du Québec,
qu’un matin, à l’aube, je verrais des dizaines de kangourous sur une plage,
que je faisais le « Superman », le manège le plus rapide du monde,
que je sautais en bungy de 136 mètres.

J’ai rêvé que je buvais une bière avec mon Guillaume sous le ciel étoilé d’Australie,
qu’avec lui, j’allais chez un coiffeur balinais improbable,
que mes enfants découvraient le sens du mot « liberté »,
que chaque jour, je faisais quelque chose de différent,
qu’Isabelle se mettait brusquement à danser comme un robot,
que j’étais nommé chef de tribu et que je dansais le haka,
que j’apprenais à faire du surf à Waikiki,
que je voyais Yann pêcher son premier poisson,
que nous faisions le tour de la Gaspésie avec des acadiens formidables,
que nous marchions dans l’eau avec des dizaines de requins autour de nous.

J’ai rêvé que nous passions des heures à jouer au « petit dada » et au jeu de l’oie,
que parfois, je ne faisais « rien » et que ça allait quand même,
que je nageais au milieu des tortues marines,
que je voyais dans la nature des animaux qu’on ne voit qu’à la télé ou dans les zoos,
que je faisais des plongées sous-marines au milieu de requins, de raies manta et de dauphins,
que dans certains pays, tous les magasins étaient ouverts le dimanche,
que j’apprenais la différence entre « chiottes » et « wc »,
que nous passions une soirée sous le ciel de Québec avec des gens formidables,
que je nageais entouré de poissons multicolores comme dans un aquarium,
que je voyais le feu d’artifice du nouvel an à Sydney.

J’ai rêvé que je loupais la marche du camping-car et m’écroulais par terre en sauvant la vaisselle,
que, du coup, Yann a pensé au pire et a eu des « guillis » dans le ventre,
que je marchais sur un glacier extraordinaire en Nouvelle Zélande,
que je passais du temps sur les plus belles plages du monde,
que des gens parfaitement inconnus en me croisant me disaient « bonjour »,
que je me faisais faire des massages balinais, thaïlandais, philippins,
que j’étais accueilli les bras ouverts par des gens qui ne me connaissaient pas et qu’ils m’invitaient à leur mariage,
que je me levais le matin avec des kangourous devant mon camping-car,
que j’avais des moments de plénitude sur un bateau du siècle dernier,
que des gens voulaient absolument me prendre en photo.

J’ai rêvé que nous n’arrêtions pas de faire des randonnées alors que les promenades en forêt me barbent,
qu’une crotte de lézard déclencherait à la fois un gros fou-rire et une vive douleur,
qu’Isabelle a oublié d’ouvrir la fenêtre avant d’essayer de regarder dehors,
que je me cognais à peu près partout,
que je faisais du « Tuk Tuk » en Thailande, du trishaw en Malaisie et du bémo aux Philippines,
que je voyais des singes avec un gros nez tout bizarre,
que je voyais des milliers de pingouins sortir de l’eau à la nuit tombante,
que je me faisais tatouer,

et tellement d’autres choses
….

J’ai rêvé que pendant un an j’ai pu regarder mes enfants vivre et grandir,
que pendant un an j’ai pu vivre et tout partager avec ma femme,
que pendant un an j’ai parcouru la planète et qu’elle m’a livré ses plus beaux secrets,
que chaque jour était différent et vécu intensément,
que pendant un an j’ai fait des rencontres formidables.

Et puis je me suis pincé et ça m’a fait mal … mais alors, je n’ai pas rêvé !!!


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Il était une fois … par Isabelle

Il était une fois un roi et une reine qui décidèrent de quitter leur royaume pour de nouvelles contrées. C’est accompagnés de leur princesse et de leur petit prince qu’ils s’envolèrent dans leurs chevaux d’aciers.

La reine était tellement heureuse de ces regards échangés, de ces personnes rencontrées et des sourires partagés qu’elle se mit en quête de voir des déserts, d’admirer de beaux couchers de soleil, de nager avec des requins et des tortues, de plonger dans un aquarium géant, de traverser des paysages somptueux, se baigner dans des eaux cristallines, de se balader dans la jungle, d’approcher des volcans, de marcher sur des glaciers et des arbres, de naviguer sur les flots, de contempler la faune et la flore, de voir des rizières, des champs de thé et de cocotiers, s’extasier devant de splendides architectures et pleins d’autres choses encore.

Ces terres sont si différentes de la sienne ! Elle adore ces populations qui vivent, parlent et cuisinent autrement. Leur seul but est celui de vivre et survivre au quotidien. La reine s’aperçoit bien vite que sa vie sur ses terres n’est faite que de contraintes et que la liberté et la simplicité ne trouvent plus leur place !

Sa belle princesse s’est épanouie et aventurière elle est devenue avec son caractère bien trempé. Son petit prince est devenu un chevalier avec une assurance grandissante et un si doux caractère. Et que dire de son roi ! Dévoué à son rôle de chef de famille, soucieux de leur vie quotidienne, ce ne fut que du bonheur. La reine ne peut être que fière d’être son épouse.

La reine rêvait de voir grandir ses enfants auprès d’elle, c’est chose faite.

Aujourd’hui, leur cheval d’acier les ramène sur leur terre et la reine regarde sa famille en se disant qu’elle est très fière d’avoir réalisé ce rêve. Le roi, la reine et ses enfants reviennent riches de couleurs et d’émotions. La reine est convaincue que ce voyage va changer leur vie et que cette expérience a été d’une richesse incroyable. Elle a conscience maintenant de ce qui existe ou n’existe pas ailleurs, de l’importance des échanges humains, de la solidarité entre peuple, de la chaleur humaine et de la beauté de notre planète .…….

Voici donc mon histoire, celle de cette année fantastique. Je referme aujourd’hui mon merveilleux livre d’aventures qui m’aura tant passionné ! Alors surtout quel que soit votre âge ou situation, n’hésitez pas une seconde, ouvrez votre propre livre …l’aventure vous attend ………….


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16 juillet 2014 : de Koh Phi Phi à Bangkok

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6037234641604648753?authkey=CO_i7K3elOOgGA

Encore un départ !!! Nous ne les avons pas – encore – comptés mais sur un an, le chiffre doit être assez impressionnant !!!

Le beau temps est revenu sur Koh Phi Phi et cela nous soulage un peu car nous avons changé nos plans de départ à la dernière minute. Normalement, nous devions quitter l’hôtel vers 7h30 pour rejoindre le port en long tail puis prendre un ferry pour finalement arriver à Phuket vers midi. Donc, un lever aux aurores puis beaucoup de temps de transport pour une faible distance.
Nous avons décidé de réserver un speed boat qui nous fera faire la traversée en moins d’une heure. Mais annonçant la nouvelle à l’hôtel, la responsable de l’accueil me met un gros doute en me demandant si j’étais bien sûr que le bateau pouvait faire la traversée en toute sécurité car, en ce moment, la mer est assez agitée. Et cela m’a fait « psychoter », si bien que j’ai passé une très mauvaise nuit…

Mais au matin, vers 10h30, le speed boat est bien là et comme je l’ai écrit au début de ce billet, le beau temps est revenu et la mer relativement calme, ce qui commence à me rassurer. Nous quittons cette île paradisiaque que je recommande à tous même si en haute saison, elle doit être « blindée » de touristes …
Comme prévu, la traversée va nous prendre une bonne heure. Ce fut quand même assez sportif car, même si les vagues n’étaient pas très hautes, elles étaient fréquentes, et avec la vitesse, cela nous a valu de nombreux chocs assez violents. Mais l’essentiel est que nous soyons arrivés à bon port.

Un taxi nous attend pour nous emmener à l’aéroport de Phuket. Le chauffeur semble peu sûr de lui et un peu distrait, plusieurs fois, j’ai « serré les fesses » car manifestement, il ne fait pas attention à ce qui se passe autour de lui. Et ce qui devait arriver, arriva, de manière assez incompréhensible, il va percuter une voiture à l’arrière en arrêtant de freiner … Heureusement, l’accrochage n’était pas à une grande vitesse donc aucun bobos et pas vraiment de dégâts matériels. Mais ce qui est incroyable, c’est la réaction du chauffeur embouti : pas d’énervement, pas de grands gestes, pas de cris… zen !!

Le vol va durer 1h15 et nous amène à la dernière destination de notre beau voyage : Bangkok.

Si nous avons souhaité finir ici, c’est pour pouvoir faire du shopping et nous reconstituer en partie notre garde-robe à tarif thaïlandais. Car il faut savoir qu’au bout d’un an avec toujours les mêmes fringues, on a une seule envie : en changer !!! Surtout que nous avions privilégié l’efficacité au « style ». Donc, ras le bol des pantalons transformables en short et des t-shirt microfibres parce que ça sèche plus vite !!!

Le temps de trouver notre chauffeur et c’est parti pour une ré-acclimatation express à la vie parisienne : 1h30 de bouchons !!!

Nous arrivons ensuite à l’hôtel dans lequel nous étions il y a deux ans. Situé dans le quartier de Silom, cet hôtel à l’énorme avantage d’être extrêmement bien placé. A même pas 5 minutes à pied du marché de nuit de Patpong et d’une station du Skytrain, métro aérien qui permet d’éviter les encombrements perpétuels de la ville.

A peine arrivés, nous dinons puis partons nous balader dans les environs et redécouvrons cette vie si grouillante et si dépaysante que nous avions tant appréciée.

Le marché de nuit de Patpong est aussi appelé le marché des voleurs car on y trouve des centaines d’articles de contrefaçon à des tarifs défiant toute concurrence. Des tas de touristes de toutes nationalités déambulent et négocient avec les marchands. Et la négociation doit être acharnée car il n’est pas rare de finir autour des 1.000 baths (environ 22 euros) pour des articles annoncés à 5 voire 6.000 baths !!! Les négociations se font toujours avec le sourire et la calculatrice à la main car les thaïlandais parlent généralement un anglais très basique.
De part et d’autre de ce marché, se trouvent des bars, la plupart avec des gogos danseuses. Nous sommes aussi sans arrêt interpellés par des rabatteurs qui nous proposent d’assister à des « ping pong shows », spectacles qui n’ont cependant rien à voir avec le tennis de table…

Isabelle, fatiguée, préfère alors rentrer se coucher mais de mon côté, je compte profiter à fond de ces 3 derniers jours et je vais me faire faire un bon massage à l’huile au salon juste à côté.

Demain, shopping !!!

NB : merci à tous pour les nombreux messages de sympathie reçus à l’approche de notre retour. C’est dans ces moments là qu’on se rend vraiment compte que le blog a servi de « parenthèse enchantée » dans des journées parfois grises.


C’est reparti !!


Bye bye le paradis !!


Pour JP, voilà nos bagages : 4 grosses valises et 4 bagages à main. Mais, il faudra aussi voir tout ce qu’on a réexpédié pendant l’année …


Les stands de nourriture sont généralement très appréciés des locaux et des touristes.


Le marché de nuit de Patpong.


Un rabatteur pour un spectacle SM… il m’a fouetté les fesses !!


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15 juillet 2014 : Koh Phi Phi Lei


Maya Bay – Koh Phi Phi Lei

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6036231142997712801?authkey=CK6j54yKufjrigE

Dernier jour au bord de la mer mais, ce matin, cela commence plutôt mal car un gros orage sévit sur Koh Phi Phi. Nous avions prévu une journée bateau donc, pour l’instant, c’est assez compromis. Mais nous sommes néanmoins optimistes car les sites de météo prévoient une éclaircie en fin de matinée.
Et effectivement, vers 11h30, une accalmie prend place et un timide soleil pointe le bout de son nez. Nous en profitons et rejoignons le « recreation center » de l’hôtel où un speed boat nous attend.

Une fois embarqués, nous partons direction Koh Phi Phi Lei, un des trois archipels de Koh Phi Phi où nous devons visiter la mythique plage de Maya Bay, un des endroits les plus visités des environs. Mais la mer est un peu trop remuante et l’arrivée par la baie elle-même n’est pas possible. Il va donc falloir passer par l’autre côté. Mais ce qui nous attend est plutôt sportif : pour atteindre la terre ferme, il va falloir sauter du bateau et nager un peu avant d’atteindre une échelle de corde qu’il faudra escalader. Cela peut paraitre simple, sauf que les vagues sont formées et se fracassent sur les rochers de façon assez violente.
Avec une petite montée d’adrénaline, toute la famille y parvient néanmoins sans trop de difficultés. Après 5 minutes de marche, nous découvrons la Maya Bay où s’est tourné le film « la plage » avec Leonardo DiCaprio et Virginie Ledoyen. La baie est superbe et est entourée par des falaises abruptes et boisées. Comme la mer est très remuante, nous ne pourrons malheureusement pas nous y baigner. Des bateaux, un peu plus puissants que le nôtre, et blindés de passagers, accèdent à la baie et déversent leur lots de touristes avec énormément de risques : il suffirait qu’un des passagers glisse en descendant pour qu’il soit broyé sous le bateau sans que personne ne puisse faire quoi que ce soit.
Nous sommes hors saison et il y a beaucoup de monde, on n’ose imaginer ce que cela doit être en été …

Nous prenons des photos, passons un peu de temps à admirer le lieu puis retournons vers notre bateau. Il faut évidemment faire le chemin inverse, c’est-à-dire éviter une déferlante, sauter de l’échelle de corde et rejoindre à la nage le bateau dans une mer très formée.

Le bateau nous emmène ensuite juste un peu plus loin dans un lagon bien tranquille et à l’abri des mouvements de la mer. Là, pendant une bonne demi-heure, nous allons pouvoir nous baigner et nous détendre. Toute la famille prend du bon temps et s’éclate en sautant du bateau.

Le prochain arrêt se fait juste à la sortie du lagon pour faire un peu de snorkeling. Les fonds sont très riches en poissons et, pour une fois, nous nageons dans des eaux qui peuvent rivaliser avec celles de la Polynésie Française. Les poissons sont très nombreux et de toutes les couleurs.

Peu après, nous stoppons près de la « Viking Cave », une caverne où nichent des hirondelles et où sont prélevés les fameux nids, chers aux soupes chinoises.

Mais alors que nous nous dirigeons en direction d’un nouvel archipel, le ciel s’obscurcit et la pluie se remet à tomber drue. Dans le bateau, nous sommes trempés et commençons à avoir froid. L’horizon est complètement bouché et comme cela semble définitivement fini pour le reste de l’après-midi, nous décidons alors de rentrer prématurément à l’hôtel.
A raison car il pleuvra tout le reste de l’après-midi …

Avec cette excursion, une page se tourne définitivement car ce sera la dernière de notre voyage, tout comme les baignades car demain, nous partons en direction de Bangkok où nous resterons jusqu’à la fin de la semaine avant le grand retour.


En fond, Koh Phi Phi Lei.


Au fond, l’accès à Maya Beach.


L’échelle de corde à escalader.


Maya Bay.


L’entrée du lagon.


Dernières baignades …


La « Viking Cave »


Ça commence à cailler.


Belle attention, non ? Tout le raffinement Thaïlandais.

 


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du 12 au 14 juillet 2014 : Koh Phi Phi

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6035477090027612305?authkey=COPP-eH_v5vb9QE

Ces derniers jours s’écoulent doucement dans notre coin de paradis. Ce n’est qu’en ce lundi 14 juillet que nous partons nous promener dans les alentours. Nous découvrons alors un village juste à côté de notre resort : le « Phi Phi Island Village ». Il y a beaucoup de restaurants et de nombreux magasins. Ce village est installé à proximité de la mangrove et est envahi par l’eau à marée montante. Nous découvrons aussi beaucoup de maisons qui n’ont rien de reluisant et qui tranchent avec l’opulence de notre resort.

Nous poursuivons ensuite notre balade dans la forêt jusqu’à une sublime baie : la Loh Lana Bay où la construction d’un nouveau resort semble être abandonnée. Mais à côté de la photo de carte postale que nous avons sous les yeux, il y a aussi une réalité bien moins reluisante : des milliers de déchets plastiques ramenés par la mer parsèment le sable …
Nous terminons notre promenade après un détour vers un cap rocheux pour bénéficier d’une superbe vue sur la baie de notre hôtel.

Sinon, nos journées ne sont rythmées que par la plage, la bronzette, les repas et les massages. Nous savons que c’est bientôt la fin et profitons de tous ces derniers moments ensemble.
Dans nos têtes, la page est quasiment tournée, nous ne sommes pas encore rentrés mais nous ne sommes plus vraiment en tour du monde. C’est clairement le moment du bilan et nous réfléchissons à nos derniers billets.

Comme nous ne sommes plus dans la découverte, nos journées et surtout nos repas nous permettent de retracer l’année et de nous remémorer ensemble les meilleurs moments de cette année incroyable.
Aussi bizarre que cela puisse paraitre, c’est presque comme si nous avions oublié, effacé ces derniers mois ou comme s’ils étaient loin, très loin. C’est parfois même un peu comme si nous avions rêvé tous ces pays, tous ces instants et toutes ces rencontres mémorables. Cette année a tellement été riche et pleine, il y a eu tellement de bons moments et nous avons fait tellement de choses qu’il va falloir un peu de temps pour que tout remonte petit à petit du fond de notre mémoire.

Heureusement, il y a le blog, il nous aura donné du mal mais c’est maintenant que nous en tirons sa « substantifique moelle ». C’est en le parcourant que de nombreux souvenirs reviennent et que nous prenons pleinement conscience de l’année que nous venons de faire et de vivre. Cela nous permet de ressentir des émotions oubliées, de revoir des images effacées, de retrouver des visages.

Après sa victoire à la coupe du monde, le sélectionneur allemand a déclaré : « Pour l’instant, nous avons encore besoin de réaliser. Mais la joie, le bonheur resteront pour toujours ». C’est tout à fait ça !!

Bon sang que cette année fut belle, riche, intense !!


PS : bon anniversaire ma Maman, on arrive !!!


Notre villa cachée dans les arbres.


Bientôt, Chennevières sur mer !!


La mangrove.


Les maisons du petit village.


Dans la Marne, ce sera moins fun !!


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11 juillet 2014 : Koh Phi Phi Don


Falaises calcaires de Koh Phi Phi Don

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6035024239515812017?authkey=CO-JwZKkqv7YWg

Koh Phi Phi est un véritable joyau. Quel endroit incroyable dans lequel nous passons notre dernière semaine !!! Et pourtant, c’est une île martyre car c’est ici que le terrible tsunami de 2004 a le plus frappé en Thaïlande. Le village où nous étions hier a été frappé par une vague de 10 mètres de haut causant plus de 5.300 victimes contre 8.000 pour toute la Thaïlande.
Mais tout a été rapidement reconstruit et moins d’un an après, la plupart des infrastructures touristiques étaient opérationnelles. Les touristes ont de nouveau afflué car Phi Phi est non seulement un endroit paradisiaque mais aussi un haut lieu pour la plongée sous-marine.

L’archipel de Koh Phi Phi est composé de trois séries d’îles. Les deux principales sont Koh Phi Phi Don, où nous sommes, et Koh Phi Phi Lei, inhabitée mais qui a servi de cadre au film « la plage » avec Léonardo de Caprio et Virginie Ledoyen.

C’est en début d’après-midi que nous partons à la découverte de Tonsai Bay, là où se trouve la principale ville de l’île. Mais pour y aller, il nous faut prendre un taxi-boat. La houle ne s’est toujours pas calmée, c’est donc au rythme du mouvement des vagues que nous y allons sur un bateau qui semble avoir des problèmes de moteur.
Arrivés au débarcadère, nous découvrons alors le « tombolo », une bande de terre qui sépare les deux baies de l’île. Le tsunami de 2004, passant d’une baie à l’autre y a tout emporté sur son passage. Aujourd’hui, un complexe hôtelier gigantesque est cours en construction.

Nous nous promenons le long d’une rue très commerçante avant d’arriver sur l’autre baie, sur la plage de Long Beach, la plage qui ne dort quasiment jamais. Les bars s’enchainent les uns après les autres et on imagine bien les fiestas qui doivent s’y dérouler toutes les nuits.
Nous nous promenons ensuite dans les rues de la ville et ressentons encore plus le côté festif, ici, c’est vraiment un endroit pour les jeunes !!! Il y a un nombre incalculable de salons de tatouages, de vendeurs de pizza et de salons de massage. Il y a également beaucoup de centres de plongées ainsi que deux « cliniques internationales ».

Je me rends d’ailleurs dans l’une d’entre elles car je me suis réveillé avec une oreille assez douloureuse et comme nous prenons l’avion prochainement, mieux vaut montrer cela à un médecin. On m’annonce la consultation à 1.000 Baths (environ 22 euros), donc ça va, c’est raisonnable. Pour rejoindre le médecin, je dois passer par une petite pièce où deux fêtards se trouvent sous perfusion pour récupérer des excès de la veille …. Le médecin n’a plus d’âge et a d’ailleurs un peu de mal à lire et à entendre !!! Il me diagnostique rapidement une otite externe (qu’Isabelle avait d’ailleurs diagnostiquée aussi) et me prescrit des médicaments. Mais lorsqu’on me présente la facture finale avec les médicaments, on se sent d’un coup un peu arnaqué car la note s’élève à plus de 6.000 baths (plus de 140 euros). Espérons que l’assurance santé prenne ceci en charge …

Nous ressortons pour nous promener encore un peu puis nous rentrons à l’hôtel avec notre boat taxi.

Le resort dans lequel nous sommes est gigantesque et très étendu. Aussi, pour nous ramener à notre villa, il y a des chauffeurs en voiturette électrique, comme on voit dans les golfs, pour nous ramener. Pour ceux de ma génération, ça rappelle aussi le village du « prisonnier », un feuilleton où un ancien agent secret se retrouvait enfermé dans une ville. Il essayait plusieurs fois de s’évader mais une sorte de grosse bulle le rattrapait à chaque fois.
Nous retrouvons alors les enfants en train de flemmarder dans leur chambre.

Le soir, nous n’avons pas de meilleure idée que de regarder un documentaire sur le tsunami avec des témoignages de personnes ayant vécu la catastrophe. Rien de mieux pour mettre le moral dans les chaussettes. Des drames terribles ont frappé de nombreuses familles venues ici passer leurs vacances de Noel. Ça met le moral dans les chaussettes mais ça permet aussi de relativiser et de nous conforter dans notre choix de tout faire pour vivre nos rêves et de profiter de la vie.

 


L’arrivée par la Tonsai Bay.


La Long Beach qui ne dort jamais …


Les rues de Phi Phi.


Les bars de la Long Beach.


Tonsai Bay et ses falaises calcaires.


Les falaises calcaires de Phi Phi.


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10 juillet 2014 : Koh Phi Phi

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/6034408986336628705?authkey=CNmTqp7V4uPqFw

Nous partons ce matin de bonne heure direction Koh Phi Phi, notre avant-dernière étape.

Nous rejoignons tout d’abord le port d’Ao Nang pour prendre un ferry. Comme souvent en Thaïlande, le bateau part avec du retard. Si le beau temps et la chaleur sont revenus, le vent n’est pas parti et dès la sortie du port, le bateau commence à giter dans tous les sens. La gîte n’est de plus pas très agréable car elle vient de côté …
Après un détour pour aller chercher d’autres passagers venant de la plage de Railey, une sublime plage de sable fin, le bateau reprend sa route et ça devient limite supportable. La houle est forte et le bateau se tortille dans tous les sens. Isa, qui a pris un cachet, a du mal à résister au sommeil quant à Yanou, il ne se sent pas trop bien et nous sortons dehors pour qu’il puisse prendre l’air. Pendant une demi-heure, nous allons prendre des douches d’eau de mer : à chaque fois que l’avant du bateau retombe dans l’eau, il projette une énorme gerbe d’eau et le vent fait le reste. Tant pis, au moins, Yanou se sent bien mieux.

A l’arrivée à Koh Phi Phi, le passage est fabuleux, la mer est turquoise et les montagnes complètent l’impression de carte postale. Nous descendons alors du ferry pour … remonter dans un « long tail » qui nous emmène directement à notre hôtel. Pendant les 30 minutes que durent cette nouvelle traversée, nous longeons la côté parsemée de resorts mais aussi de paillotes beaucoup moins cossues.

Le bateau nous dépose ensuite à même la plage de l’hôtel. Et quel hôtel !!! Notre agence de voyages a bien fait les choses car c’est un vrai paradis !!! En plus, comme l’hôtel a un peu merdouillé au moment de la réservation, on nous annonce avoir été upgradé dans une villa avec piscine privative. Le top. Génial, super mais …. aaaarrgghhh les boules, avec nos « tattoos », il nous est impossible de nous baigner en piscine avant une bonne semaine !!!!

Nous prenons possession de notre sublime villa qui domine la mer. La vue est splendide et le cadre incroyable. Nous sommes ici pour 6 nuits et ce devrait être juste incroyable !!! C’est quand même génial de pouvoir finir sur une telle note.

Pendant le repas, de nouveau, nous essayons de nous remémorer les meilleurs moments de cette formidable année. Et c’est parfois difficile !!! Nous avons fait tellement de choses formidables durant toute cette année mais surtout avec un tel rythme que nous avons parfois du mal à nous rappeler ce que nous avons fait il y a juste un mois.

Le soir, les enfants profitent de la piscine en y faisant même un bain de minuit !!! Pourvu que ça dure …


Départ du port d’Ao Nang.


Dorice, voilà ce que ça fait le gravoil !!


Chicken Island.


Arrivée à notre paradis.


« Notre » piscine.


La fleur officielle de notre TDM : la fleur de frangipanier.