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29 mars 2014 : Parc National de Freycinet

1 commentaire


Parc national du Freycinet

Album du jour à voir ici : https://plus.google.com/photos/102219318331179331070/albums/5996320814843520625?authkey=CM6Rx8j2mIngdw

Cette journée m’a réconcilié avec la Tasmanie que je trouvais jusqu’à présent un peu monotone, voire ennuyeuse, la soirée au Bonorong Wildlife Center mise à part. Aujourd’hui, nous avons découvert le parc national de Freycinet, assurément un des plus beaux parcs d’Australie.

Ce matin, nous avons laissé les enfants dormir et partons avec Isa nous promener sur la plage située à quelques pas. Le sable est d’une blancheur et d’une finesse incroyable. Le soleil semble vouloir s’imposer mais le fond de l’air est encore un peu frais. Cela n’empêche toutefois pas des enfants de prendre leur leçon de surf dans une eau dont la température ne remplit pas notre critère minimum !!!
De l’autre côté de la plage se trouve une île qui n’en est finalement pas une à marée basse, il s’agit de la « Diamond Island », petit bout de terre qui sert de refuge à des pingouins. Je serais le seul à m’y risquer, Isa ne voulant pas tremper ne serait-ce qu’un bout d’orteil dans l’eau gelée … Mais la marée est définitivement basse et il n’y aura aucun problème pour y aller et en revenir les pieds au sec.

De retour au bungalow, Chloé nous « offrira » la phrase du jour, il est 11 heures et nous la réveillons (!!), c’est alors qu’une plainte émerge du fond de son lit : « mais quand est-ce que je vais enfin pouvoir dormir !! ».

En début d’après-midi, nous partons pour le parc national de Freycinet, souvent présenté par les agences de voyage comme l’une des 10 plus belles destinations du monde. Toute cette partie de la côte Tasmanienne a été découverte, cartographiée et nommée par une expédition française du tout début des années 1800. Cette expédition, à but purement scientifique, a été conduite par le navigateur Nicolas Baudin aux commandes de deux bateaux « le Géographe » et le « Naturaliste ». C’est d’ailleurs au cours de cette expédition que l’ile Maurice aura été découverte.

Après le pique-nique désormais rituel et une petite balade au bord de la « Muirs Beach », nous passons par le centre d’informations pour faire le choix de nos randonnées du jour. Sur les conseils d’un ranger, nous choisissons la « Wineglass Bay Lookout », une des plus belles promenades du parc mais aussi une des plus rudes car nous allons passer de 0 à 200 mètres d’altitude en moins de 2 kms.
Et elle fut effectivement difficile car tout au long du chemin, cela ne cesse de monter. Le paysage est splendide, il nous rappelle beaucoup le sud de la France. Autour des arbres, majoritairement des pins, sont parsemées d’énormes roches rosées, surement du granit. De multiples senteurs passent dans nos narines : celles des pins évidemment mais aussi et surtout celles des incontournables eucalyptus.

Mais nous « sentons » aussi que nous n’avons plus la même énergie qu’avant. Peut-être que les 8 mois de voyage commencent à peser physiquement. C’est un sentiment qui est récurrent depuis la fin de la Nouvelle Zélande. Mais il est vrai que depuis la Polynésie, et c’était en octobre, nous avons enchainé les étapes sans jamais vraiment prendre le temps de nous poser. L’Asie devrait nous permettre de récupérer avant le grand retour.

Au bout de 30/35 mn d’efforts, nous arrivons sur le promontoire et découvrons une vue à couper le souffle. Au premier plan, nous admirons la « Wineglass Bay » mais aussi en arrière-plan tout le parc environnant (cf photo du haut). Les couleurs et les odeurs sont incroyables. Après 20 bonnes minutes à récupérer, à prendre des photos et à contempler, nous redescendons.

Sur le chemin de notre prochaine étape, nous faisons deux arrêts rapides. Tout d’abord à la « Honeymoon Bay », une superbe crique entourée des rochers rosés caractéristiques du parc. Puis, après – encore – un bon quart d’heure de marche, la « Sleepy Bay », une belle plage de sable pas très fin entourée de rochers somptueux remplis de crabes aux pinces blanches et au corps violet.

Nous repartons pour le Cape Tourville (encore un nom français). Sur le chemin menant à la pointe où se dresse le phare, une belle promenade a été aménagée le long de la falaise. Elle nous permet d’admirer toute la côte, les falaises et les montagnes du parc.
Isabelle repère soudain l’animal qui manquait à notre « collection » d’animaux locaux : un « echidna », sorte de hérisson avec une frimousse incroyable.

Le dernier arrêt de la journée se fait à la « Richardson beach » où trône un peu en hauteur un superbe hôtel. L’endroit est très beau et incroyablement calme. Nous aimerions bien y passer quelques heures mais les enfants en ont assez et n’ont qu’une envie : rentrer !!


Bicheno vue de l’île d’en face.


Le chemin menant au « Wineglass Bay Lookout », un petit air de sud de la France.


La Wineglass Bay, sublime.


Honeymoon Beach.


Les rochers de « Sleepy Bay ».


Sleepy Bay.


La splendeur du parc du Freycinet. En face, le Cape Forestier et son petit « Lemon Rock ».


Cape Tourville.


Un « echidna ».


La Richardson Beach

Une réflexion sur “29 mars 2014 : Parc National de Freycinet

  1. Magnifiques paysages, je comprends que cela vous ait plu !! La honeymoon beach est tout particulièrement belle…

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